samedi 26 octobre 2013
6239. NOS AMIS LES RICHES ET LA QUALITÉ DE LEUR ÂME.
ÉCHEC À L’HYPOCRATIE
Pierre Jc Allard
02.09.13
Quelque chose d’énorme est à se passer: les citoyens sont à faire échec à L’HYPOCRATIE.
[Monsieur Allard est optimiste. On verra !]
Hypocratie ?
[Hypocrisie. Ploutocratie. ]
C’est le pouvoir souterrain, le pouvoir d’en-dessous, le
pouvoir « éminence grise »
qu’on ne voit pas.
C’est le véritable régime qui domine dans toutes nos
soi-disant démocraties à l’occidentale,
lesquelles sont latant de petites satrapies, vassales
du seul pouvoir impérial qui est le pouvoir financier.
Hypocratie partout, car il n’est pas besoin d’être grand
clerc pour voir que
le seul vrai pouvoir en Occident qui transcende les
frontières est celui des banquiers.
Toutes les lois sont faites pour servir ce pouvoir, que ce
soit aux USA, en Europe ou dans les marches d’Afrique, d’Amérique latine ou
d’Asie.
Où s’arrête-t-il ?
Là où vous pouvez mettre une carte de crédit dans un
distributeur de billets et en recevoir, vous êtes dans l’Empire…. car comment
cela serait- il possible, si un pouvoir
souverain ne s’exerçait pas?
Cela est une évidence; il est inutile de s’y appesantir.
Voyons plutôt combien ce pouvoir financier est discret,
invisible, souterrain,
agissant à partir
de Basel, ou de quelque paradis fiscal caché par un autre.
Voyons attentivement comment il n’obéit qu’aux lois qu’il a
lui-même fait mettre en place, dans ces États dits »démocratiques ».
Voyons que tous ces gouvernements sont élus à partir d’une
courte liste de candidats potentiels, choisis par les élites politiques de
chaque État.
Voyons que ces élites sont organisées en «Partis politiques
» par des manœuvres discrètes, invisible, souterraines auxquelles ne
participent qu’un pourcentage infime de la population.
Ces élites semblent en rivalité les unes avec les autres,
mais c’est un leurre.
Elles sont toutes issues du 0,0001% qui possède tout
et sont
donc toutes inféodées à ce pouvoir financier qui contrôle tout.
Comment gérer l’État ?
On le dit de diverses façon… mais on ne dit toujours que la
même chose :
« respectez l’ordre établi, la propriété et les mécanismes
de distribution de la richesse ».
Voyez vous, où que ce soit en Occident UN SEUL PARTI QUI
DISE AUTRE CHOSE ?
Ce consensus pour le statu quo, c’est ça, que nous appelons
la démocratie.
Le processus électoral permet de choisir entre Pierre, Paul,
André ou Jacques…
mais jamais entre cette « démocratie » avec son partage inique de la richesse …
et autre chose.
Il n’y a qu’un projet politique en Occident.
On amuse le bon
peuple en le faisant aiguillonner par les médias – tous propriétés des groupes
financiers – et par leurs journalistes vedettes.
Journalistes corrompus
… ou plus simplement abreuvés de fausses nouvelles, par des agences de
presse à la solde du pouvoir.
[Et tous choisis dans le même bol de Smarties. Si on observe leur opinion sur la Syrie. À quoi bon cloner puisque c'est déjà fait à moins de frais. Toutes semblables. Pas un seul qui ne diffère des autres. Un si bel unanimisme. Alors que tous les autres sujets peuvent être facilement divisés en pour ou contre. ]
Pouvoir déguisé en Gauche ou en Droite, mais dont le but ne change pas…
Le but qui est que
les choses elles-mêmes ne changent pas non plus.
Le bon peuple va donc, de tempes temps voter pour Hollande ou pour Sarkozy…
mais jamais il ne votera pour le changement:
il n’y a pas de candidats du changement sur le bulletin.
C’est quoi, l’hypocratie ?
Un pouvoir financier qui reste dans l’ombre, et qui donne
ses ordres à des partis politiques dont les rouages sont eux même cachés,
mettant de l’avant des homme politiques
bien soudoyés qui
déclineront des alternatives de
gouvernance grandiloquentes, mais interchangeables.
Le peuple, manipulé par les médias, suivra les suggestions
qu’on lui fera.
Les cas plus difficiles de résistance seront eux-mêmes
convaincus par des promesses ou des menaces de pas aller trop loin dans les
questions…
Tout ça discrètement, en-dessous, sans que rien ne
transparaisse que des scandales
ponctuels qui paraissent arriver un-à-un et dont on peut mettre quelque
uns en évidence, pour punir quelques boucs émissaire et créer une impression de
transparence…
Alors que c’est tout le système qui constitue un réseau
dense de népotisme et de corruption.
Cette gouvernance dont les éléments forts restent inconnus
serait démunie,
si elle n’avait à son service
toute une administration qui est complètement souterraine.
Un fonctionnariat
maintenant installée de Bruxelles jusqu’au dernier village d’Europe,
une armée de fonctionnaires sans visages et qu’on ne connait
que par leurs fonction,
veille à l’application des règlements qui expriment les
lois et normes en vigueur.
Celles qui reflètent les principes directeurs de la
gouvernance dite démocratique.
C’EST CETTE ARMÉE ANONYME, DISCRÈTE, INVISIBLE QUI S’ASSURE
QUE LA RICHESSE DEMEURE ENTRE LES BONNES MAINS.
En récompense, elle peut traiter le pays comme son fief, pour
l’exercice jubilatoire de l’arbitraire dans les détails, cette satisfaction
mesquine que consentent traditionnellement ceux qui ont le vrai pouvoir à ceux
qui les aident à le garder.
Personne de cette armée de ronds-de-cuir qui infiltre toute
la société, la vexe et souvent la tyrannisent n’est élu;
CEUX QUI EXERCENT CE
VRAI POUVOIR AU QUOTIDIEN
DANS NOTRE DÉMOCRATIE SONT TOUS NOMMÉS.
[Et inamovibles, contrairement aux politiciens. Ils ont un emploi à vie. Vous les aurez donc sur le dos toute votre vie !]
Nommés dans les limites de leurs compétence, car il faut
bien que les roues tournent,
mais au vu, aussi, de leur complaisance envers le pouvoir
financier.
C’est une complaisance facile, car au sommet de la pyramide
des fonctionnaires se fait,
de
générations en générations, l’adjonction lente des plus brillants serviteurs
aux familles
de maîtres du vrai pouvoir financier.
AINSI, AU CANADA, ON VOIT LE FILS DU PREMIER MINISTRE
ÉPOUSER LA FILLE DE L’HOMME LE PLUS RICHE DU
PAYS.
Quelques paliers plus bas, on est énarque, puis conseiller
du prince, on devient banquier, général, on occupe tous les postes cooptés de
la gouvernance,
sans que JAMAIS la population n’ait un seul mot à dire dans
le choix des vicaires…
Démocratie ?
Hypocratie, plutôt, où rien de significatif ne se décide
qu’à hui-clos, en secret,
tout le vrai pouvoir et ses ramification importantes
étant dissimulé sous le voile du jeu démocratique.
Comme un miroir sans tain qui permet à ceux d’en-haut de
voir grouiller ceux d’en-bas,
mais ne permet pas à ceux-ci de voir les gestes des vrais
acteurs,
SEULEMENT D’EN RESSENTIR LES EFFETS.
*
Pourquoi parler aujourd’hui d’une mise en échec de cette
hypocratie qui domine tout, possède tout et semble avoir tout prévu ?
C’est que, par la grâce de l’internet,
LA MASSE
POLITIQUEMENT AMORPHE ET IGNARE QUE CONSTITUENT TOUTES LES POPULATIONS
sous
contrôle démocratique
se retrouve tout a coup
INFORMÉE et son intérêt titillé.
Le citoyen ordinaire, qu’on pouvait parfaitement diriger
jadis comme s’il portait un anneau au nez
– et avec extrêmement peu de moyens -
se voit proposer par l’internet d’avoir des opinions et de
faire des choix.
D’abord des choix qui
n’ont pas vraiment d’impact sur la répartition de la richesse,
et sont donc
sans importance directe sur la caste dominante.
Mais, justement parce qu’ils sont marginaux, le pouvoir n’a
souvent pas pris la peine de trouver une réponse satisfaisante aux questions
qui sont ainsi soulevées par ces choix.
Une multitude de questions sont ainsi posées, via le Web,
auxquelles le pouvoir réagit en laissant faire…
Il laisse passer d’autant plus facilement que ces questions
disparates ne constituent PAS une contestation cohérente de la gouvernance,
mais vont dans tous les sens, réclamant des accommodements qui ne mettent pas
en péril
LES « VRAIES VALEURS » DE L’ORDRE ET DE LA PROPRIÉTÉ.
Mais ce qui rend l’internet dangereux pour le pouvoir,
imparable, c’est qu’il ne défend pas une idée précise qui s’opposerait pouvoir,
mais une myriade d’idées contrariantes
qui ne proposent pas une alternative dont on pourrait débattre,
MAIS MONTRENT DES FAILLES, DES INEPTIES QUI DISCRÉDITENT LE POUVOIR.
Pourquoi ce qu’on appelle le SYSTÈME se préoccuperait-il de
ces trivialités qui ne concernent que le bien-être des gens, comme l’éducation,
la santé ou l’accès à la justice,
si l’impact en est minime
SUR LA DISTRIBUTION DE LA RICHESSE
QUI POUR LUI EST LE SEUL
DOSSIER CRUCIAL ?
Normalement, ce sont les satrapes et sous-satrapes locaux
qui s’en occupent….
Mais, avec l’internet, des centaines de petites exigences
ont été mises de l’avant,…
et l’État, dans une stratégie d’économie de ses efforts, a
cessé de vouloir tout optimiser.
Il a réagi à ces exigences par autant de petites concessions
faites au peuple, pour acheter la paix, avec une conséquence néfaste pour la
gouvernance occulte de notre hypocratie.
Car en choisissant de s’en tenir de plus en plus à
l’essentiel, abandonnant des pans de son autorité, Il a acheté la paix, mais projeté une image
de faiblesse.
Big Brother a laissé voir qu’il ne sait pas tout et, ce qui
est plus grave, le peuple en a pris la mauvaise habitude d’ergoter.
*
SI L’AFFAIRE DU 911 AVAIT EU LIEU NE SERAIT-CE QUE 5 ANS
PLUS TÔT,
JAMAIS IL NE SE SERAIT CRÉÉ UNE CONTESTATION SÉRIEUSE DE LA
VERSION DES FAITS PROPOSÉE PAR LE GOUVERNEMENT.
Les citoyens y auraient cru.
Hélas, pour Bush et
son équipe, c’est précisément à ce moment-là que TOUT LE MONDE est arrivé sur
internet et l’explication terriblement boiteuse qui avait été préparée pour une
population qui l’accepterait sans discussions, comme d’habitude, est devenue le point de ralliement pour les
sceptique, le Waterloo de la crédibilité
de l’Etat.
APRÈS LE DÉSASTRE DE RELATIONS PUBLIQUES DU 911,
on aurait pu croire que le Roi ne sortirait plus nu dans la
rue.
Mais c’était compter sans L’INERTIE ET LA MORGUE DE CETTE
ÉNORME MACHINE DE FONCTIONNAIRES OBTUS,
cette caste de pouvoir d’appoint qui me voulait pas remettre en doute sa bien
relative omnipotence.
On a donc fait comme si le Web n’existait pas.
On a dit encore des bêtises pour l’Afghanistan, pour l’Irak.
pour la Libye…
Puis, tout à coup, un
seuil a été atteint.
LES PEUPLES ONT SUBITEMENT CESSÉ DE CROIRE CE QUE DISAIENT
LES HYPOCRATES OCCIDENTAUX.
Ce seuil a été atteint récemment.
Sur des questions – FONDAMENTALES aux USA – comme le
népotisme et la corruption,
on découvre que 90% des commentateurs du New York Times disent au gouvernement qu’on ne le croit
plus.
Concernant le Syrie.
On ne le croit pas davantage et – impensable il y a quelques
années -
C’EST LE PRÉSIDENT RUSSE QUI APPARAIT COMME LE DÉFENSEUR DU
BON SENS ET DU BON DROIT !
Le Pouvoir se réveille donc de sa transe.
IL SE PASSE QUELQUE CHOSE:
la confiance des Américains en leur gouvernance est
brisée.
Ça pourrait mener loin.
Ce que fera cette gouvernance pour reprendre la main,
personne ne le sait.
[Un autre 11 Septembre !?]
Dans un premier temps elle semble reculer d’un pas dans
cette ignominie du bombardement de la Syrie.
Mais il ne faut pas croire que la victoire est acquise.
C’est la situation, gratifiante, mais bien périlleuse,
d’avoir coincé un tigre dans un coin
et de vouloir lui faire comprendre qu’il ne mangera plus
tout son saoul…
Ce n’est pas chose faite….