DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP

DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR HENRY DICKSON ET DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP ET L'AMI DE DAME MUSE ET DES MUTANTS GÉLATINEUX LGBTQ OGM ET DE MADEMOISELLE TAYTWEET DE MICROSOFT - SECONDE TENTATIVE OFFICIELLE D'Ai - INTELLIGENCE ARTIFICIELLE - ET DE MONSIEUR ADOLF HITLER, CÉLÈBRE ARTISTE CONCEPTUEL AUTRICHIEN ALLEMAND CITOYEN DU MONDE CÉLÈBRE MONDIALEMENT CONNU - IL EST DANS LE DICTIONNAIRE - SON OEUVRE A ÉTÉ QUELQUE PEU CRITIQUÉE MAIS ON NE PEUT PLAIRE À TOUT LE MONDE ET PERSONNE N'EST PARFAIT ! VOILÀ!

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DOUTEUR - DE LA FÉDÉRATION INTERNATIONALE DU DOUTE EST AMI DU PROFESSEUR BULLE - DE L'INTERNATIONALE SITUATIONISTE CONSPIRATIONNISTE - DES THÉORICIENS DU COMPLOT ET DES CONSPIRATIONS ET DES COMPLOTISTES ET CONSIRATIONISTES - AMI DES THÉORICIENS DU NON COMPLOT ET DES THÉORICIENS DE L'EXPLICATION ET DE L'UNION DES JOVIALISTES ET INTELLECTUELS ORGANIQUES - AUTISTE ASPERGER GEEK RELATIVISTE CULTUREL PYRRHONIEN NÉGATIONNISTE RÉVISIONNISTE SCEPTIQUE IRONIQUE SARCASTIQUE - DÉCONSTRUCTEUR DERRIDADIEN - AMI DES COLLECTIONNEURS DE BOMBES ATOMIQUES - AMI DES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES ET FONDAMENTALES ET AMI DE L'ATOME CAR LA FUSION OU LA FISSION NUCLÉAIRE SONT VOS AMIS

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT
LES MUTANTS EXTERMINERONT OU NON LES HUMAINS - ET NOUS TRAITERONS PROBABLEMENT AUSSI BIEN QU'ON SE TRAITE NOUS-MÊMES ENTRE NOUS - ET PROBABLEMENT AUSSI BIEN QUE L'ON TRAITE LA NATURE ET TOUT CE QUI VIT

mercredi 29 avril 2009

372.INTÉRESSANTE CHENILLE DE DISCUSSION. QUELQU’UN PARLE DE QUELQUE CHOSE ET TOUT À FAIT TYPIQUEMENT, UNE SALARIÉE D’UN JOURNAL RÉPLIQUE DE TRAVERS.

BILINGUISME> NÉCESSITÉ OU PÉRIL?

Christian Dufour.
Chercheur à l'École nationale d'administration publique (ENAP).

La Presse. -Forum, jeudi, 2 avril 2009,

Le bilinguisme: péril ou nécessité pour les Québécois? La question sera abordée vendredi et samedi, au Forum sur le français organisé par l'Institut du Nouveau Monde avec le Conseil supérieur de la langue française (www.inm.qc.ca). Une brochette d'invités y participeront, notamment le professeur Christian Dufour, dont le livre Les Québécois et l'anglais Le retour du mouton a relancé le débat (…)

LE FRANÇAIS AVANT TOUT

L'anglais au Québec n'est pas une langue comme les autres, mais une partie de nous héritée de 250 ans d'histoire. Ce qui est suicidaire, c'est de le placer sur le même pied que le français sur un continent massivement anglophone.

La norme ne saurait être le bilinguisme, mais bien ce qui correspond à notre réalité tout en étant porteur d'avenir: la claire prédominance du français sans exclusion d'un anglais dont la présence n'est pas obligatoire.

Vouloir que les Québécois soient tous bilingues, c'est placer l'anglais sur le même pied que le français. C'est décrocher de la réalité pour sombrer dans l'idéologie, car les francophones sont déjà très bilingues pour un groupe qui se veut majoritaire. Les francophones actifs de l'île de Montréal le sont aux trois-quarts, ceux de la grande région métropolitaine le sont au deux-tiers, ce bilinguisme étant en progression.

L'obsession de l'anglais camoufle une régression identitaire où le bilinguisme généralisé devient une exigence en elle-même, une idéologie décrochée de la réalité et des besoins.

Les jeunes libéraux nous ont demandé en 2008 de parler un parfait anglais, un anglais sans accent.

Des employeurs recommencent à exiger systématiquement le bilinguisme, indépendamment des besoins réels de l'emploi, sous prétexte d'ouverture au monde mais aussi parce que le supérieur hiérarchique ne parle pas français, comme au bon vieux temps du Canada français.

Déjà bilingues à des degrés divers, les Québécois n'ont pas à le devenir tous de la même façon.

Collectivement, on s'adaptera à la progression graduelle du bilinguisme individuel. C'est sa généralisation rapide qui serait dangereuse, entre autre parce qu'il en découlera une perte de motivation à apprendre le français chez les Anglo-Québécois et les immigrants, de même qu'une perte de marché pour des produits culturels en français à la limite de la rentabilité.

On ne saurait faire abstraction non plus d'une situation géopolitique objectivement unique.

Aucune société non ethnique sur la planète n'est placée dans une situation aussi délicate que le Québec francophone par rapport à l'anglais.

C'est la seule société non-anglophone sur un continent anglophone 40 fois plus peuplé, qui considère souvent le fait québécois comme un phénomène ethnique.

On ne peut se permettre une gestion irréaliste de l'anglais parce que cette langue est importante ici à au moins quatre niveaux: c'est une vieille langue québécoise, majoritaire au Canada, une langue massivement présente sur le continent; c'est aussi, jusqu'à un certain point, la lingua franca de la mondialisation.

De toute évidence, les Québécois ont individuellement intérêt à apprendre plusieurs langues mais le multilinguisme, quand il se veut politique et collectif, comporte un aspect mystificateur en faveur de l'anglais.

C'est un bon exemple d'irréalisme qui oublie que nous ne sommes pas en Europe.

Il est révélateur que les politiques de promotion du multilinguisme prêchent toutes la généralisation du bilinguisme chez les francophones.

Cela accentuerait les effets pervers du multiculturalisme, occultant le véritable défi qui est le nôtre: l'affirmation de la claire prédominance du français sans exclusion de l'anglais.

Les Québécois n'ont pas à devenir tous bilingues. Ils ont à être excellents, en apprenant l'anglais ou d'autres langues au besoin pour ce faire.

+

UN PÉRIL INVENTÉ

Gagnon, Lysiane

La Presse.Forum, samedi, 4 avril 2009

Bilinguisme: nécessité ou péril? Tel est le thème d'un colloque qui se déroule depuis hier à l'invitation de l'Institut du Nouveau Monde et du Conseil supérieur de la langue française. L'un des conférenciers, Christian Dufour, dont La Presse publiait jeudi l'opinion, estime que dans le contexte d'un îlot francophone minoritaire en Amérique, le bilinguisme individuel, loin d'être une nécessité pour la plupart des citoyens, est un péril.

M. Dufour me permettra de différer d'opinion avec lui. Je ne reviendrai pas sur l'utilité de l'apprentissage de l'anglais parce que c'est une évidence. Mais les prémisses sur lesquelles M. Dufour base son argumentation sont fausses.

"Vouloir que les Québécois soient tous bilingues", dit-il, "c'est placer l'anglais sur le même pied que le français." Faux. Chez les gens bilingues, la langue seconde, aussi bien maîtrisée soit-elle, n'est jamais sur le même pied que la langue maternelle. Allez à Amsterdam ou à Stockholm, où tous les habitants parlent anglais. Vous verrez qu'ils sont bien plus à l'aise quand ils passent au néerlandais ou au danois.

Je sais de quoi je parle. L'anglais est une langue que je parle couramment. J'écris directement en anglais, depuis des années, des textes de niveau professionnel. Mais c'est toujours en français que je m'exprime le mieux. L'anglais reste pour moi une langue apprise.

Même chez les très rares "parfaits bilingues" (qui viennent en général de familles mixtes), les deux langues ne sont pas sur un pied d'égalité absolue.

La langue des émotions sera souvent celle de la mère.

La langue littéraire, souvent celle de l'instruction.

Parce qu'il avait été formé à Brébeuf, Pierre Elliott Trudeau n'écrivait qu'en français quand il abordait une question lui tenant à coeur (sa fameuse sortie contre Meech, publiée simultanément dans La Presse et un quotidien torontois, a été écrite en français, et traduite en anglais).

Monsieur Peter Elliot Trudeau faisait faire ses discours par d'autres. Comme tous les politiciens. Quand cette interminable tirade au sujet de Meech (une pleine page de La Presse), cette vieille ordure était bien tout à fait incapable de la faire elle-même. Ben trop feignante. Quant à parle de son... hum!... coeur.... Tiens! Le mien aussi. Tout d'un coup. J'ai envie de vomir. Ça me prend là, là ...

M. Dufour s'en prend ensuite à ceux qui "nous demandent de parler un parfait anglais, un anglais sans accent".

Je ne sais pas où M. Dufour est allé pêcher cela, mais personne n'a jamais réclamé que les jeunes francophones parlent un anglais "parfait". Ce serait utopique et de surcroît inutile, sauf si l'on veut faire carrière dans la diplomatie ou la littérature comparée. L'objectif est simplement de parler un anglais correct et compréhensible, adapté aux situations courantes.

Quant à l'accent, je n'ai jamais entendu personne dire qu'il était nécessaire de parler anglais avec l'accent d'un anglophone de souche (quel accent, d'ailleurs? celui de Boston? de Londres? d'Australie?).

Ce n'est pas le sujet, comme la madame a une idée fixe, elle la ramène. Subtilement, elle fait dévier le débat. Choisissant l'ombre de l'adversaire, une idée qu'il aurait pu vouloir dire pour critiquer cette ombre. Ce que monsieur Dufour disait, craignait c'était la prédominance de l'anglaise et cette exigence réclamée autant par le colonisé que le collaborateur. Nécessité, obligation, extermination. Pas l'accent. Qui ne serait qu'une pincée d'humiliation de plus pour le colonisé qui ne parlera jamais aussi bien que le colonisateur. Déjà que tout bon colonisé se précipite dès qu'il sait un peu de latin pour le dire au moindre touriste qui fait des efforts pour baragouine le français. Et les exemples du passé le démontrent partout. Quand les hindous singeaient à merveille les british après des études à Harvard, on leur reprochait ensuite la couleur de leur peau. Exiger le bilinguisme est mortel ici. Puisqu'on se fout des chinois. Et impossible, ce qui est encore plus amusant. On en rediscutera. On assiste donc à des loufoqueries où dans des conseils d'administration (de n'importe quoi) où tout le monde est franco de souche, on se parle en anglais. Cette manie vient de loin, dans un album d'Astérix on s'était moqué de la manie d'imitation de tous les colonisés quel que soient leur grosseur. Ainsi dans des débats bien plus savants que ceux de la Chambre de Commerce ou à Bruxelle, on se discute en anglais alors que pour personne ce n'est la langue maternelle. Et ce n'est même pas de l'anglais mais du bilingo. Les seuls pour qui ce le serait les british ne font pas parti de la Communauté Européenne. Amen.

En lisant M. Dufour, j'ai l'impression qu'il accepte que certains Québécois, ceux qui ont des contacts professionnels avec l'étranger, soient bilingues, mais qu'il préfère que la masse reste unilingue, histoire de sauvegarder l'héritage et de constituer un marché pour "des produits culturels en français à la limite de la rentabilité".

En somme, le bilinguisme pour l'élite, et l'unilinguisme pour le peuple... Voilà une forme particulièrement détestable d'élitisme.

La mauvaise foi à ce niveau. Tout en se donnant des airs de défenseuse des faibles et des opprimés. Braaavo!

Le bilinguisme individuel ne signerait pas l'arrêt de mort de la langue française au Québec. Sur le plan linguistique, la Suède et les Pays-Bas sont bien plus isolés que le Québec. Qui parle, qui veut apprendre le néerlandais ou le suédois, en dehors de ces petits pays? Pourtant, ces deux langues se portent fort bien même si leurs locuteurs pratiquent aussi l'anglais.

Encore la Suède!

Et les paybassites!

Le français est beaucoup plus solide que le néerlandais ou le suédois parce qu'il reste, malgré la suprématie de l'anglais, une très grande langue de culture, parlée sur tous les continents.

Si notre langue dépérit au Québec, c'est par notre faute à nous...

Et aussi parce que des agents d'influence puissants et omniprésentes font un travail de sape continuel sur des générations -se repassant le flambeau de taupe à taupe. Pendant que les desouche continue à se frapper la poitrine comme les vaincus qu'ils sont et seront toujours. Et quand ils sortent la tête de terre, on leur frappera dessus. C'est médical, pour votre bien. Ça renforce le système immunitaire.

+

RÉPLIQUE

UNE DÉCEPTION

Christian Doufur

La Presse.Forum, mardi, 14 avril 2009, p. A20

Lysiane Gagnon me fait l'honneur de consacrer toute sa chronique de samedi dernier à un texte de moi sur le bilinguisme publié jeudi dans La Presse. Je limiterai ma réplique à deux points et à l'expression d'une déception.

Mme Gagnon soutient que personne n'a jamais réclamé que les jeunes francophones parlent un anglais parfait et se demande où j'ai bien pu pêcher cela. Elle n'a manifestement pas suivi le congrès de la commission jeunesse du parti libéral en août 2008, où fut battue de justesse une résolution prévoyant la bilinguisation intégrale du niveau d'enseignement primaire, l'argument invoqué étant justement qu'un "bilinguisme parfait (sic) était nécessaire pour assurer aux Québécois une place de leadership dans le monde" (cf. Gilbert Lavoie, Le Soleil, 3 août 2008).

Par ailleurs, Mme Gagnon estime que le français est beaucoup plus solide au Québec que le néerlandais ou le suédois dans ces petits pays dont les citoyens parlent en général anglais. Elle avait déjà fait valoir un point de vue analogue - qu'en tout respect je considère aberrant - dans sa chronique du 19 février 2008, à laquelle j'ai pris la peine de répondre longuement dans mon livre Les Québécois et l'anglais - Le retour du mouton (page 43 et suivantes).

Je rappellerai seulement que le rapport avec l'anglais n'est absolument pas le même dans ces pays qu'au Québec, le profond équilibre linguistique et culturel européen ayant peu à voir avec la réalité nord-américaine à laquelle le Québec se rattache.

Je me permets enfin d'exprimer ma déception qu'une chroniqueuse aussi influente que Mme Gagnon, avec laquelle je suis souvent d'accord, ne se soit pas donné la peine de prendre connaissance d'un ouvrage publié il y a six mois, au coeur du sujet sur lequel elle écrit et réagissant à ses propos.

Cela lui aurait peut-être évité de réitérer machinalement des arguments auxquels les lecteurs de La Presse ont déjà eu droit il y a un an.

Christian Dufour. Chercheur à l'École nationale d'administration publique (ENAP).

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RÉPONSE À LA RÉPLIQUE. ET VLAN!

PAS BESOIN DE LIRE LE LIVRE

Lysiane Gagnon

Si je comprends bien, M. Dufour m'aurait pardonné d'avoir exposé nos divergences de vue si j'avais fait de la publicité à son bouquin (que je n'ai pas lu).

Je répondais, dans une chronique de 600 mots, à un texte de lui de longueur équivalente, et que mes lecteurs avaient lu. Je n'avais nul besoin de lire l'ouvrage de M. Dufour pour ce faire. Mais bon, par sa réplique, M. Dufour a réussi à "ploguer" son bouquin, il n'a donc qu'à se féliciter de la tournure des choses.

Lysiane Gagnon.

Quel merveilleux échantillon de mauvaise foi. Il faudrait l'encadrer au plus vite tant il est bizarrement constitué. Mais ce n'est pas une rareté, on ne perd donc rien en échappant l'éprouvette. Voilà comment un des porte-voix du réseau «le bilinguisme joyeux» un haut perché du Vatican de papier clôt le débat : Et de la façon classique des salariées d’un journal qui savent que les gens n’ont pas le lu le texte de base ou ne s’en souviennent pas, ni de leur «critique mordante» (expression fleurie habituelle du métier comme «saveur électorale» ou «Gaspé pays de contraste». On peut les réétutiliser à tout moment ce qui fait autant de pouces de texte de gagné.)

Et si l’auteur ose écrire en affirmant qu’on l’a mal compris-cité, on lui ferme le bec d’une vacherie que tout le monde va remarquer puisqu’elle est à la fin. Procédé classique, utilisable dans la critique littéraire et autre. Merci, le professeur Bulle aime que ses prédictions se réalisent.


On lui enlèvera (essayera) de lui enlever tout argument intellectuel pour les remplacer par de vils intérêts financier: ploguer son livre. Comme si madame Gagnon n'était pas grassement payé pour pondre. Ollé!