Question : Nous savons que 500.000 enfants sont morts [des suites des sanctions contre l'Irak]. Ce qui représente quand même plus de victimes qu'à Hiroshima... Est-ce que ce prix à payer était vraiment justifié ?
Réponse de Madeleine Albright : Je pense que le choix n'a pas été facile, pas du tout, mais le prix à payer, oui... je pense qu'il était justifié. »
En 1996, lors d'une interview accordée à Leslie Stahl dans l’émission de CBS Sixty Minutes, elle déclare à propos des sanctions contre l'Irak et de la mort supposée d'un demi-millions d'enfants : (« I think this is a very hard choice, but the price -- we think the price is worth it. »).
Madeleine Korbel Albright. 15 mai 1937 à Prague en Tchécoslovaquie. 20e Ambassadeur américain aux Nations unies. 1993-1997. Et la 64e Secrétaire d'état 1997- 2001 sous le second mandat du Président William Jefferson Clinton dit : Bill Clinton. 1997-2001.
Remuante en Bosnie-Herzégovine et pendant la guerre du Kosovo. 1999. Comme tout le monde, adversaire de la Serbie. But de la «Communauté Internationale»: sous des prétextes humanitaires, destruction réussie de la Yougoslavie. Qui a été dissolue progressivement avec beaucoup de succès.
Ses adversaires l'accusent de crimes de guerre à cause de son soutien aux sanctions internationales contre l'Irak. Comme les présidents Clinton et Bush.
L'Irak, déjà retourné à la poubelle de l'Histoire, fut détruite sous les présidences successives de Bush père, Clinton et Bush fils. La patate chaude tombant dans les mains de l'actuel président Obama. Tout ceci sous prétexte de «sauver» le peuple Irakien de l'abominable dictateur Saddam Hussein qui, de sa naissance en 1937 à sa pendaison en 2006 et durant ses 24 années de pouvoir ne fit pas le millième des calamités que déclenchèrent sur son peuple les bonnes âmes du monde. On en reparlera.