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Monsieur Charest passe à la tv, toutes les heure. Postes anglo et franco. Pour parle de son bilan. Aux nouvelles, il dit qu'il ne fera pas d'élection cet été. Ou il prépare ces fameuses élections qui, selon lui, ne sont pas prévues. Ou il teste le marché et, selon les sondages, il plongera ou non. Ou attendre la fin de son règne. Il dit ailleurs qu'il y aura sûrement des élection dans les 18 prochains mois. Ce qui signifie qu'il étirera son mandait jusqu'au bout. Il y a des tas de choses à cacher, camoufler, des gens à protéger. Des dossiers à faire disparaître alors que la Commission Charbonneau enquête sur la corruption dans la construction. Comme s'il n'y en avait que là. Étant donné ses trovailles et le zèle qu'elle mettra ou non à faire ce métier - tout dépendant de ses projets d'avenir- on se retrouvera avec un Scandale des Commandites no. 2, si tout ce qu'on soupçonne et qu'on surprend périodiquement s'avère politique générale depuis son arrivée au pouvoir le 14 avril 2003. Le capitaine doit naviguer à vue. Si la tempête est trop bruyante, il démissionnera comme bien des rumeurs le prétendent. S'il a possibilité de gagner une nouvelle lutte, il restera en bon combattant qu'il est. Faut dire que l'opposition n'est pas à sa taille. Et, dernier détail, il peut surprendre encore. Il laisse planer le doute sur la possibilité d'une élection tout en commençant sans le dire une mini-campagne électorale avec ses messages répétitifs. Souvenons-nous que lors de la dernière campagne, alors que son parti était minoritaire au gouvernement, il a surpris tout le monde en déclenchant une campagne l'hivers ce qui d'après les journalistes ne se pouvaient pas parce que ça ne se faisait pas et ne s'était jamais vu. Et il l'a fait. Et il l'a gagné. Et il est devenu majoritaire. Cette fois les ennemis sont bien moins dangereux que ceux de 2008: le krash mondial de la finance qui, selon lui, et sa ministre des finances de l'époque (enfuie au Mexique - et revenu depuis) n'existait pas. Pas plus que la perte de 50 milliards de la Caisse de Dépôt. Comme menteur on ne fait pas mieux ou pire. Comme opportuniste non plus. Et il a été élu grâce à la complaisance de l'opposition et des journalistes qui ont tout l'air de vouloir continuer leur bon travail. Nous ne pouvons donc que lui souhaiter bonne chance dans sa nouvelle carrière face aux nouveaux défis qui vont s'offrir à lui - ou lui, s'offrant à eux. Au choix! Ou la même en tant que notre guide suprême, frère numéro 1. Nous nous souhaitons aussi bonne chance à nous-mêmes espérant que le destin nous sera clément.