Deux possibilités : Monsieur le premier ministre en plein crise de déni, ne cessant de sauter d’un bourbier à un autre, a cru qu’en nommant vite vite un nouveau pdg pour la Caisse – le truc du magicien- ferait aussitôt oublier toutes les questions précédentes. L’attention de tous étant dirigé vers le nouveau sauveur. Dans ce cas, n’importe qui faisait l’affaire et il a choisi n’importe qui. Le premier chômeur disponible. Comme tout le reste, ça a foiré.
Ou on a choisi volontairement – ou téléguidé d’Ottawa- pour finir le job de bras bien entrepris par monsieur Henri-Paul Rousseau : ruiner la Caisse. But : affaiblir le Québec en le saignant à blanc.
Il va de soi que les employés des journaux et de la tv n’ont vu aucun problème logique entre le fait que monsieur Charest et madame Forget radote depuis des semaines et des mois qu’ils n’avaient et n’ont encore aucun pouvoir à la Caisse qui est tout à fait indépendante. Donc.
Donc.
Donc : ils n’avaient aucun moyen de connaître l’existence du fameux trou qui les a surpris comme tout le monde. En découvrant soudainement le fameux trou, ils ont dit : Oh! Mon Dieu!
Ce n’est donc pas pour cette raison qu’ils ont précipité les élections, pour regagner le pouvoir sous de fausses représentations avant qu’on découvre le pot-aux-roses et qu’on les envoie à la retraite à grands coups de coups de pieds au cul. C.Q.F.D.
Et la première chose qu’ils font pour prouver le contraire, c’est décapiter le Conseil de la Caisse et nommer un nouveau chef sans le dire à personne. Mais aucun employé des médias ne semble y voir quelques problèmes logiques.