DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP

DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR HENRY DICKSON ET DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP ET L'AMI DE DAME MUSE ET DES MUTANTS GÉLATINEUX LGBTQ OGM ET DE MADEMOISELLE TAYTWEET DE MICROSOFT - SECONDE TENTATIVE OFFICIELLE D'Ai - INTELLIGENCE ARTIFICIELLE - ET DE MONSIEUR ADOLF HITLER, CÉLÈBRE ARTISTE CONCEPTUEL AUTRICHIEN ALLEMAND CITOYEN DU MONDE CÉLÈBRE MONDIALEMENT CONNU - IL EST DANS LE DICTIONNAIRE - SON OEUVRE A ÉTÉ QUELQUE PEU CRITIQUÉE MAIS ON NE PEUT PLAIRE À TOUT LE MONDE ET PERSONNE N'EST PARFAIT ! VOILÀ!

DOUTEUR EST L'AMI DU PROFESSEUR BULLE QUI EST L'AMI DE DOUTEUR

DOUTEUR EST L'AMI DU PROFESSEUR BULLE QUI EST L'AMI DE DOUTEUR
DOUTEUR - DE LA FÉDÉRATION INTERNATIONALE DU DOUTE EST AMI DU PROFESSEUR BULLE - DE L'INTERNATIONALE SITUATIONISTE CONSPIRATIONNISTE - DES THÉORICIENS DU COMPLOT ET DES CONSPIRATIONS ET DES COMPLOTISTES ET CONSIRATIONISTES - AMI DES THÉORICIENS DU NON COMPLOT ET DES THÉORICIENS DE L'EXPLICATION ET DE L'UNION DES JOVIALISTES ET INTELLECTUELS ORGANIQUES - AUTISTE ASPERGER GEEK RELATIVISTE CULTUREL PYRRHONIEN NÉGATIONNISTE RÉVISIONNISTE SCEPTIQUE IRONIQUE SARCASTIQUE - DÉCONSTRUCTEUR DERRIDADIEN - AMI DES COLLECTIONNEURS DE BOMBES ATOMIQUES - AMI DES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES ET FONDAMENTALES ET AMI DE L'ATOME CAR LA FUSION OU LA FISSION NUCLÉAIRE SONT VOS AMIS

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT
LES MUTANTS EXTERMINERONT OU NON LES HUMAINS - ET NOUS TRAITERONS PROBABLEMENT AUSSI BIEN QU'ON SE TRAITE NOUS-MÊMES ENTRE NOUS - ET PROBABLEMENT AUSSI BIEN QUE L'ON TRAITE LA NATURE ET TOUT CE QUI VIT

mardi 29 janvier 2013

6110. LE PUBLIC ADMIRATIF SE DEMANDE SOUVENT EN REGARDANT UN LIVRE: MAIS COMMENT ONT-ILS FAIT TOUT CELA? NOUS CORRIGERONS D'ABORD UN PRÉJUGÉ TENACE. NON, UN LIVRE NE SE TROUVE PAS TEL QUEL SUR UNE ÉTAGÈRE DE BIBLIOTHÈQUE, D'UNE LIBRAIRIE, D'UN BOUQUINISTE OU SUR L'ÉTALAGE D'UN MARCHÉ AUX PUCES. AVANT QU'IL NE SOIT TERMINÉ QUELQU'UN L'A COMMENCÉ. IL NE NAIT PAS SPONTANÉMENT COMME UN MINISTRE AVEC DES MENOTTES. DES GENS L'ONT FABRIQUÉ. D'ABORD, ON A FAIT SON PAPIER. PUIS ON A IMPRIMÉ DES LETTRES DESSUS. AVEC DE L'ENCRE FAITE AILLEURS. ET QUELQU'UN, UN JOUR, A ÉCRIT LES TEXTES. CETTE PERSONNE S'APPELLE ÉCRIVAIN. PHILOSOPHE OU ROMANCIER. ET L'ÉCRITURE EST UN APOSTOLAT, UNE VOCATION, UN SACERDOCE. UN JOUR, ENFANT, IL A ENTENDU L'APPEL DES ANCIENS, TELS HOMÈRE OU DES ÉTRANGERS VENUS D'AILLEURS EN SOUCOUPE VOLANTE. NOUS VOUS PERMETTONS POUR LA PREMIÈRE FOIS DE PÉNÉTRER DANS L'ATELIER AUSTÈRE DE MONSIEUR HENRY DICKSON OÙ IL COMPOSE SES HISTOIRES DE FANTÔMES POUR LA POSTÉRITÉ

*

VOICI LA SALLE DE LECTURE OÙ ON PEUT ASSISTER À LA NAISSANCE DU ROMAN DE MONSIEUR HENRY DICKSON COMME SI ON REGARDAIT AU-DESSUS DE SON ÉPAULE, TOUT EN PRENANT UN CAPPUCCINO.

http://henrydickson.blogspot.ca/2013/01/32723.html


VOICI LA VÉNÉRABLEE MACHINE DONT SE SERT MONSIEUR HENRY DICKSON LORSQUE L'ANGE CÉLESTE DE L'INSPIRATION VIENT LE VISITER
 
AUTRE VUE DE LA GRANDIOSE MACHINE À ÉCRIRE DE MONSIEUR DICKSON

SECRÉTAIRE DE MONSIEUR DICKSON. COMME BIEN DES ÉCRIVAINS, TELS MESSIEURS ALEXANDRE DUMAS, HERGÉ, SAINT JEAN  ET THOMAS D'AQUIN, MONSIEUR DICKSON N'ÉCRIT PAS SEUL SES ROMANS. DES ADEPTES ET DISCIPLES VOUÉS À SON OEUVRE Y PASSENT LEUR VIE. 

UN JEUNE APPRENTI SECRÉTAIRE ÉCRIT SOUS LA DICTÉE DE MONSIEUR DICKSON

UN GROUPE DE SECRÉTAIRES ÉCRIT SOUS LA DICTÉE
 
ATELIER D'ÉCRITURE DE MONSIEUR DICKSON. LES SECRÉTAIRES SONT À LEUR PAUSE SYNDICALE À LA CAFÉTÉRIA. NE TROUVEZ-VOUS PAS CETTE VUE ÉMOUVANTE?

Image 1. Linotype modèle 31 à 4 magasins.

http://www.linotype.org/OnLineDocs/LinotypeMachinePrinciples-1940/LMP-chapter1.pdf

http://en.wikipedia.org/wiki/Linotype_machine

Image 5. http://www.old-picture.com/american-history-1900-1930s/pictures/Compositors-Linotype.jpg

http://www.old-picture.com/american-history-1900-1930s/Compositors-Linotype.htm

Image 6. http://blog.linotype.com/wp-content/uploads/2011/07/DSCN8744-Kopie.jpg   http://blog.linotype.com/2011/07/more-linotype-machines-on-display/

vendredi 25 janvier 2013

6109. MONSIEUR HENRY DICKSON ET SA ROBE DE CHAMBRE ET SON CRAYON HI-TECHPOINT V 5 0.5 PILOT SONT PENCHÉS SUR UN ÉCRITOIRE.


Vous aimez les lectures simples et de bon goût dont le but principal (sous prétexte de détente) est de défendre l’ordre établi, les bonnes mœurs et la morale catholique, pourquoi ne pas lire.

HENRY DICKSON

http://henrydickson.blogspot.ca/

Comme l’auteur le dit si bien dans la préface de son blog :

Il y a des gens qui font des sudokus, des mots croisés ou participent à des pools de hockey pour se désennuyer. Je bois mon thé et je fais un quart d'heure de géopolitique. Et, en attendant la prochaine guerre mondiale, j'écris des histoires de fantômes.

Le chapitre du jour :

327.23. TOUS LES JOURS DES CHOSES INCOMPRÉHENSIBLES SE PRODUISENT, DOIT- ON ESSAYER DE LES COMPRENDRE?

Et il y a même des notes comme celle-ci :

Note 1.

Vous lisez présentement le second cycle des histoires de fantômes. Ou second roman.

Le premier cycle ou premier roman s'étant terminé au numéro 301.

Ensuite quelques commentaires, intermèdes et interludes.

Comme il y avait encore des choses à dire, on trouva le temps de les dire. Un nouveau roman – ou la suite du premier commença.

Le nouveau roman a précisément recommencé au numéro 305 puisque la numérotation originale fut conservée et simplement prolongée.

Le .1 fut ajouté pour le premier chapitre.

Donc 305.1

En attendant d'être publié sur un autre blog ou dans un «vrai» livre (mais restera-t-il des arbres?), ce qui permettrait de repartir à zéro ou 1, car il y a rarement chapitre zéro et pourquoi pas!?

On est donc, ici, arrivé au chapitre 23, de la suite des histoires palpitantes de monsieur Henry Dickson.

Soit 327.23

Et bonne lecture.

Faîtes de beaux rêves.

*

Image. http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/4/49/Medieval_writing_desk.jpg/512px-Medieval_writing_desk.jpg

http://it.wikisource.org/wiki/Utente:Marco_Plassio

mercredi 23 janvier 2013

6108. NOS AMIS LES RICHES ET LEURS CISEAUX DANS LE DOS DES MOUTONS QUI SENTENT BIEN UNE PETITE BRISE SANS TROP SAVOIR D'OÙ ELLE PEUT BIEN PROVENIR. LES MOUTONS SONT CANDIDES, C'EST BIEN LÀ LEUR MOINDRE DÉFAUT.


FRONT ANTIPOPULAIRE

Serge Halimi

janvier 2013

http://www.monde-diplomatique.fr/2013/01/HALIMI/48591

Les puissances émergentes d’aujourd’hui ne sont pas de dignes héritières des anticolonialistes et des anti-impérialistes d’hier.

[Les rapaces locaux ont remplaçé les pilleurs et envahisseurs étrangers - Européens - les même donneurs de leçons actuels.]

Les pays du Sud contrôlent une part croissante de l’économie mondiale.

Ce n’est que justice.

Mais cette richesse est tellement mal répartie que l’inégalité des revenus est plus prononcée encore en Afrique du Sud ou en Chine qu’aux Etats-Unis.

Et les fortunes ainsi constituées servent davantage à racheter des entreprises, des biens de prestige occidentaux qu’à améliorer les conditions de vie et de santé des populations indienne, chinoise, arabes, africaines.

[Et aussi à diriger le pays. Anciennement, depuis toujours, le pouvoir accaparait l'or, de nos jours, l'or donne le pouvoir. Et les gens au pouvoir sont si respectueux des riches et de leur bien être qu'ils sont prêts à vendre n'importe quel citoyen (mieux vaut le faire en masse) pour protéger et accroître cette si respectable richesse. Dont personne ne questionne l'origine.  Simple pourtant: L'$ des riches appartient aux pauvres et à tous les citoyens, comme la laine appartient aux moutons.]

C’est un peu l’ère des barons voleurs qui recommence.

EN AMÉRIQUE, À LA FIN DU XIXE SIÈCLE, S’IMPOSÈRENT DES DYNASTIES INDUSTRIELLES À LA RAPACITÉ LÉGENDAIRE (JOHN D. ROCKEFELLER, J. P. MORGAN, CORNELIUS VANDERBILT).

Elles supplantèrent progressivement les grandes familles européennes dans les secteurs du pétrole, des transports, de la banque.

Rivaux au départ, LES CONCURRENTS TRANSATLANTIQUES S’ENTENDIRENT UN PEU PLUS TARD POUR EXPLOITER LES TRAVAILLEURS DU MONDE, accroître démesurément la rémunération de leurs actionnaires, ÉPUISER LES RÉSERVES DE LA TERRE.

[Ce qu’ici, on appelle : créer de la richesse!]

Les monarques du Golfe, les oligarques chinois, indiens ou russes rêvent au même type de relève — et d’entente.

Tels les patrons américains hier, ils se font volontiers donneurs de leçons universelles.

Interrogé sur le projet (trop) vite abandonné de nationaliser un de ses sites industriels lorrains (lire La ballade des « gens sérieux »), LE MILLIARDAIRE INDIEN Lakshmi Mittal a qualifié cette idée de « bond en arrière ».

Et il a prévenu :

« Un investisseur réfléchira peut-être à deux fois avant d’investir en France (1). »

Le premier ministre russe a eu recours à un argument du même tonneau pour commenter un relèvement de la fiscalité à Paris :

« En Russie, que l’on soit riche ou pauvre, le taux d’imposition est de 13 %.

On nous dit que les oligarques devraient payer plus, mais nous ne voulons pas que les capitaux partent à l’étranger, dans des circuits opaques (2). »

[La Russie est dirigée actuellement par la mafia Russe qui s’est partagée l’économie lors de la chute de l’URSS avec la nomenklatura - номенклату́ра- de l’époque lors de la grande privatisation, où tous les biens publics ont été bradés entre Ali Baba et les 40 voleurs et Jack l'Éventreur. Pas sûr, qu’il n’y en ait eu que 40.]
http://fr.wikipedia.org/wiki/Nomenklatura

http://en.wikipedia.org/wiki/Nomenklatura

Pékin n’est pas moins acharné à défendre les recettes libérales.

[La Chine n’est plus communiste que de nom ou de réputation pour les attardés. Pas sûr qu’elle l’ait jamais été. C’était plutôt la version impériale, digne du premier empereur, d’une vision céleste. Les caprices du tyran du moment devant s'écraser dans la tête et les pieds de chaque citoyen. Et, suite à la chute de l’URSS, suivant celle du Mur de Berlin, les autorités locales ont préféré tuer autant de peuple que nécessaire plutôt que d’être emporté dans la grande lessive. À la place Tien an man. Et après avoir eu peur un instant du peuple, ils ont décidé de revenir à la politique de terreur habituelle aux régimes locaux depuis quelques millénaires.]

http://fr.wikipedia.org/wiki/Manifestations_de_la_place_Tian%27anmen

http://en.wikipedia.org/wiki/Tiananmen_Square_protests_of_1989

En juin dernier, le président chinois avait fait connaître son soulagement après la victoire électorale de la droite grecque ;

LE PATRON DU PRINCIPAL FONDS SOUVERAIN CHINOIS, ACTIONNAIRE DE GDF SUEZ, A CARRÉMENT FUSTIGÉ L’EXISTENCE EN EUROPE DE « LOIS SOCIALES OBSOLÈTES » QUI « CONDUISENT À LA PARESSE, À L’INDOLENCE PLUTÔT QU’À TRAVAILLER DUR (3). »

[Il est nécessaire que l’ouvrier de base travaille dur et en silence afin que le riche s’enrichisse. C’est ainsi que l’on crée de la richesse pour l’État et les riches. Dans le plus pur esprit fermier. Les poules pondent, les moutons font de la laine et sont tondus. Et les impératrices se baignent dans le lait des brebis. Ainsi va leur vie.]

L’historien britannique Perry Anderson rappelle qu’en 1815, lors du congrès de Vienne, cinq puissances — la France, le Royaume-Uni, la Russie, l’Autriche et la Prusse — s’étaient concertées pour prévenir la guerre et écraser les révolutions.

Selon lui, L’ORDRE MONDIAL EST DÉSORMAIS GOUVERNÉ PAR UNE NOUVELLE « PENTARCHIE », INFORMELLE, QUI RÉUNIT ETATS-UNIS, UNION EUROPÉENNE, RUSSIE, CHINE ET INDE.

[L'ordre des psychopathes.]

Cette Sainte-Alliance conservatrice, constituée de puissances rivales et complices, rêve de stabilité.

Mais le monde qu’elle construit garantit que de nouveaux soubresauts économiques vont survenir.

Et alimenter, quoi qu’elle fasse, les prochaines révoltes sociales.

[Et l’on tirera dans la foule des émeutiers comme on fait depuis que le monde est monde.]

(1) Entretien au Figaro, Paris, 13 décembre 2012.

(2) Entretien avec Dmitri Medvedev, Le Figaro, 26 novembre 2012.

(3) Lire Martine Bulard, « La Chine, la crise et les fraudeurs », Planète Asie, 14 novembre 2011.

*

LA BALLADE DES « GENS SÉRIEUX »

Olivier Cyran et Pierre Rimbert

janvier 2013

http://www.monde-diplomatique.fr/2013/01/CYRAN/48607

IL AURA SUFFI QU’UN MINISTRE PRONONCE, EN NOVEMBRE DERNIER, LE MOT DE NATIONALISATION à propos d’une usine lorraine menacée de fermeture par le groupe ArcelorMittal POUR QUE S’ÉBRANLE LA PROCESSION DES SERMONNEURS.

« Etre de gauche aujourd’hui, être pour le progrès, c’est fermer, sans trembler de peur ni d’atermoiement, les hauts-fourneaux de Florange »,

expliqua Christophe Barbier, indigné que tant de

« sensiblerie face à la complainte des ouvriers »

ranime des « rêves collectivistes » (12 décembre 2012).

[Être de gauche, c’est faire la politique de droite. Mais la «droite» ne fait pas de politique de gauche. Comme ici, avec le P.Q. et monsieur Obama, aux USA. Mais est-ce que les «Démocrates» ou les Péquistes sont des gauchistes. Ou des sociaux-démocrates. Ils laissent sous-entendre sans l’affirmer ouvertement qu’ils ont des «politiques sociales» comme dans les vieux romans français littéraires où un homme du monde invitait une jeune femme chez-lui pour voir ses gravures japonaises. Ce qui les différencie des Républicains ou Libéraux d’ici. Mais sitôt arrivé au pouvoir après 10 ans d’attente, ils coupent ici et là parce que, selon eux, il faut atteindre le déficit zéro l’année prochaine quitte à tondre le mouton ras et irriter sa peau.]

Pour le directeur de L’Express, SAUVER DES « EMPLOIS HÉRITÉS DU XIXE SIÈCLE » RELÈVERAIT D’UNE « NOSTALGIE GEIGNARDE »

un propos savoureux de la part d’un patron de presse, industrie bicentenaire bouffie d’aides publiques, épargnée par la concurrence internationale et néanmoins plus flageolante que la sidérurgie.

Aux yeux d’Eric Le Boucher, éditorialiste aux Echos, cette propension à « défendre les réduits de l’indéfendable » signe L’« INCAPACITÉ FRANÇAISE À ACCEPTER LA RÉALITÉ ÉCONOMIQUE » (7 décembre 2012).

[Lorsque le système financier a sauté en 2008, l'élite $$$ a été incapable d'accepter la réalité du moment qui voulait leur propre fin tout à fait Darwinienne et comme la cigale de la fable a imploré la fourmi Étatique si méprisée à intervenir pour les sauver ce que la stupide fourmis fit. Il va de soi qu'une si bonne et belle bonne action fut aussitôt oublié. Même si la politique du laisser-faire et du Marché Libre venait de démontrer ce que la main invisible du même marché pouvait faire une fois laissée à elle. Ce qu'on pourrait appeler la politique de la sauce à spaghetti (laissée libre à mijoter sur le rond du poèle - essayez pour voir!. Donc, s'il y avait eu à ce moment un homme d'État - ce qui n'existe plus depuis un moment - il aurait pris en compte la réalité de l'instant et embastillé tout ce beau monde, banquier et boursicoteur inclus, nationalisé leurs biens dont la valeur était à ce moment zéro. Ce qui aurait si peu coûté. Alors que leur sauvetage a coûté des milliards de milliards. Peut-être quelques décapitations auraient été utiles afin que la leçon porte. Mais comme il n'y avait pas d'homme d'État dont le but était de servir le Bien Public (termes étranges - à vérifier dans un dictionnaire! ), mais qu'on n'avait que des idolâtres du culte financier du moment - qui venait pourtant de prouver par A + B sont inanité, ces braves crétins firent tout ce qu'ils pouvaient - avec l'$ de tous les autres- pour sauver les apprentis sorciers afin d'effacer la malheureuse erreur de perspective du préent et que la situation du passé qu'ils connaissaient si bien reviennent. Les riches en haut qui chient sur tous les autres. Et ils font des discours en plus.]
« Or, renchérit Jean-Marie Colombani, quiconque se penche sur l’état des finances publiques sait qu’il eût été déraisonnable de trouver 1 milliard d’euros pour Florange » (L’Express, ibid.).

NATIONALISER TEMPORAIREMENT POUR RENFLOUER LES BANQUES AUX FRAIS DU CONTRIBUABLE ?

OUI. NATIONALISER DURABLEMENT POUR PÉRENNISER L’EMPLOI ? NON.

« Une expropriation pour protéger une activité contre l’avis de l’actionnaire en place : je ne vois pas d’autre pays que la France pour envisager cela », tranche l’économiste Elie Cohen (Le Monde, 14 décembre 2012).

D’ailleurs, en Lorraine, ce serait impossible.

Car, conclut Jacques Attali, « depuis dix ans au moins, tous les gens sérieux savent que, dans les régions où il n’y a ni minerai de charbon, ni minerai de fer, ni port, le laminage à chaud de l’acier n’a pas d’avenir» (L’Express, ibid.).

D’autres « gens sérieux » savent qu’à soixante kilomètres de Florange, de l’autre côté de la frontière avec l’Allemagne, s’affairent cinq mille quatre cents salariés de Dillinger Hütte (tôle forte) et six mille métallos de Saarstahl (produits longs et pièces forgées), deux complexes sidérurgiques continentaux — donc, selon Attali, « sans horizon » et « dépassés ».

Tous deux en pointe dans leur secteur et bénéficiaires en 2011.

Comment ?

Le 18 mai 1993, Saarstahl AG se déclarait en liquidation, lâchée par ses actionnaires, dont le français Usinor-Sacilor. « Bien sûr, l’opinion dominante était qu’il fallait laisser la sidérurgie dans les mains du marché et que l’Etat ne devait pas s’en mêler, se souvient M. Oskar Lafontaine, alors président social-démocrate de la Sarre.

Mais le Land a pris la décision de se substituer aux actionnaires privés (1). » Appuyé par les syndicats et l’ensemble des forces politiques, un long processus de sauvetage s’engage.

En 2001, Saarstahl et Dillinger Hütte seront placées sous le contrôle de la Montan-Stiftung-Saar, une fondation destinée à « promouvoir et renforcer la sidérurgie sur les rives de la Sarre », « soutenir la recherche scientifique et la formation ».

L’« objectif d’éviter le chômage » figure également dans les statuts de cet organisme codirigé par les syndicats.

« Le grand avantage de ce système, poursuit M. Lafontaine, c’est que les bénéfices sont réinvestis localement. »

La volonté politique a primé.

En France, ce « modèle allemand »-là n’intéresse guère.

« On n’est pas en Union soviétique, a plaidé sur France 3 (8 décembre) M. Jean-Vincent Placé, président du groupe Europe Ecologie - Les Verts au Sénat.

On ne peut pas obliger tel ou tel industriel à faire ce qu’il ne veut pas. »

[Si. Si. On peut três bien l'oblier à faire ce qu'il ne veut pas. S'il tient à sa vie. ]

Demandez donc aux Allemands.

(1) Entretien réalisé par Gilles Balbastre en novembre 2011 pour Jem Productions

[La lutte des classes se poursuit mais au contraire de celle qu'on a dit tant craindre dans le passé; c'est la lutte des riches pédophiles contre tous les enfants du monde.]

*

Photo. https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjv7y66zQrKKRIwp9gHv2wVSeKzzoxradMAtYEfVa4ssY4EvBqdrhP9ZMYkJkXqOhs0yVHNu70oyCuXFwhwvnGHlfxYDM4gBEvdp59Eh_WDVvzTXgmSMwPpitSjn5dl_8kR6OoDp2z6gRQ/s1600/probato.jpg

http://bixlas.blogspot.ca/2009/12/ko-by-trifon-samaras.html


6107. LOUIS JORDAN & ELLA FITZGERALD . BABY IT'S COLD OUTSIDE

*

Une petite chanson

LOUIS JORDAN & ELLA FITZGERALD . BABY IT'S COLD OUTSIDE


http://www.youtube.com/watch?v=-70qMhLfjLI


mardi 15 janvier 2013

6106. LE MAGAZINE DE LA FEMME MODERNE. ICI, NOUS LA VOYONS AVEC DEUX FUTURS HÉROÏQUES SOLDATS DU FRONT DE L'EST ET UNE FUTURE MÈRE DE LA NATION ET D'HÉROÏQUES SOLDATS POUR LE FRONT DE L'EST

Douteur je doute. On ne doute jamais assez. Tout ce qu'on vous dit est faux. Tout ce que vous savez est faux. Parce que tout ce qu'on vous dit est faux. Mais il se peut qu'une partie de ce que savez soit vraie mais laquelle? Le professeur Bulle a parlé. Ou pensé quelque chose. Ou eut une émotion quelconque. Le professeur Bulle pense quelques fois par année donc il lui arrive d'être. Mais pas souvent!

*

Photo. http://webpage.pace.edu/nreagin/S2004HIS296K/AnnaLangenberg/Frauenwarte.bmp

http://webpage.pace.edu/nreagin/S2004HIS296K/AnnaLangenberg/WebpageHis296K7.htm

http://bytwerk.com/gpa/posters2.htm

6105. IL N'Y A RIEN DE PLUS BEAU QUE LE PROGRÈS


Quelque mois après la prise de pouvoir, Goebels affirme :"le Radio est un moyen de propagande comparable a l'invention de imprimerie."

Pour fournir au peuple Allemand un appareil radio populaire, il réunit les constructeurs et explique ces exigences.

Le résultat est le VE 301, Volksempfaenger, le 301 est la date du prise du pouvoir le 30.1.33 par les nazis. Boitier en bakélite. Coût 76 Marks, la moitié du prix des autres postes radios. [Avant leur interdiction.]
Le 5 aout 1938 à l'exposition de Berlin, le DKE 38, deutscher Kleinempfaenger 38, fut présente. Vendu pour le prix imbattable de 35 Marks, la moitie d'un VE 301.
Pour l’anniversaire du Goebels le 29 octobre 1938, 5OO DKE sont distribués gratuitement pour les Berlinois nécessiteux.
En septembre 1939, 12 millions de foyers allemands sont équipés de postes radios.
Par comparaison, en France, il a 5 millions d’appareils, dont un quart dans la région Parisienne.
1941 les surveillants de bloc appartement, les Blockwarte, faisaient le tour des logements et fixent une carte sur un des boutons du Volksempfaenger, la radio du peuple:
"L'écoute des émetteurs étrangers est un crime contre la sécurité nationale. Sur ordre du Führer, ce crime est punissables de lourdes peines de prison."
Entre 1939 et 1942 (après il n’y a plus de statistiques) [du moins publiques, les Allemands ont toujours adorés les statistiques.], il a 2.704 condamnations pour "Rundfunkverbrechen" (crime de radio), pour le reste du guerre on estime à 3 fois plus élevé le nombre de condamnations.
En moyenne un condamne écope de 2 ans de prison, mais la peine peut aller jusqu'à la peine de mort.
*

le téléphone n’est pas disponible à cette époque dans toute la France (on compte moins de 2 millions de lignes en 1939). La télévision quant à elle a fait ses débuts en 1926. Mais elle ne sortira réellement de l’expérimentation qu’après la seconde guerre mondiale.

http://pierre-mera.ac-versailles.fr/spip.php?article67

*

Photos et texte : http://www.passionmilitaria.com/t40975-volksempfaengerle-radio-du-peuple
[On voit des gens importants écouter la radio mais on ne sait pas qui c'est!]

6104. SI L'ÉTAT ET L'ENTREPRISE (ÉTAT PRIVÉ) N'AVAIENT PAS SUFFISAMMENT DE MÉTHODES DE GESTION DES CITOYENS, ON LEUR EN SUGGÈRE. MERCI POUR FAVEURS OBTENUES.

LA TÉLÉVISION VOUS REGARDE, MAIS LES SPECTATEURS SONT-ILS PRÊTS ?

09 janvier 2013

http://www.linternaute.com/actualite/depeche/afp/27/1030392/la_television_vous_regarde_mais_les_spectateurs_sont_ils_prets.shtml?utm_source=benchmail&utm_medium=mail&utm_campaign=ML8_E10238015&f_u=19203197

Dans le nouveau monde de la technologie, la télévision ne sert pas seulement à être regardée: elle vous regarde aussi.

Au salon électronique CES de Las Vegas, certaines télévisions "intelligentes", connectées à internet, sont équipées de technologies qui "voient" le spectateur, avec l'objectif de proposer des programmes plus adaptés.

?

Cela peut sembler inquiétant pour ceux qui ont lu "1984" de George Orwell,

[Meu non! Absolument pas! Où allez-vous cherchez tout ça! Tant d'hommes d'un certain âge se font déjà passer pour Lulu de 10 ans afin d'entrer en contact épistolaire avec des gentilles fillettes naïves - public cible de 6 à 12 ans- leur demandant de se dévêtir devant la caméra de leur écran d'ordi, ceci dans un but culturel. Et, convenablement élevée, dans les normes d'accueil actuelles, par des parents et des éducateurs comme il faut, elle croira tout ceci parfaitement naturel. Après tout, une gentille fille - et une gentille femme- fait tout ce qu'on lui dit. Et un bon citoyen aussi. ]

mais selon les acteurs du secteur, c'est la nouvelle étape de l'évolution de la télévision.

Le fabricant chinois TCL a dévoilé un téléviseur et un décodeur qui utilisent la plateforme Google TV, capable de reconnaître la personne qui regarde pour suggérer des programmes.

L'appareil, développé avec le groupe américain Marvell Technology, utilise des capteurs et la reconnaissance vocale pour déterminer qui sont ses spectateurs, et faire des propositions de vidéos ou d'émissions susceptibles de leur plaire.

Pour Haohong Wang, responsable de TCL aux Etats-Unis, il s'agit de "personnaliser l'expérience du spectateur".

Weili Dai, un des fondateurs de Marvell, juge que ce changement "va faire avancer le marché de la télévision intelligente à un rythme plus rapide".

Le Japonais Panasonic montre lui aussi au CES un nouveau téléviseur qui reconnaît le spectateur et crée un écran d'accueil avec une programmation personnalisée.

Et d'autres fabricants travaillent sur des technologies similaires, qui se servent du fait que la télévision se connecte à internet.

"ORWELL AVAIT TORT"

[Orwell avait raison mais trop tôt!]

Cette interactivité ouvre de nouveaux horizons aux publicitaires, qui pourront mettre au point des annonces plus ciblées, mais soulève les mêmes inquiétudes pour la vie privée que la collection de données sur la toile.

"Le concept n'est pas tant Big Brother que Big Marketer+", le grand publicitaire, souligne Thomas Coughlin, de la société de conseil Coughlin Associates.

[Ou Big Government!]

"Cela pourrait être effrayant pour certains d'entre nous, parce que cela utilise les données d'une manière sans précédent",

[Quelle idée! Où allez-vous chercher tout ça?]
ajoute-t-il:

les gens vont vouloir savoir où sont leurs données, qui y a accès, et si elles sont en sécurité.

[Poser la question, c'est y répondre.]
Rob Enderle, un analyste spécialisé dans les technologies du Enderle Group, juge toutefois qu'avec les liens de plus en plus forts entre la télévision et l'internet, ce type de fonction va devenir la norme.

"De plus en plus, les télévisions savent qui les regardent,

[Mêmes les sondages TV ont évolué, avant on envoyait au hasard - ou selon des adresses ciblées par groupe d'âge, d'éducation et de revenu (les riches et les pauvres s'assemblent mais pas ensemble) d'après les infos des recensement Canadien. Mais les gens pouvaient mentir en remplissant le questionnaire. Le prix était modeste 25 ou 50 cennes. On a ajouté sur la TV un détecteur qui enregistre les présences dans la pièce où il y a la TV. Utile quand il n'y avait qu'une TV dans le salon. Mais ce n'était pas assez précis pour savoir qui. On pouvait par contre savoir combien il y avait de gens, qelles émissions ils écoutaient réellement pendant combien de temps. On ne pouvait pas dire qu'on écoutait abusivement la musique de harpe de Radio Galilée. Comme le but des médias est de vendre des annonces - et non comme des personnes naïves l'imaginent, d'«informer» les gens, c'est très sérieux. D'autant plus que le prix de la minute de pub est indexé au nombre de regardeurs ou écouteurs ou lecteurs.]

et je m'attends à ce que les publicitaires les suivent très vite.

Cela pourrait déboucher sur des émissions et des publicités qu'on aimera mieux et même de meilleurs produits,

[C'est tellement beau que le professeur Muse a envie de sortir sa harpe tandis que le professeur Bulle l'accomapagnera au thérémin. http://ez3kiel.atelier-arts-sciences.eu/?p=181]

MAIS BEAUCOUP MOINS DE VIE PRIVÉE",

note-t-il.

Pour James McQuivey, du cabinet de recherche Forrester,

LES CONSOMMATEURS N'ACCEPTERONT DE RENONCER À LEUR VIE PRIVÉE

[Ils ont toujours été prêts à l'abandonner pour plus d'ordre et de sécurité - si l'État le dit, ce ne peut être que vrai. Et même leur vie, afin de défendre cette liberté. Et lisez la deuxième partie de la phrase, c'est trop beau. Il ne manque que le gazou.]

que s'ils trouvent un avantage à ce nouveau style de télévision.

[Pourquoi pas des émissions interactives. Comme l’exécution en direct d’opposants politiques directement dans leur salon. Sans que ces derniers ne le sachent – sauf au dernier moment- et, avantage juridique, ils seront jugés et condamnés avant leurs actes infâmes puisque dès que seront connues leurs opinions néfastes – qui les mèneraient inévitablement à comploter et menacer la paix et l’ordre public et les bonnes activités du commerce, de l'industrie et de la finance, on décidera pour le bien de tous – statistiquement – parce que si, eux, ne passeraient pas à l’acte, d’autres de leurs semblables le feraient – donc il vaut mieux agir contre ceux que l’on connaît déjà alors qu’il est impossible de le faire contre des inconnus (qui n’ont pas la TV et n’empruntent pas de livres déconseillés dans la bibliothèques). Une sorte de traitement social, comme on immunise contre la grippe à l’aide d’un vaccin. Ainsi, la foule des téléspectateurs saura ce qui arrive aux délinquants politiques et aux asociaux. L’opération se déroulera ainsi. Les noms connus, les actes jugés par ordinateur – sans faiblaisse humaine- une équipe du SWAT défoncera leurs portes (comme à Gaza) et filmera leur exécution douce sans cruauté inutile, en direct. Et une autre journée de paix s’imposera sur la ville et la société. Des gens infectés par les virus pathogènes étrangers auront été éliminés. Mais doucement. Sans cruauté.]

"Si vous demandez aux gens, bien sûr qu'ils vont dire non",

reconnaît-il.

Mais il relève que des millions de personnes ont déjà accepté ce type de traçage en connectant leur téléviseur à une console Xbox avec un détecteur de mouvement dont "la caméra vous suit tout le temps".

[Et les téléphone «intelligents» avec GPS permettent de suivre tout utilisateur par satellite et d’enregistrer ses conversations. Le bonus social étant que si on télécharge certaines applications gratuites, le téléphone au fur et à mesure de nos marches nous informe de l'existence du commerce près de lequel on passe. Avec sa pub en direct. Et, plus complexe, avec les banque de données de cartes de crédit et de grands magasins, on connait votre profil de consommateur et ce que vous aimer acheter. Ainsi, lorsque vous passerez près d’un sex-shop, on vous avertira que les derniers video gay avec des policiers et des pompiers avec des pénis de 12 pouces comme vedette sont arrivés. Vous serez ravi!]

"Ceci me dit qu'Orwell avait tort", ajoute-t-il.

"La caméra d'Orwell travaillait pour l'Etat, ces caméras travaillent pour vous".

[Et vous croyez que, avec la lutte au «terrorisme» et aux ennemis politiques, ces idées suaves n’intéresseront pas les services adéquats du gouvernement. Cher Bambi!]

Mais il prévient que les entreprises doivent se préparer à mettre au point des politiques de protection des données, pour éviter une intervention gouvernementale.

[Les entreprises sont les créatures de l’État. Si l’État leur demande dans l’intérêt du public de «collaborer», elles collaboreront. Déjà que les bibliothèques publiques ont mis leur liste d’abonnés informatisées avec les choix de lecture de leurs lecteurs à la disposition du gouvernement aux USA. Certain titres, comme le Coran ou certains sujets comme Guantanamo étant recherchés. Ainsi que leurs lecteurs et lectrices. En France, tout récemment, et peut-être encore, toute personne louant une chambre d’hôtel voyait sa fiche parvenir au commissariat de quartier qui transmettait les cas les plus intéressants au ministère de l’intérieur. Avec les passeports et visa, toute personne est fichée et on peut suivre ses départs et arrivées dans n’importe quel pays. Et, dans ce pays, suivre sa trace lors de ses voyages en taxi et ses séjours à l'hôtel. Chaque utilisation de sa carte de paiement est comme la petite pierre du petit poucet.]

Les fabricants de téléviseurs pour leur part n'ont pas d'intérêt à surveiller les gens et leur laisseront le choix, assure de son côté Haohong Wang chez TCL.

[Comme c’est gentil!]

"Nous sommes une entreprise d'équipements",

dit-il.

Si les spectateurs ne veulent pas être surveillés par ces fonctions, "il peuvent juste les désactiver".

[On pourra donc connaître les adresses et les noms des gens qui déconnecteront leur TV lors d’une allocution présidentielle. Mauvais patriote. Dans l’Allemagne nazie, on distribuait à chaque foyer la radio du peuple (comme il y a eu la voiture du peuple – qui existe encore- la Volkswagen). Il n’y avait qu’une seule station où on pouvait qu’entendre les nouvelles officielles ainsi que les discours des patriotes. Et les âmes d'élite qui les dirigeaient vers un destin radieux. Il était conseillé de rapporter les anciens postes qui permettaient d’écouter qui on voulait. Leur écoute étant de toute façon interdite.]

]Petit détail, en passant. Si la TV du futur proche permet de savoir (reconnaître) qui l’écoute par un logiciel de reconnaissance faciale et de la voix, elle permet aussi d’écouter en direct tout ce qui se dit chez-vous. Ce peut être utile pour des enquêtes de consommation des agences de marketing mais aussi pour des services policiers. Ceci peut sembler inquiétant, mais vous ne savez peut-être pas que les téléphones maison peuvent être actionnés à distance sans la sonnerie et transformer en micro. Sans besoin qu’un honnête travailleur de BELL monte dans le poteau électrique devant votre maison – technologie des années 40. Si vous avez un téléphone par étage ou pièce, on vous suit à distance et on enregistre tout ce que vous dites. Si on ne le fait pas, on peut le faire. Mais pourqui le seriez-vous? Vous êtes un bon patriote, blanc, de classe moyenne et n'avez pas le Sida ou d'autres maladies à déclaration obligatoire comme l'hépatite C. En tout temps ou si vous êtes moins important, lorsque le système de reconnaissance vocale aura ciblé votre voix ou si vous avez l’imprudence de dire certains mots faisant parti d’une liste de mots proscrits, comme:  je vais placer une bombe dans la voiture du premier ministre. Le mot «bombe» est déconseillé. Ou la phrase : Mon chou où as-tu mis les bâtons de dynamites pour ma ceinture d’explosifs, il faut que ce soit près pour ma visite à la synagogue. Cherchez les mots antisociaux! Djihad ou Jihad ou Allah Akbar sont délicats aussi. Les sons seront ensuite transformé en texte par des gentilles demoiselles sténotypistes vierges ne se nourrissant que de pommes. Et si ceci peut vous paraître inquiétant – technologie des années 60- toute prise de courant peut servir de micro si on sait comment. Pas besoin de mettre un micro dedans, il s’agit de jouer avec le système électrique. Si on est en face de chez-vous, en auto ou dans la maison d’en face, avec un détecteur visant une vitre, on peut transformer les vibrations du verre en onde sonore. Mais avec les Wi Fi, on peut regarder dans votre ordi en même temps que vous à partir d'une auto ou sur un banc de parc. On est loin du cabinet noir où de sages et austères fonctionnaires décachetaient les lettres à la vapeur d’une bouilloire.]

 http://fr.wikipedia.org/wiki/Cabinet_noir

http://en.wikipedia.org/wiki/Cabinet_noir

http://ru.wikipedia.org/wiki/%D0%A7%D1%91%D1%80%D0%BD%D1%8B%D0%B9_%D0%BA%D0%B0%D0%B1%D0%B8%D0%BD%D0%B5%D1%82

[Merci à la science et à la technologique moderne de fournir tous ces instruments modernes à l’État et à l’entreprise privée, tout ceci pour le plus grand bien de la consommatrice.]

*

Image. YMan.


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lundi 14 janvier 2013

6103. À QUELLE SAUCE SEREZ-VOUS MANGÉ ?

ELITES WILL MAKE GAZANS OF US ALL

GAZA IS A WINDOW ON OUR COMING DYSTOPIA.

Chris Hedges

Nov 19, 2012

http://www.truthdig.com/report/item/elites_will_make_gazans_of_us_all_20121119/

http://www.truthdig.com/report/item/elites_will_make_gazans_of_us_all_20121119/

The growing divide between the world’s elite and its miserable masses of humanity is maintained through spiraling violence.

Many impoverished regions of the world, which have fallen off the economic cliff, are beginning to resemble Gaza, where 1.6 million Palestinians live in the planet’s largest internment camp.

[Pourquoi ne pas dire: camp de concentration. Mais moderne. Une ville utopique. Absurde. Le village. Un peu comme celui de Numéro 2, 3, ect. dans Une étape de plus dans le progrès de la civilisation.]

Le Prisonnier, série TV Britannique de 1967, avec Patrick McGoohan.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Prisonnier

http://en.wikipedia.org/wiki/The_Prisoner

http://akas.imdb.com/title/tt0061287/combined

[En fait, ce ne sont pas les conditions du camp de concentration de Gaza qui sont hors des normes connues de ce genre de prisons à ciel ouvert mais le fait que personne ne peut en parler. On détourne donc le regard et met la musique plus fort. Sinon, il faudrait dénoncer les pervers - vicieux, surréalistes atteints de psychose paranoïaque schizophrénique contagieuse - qui l'administrent. Et un blocage psychologique empêche tout employé des médias et des institutions ou intellectuel de le faire. Car, selon la théologie actuelle, les gardiens et organisateurs du camp sont eux-mêmes des victimes. Dissonance cognitive. Et toute pensée vilaine, tout acte répugnant leur est impossible. Car une victime est bonne. Baptisée et purifiée dans la douleur. Si ce n'est la sienne, c'est celle de son père ou grand père. Essayer de comprendre, de voir, décrire ce qui se passe, ce que c'est, est douloureux. D'où un malaise qui  arrive presque à l'envie de vomir quand placé devant les faits qu'il a refusé de voir depuis des décennies, un éditorialiste sérieux, à la TV, se désole de commencer à comprendre qu'il ne peut autant plus aimer Israël. Ce qui est un phénomène fascinant. Commettre des crimes en plein jour, contre des millions de personnes et demeurer invisible, innommé. On est dans une histoire de vampire!]

These sacrifice zones, filled with seas of pitifully poor people trapped in squalid slums or mud-walled villages, are increasingly hemmed in by electronic fences, monitored by surveillance cameras and drones and surrounded by border guards or military units that shoot to kill.

These nightmarish dystopias extend from sub-Saharan Africa to Pakistan to China.

[Et dans nos contrées, il y a déjà des villes modèles où ne sont admis que des bourgeois. Rien ne traîne. Tout est constamment neuf. Des serviteurs qui arrivent le matin et repartent le soir et s'occupent de l'environnement. Et des gardes surveillent les entrées et font des rondes dans les rues lors du couvre-feu. Les gens honnêtes dorment le soir. Pourquoi sortiraient-ils? S'il n'y a pas de gens honnêtes dans les rues, si on y arrête quelqu'un, celui-ci n'est pas à sa place. Si les visiteurs peuvent pénétrer ces lieux sur invitation, on n'aime pas qu'ils restent. On peut même interdire les enfants et les jeunes. Ces dignes personnes peuvent donc vivre paisiblement, protégé des ghettos ambiants, en attendant de porter des couches - comme on n'aime pas les vieux en «perte d'autonomie», non plus..]

They are places where targeted assassinations are carried out, where brutal military assaults are pressed

against peoples left defenseless, without an army, navy or air force.

All attempts at resistance, however ineffective, are met with the indiscriminate slaughter that characterizes modern industrial warfare.

[On a pu voir, ici, ce qu'il arrive aux manifestants dénonçant les manoeuvres obscures du gouvernement ou du parti politique élu, soit lors du G20, G8 et, encore plus ici, au Québec, lorsque des étudiants manifestaient. Et des spectateurs réclamaient encore plus de sévérité de la police pour ceux qui dérangeaient leur digestion. Et le chef de l'État local, crapule dirigeant un parti de crapules dénonçait la violence des rues et cherchaient à y lier le parti politique de l'opposition. Devant faire face à une commussion d'enquête sur des crimes variés - mais se spécialisant dans l'industrie de la construction- il organisa une élection précipitée, cet été, afin de retourner au pouvoir avec sa capacité de nuisance avant que la commission commence ses travaux. Plus il attendrait, plus on trouverait probablement des preuves e magouilles. Jusqu'à présent, si on en a trouvé abondamment, c'étaient du côté de quelques grandes villes. D'où la démission de quelques maires. Il avait déjà fait le même truc lors de la crise de 2008 et a été réélu, majoritaire, avec la complicité des médias. Maintenant, son parti ayant perdu le pouvoir, n'ayant pas été réélu dans son comté, l'ex-premier a trouvé un nouveau job dans un cabinet d'avocats. Et plus aucun journaliste ne reparle des manigances de ce parti qui paraît avoir retrouvé sa vertu et, bientôt, un nouveau chef. Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes connus.]

In the new global landscape, as in Israel’s occupied territories and the United States’ own imperial projects in Iraq, Pakistan, Somalia, Yemen and Afghanistan, massacres of thousands of defenseless innocents are labeled wars.

Resistance is called a provocation,

[Et terrorisme.]
terrorism or a crime against humanity.

The rule of law, as well as respect for the most basic civil liberties and the right of self-determination,

is a public relations fiction used to placate the consciences of those who live in the zones of privilege.

Prisoners are routinely tortured and “disappeared.”

[Et même envoyé dans certains pays où on soutraite la torture. Et, encore plus surréaliste - dans un pays comme la Syrie (avant cette guerre) dénoncé comme faisant parti de l'Axe du Mal donc un ennemi. Qui questionnera vos ennemis. Encore plus surréaliste est le fait qu'aucun employé des médias n'y ait vu quelque chose d'étonnant. Les gauchistes du lot ont dénoncé la torture. Mais non le fait que votre ennemi officiel soit votre allié officieux. Curiosité de l'Histoire. ]
The severance of food and medical supplies is an accepted tactic of control.

[Gaza]

Lies permeate the airwaves.

Religious, racial and ethnic groups are demonized.

Missiles rain down on concrete hovels, mechanized units fire on unarmed villagers, gunboats pound refugee camps with heavy shells,

and the dead, including children, line the corridors of hospitals that lack electricity and medicine.

[Depuis 10 ans que l'Occident est en Afghanistan pour... heu! construire des écoles pour les filles... hum!, on évite de spécifier leur nombre. Et lorsqu'on bombarde un village ou un mariage ou un autobus à partir d'informations obtenues sous la torture qui indiqueraient la présence de «terroristes», il y a souvent des «bavures» et des «dommages collatéraux». Que fait-on des blessés? Les soldats ont leur propre hôpital moderne et tout et il y a, ailleurs, un certain nombre d'établissement du tiers monde réservés aux indigènes qui n'ont pas été modernisé avec les milliards engloutis dans cette conquête. Dans le cas des  blessés collatéraux, on les laisse crever sur place - car comment reconnaître les bons des mauvais? - mais, comme on a bon coeur, s'ils se rendent par leur propre moyen à l'hôpital des civilisés, on les soignera. Sinon, à eux de se rendre par leur propre moyen dans les mouroirs pour nègres et bronzés. Aucun employé des médias qui vient régulièrement faire son tour ne parle de ces hôpitaux, le (les) bon(s) et les autres. Et ne demande où est passé tout le pognon. Ce qui serait impoli. Et lorsqu'on travaille pour ces institutions que sont les médias on est aussi neutre - on n'embarrasse pas le gouvernement ce qui est impoli et serait faire de la politique- on abandonne ses couilles à l'embauche. Bling! Une couille dans la chaudiére. Bling! Pour l'autre.]

The impending collapse of the international economy, the assaults on the climate, the resulting droughts, flooding, precipitous decline in crop yields and rising food prices

are creating a universe where power is divided between the narrow elites,

who hold in their hands sophisticated instruments of death,

and the enraged masses.

[Et ces sadiques spéculent même sur les grains et la nourriture qui prennent encore plus de valeur qu'elles deviennnent une rareté. Et comme les actions des compagnies ont une valeur incertaine, on se replie sur ce qui en a eu toujours, le droit de manger et de vivre.]
The crises are fostering a class war that will dwarf anything imagined by Karl Marx.

They are establishing a world where most will be hungry and live in fear,

while a few will gorge themselves on delicacies in protected compounds.

And more and more people will have to be sacrificed to keep this imbalance in place.

Because it has the power to do so,

Israel—as does the United States—flouts international law to keep a subject population in misery.

The continued presence of Israeli occupation forces defies nearly a hundred U.N. Security Council resolutions calling for them to withdraw.

The Israeli blockade of Gaza, established in June 2007, is a brutal form of collective punishment that violates Article 33 of the Fourth 1949 Geneva Convention, which set up rules for the “Protection of Civilian Persons in Time of War.”

The blockade has turned Gaza into a sliver of hell,

an Israeli-administered ghetto

where thousands have died, including the 1,400 civilians killed in the Israeli incursion of 2008.

With 95 percent of factories shut down, Palestinian industry has virtually ceased functioning. The remaining 5 percent operate at 25 to 50 percent capacity.

Even the fishing industry is moribund.

Israel refuses to let fishermen travel more than three miles from the coastline,

and within the fishing zone boats frequently come under Israeli fire.

The Israeli border patrols have seized 35 percent of the agricultural land in Gaza for a buffer zone.

[Et on rase des champs, coupe des oliviers, détruit des maisons et des villages pour loger des «colons» avec leurs immeubles sans nègre et leurs routes blanches, venus de New York et subventionnés par les USA]

The collapsing infrastructure and Israeli seizure of aquifers mean that in many refugee camps, such as Khan Yunis, there is no running water.

UNRWA (the United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees in the Near East) estimates that 80 percent of all Gazans now rely on food aid.

And the claim of Israeli self-defense belies the fact that it is Israel that maintains an illegal occupation and violates international law by carrying out collective punishment of Palestinians.

It is Israel that chose to escalate the violence when during an incursion into Gaza earlier this month its forces fatally shot a 13-year-old boy.

AS THE WORLD BREAKS DOWN,

this becomes the new paradigm—modern warlords awash in terrifying technologies and weapons murdering whole peoples.

We do the same in Afghanistan, Iraq, Pakistan, Yemen and Somalia.

[Yougoslavie, Libye, Syrie.]

MARKET FORCES AND THE MILITARY MECHANISMS THAT PROTECT THESE FORCES ARE THE SOLE IDEOLOGY THAT GOVERNS INDUSTRIAL STATES AND HUMANS’ RELATIONSHIP TO THE NATURAL WORLD.

It is an ideology that results in millions of dead and millions more displaced from their homes in the developing world.

And the awful algebra of this ideology means that these forces will eventually be unleashed on us, too.

THOSE WHO CANNOT BE OF USE TO MARKET FORCES ARE CONSIDERED EXPENDABLE.

[Et, ici, on fermera une usine rentable pour faire faire les mêmes trucs dans des pays pauvres par des esclaves. Ou des enfants. Quoiqu'on dénonce l'exploitation sexuelle des enfants, on approuve l'exploitation économique qui leur montre la valeur du travail. Ou même aux USA où certains États sont prêt à subventionner chaque emploi à prix d'or. Électrolux. Et, on pense revendre les mêmes trucs ici, au même prix - même fabriqués pour moins cher, la différence reste dans les poches des patrons- aux chômeurs.]

They have no rights and legitimacy.

Their existence, whether in Gaza or blighted postindustrial cities such as Camden, N.J., is considered a drain on efficiency and progress.

They are viewed as refuse.

And as refuse they not only have no voice and no freedom; they can be and are extinguished or imprisoned at will.

[Et comme ce sont des idiots ou que leur Q.I n'est pas très élevé - je ne suis pas un humaniste- ils voteront pour le parti qui les voleront. Même ici, malgré tous les scandales du parti des voleurs, il a été presque réélu, les votes ayant été partagés en tiers. P.Q. Libéraux. C.A.Q. Quoique les 2 partis US soient au service des invisibles, il y en a un qui est pire que l'autre mais c'est celui que les pauvres aiment. Sous prétexte qu'il défend la liberté (celle de qui?) et est contre l'envahissement étatique. Sans penser - ils en sont incapables - que sans l'État, ils seraient dans des cabanes en carton sous les ponts. Car si l'État économise ses sous quant il s'agit des pauvres - ce qui n'est pas le cas pour l'armée- il aide avec modération - mais comme il y a tant de pauvres, ça fait au total pas mal de fric et l'autre parti parasite trouve donc que c'est encore trop et qu'on économiserait en coupant ce qui est social. Tout en se prétendant croyant - en quoi?- ils n'ont qu'une idée vague de la charité chrétienne. Il y avait quelqu'un de célèbre qui a parlé de sépulcre blanchi, blanc et propre au dehors et à l'intérieur desquels grouille la vermine sur la pourriture.]

THIS IS A WORLD WHERE ONLY CORPORATE POWER AND PROFIT ARE SACRED.

It is a world of barbarism.

“In disposing of man’s labor power the system would, incidentally, dispose of the physical, psychological, and moral entity ‘man’ attached to that tag,”

Karl Polanyi wrote in “The Great Transformation.”

“Robbed of the protective covering of cultural institutions, human beings would perish from the effects of social exposure;

they would die as the victims of acute social dislocation through vice, crime, and starvation.

Nature would be reduced to its elements, neighborhoods and landscapes defiled, rivers polluted, military safety jeopardized, the power to produce food and raw materials destroyed.

Finally, the market administration of purchasing power would periodically liquidate business enterprise,

for shortages and surfeits of money would prove as disastrous to business as floods and droughts in primitive society.

Undoubtedly, labor, land, and money markets are essential to a market economy.

But no society could stand the effects of such a system of crude fictions even for the shortest stretch of time unless its human and natural substance as well as its business organization

was PROTECTED AGAINST THE RAVAGES OF THIS SATANIC MILL.”

There are 47.1 million Americans who depend on food stamps to eat.

[Et certains ne savent même pas d'où ça leur vient et ne peuvent même pas comprendre qu'ils dépendent de l'État pour survivre et lorsqu'on leur parle de «liberté», liberté qui implique de limiter les pouvoir de l'État, ils sont d'accord.]

The elites are plotting to take these food stamps away, along with other “entitlement” programs that keep the poor from destitution.

The slashing of trillions of dollars from Medicare, Medicaid and other social programs, given the political impasse in Washington and the looming “fiscal cliff,” now seems certain.

There are 50 million people considered to be living below the poverty line,

but because the poverty line is so low—$22,350 for a family of four—this figure means nothing.

Add the tens of millions of Americans who live in a category called “near poverty,” i

ncluding all those families attempting to live on less than $45,000 a year,

and you have at least 30 percent of the country living in poverty.

Once these people figure out that there is no economic recovery, that their standard of living is going to continue to drop, that they are trapped,

THAT HOPE IN THE FUTURE IS AN ILLUSION,

they will become as angry as protesters in Greece and Spain or the militants in Gaza or Afghanistan.

Banks and other financial corporations,

HANDED TRILLIONS IN INTEREST-FREE MONEY FROM THE FEDERAL RESERVE,

meanwhile hoard $5 trillion, much of it looted from the U.S. Treasury.

The longer this worldwide disparity and inequality is perpetuated, the more the masses will revolt and the faster we will internally replicate the Israeli model of domestic control—drones overhead, all dissent criminalized, SWAT teams busting through doors, deadly force as an acceptable form of subjugation, food used as a weapon, and constant surveillance.

In Gaza and other blighted parts of the globe we see this new configuration of power.

What is happening in Gaza, like what is happening to people of color in marginal communities in the United States, is the model.

The techniques of control, whether carried out by the Israelis or militarized police units in our inner-city drug wars, whether employed by military special forces or mercenaries in Pakistan, Afghanistan or Iraq, are tested first and perfected on the weak and the powerless.

Our callous indifference to the plight of the Palestinians, and the hundreds of millions of poor packed into urban slums in Asia or Africa, as well as our own underclass,

means that the injustices visited on them will be visited on us.

In failing them we fail ourselves.

AS THE U.S. EMPIRE IMPLODES,

the harsher forms of violence employed on the outer reaches of empire are steadily migrating back to the homeland.

At the same time, the internal systems of democratic governance have calcified.

Centralized authority has devolved into the hands of an executive branch that slavishly serves global corporate interests.

[L'État invisible.]

The press and the government’s judiciary and legislative branches have become toothless and decorative.

THE SPECTER OF TERRORISM, AS IN ISRAEL, IS USED BY THE STATE TO DIVERT GARGANTUAN EXPENDITURES

to homeland security, the military and internal surveillance.

Privacy is abolished.

DISSENT IS TREASON.

The military with its mantra of blind obedience and force characterizes the dark ethic of the wider culture.

Beauty and truth are abolished.

Culture is degraded into kitsch.

The emotional and intellectual life of the citizenry is ravaged by spectacle, the tawdry and salacious,

as well as by HANDFULS OF PAINKILLERS AND NARCOTICS.

BLIND AMBITION,

a lust for power and a grotesque personal vanity—exemplified by David Petraeus and his former mistress—are the engines of advancement.

The concept of the common good is no longer part of the lexicon of power.

[Même ici, ex-province catho, on n'entend jamais parlé de bien commun. Ou d'intérêt collectif. Ou de peuple. Ce que fait l'État pour la majorité est considéré du gaspillage. On ne fait que permettre aux plus faibles de survivre et de se multiplier comme des parasites. Il faut plutôt subventionner les entreprises et diminuer le «fardeau fiscal» des chétives épaules des riches. Il faut créer toujours plus de richesse en payant le moins cher possible ceux qui travaillent, la douleur et la faim et le froid motive les pauvres. Mais l'$ motive nos élites et permet de recruter les meilleurs. Donc la richesse produite par la majorité sera distribuée parmi les riches. Et privatiser tout ce qui sert à la majorité qui sera alors enfin consciente des coûts cessera de gaspiller. Eau, électricité, égoût, vidange, route, pont, hôpitaux, écoles. Comme le locataire paie son loyer au proprio de l'immeuble.]

This, as the novelist J.M. Coetzee writes, is “the black flower of civilization.”

It is Rome under Diocletian.

It is us.

EMPIRES, IN THE END, DECAY INTO DESPOTIC, MURDEROUS AND CORRUPT REGIMES THAT FINALLY CONSUME THEMSELVES.

And we, like Israel, are now coughing up blood.

*

Karl Polanyi

http://fr.wikipedia.org/wiki/Karl_Polanyi

http://en.wikipedia.org/wiki/Karl_Polanyi

http://www.karlpolanyi.org/

*

Image. http://blogs.jamaicans.com/gwgraeme/files/2010/10/bernanke.jpg

http://blogs.jamaicans.com/gwgraeme/2010/10/11/feds-solution-to-stalled-u-s-economy-print-money/


6102. LE PROFESSEUR BULLE DANS UN MOMENT DE LECTURE POÉTIQUE ET PHILOSOPHIQUE


Photo: CORBIS.



6101. MALI MUSIC - THE JOB EXPERIENCE

*

Une petite chanson

MALI MUSIC - THE JOB EXPERIENCE

http://www.youtube.com/watch?v=K8n2-DMJrg0

http://www.youtube.com/watch?v=1iXnJj2YAEU

jeudi 10 janvier 2013

6100. LES AMIS DES RICHES PEUVENT TRANSFORMER L'$ EN D'AUTRES FORMES DÈS QU'IL NE LUI SERA PLUS UTILE. IL S'AGIRA ENCORE DE MOYENS NOUVEAUX POUR SURVIVRE ET PROSPÉRER. ON A SUGGÉRÉ LE CANNIBALISME. IL Y A TANT DE CHÔMEURS ET D'ENFANTS INUTILES. SOURCES PRESQUE INÉPUISABLES DE PROTÉINES.

*

HOW A $1-TRILLION COIN COULD SOLVE THE U.S. DEBT CEILING CRISIS


NOBEL PRIZE-WINNING ECONOMIST PAUL KRUGMAN HAS SUGGESTED THE TREASURY MINT A $1-TRILLION COIN TO DEAL WITH THE DEBT CEILING CRISIS.

IDEA FLOATED BY NEW YORK TIMES COLUMNIST PAUL KRUGMAN

Mark Gollom

Jan 9, 2013

CBC News

With files from The Associated Press

http://www.cbc.ca/news/world/story/2013/01/08/f-trillion-dollar-coin-paul-krugman.html

As the U.S. heads toward more political conflict over the national debt ceiling, liberal economist and New York Times columnist Paul Krugman believes he has found a simple trillion-dollar solution to stave off yet another potential economic crisis.

Writing on his blog, Krugman, somewhat half-serious, suggests that if the Republicans, who are looking for spending cut pledges to tackle the debt, would be willing to force America into default by refusing to vote to raise the debt ceiling, U.S. President Barack Obama should be willing to take this step.

"He will, after all, be faced with a choice between two alternatives: one that’s silly but benign, the other that’s equally silly but both vile and disastrous. The decision should be obvious,"

he wrote.

The debt ceiling is the government's borrowing limit that can only be raised through congressional authorization.

Krugman notes that a legal loophole allows the Treasury to mint platinum coins in any denomination it chooses.

By minting a $1-trillion coin, then depositing it at the Federal Reserve,

"the Treasury could acquire enough cash to sidestep the debt ceiling — while doing no economic harm at all,"

Krugman wrote.

INSPIRES TWITTER HASHTAG

And Krugman isn't the only one raising the idea. New York Democratic congressman Jerry Nadler has expressed support for it and a formal White House petition has been started, as has a Twitter hashtag (#Mintthecoin).

BUT IS THIS A PLAUSIBLE COURSE OF ACTION?

"The platinum coin is a silly, but elegant, solution to a silly problem,"

Mike Moffatt, assistant economics professor at Western University's Richard Ivey School of Business, wrote in an email to CBC News.

"The platinum coin proposal gives the Obama administration an alternative if House Republicans are completely intransigent on the debt ceiling issue."

Antony Davies, an economics professor at Pittsburgh's Duquesne University, took a dimmer view.

He said minting a trillion-dollar coin is the same as printing money, and is all part of the "money illusion."

"Money illusion is the (false) belief that one is better off when one has more money,"

he wrote in an email to CBC News.

"It certainly sounds reasonable until we distinguish between 'money' and 'purchasing power.'"

For example, he said that if the government announced that everyone was to add a zero to their money, every dollar bill would become a 10, just as $1,000 in a chequing account, would become $10,000.

"Would you be better off? The answer is no.

All that would happen is that businesses would add a zero to their prices. A 75 cent hamburger would cost $7.50," Davies said.

[Ce que les gouvernements ont déjà fait – comme la France- est dévaluer la monnaie ou en chager. Et un matin, vous vous réveillez avec un zéro de moins dans votre compte en banque. Le zéro de la fin, bien sûr. Les gens sont fâchés, bien sûr. Ils sont si fâchés qu’ils manifestent. L’État peut y aller si drastiquement que, selon certaines personnes peinées, les économies de toute une vie se sont envolées (ce qui est déjà arrivé sans que l’État soit directement responsable, en 2008]. Donc les gens enragés manifestent dans les rues. Causent des dommages. Troublent l’ordre public et la paix ce qui déplaît à ceux qui auront gagné lors de cette opération hasardeuse – il y en a toujours-. Et l’État ordonne à sa police et à son armée de tirer dans la foule. Ensuite, le calme revient. Les gens préfèrent alors mourir de faim paisiblement dans leur maisons – s’ils en ont encore une. Peut-être devront-ils la vendre afin d’avoir de l’$ pour se payer à manger.]

PRINTING MONEY CAUSES INFLATION

What makes money valuable, he said, is the goods and services money buys.

"Minting a trillion-dollar coin doesn’t change the amount of goods and services.

Therefore, all the trillion-dollar coin does is to take the value of existing goods and services and spread it around a larger number of dollars – thereby making each dollar worth less.

We call this inflation.

Printing more money (or minting more coins) simply causes inflation."

Moffatt agreed that if there was no response from the Federal Reserve, the trillion-dollar coin move would be inflationary.

But he said the Fed would almost certainly respond by taking an equal amount of money out of the economy, by selling some of the large inventory of bonds.

This, in technical terms, would "sterilize" the deposit, meaning there would be no impact on inflation,

Moffatt said.

"Although there are no direct economic consequences, I cannot see the Obama administration using such an option,"

Moffatt said.

"Such a move would be highly controversial and would not be well understood by the general public."

'HIGHLY CONTROVERSIAL' MOVE

In an email to the Washington Post, Philip Diehl, the former director of the U.S. Mint and Treasury chief of staff who helped write the platinum coin law, also said there would be no negative macroeconomic effects.

"The accounting treatment of the coin is identical to the treatment of all other coins. The mint strikes the coin, ships it to the Fed, books $1 trillion, and transfers $1 trillion to the Treasury’s general fund where it is available to finance government operations just like with proceeds of bond sales or additional tax revenues,"

he wrote.

"Once the debt limit is raised, the Fed could ship the coin back to the mint where the accounting treatment would be reversed and the coin melted.

The coin would never be “issued” or circulated and bonds would not be needed to back the coin."

Leaving nothing to chance, Oregon Republican Greg Walden said Monday he's planning to introduce a law that would bar the Treasury from minting such coin.

"This scheme to mint trillion-dollar platinum coins is absurd and dangerous, and would be laughable if the proponents weren’t so serious about it as a solution,"

he said in a statement.

"I'm introducing a bill to stop it in its tracks."

*

RONALD REAGAN, DR. EVIL TOP $1-TRILLION PARODY COINS

(IlanaTaub/Twitter) Mock monies are circulating on social media. See the coins.

http://www.cbc.ca/news/yourcommunity/2013/01/dr-evil-reagan-grace-1-trillion-parody-coins.html

*

BE READY TO MINT THAT COIN


Paul Krugman

January 7, 2013
New York Times

http://krugman.blogs.nytimes.com/2013/01/07/be-ready-to-mint-that-coin/

http://krugman.blogs.nytimes.com/2013/01/07/be-ready-to-mint-that-coin/?pagewanted=print

Should President Obama be willing to print a $1 trillion platinum coin if Republicans try to force America into default?

Yes, absolutely. He will, after all, be faced with a choice between two alternatives: one that's silly but benign, the other that's equally silly but both vile and disastrous.

The decision should be obvious.

For those new to this, here's the story.

First of all, we have the weird and destructive institution of the debt ceiling; this lets Congress approve tax and spending bills that imply a large budget deficit -- tax and spending bills the president is legally required to implement -- and then lets Congress refuse to grant the president authority to borrow, preventing him from carrying out his legal duties and provoking a possibly catastrophic default.

And Republicans are openly threatening to use that potential for catastrophe to blackmail the president into implementing policies they can't pass through normal constitutional processes.

ENTER THE PLATINUM COIN.

There's a legal loophole

http://pragcap.com/lets-end-this-debt-ceiling-debate-with-a-1-oz-1t-coin

allowing the Treasury to mint platinum coins in any denomination the secretary chooses.

Yes, it was intended to allow commemorative collector's items -- but that's not what the letter of the law says.

And by minting a $1 trillion coin, then depositing it at the Fed, the Treasury could acquire enough cash to sidestep the debt ceiling -- while doing no economic harm at all.

http://krugman.blogs.nytimes.com/2013/01/02/debt-in-a-time-of-zero/

So why not?

It's easy to make sententious remarks to the effect that we shouldn't look for gimmicks, we should sit down like serious people and deal with our problems realistically.

That may sound reasonable -- if you've been living in a cave for the past four years.

Given the realities of our political situation, and in particular the mixture of ruthlessness and craziness that now characterizes House Republicans, it's just ridiculous -- far more ridiculous than the notion of the coin.

So if the 14th amendment solution -- simply declaring that the debt ceiling is unconstitutional -- isn't workable, go with the coin.

This still leaves the question of whose face goes on the coin -- but that's easy: John Boehner. Because without him and his colleagues, this wouldn't be necessary.

Comments 370

6099. COMMENTAIRES DU PEUPLE

1


Closing foreign military bases is not even on the radar although that move alone would go a long way toward getting the US financial house in order.

The trillion dollar coin will force even more countries away from using the dollar and that is what will bring down the empire. Philip Squarestandard. 2013/01/09 at 5:44 AM ET

2

Empire of illusions!

TVO and Chris Hedges

http://www.youtube.com/watch?v=dHle_turjes.

Marksiststandard. 2013/01/09 at 7:56 AM ET

3

Fred Derfstandard 2013/01/09 at 8:50 AM ET

All of the people commenting about the decline of the U.S. dollar and "gold for oil" have failed to understand this article. This would have no inflationary effect. Since it would be a $1 trillion for $1 trillion equal transaction (buy a coin, sell bonds). There would be no new money added to the money supply and thus completely different from printing money. So if it isn't printing money then why do it? It is a backdoor way of raising the debt ceiling. That's all. So why use a backdoor way of raising the debt ceiling if you can just do it the normal way. Answer: The Republicans won't let them and they are willing to risk default to starve the beast.

4

Wonder why more and more countries want gold for their oil? noname2004standard 2013/01/09 at 6:10 AM ET

5

Yea... lets ask Libya what happens when you attempt to drop the US$ as the international currency standard. BackBushBillystandard 2013/01/09 at 9:27 AM ET

6

USA economic policy, print more money and if that doesn't work, borrow from China.

The USA has been playing a financial shell game for the last 20 yrs. Eventually the house of cards will fall and those who utilized their banks and evolving door of fraud called wall street will end up destitute, Just as they have in the past.

Buy gold and real estate and keep both the gold and the deeds safely tucked away. They are two commodities that don't need to be in a bank to obtain their inadequate interest payments and gain value. klink1standard 2013/01/09 at 5:17 AM ET

7(…) perception is everything in the world. shenanigans like this may be a sneaky way around the debt ceiling but it undermines public confidence in the US economy, their government and their currency. When china and japan own trillions of US dollars and US government bonds, they are not stupid in realizing QE and the resulting devaluation of the US dollar serves to make their holdings worth less.

There is a worldwide shift away from the dollar, and the US has no one to blame for this lack of confidence than themselves. c'mon man...standard 2013/01/09 at 10:22 AM ET

8

(…) borrowing more money (aka raising the debt ceiling) is also inflationary...

The only reason economies world wide are not suffering more inflation is that so much capital is being sucked out of the system to maintain banks since 2008.

Basically the inflationary borrowing is just keeping pace with the deflation of hyper-inflated assets (i.e. real estate, stocks) on which the whole banking (or bankster as some will have it) system has been gambling our currencies.

Minting a trillion dollar coin is just an end-run around Congress to borrow more money which will ensure the train wreck that is the global economy and death of capitalism continues in slo-mo (as opposed to the screeching grinding mess that will happen if the Republican Congress really has its way on this matter).

There needs to be some serious, serious reformulation on what we define our economies to be... and so far, it ain't happening yet.

As long as we maintain the status quo of allowing banks to "invest", aka "gamble" we are doomed (and last week's Basel agreement does just that). Life Is Shortstandard 2013/01/09 at 11:04 AM ET

9

According to some sources, the first gulf war had very little to do with the US worrying about liberating Kuwait, and everything to do with Saddam pricing his oil exports in $Euro/barrel, and not $US/barrel.

(…)

t.classifiedstandard 2013/01/09 at 5:11 PM ET

10

Buy gold and real estate

Good ideas. Unfortunately, governments have and can easily confiscate both.

Towjambstandard 2013/01/09 at 7:44 AM ET

11

The US Government did once make owning Gold illegal briefly..

InjectingSomeRealitystandard 2013/01/09 at 8:16 AM ET

12

Well, not so "briefly" actually.

"Executive Order 6102...signed on April 5, 1933, by U.S. President Franklin D. Roosevelt "forbidding the Hoarding of Gold Coin, Gold Bullion, and Gold Certificates within the continental United States". The order criminalized the possession of monetary gold by any individual, partnership, association or corporation". "The limitation on gold ownership in the U.S. was repealed...December 31, 1974." RustyBrownstandard 2013/01/09 at 10:10 AM ET

Wikipedia.

14

When the house of cards collapses so will everything else- banks, businesses, infrastructure. Then what do you do with your gold? It's running at about 1663 US today. If the house of cards collapses then so will the value of your gold. So then what is it worth? You certainly can't eat it. Then what happens to your real estate holdings? What would it be worth as an investment? Nothing. A house would become a place to live and nothing else. No other value to it. mike.poskastandard 2013/01/09 at 9:16 AM ET

15

printing more money is printing more money. Whether you use some loop hole and mint a plantinum coin , or you print truck loads of paper , you're still printing money. koconnor100standard 2013/01/09 at 6:25 AM ET

16

I believe this line of thinking led to Germans using stacks of trillion dollar bills as note paper and ultimately war. Donillesstandard 2013/01/09 at 7:09 AM ET

17

the ~17 billion is only the federal debt if you add in all the debt by all governments

but if you add in all it liablities it is estimated any where between 120 trillion to 211 trillion

~17 billion operating expense dept

intergovernmental debt ~5 trillion

~+18 trillion social assistance under funding

~+38 billion for medicare under funding liabilities possible as high as 90 billion .

they ,the US, is only claiming the Debt they have to pay NOW,

and not including the debt they have to pay which is increasing every day as the population gets older.

example article that explains the difference

http://online.wsj.com/article/SB10001424127887323353204578127374039087636.html

think of it this way :

basically all they are claiming is their living expense ( ie food, electricity, transportation etc) and not including their mortgage. Uncle BoBstandard 2013/01/09 at 9:17 AM ET

*

HOW A $1-TRILLION COIN COULD SOLVE THE U.S. DEBT CEILING CRISIS

IDEA FLOATED BY NEW YORK TIMES COLUMNIST PAUL KRUGMAN

Mark Gollom

Jan 9, 2013

CBC News

http://www.cbc.ca/news/world/story/2013/01/08/f-trillion-dollar-coin-paul-krugman.html