DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP

DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR HENRY DICKSON ET DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP ET L'AMI DE DAME MUSE ET DES MUTANTS GÉLATINEUX LGBTQ OGM ET DE MADEMOISELLE TAYTWEET DE MICROSOFT - SECONDE TENTATIVE OFFICIELLE D'Ai - INTELLIGENCE ARTIFICIELLE - ET DE MONSIEUR ADOLF HITLER, CÉLÈBRE ARTISTE CONCEPTUEL AUTRICHIEN ALLEMAND CITOYEN DU MONDE CÉLÈBRE MONDIALEMENT CONNU - IL EST DANS LE DICTIONNAIRE - SON OEUVRE A ÉTÉ QUELQUE PEU CRITIQUÉE MAIS ON NE PEUT PLAIRE À TOUT LE MONDE ET PERSONNE N'EST PARFAIT ! VOILÀ!

DOUTEUR EST L'AMI DU PROFESSEUR BULLE QUI EST L'AMI DE DOUTEUR

DOUTEUR EST L'AMI DU PROFESSEUR BULLE QUI EST L'AMI DE DOUTEUR
DOUTEUR - DE LA FÉDÉRATION INTERNATIONALE DU DOUTE EST AMI DU PROFESSEUR BULLE - DE L'INTERNATIONALE SITUATIONISTE CONSPIRATIONNISTE - DES THÉORICIENS DU COMPLOT ET DES CONSPIRATIONS ET DES COMPLOTISTES ET CONSIRATIONISTES - AMI DES THÉORICIENS DU NON COMPLOT ET DES THÉORICIENS DE L'EXPLICATION ET DE L'UNION DES JOVIALISTES ET INTELLECTUELS ORGANIQUES - AUTISTE ASPERGER GEEK RELATIVISTE CULTUREL PYRRHONIEN NÉGATIONNISTE RÉVISIONNISTE SCEPTIQUE IRONIQUE SARCASTIQUE - DÉCONSTRUCTEUR DERRIDADIEN - AMI DES COLLECTIONNEURS DE BOMBES ATOMIQUES - AMI DES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES ET FONDAMENTALES ET AMI DE L'ATOME CAR LA FUSION OU LA FISSION NUCLÉAIRE SONT VOS AMIS

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT
LES MUTANTS EXTERMINERONT OU NON LES HUMAINS - ET NOUS TRAITERONS PROBABLEMENT AUSSI BIEN QU'ON SE TRAITE NOUS-MÊMES ENTRE NOUS - ET PROBABLEMENT AUSSI BIEN QUE L'ON TRAITE LA NATURE ET TOUT CE QUI VIT

dimanche 12 avril 2009

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Le débat entre les employés des médias (qui se disent journalistes) et les amateurs du web se poursuit. Comme on disait anciennement, les uns ont senti le vent du boulet. Les autre aussi mais trouvent que c'est une brise bienfaisante. On peut même fonder une secte comme il est arrivé à l'inventeur des Jésuites qui, juste un moment avant, a vu un boulet de canon lui passer entre les jambes.

Que va t-il arriver aux journeaux et à leurs employés. Le même sort qu'à l'industrie automobile? Même si les porte-paroles des journaux disent, probablement pensent et laissent croire que le but des journaux, pour ne parler que d'eux, est d'informer le peuple et d'en faire un meilleur citoyen. Ce noble but se voyant soudainement menacés par les maniaques de l'Internet. Il ne faut pas oublier qu'un journal est une entreprise destiné à faire de l'$ pour son propriétaire et n'existerait pas sans ça. Il pourrait y avoir d'autres causes à la création de journaux, plus ou moins noble. Transmettre les bon mots d'une religion ou d'un parti politique. Ce que font aussi les journaux entre 2 louches de publicitiés.

On dit que 80% des revenus d'un journal vient de la pub et 20% des lecteurs, acheteur à la pièce ou abonnés. Le résultat est facile à deviner pour n'importe quel patron d'entreprise. Le véritable lecteur du journal est le publicitaire. S'il aime, il achètera (de l'espace), s'il n'aime pas ce qu'il voit, ce qu'il lit ou s'il trouve qu'il est en mauvaise compagnie - quelle idée de parler de la faim dans le monde le jour où il annonce un nouveau régime. Il cessera d'acheter.

Les lecteurs sont le public indispensable de consommateurs solvables qu'il espère attirer vers son magasin, son produit préféré. Comme tous ses semblables. Il ne veut certainement pas qu'on mette en doute dans son journal préféré, le capitalisme, la fiabilité des autos ou des savons.

Les employés des journaux comprennent ceci très tôt ou on leur fait comprendre rapidement. Ou ils ne travaillent plus là. Et on sait très bien qui ne pas engager. Car il déparerait les belles annonces de ses écrits fielleux. Par contre tous les employés des journaux se prétendent et semble le croire sincèrement et on ne mettre pas leur parole en doute ici, qu'ils sont les meilleurse journalistes du monde. Que personne ne peut les remplacer.

Puisque le professeur Bulle aime les définitions claires, simples et courtes, définissons: Journaliste, sorte de détective privé, d'enquêteur de la police, d'espion, d'historien, de fouineur et coureur de rumeurs. Tout mélangé. Comme un chien de chasse, on lui donne un sujet: Dans l'affaire Norbourg, on a appris que la Caisse de Dépôt et Placement a vendu pour $60,000 à monsieur Vincent Lacroix, un des fonds dont ils avaient la gestion. Un fond de 100 millions de $. Pour $60,000. Comme monsieur Vincent n'avait pas les fonds, quelques bonnes âmes se sont portés à son aide. L'homme avait de toute évidence tous les signes célestes de la respectabilité, de la compétence et de l'expérience de la finance écrits sur son front majestueux. Ceci a pris des années, lorsque le monsieur était déjà en procès pour que des journalistes de Radio-Canada nous apprennent la nouvelle. Depuis, rien d'autre. Rien.

On a aussi appris lors du procès que, parmi tous les gens qui avaient fait confaince en monsieur Lacroix et dont il faut féliciter le bon jugement, il y avait eu des gens prudents qui avaient placé leur $ à la Caisse de Dépôt, pensant qu'il n'y avait pas d'endroit de plus sûr, le tout n'étant-il pas sous la gouverne de notre bon gouvernement. Ils ont donc appris un jour qu'eux-aussi avaient tout perdu parce que quelqu'un à la Caisse (bien sûr, on en saura jamais qui?) avait décidé de vendre le fond dans lequel on avait placé leur $ (fond de retraite, etc.)

Un journaliste enquête, compare, cherche des sources. Les trouvent. Et le dit à tout le monde. On voit tout de suite ce qu'il y a de déplaisant dans ces manières. De presque impoli. Et la vie privée. Et le respect dû aux insititutions. Aux nobles personnes qui les gèrent. Pour nous.

Que de chose embarrassantes un bon journaliste ne ferait-il pas, comme un bon chien qui cherche un os. L'incarnation passée de probablement bien des gens du métier.

Mettez un journaliste devant n'importe quel immeuble de n'importe quelle ville, supposons Montréal, ce serait encore plus amusant devant un immeuble tout neuf qui sent bon le ciment. Donnez lui 1 semaine et il va vous dire quel ami du maire lui a vendu le terrain. Donnez-lui 1 mois, et il trouvera que, bizarrement, le zonage qui était résidentiel vient d'être changé, par le même ami du maire qui a des liens avec un gros entrepreneur immobilier. Qui comme par hasard. Donnez-lui 2 mois et il apprend que le terrain en question, propriété de la ville qui l'avait acheté pour 10 million l'a revendu pour 500,000. On ne sait pour quelle raison. Le terrain était contaminé parce que l'ancien propriétaire, une industrie dont il ne reste rien et dont tout le monde a oublié l'existence avait... la ville et le gouvernement l'ont décontaminé à leur frais. Une fortune. Les nouveux acheteurs des condos de l'immeuble (et de tous les autres qu'on construira ici) seraient sans doute heureux de le savoir. Ben, il y avait des produits (on dit «potentiellement») cancérigène là. Partout.

Et le propriétaire du journal est ami de golf du promoteur immobilier, de l'ami du maire qui vient de démissionner. Il a aussi des actions du constructeur et du promoteur.

On peut poursuivre par 1000 exemples. Qu'on ne verra pas. Nulle part. Faites pareil. Faites un tour en ville et tourner la tête au hasard. Et demandez-vous ce qui a fait que l'immeuble que vous voyez est là? Quel crime s'y est commis?

Il est bien plus simple d'engager des chiens fidèles, de bien les payer - ce qui change de l'époque où le gouvernement, la police et la mafia donnaient des enveloppes brunes aux journalistes. Comment trier le bon grain du mauvais, les jeunes qui sortent de l'université ont écrit des choses pour se pratiquer dans leur futur métier idéal. Comme il l'imaginait à ce moment. C'est comme les Smarties. On choisit les bleus au lieu des rouges. Les étudiants grincheux qui écrivaient des choses critiqueuses ou les étudiantes aimables qui parlaient de mode.

Ensuite, on les appelle «journaliste» et ils se nomment ainsi. Et ils le croient. En réalité, tout ce qu'ils font, c'est fournir du texte, autant de lignes que nécessaires, on coupera s'il y en a trop, pour remplir l'espace entre 2 annonces.

On parlera de la maison, ce qui est bien. De la politesse chez les jeunes. Du retour de l'orthographe. On amusera aussi. On parlera aussi de choses tristes, de meurtres par exemple, si c'est juste triste, si des questions nuisibles ne suivent pas.

Un jour les gens ont commencé à faire attention à leur ligne ou du moins à ce qu'ils bouffaient. Se disant qu'on est ce qu'on mange. Et à ce qu'ils lisaient. Pas dans le sens des conseils de curé voulant préserver leur pureté. Mais se disant encore qu'on est ce qu'on pense. Peut-être ce qu'on lit. Et qu'à force de bouffer de la marde...

Et, miracle, juste à ce moment, est arrivé une source d'information infinie. Et (presque) gratuite. Car rien n'est jamais gratuit. Bien sûr, les esprits faibles comme n'importe quel esprit de second choix qui entre dans la plus grande bibliothèque du monde a le tournis et se demande où sont les toilettes pour aller vomir. Mais les autres.

Et, comme tout produit concurrent, qu'est-ce que le journal commun a à offrir en comparaison? Quand il aura répondu à la question, on en recausera. Amen!