vendredi 5 octobre 2012
6046. LE MONDE DANS LEQUEL VOUS CROYEZ VIVRE N'EST PAS LE MÊME QUE CELUI DANS LEQUEL VOUS EXISTEZ
Mais les forces à l'oeuvre sont puissantes et, à moins d'un conflit intense et long, le vrai pouvoir, (le) pouvoir économique (...) n'aura de cesse (...) (de régner totalement sur tous et tout)
[Il s'agit d'une lutte des classes. Non selon le modèle communiste: le prolétaire et le peuple contre la bourgeoisie. D'abord, le peuple, résignée ou docile ne lutte pas. Et ceux qui pourraient deviner quelque chose, les intelligents et les instruits, se font dire et finissent par le croire, qu'il n'y a pas de lutte. Que ce concept est révolu. Qu'on est devant la réalité. Le mouvement de l'Histoire. Quelque chose de Darwinien. L'Évolution appliquée à la société malléable. La science. Et qui peut s'opposer à Galilée? Alors qu'il n'y a rien de réel et encore moins de scientifique. Que ce n'est qu'une théologie civile. Non civilisée. Barbare. Une superstition. Une secte envahissante. Lutte il y a. Mais c'est celle des riches contre tous les autres. Lutte qui ne doit pas dire son nom. Car les agressifs sont si peu nombreux. Et si la majorité se rendait compte de leur maneige et de leur but, ils seraient massacrés en un instant. Il leur faut donc ruser. Utiliser les lois existentes. En créer d'autres. Pervertir celles qui ne font pas si bien l'affaire. C'est la loi nouvelle. L'$ de tous doit leur appartenir. Privatiser. Voler. Ce n'est la loi du plus fort, que tous réprouvent, y compris les riches, qui en seraient les premières victimes. Mais la loi du plus riche. À laquelle, même les plus forts ou les plus nombreux ou les innombrables, doivent se soumettre. Tout se fait avec de belles manières et de longues explications. Comme envers des attardés. Il n'y a pas de répis. Chaque victoire n'est pas la dernière ou celle qui suffit - enfin! ils en ont eu assez! Mais le commencement d'un autre combat pour la prochaine. Et la lutte continue. Intense, incessante, inexorable. Celle des reptiles rampants et du cancer. La lutte de la bourgeoisie et des riches contre le peuple. Pour leur voler leur dernier $ et les asservir. Qu'il redevienne sans protection comme au bon temps des serfs ou des ilotes. Enfin, régnant comme Pharaon ou le Grand Inca sur la populace, l'élite sera satisfaite. Sans doute, ses membres s'assassineront-ils les uns les autres pour la suprématie mais ce dernier combat n'intéressera personne d'autre qu'eux. Ces nouveaux Dieus du peuple. Évidamment, ils voudront être adorés.]
Le vrai pouvoir (est) dans la (...) finance (...) dans les États-Majors de l'industrie (...).
Ce sont les dirigeants de ces entités privées qui tiennent la réalité du gouvernement (...)
ils forment le gouvernement invisible de nos démocraties.
Malgré les élections (...) l'alliance (...) des propriétaires, des dirigeants (et des médias) a pris sur le pouvoir politique, seul issu du peuple, une prédominance dangereuse.
Démocratie: pouvoir du peuple.
Oligarchie: pouvoir du petit nombre.
[Monople: pouvoir d'un seul groupe financier ou industriel]
[L'apparence est démocratique, puisqu'il y a des élections. Et, même des changements de partis politiques au pouvoir et de gouvernements. Mais peu importe qui il est élu, il obéit plein de bonne volonté à la nouvelle religion du Marché. Et à ses prêtres, employés de tous les médias, qui réclament moins d'État et plus de liberté. Moins de lois. Tout le monde est pour avoir plus de liberté. Mais en regardant ces gens on se rend compte que leur idée de la liberté n'est pas la nôtre. Ni celle de la majorité. Et la question se pose. Liberté pour qui? Quelles lois sont de trop? On ne les nomme jamais, ce qui pourrait être sans doute embarrassant.]
(...) la nouvelle oligarchie (...) n'a pas dissous le peuple (idée ironique de Brecht), elle l'a neutralisée.
Affranchie de facto de la volonté populaire, elle tend à imposer une société nouvelle que personne en dehors d'elle, n'a voulue.
Mécontent du cours des choses, l'électorat ne sait comment le modifier. (...) à chaque échéance électorale, il congédie l'équipe en place. Mais (...) l'équipe nouvelle ne met pas 6 mois à imiter l'ancienne.
*
Le gouvernement invisible. Naissance d'une démocratie sans le peuple. Laurent Joffrin. P. 6-7. Éditions Arléa 2001
*
Image. https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi67xAiEScIOtULw2rPSLmuxTTykWj2SFlvW4180gzpvikmSWHCYmpWRuEBq9nHGhUzHtZCkpMg3JzUEnMwO13GIeWQnqrYAdZALZaG6NwNh73aN1xGeOaKxw2WahXatmkvRVDTnl0IaUHj/s1600/bully.gif
[Il s'agit d'une lutte des classes. Non selon le modèle communiste: le prolétaire et le peuple contre la bourgeoisie. D'abord, le peuple, résignée ou docile ne lutte pas. Et ceux qui pourraient deviner quelque chose, les intelligents et les instruits, se font dire et finissent par le croire, qu'il n'y a pas de lutte. Que ce concept est révolu. Qu'on est devant la réalité. Le mouvement de l'Histoire. Quelque chose de Darwinien. L'Évolution appliquée à la société malléable. La science. Et qui peut s'opposer à Galilée? Alors qu'il n'y a rien de réel et encore moins de scientifique. Que ce n'est qu'une théologie civile. Non civilisée. Barbare. Une superstition. Une secte envahissante. Lutte il y a. Mais c'est celle des riches contre tous les autres. Lutte qui ne doit pas dire son nom. Car les agressifs sont si peu nombreux. Et si la majorité se rendait compte de leur maneige et de leur but, ils seraient massacrés en un instant. Il leur faut donc ruser. Utiliser les lois existentes. En créer d'autres. Pervertir celles qui ne font pas si bien l'affaire. C'est la loi nouvelle. L'$ de tous doit leur appartenir. Privatiser. Voler. Ce n'est la loi du plus fort, que tous réprouvent, y compris les riches, qui en seraient les premières victimes. Mais la loi du plus riche. À laquelle, même les plus forts ou les plus nombreux ou les innombrables, doivent se soumettre. Tout se fait avec de belles manières et de longues explications. Comme envers des attardés. Il n'y a pas de répis. Chaque victoire n'est pas la dernière ou celle qui suffit - enfin! ils en ont eu assez! Mais le commencement d'un autre combat pour la prochaine. Et la lutte continue. Intense, incessante, inexorable. Celle des reptiles rampants et du cancer. La lutte de la bourgeoisie et des riches contre le peuple. Pour leur voler leur dernier $ et les asservir. Qu'il redevienne sans protection comme au bon temps des serfs ou des ilotes. Enfin, régnant comme Pharaon ou le Grand Inca sur la populace, l'élite sera satisfaite. Sans doute, ses membres s'assassineront-ils les uns les autres pour la suprématie mais ce dernier combat n'intéressera personne d'autre qu'eux. Ces nouveaux Dieus du peuple. Évidamment, ils voudront être adorés.]
Le vrai pouvoir (est) dans la (...) finance (...) dans les États-Majors de l'industrie (...).
Ce sont les dirigeants de ces entités privées qui tiennent la réalité du gouvernement (...)
ils forment le gouvernement invisible de nos démocraties.
Malgré les élections (...) l'alliance (...) des propriétaires, des dirigeants (et des médias) a pris sur le pouvoir politique, seul issu du peuple, une prédominance dangereuse.
Démocratie: pouvoir du peuple.
Oligarchie: pouvoir du petit nombre.
[Monople: pouvoir d'un seul groupe financier ou industriel]
[L'apparence est démocratique, puisqu'il y a des élections. Et, même des changements de partis politiques au pouvoir et de gouvernements. Mais peu importe qui il est élu, il obéit plein de bonne volonté à la nouvelle religion du Marché. Et à ses prêtres, employés de tous les médias, qui réclament moins d'État et plus de liberté. Moins de lois. Tout le monde est pour avoir plus de liberté. Mais en regardant ces gens on se rend compte que leur idée de la liberté n'est pas la nôtre. Ni celle de la majorité. Et la question se pose. Liberté pour qui? Quelles lois sont de trop? On ne les nomme jamais, ce qui pourrait être sans doute embarrassant.]
(...) la nouvelle oligarchie (...) n'a pas dissous le peuple (idée ironique de Brecht), elle l'a neutralisée.
Affranchie de facto de la volonté populaire, elle tend à imposer une société nouvelle que personne en dehors d'elle, n'a voulue.
Mécontent du cours des choses, l'électorat ne sait comment le modifier. (...) à chaque échéance électorale, il congédie l'équipe en place. Mais (...) l'équipe nouvelle ne met pas 6 mois à imiter l'ancienne.
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Le gouvernement invisible. Naissance d'une démocratie sans le peuple. Laurent Joffrin. P. 6-7. Éditions Arléa 2001
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Image. https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi67xAiEScIOtULw2rPSLmuxTTykWj2SFlvW4180gzpvikmSWHCYmpWRuEBq9nHGhUzHtZCkpMg3JzUEnMwO13GIeWQnqrYAdZALZaG6NwNh73aN1xGeOaKxw2WahXatmkvRVDTnl0IaUHj/s1600/bully.gif