DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP

DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR HENRY DICKSON ET DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP ET L'AMI DE DAME MUSE ET DES MUTANTS GÉLATINEUX LGBTQ OGM ET DE MADEMOISELLE TAYTWEET DE MICROSOFT - SECONDE TENTATIVE OFFICIELLE D'Ai - INTELLIGENCE ARTIFICIELLE - ET DE MONSIEUR ADOLF HITLER, CÉLÈBRE ARTISTE CONCEPTUEL AUTRICHIEN ALLEMAND CITOYEN DU MONDE CÉLÈBRE MONDIALEMENT CONNU - IL EST DANS LE DICTIONNAIRE - SON OEUVRE A ÉTÉ QUELQUE PEU CRITIQUÉE MAIS ON NE PEUT PLAIRE À TOUT LE MONDE ET PERSONNE N'EST PARFAIT ! VOILÀ!

DOUTEUR EST L'AMI DU PROFESSEUR BULLE QUI EST L'AMI DE DOUTEUR

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DOUTEUR - DE LA FÉDÉRATION INTERNATIONALE DU DOUTE EST AMI DU PROFESSEUR BULLE - DE L'INTERNATIONALE SITUATIONISTE CONSPIRATIONNISTE - DES THÉORICIENS DU COMPLOT ET DES CONSPIRATIONS ET DES COMPLOTISTES ET CONSIRATIONISTES - AMI DES THÉORICIENS DU NON COMPLOT ET DES THÉORICIENS DE L'EXPLICATION ET DE L'UNION DES JOVIALISTES ET INTELLECTUELS ORGANIQUES - AUTISTE ASPERGER GEEK RELATIVISTE CULTUREL PYRRHONIEN NÉGATIONNISTE RÉVISIONNISTE SCEPTIQUE IRONIQUE SARCASTIQUE - DÉCONSTRUCTEUR DERRIDADIEN - AMI DES COLLECTIONNEURS DE BOMBES ATOMIQUES - AMI DES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES ET FONDAMENTALES ET AMI DE L'ATOME CAR LA FUSION OU LA FISSION NUCLÉAIRE SONT VOS AMIS

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT
LES MUTANTS EXTERMINERONT OU NON LES HUMAINS - ET NOUS TRAITERONS PROBABLEMENT AUSSI BIEN QU'ON SE TRAITE NOUS-MÊMES ENTRE NOUS - ET PROBABLEMENT AUSSI BIEN QUE L'ON TRAITE LA NATURE ET TOUT CE QUI VIT

mercredi 15 avril 2009

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Mardi, 14 avril 2009, Karine Blais, jeune soldate québécois de 21 ans qui venait de partir Valcartier est morte lorsque son auto a sauté sur une mine. Il y a eu aussi 4 soldats de blessés. Deuxième femme soldates décédée. 117 soldats mort (source Radio-Canada).

On parle de «mine artisanale» pour faire croire que c’est moins pire que les mines industrielles fabriquées par des scientifiques dans les pays civilisées. En fait, on n’en sait rien. Il pourrait –comme on nous l’a montré récemment dans un documentaire de l’opposition- d’obus recyclés.


On les voyait une fois le détonateur à percussion enlevé, le remplacé par une pâte à modeler qui pourrait être du PlayDoh ou du C4. Ce pourrait être aussi bien des mines russes ou Pakistanaise comme dans les temps où la CIA, jouait le même tour aux russes. Comme on dit : je te dois un chien de ma chienne! En fait, on sait pas. Il vaut mieux laisser croire que c’est juste du recyclage de vieux débris par des primitifs que sous-entendre qu’on utilise des armes modernes provenant d’une grande puissance sans répliquer. Et quoi faire? Aller en guerre contre la Russie? Il y a déjà le sénateur ex-militaire Dallaire qui voulait aller en guerre contre la Chine au sujet du Tibet. Ceci après avoir été en guerre au Soudan contre le Darfour. On pourrait lui suggérer l’Inde où le sort des femmes semble aussi peu enviable qu’en Arabie Saoudite. Bref, on le saura pas. Il faut pas exciter le peuple. Ou juste assez puis peser sur le piton et le mettre à off!

Comme le professeur Bulle aime les mots. Et encore plus les mots précis. Qui aide à avoir une pensée précise. Ou sont les signes d’un cerveau en bon état. Il corrigera quelques termes.

La plupart des soldats décédés ne sont pas «morts au combat». Il n’y a presque plus de combat depuis que les étatsuniens ont ratiboisés tous ceux qui étaient assez courageux ou fous pour s’opposer à eux en pleine face. Dorénavant, la méthode utilisées par les «insurgents» est la guérilla. Si c’est un mot que vous associez avec le Vietnam, bienvenue dans le monde réel!

Ce sont des accidents de travail. Les soldats sont des travailleurs, des employés payés dont le rôle est de faire peur, de tuer et détruire. Ils sont entraînés pour ça comme les étudiants en boucherie le sont pour tuer du bétail et le découper. Il y a du sang partout. Des cris. Les larmes des survivants. Aussi bien pour le bétail que pour les humains.

Le professeur Bulle ne fait pas de l’anthropomorphisme en donnant des émotions aux animaux, pire, des sentiments qui les apparenteraient à des humains. Qui auraient le monopole des pensées élevées et des émotions sensibles et poétiques. Les animaux ressentent les choses. Les humains aussi. C’est déjà un début. Et, généralement, ça s’arrête là aussi bien pour les animaux que pour les humains. Il y a, bien sûr, des humains qui pensent et ont des émotions mais c’est une minorité. Désolé. On n’a pas plus de raison de tuer ceux qui leur sont inférieurs qu’on en a pour tuer des animaux. Mais on le fait présentement sans remord pour ce qu’on appelle bête. Le professeur Bulle en ce sens n’est pas plus logique que la plupart, car il n’est pas herbivore. Il mange même de la viande. Cadavre froid puis cuit d’animal jadis vivant.

Il faut rendre plus subtile l’échelle. Actuellement, on la divise visiblement en 2. Les Hommes (humains) et les animaux (non humains).

Sans le dire explicitement, on en ajoute une troisième comme le professeur Bulle l’a fait il y a un instant mais pas celle-là : Les hommes (humains). Les insurgés-primitifs-fanatiques religieux. Et les animaux.
Si on rapporte le cas de soldat-soldate mort ou blessés où voyez-vous la moindre note, observation, reportage, statistique sur le nombre d’ennemis morts. Ils ne comptent pas. Pourtant, ça ferait sans doute plaisir. Et on ne parlera jamais des civils blessés. On ne peut pas dire que ça n’arrive jamais. On a bien parlé de quelques mariages réunissant une centaine de personnes qui avaient été bombardés. Tuant et blessant on ne sait combien de gens. On ne le saura jamais. Personne n’a jamais posé la question. Personne n’a jamais été voir. On s’en fout. Quelqu’un sur un écran montrant une image satellite ou celle d’un drone a vu un attroupement. Il a tout de suite orgasmé. On les tient. Tout un lot de taliban. Il a prévenu son chef qui a prévenu son chef. On les bombarde.

Comme on se méfie des autos-taxi-camion qui peuvent croiser un convoi militaire et se faire sauter avec lui, on devient méfiant. C’est déjà arrivé. Ça arrive moins souvent depuis que les civils –retenir ce mot (c’est une autre catégorie tout juste au-dessus de l’huître qu’on ébouillante vivante ou mange crue avec du sel et du citron.) ont compris que les militaires qui roulent en fou peuvent leur tirer dessus. C’est déjà arrivé.

Généralement, les civils morts et pauvres n’ont aucun intérêt. On les enterre avec les débris de leur véhicule. Du moins, on pense que c’est ça qui arrive et on s’en fout. Qui pense à la famille du homard?

Il peut arriver que des civils importants meurent. Pas si important car ça ferait un incident diplomatiques. Mais des parents de parents de cousins qui connaissent quelqu’un. Alors la valse diplomatique commence. Qu’est-ce qu’on peut faire : condamner les militaires –les bons- qui ont fait une «erreur» de «bonne foi» car ils étaient venu protéger ces gens-là. Ou leurs neveux. Car les premiers sont morts. On leur a tiré dessus sans leur laisser le temps de faire ouf à la mitrailleuse lourde.

Alors le gouvernement Canadien présente ses excuses. C’est bien.

Ici aussi, il arrive que les représentants de la loi fassent des «erreurs». Dans le cas d’un policier, on dit qu’il a fait une «bavure». Supposément que le policier bave.

Généralement, ça se termine mal pour celui – le civil- sur lequel on bave.

Il est bien arrivé que des crétins assermentés décident pour on ne sait quelle raison d’envahir la maison d’un homme soupçonné de quelque chose. En pleine nuit. Comme on fait ou faisait dans les plus beaux pays d’Amérique du Sud.

On aurait pu l’arrêter au matin ou la veille. Ou se présenter le soir avec un mandat d’arrêt ou un mandat de perquisition. On ne les avait pas et n’avait pas le temps d’attendre. On avait vu à la tv des émissions sur le SWAT. Il y a l’escouade tactique d’intervention à Montréal. Mais on pouvait faire aussi bien qu’eux.

On s’était assuré avant que le type n’avait pas d’arme enregistré. Au cas où. Problème. Le type en avait une, enregistrée à son ancienne adresse. Il venait de déménager et n’avait pas eu le temps de…

Bref. Bref. On arrive en pleine nuit. Habillé en noir. Cagoule noire. On défonce la porte. Comme au Chili dans le bon vieux temps.

Le type qui avait peut-être des choses à se reprocher. On l’a dit. Mais on n’a jamais pu le prouver. Même si on a bien essayé fort fort après. Le but de l’attaque était de trouver justement des choses à lui reprocher. Le même type qui regardait la tv comme tout le monde avait entendu parler des «invasions de domiciles» joli nom journalistique pour parler des bonnes vieilles «introduction par effraction» ou «vol avec violence». Il avait une famille. Il entend des bruits. La porte arrachée le réveille. Des tas de pieds dans l’escalier. Il est vraiment réveillé. C’est la nuit, on le rappelle. On arrive à sa chambre. Il est avec sa femme. La chambre de son-ses enfant(s) n’est pas loin. On défonce la porte de sa chambre. Il prend son arme et tire.

Ensuite, c’est un peu vague. Résultat : un flic de mort.

Si le type n’a pas été tué sur le coup comme les anciens poseurs de tapis de j’saispurtropoù (qui eux n’avaient rien fait sauf poser des tapis.) Suite à une belle série d’erreur (l’erreur est humaine, le professeur Bulle ne cesse de le dire), on s’était trompé d’adresse. On pensait qu’un dangereux bandit était dans leur chambre de motel. On ne leur a pas laissé le temps de se réveiller de leur journée de travail ou de se rendre. On a défoncé leur porte. Et on les a haché à la mitraillette. C’est ce qui s’appelle une bavure bien baveuse. On aurait pu s’attendre à un beau procès. Que les flics soient au moins accusé. Pendu. Heu! Jeté en prison. Ou renvoyé. Ou mis à la retraite. Mais les policiers dans l’exercice de leur fonction était de bonne foi. Il s’agissait d’une erreur humaine. Comme les poseurs de tapis étaient des gens sans importance qui ne connaissaient aucune personne d’importante même dans leur famille éloignée. On n’en a plus parlé. Le gros cave qui commandait le groupe de caves a eu une promotion. Il est probablement à la retraite maintenant. Ou mort.

On peut dire que dans ce genre de cas, la vie du type ne tient qu’à un fil. Et pas de soie dentaire. Quelqu’un a dû empêcher les autres flics de l’achever. On l’a désarmé. On a du lui donner une bonne volée mais il n’en a pas parlé. Ce devait être quelqu’un d’important. Pas assez pour que comme dans la Mafia, il puisse couler des jours tranquille (vieille expression littératuraire) tout le restant de ses jours sans que jamais on ne vienne l’emmerder tout en sachant très bien ce qu’il fait puisque c’est la même chose que son père et son grand-père. Ils contribuent même à la caisse électorale de n’importe quel parti nécessiteux.

Sa vie était sur la balance. Il n’était pas assez important pour qu’on le craigne et ne l’arrête jamais ou l’arrête en plein jour sous supervision de son avocat mais assez pour en faire un exploit de chasse et qu’on le traque jusque chez-lui la nuit. Mais assez important pour qu’on ne le matraque pas à mort ou ne le transforme en éponge sanglante à coups de fusil.

Il y a même eu un procès. Pour dire comme le type était important. Il avait même un bon avocat. Et ce sont les flics qui ont passé pour des incompétents. Même le flic mort. Il est passé au stade de victime d’un accident de circulation. Il n’avait pas à être là comme ses autres collègues.

L’importance d’être important. Mais si vous êtes un visiteur-touriste d’un autre pays. Mettons, la Pologne. Non qu’on déteste ici les Polonais - il y a plein d’anciens gardes de camps de concentrations nazis en Alberta. Ben, c’est un visiteur qui arrive. Il se trompe ou on se trompe pour lui. Personne ne l’attend. Il ne parle pas l’anglais. On est dans une province anglophone. À l’aéroport où on reçoit des visiteurs de partout dans le monde qui parlent toute sorte de langues bizarres, on devrait être habitué. Personne ne fait l’effort de trouver un traducteur. On l’enferme quelque part. Il y passe 24 heures. Il est de plus en plus énervé. On le voit sur les caméras. Tout a été enregistré. Même sa mort. Finalement, comme ça arrive souvent un crétin quelque part prend une décision. On appelles les flics du coin. On les voit arriver. 5 minutes après, les touriste était mort.

On ne l’a pas matraqué comme les anciens grévistes. La matraque, même à la japonaise, ce n’est pas assez moderne. Il y a le Taser. C’est mieux. Moderne. Électronique. Électrique. On ne peut pas demander mieux. À tour de rôle, les 5 flics – ils étaient 5 contre 1- lui donne une giclée.

Il faut se rappeler que les flics reçoivent un entrainement pour maîtriser un furieux. On peut même l’immobiliser pour ne pas qu’il se fasse de dommage. Ni que le flic en ait. En plus, ils étaient 5. Ils auraient pu l’arrêter et lui passer le menottes. Quoiqu’un traducteur aurait été mieux.

Mais c’était plus amusant de le faire sursauter avec des décharges électriques.

Au procès, car il y en a eu. Après les protestations de l’ambassade de Pologne et du consulat de Pologne qui n’avaient même pas été prévenu. Les flics ont dit –après s’être réuni pour imaginer une version commune- qu’ils pensaient que leur vie était en danger. Il faut se souvenir que chacun avait un pistolet. Et aucun ne l’a sorti pour faire peur au suspect. Tant ils étaient sûr de son peu de danger. Ils ont préféré le faire danser. Un flic a dit que le suspect les menaçait avec une brocheuse. Ce qu’on transmit fidèlement les journaux et la tv sans faire de remarques comme si c’était une évidence. C’était un combat à mains armés. Un type avec une brocheuse (à papier, on était dans un bureau) contre 5 types armés. Devinez qui gagne.

Le crétin de coroner a dit par la suite comme il dit à chaque fois qu’un quêteux (c’est généralement ceux-là) (mieux, s’ils sont noir. Statistiquement.) meurt avec un Taser qu’il n’y a aucun lien qui prouve l’utilisation du Taser et la mort de la personne. Sauf qu’elle est décédé ensuite. Rien ne prouve qu’elle serait vivante ou morte sans Taser.

Comme il n’y a aucun lien entre le fait d’utiliser une auto rapide sur un piéton. Généralement, le piéton cesse de marcher ensuite. Mais, même si le lien n’est pas prouvé hors de tout doute, il est passé dans ce qu’on appelle «le sens commun» (retenez ce terme) que quelqu’un qui se fait frapper par une auto meurt souvent.

Il faudra probablement qu’il y ait plus de mort grâce au Taser pour qu’on établisse ce lien. Pour le moment, il n’y en a pas assez. Dans ce cas, les chiffres sont imprécis, on est vraiment dans le cas par cas, il faudra une dizaine de morts de plus ou au moins une personne importante.

Alors, si c’est la situation d’un citoyen sans importance ici, imaginez celle d’un musulman inconnu. Le simple fait qu’il soit encore vivant indique qu’il n’a pas rencontré par hasard de convoie militaire.

Il faut se souvenir qu’on est là pour leur bien. On reviendra sur ce détail.

On revient aux travailleurs humanitaires soldats. On parlait d’accident de travail.

Ils ne sont pas «mort au combat» comme disent les politiciens qui font des discours, parfois, au-dessus de leur cercueil. Ils ne sont «morts au champs d’honneur» ce qui fait une chatouille à ces millions de pauvres caves éventrés pour la patrie. Ils ne sont pas «morts pour assurer la sécurité de leur pays». Le jour où l’Afghanistan envahira le Canada avec des chameaux sur des radeaux n’est pas encore arrivé.

Il n’y a pas eu de combat. Leur auto est passé sur une mine. Ils étaient passagers de l’auto. Et ils sont morts. La plupart des soldats sont morts en faisant du camionnage ou de taxi. Ils transportaient des marchandises, du courrier ou des gens. Ils passent et repassent au nez des gens de là-bas dans leur gros ou petits camions en faisant du bruit et de la poussière. Et en tirant parfois sur les taxis locaux qui ont l’air d’être «menaçants».

C’est comme les vieilles fêtes foraines. Où on lance une vieille balle de baseball sur des piles de bouteilles de lait blanche en bois. Si on gagne, on a un toutou. Le jeu est truqué bien sûr. C’est comme à la Bourse. Le lanceur de balle doit perdre pour que le propriétaire du cirque fasse de l’$. Il doit donner le moins de toutous possibles. Mais le plus de gens possibles doivent croire qu’ils ont une chance et ignorer que le jeu est truqué. Comme à la Bourse, on vous l’a dit.

En Afghanistan, la différence, c’est que les pintes de lait sont les convois militaire qui passent et repassent. On sait qu’ils vont passer sur la seule route possible. Il s’agit d’attendre le convoie suivant. Et de creuser un trou pendant que les enfants surveillent. D’enterrer un vieil obus. Ou une mine moderne, on sait pas. On attend ensuite. Inévitablement, une auto saute.

Pendant ce temps, les gradés qui sont pressés et prudents et (un peu) plus intelligent que le soldat moyen (c’est pour ça qu’ils sont montés en grade, non, pas parce qu’ils léchaient les pieds des politiciens, non?)et qui veulent éviter ce sort cruel et qui le peuvent, eux, voyagent en hélicoptère. En haut, il y a moins de poussière. C’est pour ça que, jusqu’à présent, on n’a pas encore rapporté de décès de gradés. Ça pourrait changer lorsque les «terroristes» auront à leur disposition de missiles sol-air. Comme ceux que la CIA leur donnait, dans le temps, quand ils combattaient les russes. Comme toute chose, on le découvrira comme tout le monde quand on y sera rendu.

Il y a aussi des mots de plus à analyser. Quand on parle de «blessés.» On ne parle pas du genre de chose désagréable qui arrive au héros ou au méchant d’un film. Il reçoit une balle au bras. Il est «blessé», il souffre. Le tout avec élégance. Un petit trou. Un peu de sang. On reste dans le bon goût.

Aucun filme de guerre même pas celui sur le sergent Ryan supposé le plus «vérédique» aux yeux des journalistes et critique de cinéma (Mon Dieu!) ne montre ce que c’est que la guerre. Et les «blessures» dont on parle.

Après une explosion. Une explosion de n’importe quoi. Mine. Ici. Obus. Missile. Il n’y a pas de «blessures» pour les malchanceux qui étaient là ou ceux qui étaient un peu plus loin mais pas assez et se sont retrouvés dans le souffle de l’explosion et ceux qui étaient juste un peu plus loin et on reçus des schrapnels ou les débris des maisons et objets environnants désintégrés par le souffle de l’explosion.

Le mot «boucherie» convient mieux. Les mots «steak haché» aussi. On pourrait parler de tout ça et c’est pour ça qu’on n’en parle pas et encore moins ne le montre.

Hémorragie. Écrasement. Décapitation. Amputation. Mutilation. Écorchage. Éventrement. Éviscération. Coupé en 2. Ou 4. Réduit en bouillie. Hachis. Carbonisation. Rotisage (vivant). Broyage. Trépanation. Commotion cérébrale. Fracture. Cerveau réduit à celui d’un bébé. Aveugle. Sourd. Paralysé. Paraplégique.

Les chanceux sont qui meurent sur le coup. Ceux qui survivent à ça commencent leur vie en enfer.

Le mot «blessé» résume le sort des «nôtres» qui ont été «victimes» du combat ou de la guerre. On les plaint.

Personne ne parle des 10 ou 100 fois plus de blessés parmi la «population civile». S’il y a des bavures policières ici avec Taser et pistolet. Imaginez avec un ou des missiles. Ou même une grenade jetée dans une maison.

On n’en parle pas. On n’en a jamais parlé.

Et on ne les verra pas. Pas plus qu’on ne verra le corps du soldat juste après l’explosion.

Tout d’un coup que la population se rendrait compte de ce qu’ON fait en leur nom. Et à quoi ça ressemble vraiment.