lundi 4 juin 2012
5941. LA TV VOUS INFORME OU QUELQUE CHOSE DU GENRE
LU
Aujourd'hui, les titres c'est juste pour attirer l'attention.
Dans les faits les journalistes d'aujourd'hui ont tellement peu de culture et de recul, qu'ils ne savent même pas de quoi ils parlent. Et les médias ne leur donnent pas le temps et les outils pour rechercher leurs articles. Tout est mis en onde, sans relecture, sauf les textes commentaires des internautes comme nous qui sont qui sont sujets à la censure unilatérale.
Alors ils deviennent des perroquets. C'est pour ca que les grandes compagnies engagent des agents de communication, qui préparent des textes, lesquels sont copiés/collés par les journalistes.
Tassez vous les vieux ! Prenez votre retraite ! Marshall McLuhan, pour les journalistes qui s'en souviennent, l'avait prédit il y a plusieurs décennies. "The medium is the message".
Pierre McDuff de LaSalle 16 juillet 2010 à 20 h 08 HAE
*
FIN DE L'ANALOGIQUE
FIN DES OREILLES DE LAPIN
16 juillet 2010
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2010/07/16/002-CRTC-decodeur-numerique.shtml#commentaires
*
Article trouvé dans mes archives. L'article concernait l'arrivée d'une nouvelle ère miraculeuse après le HD. Le ton habituel hystérico maniaco-dépressif des média. Adaptables à toutes les situations.
En fait, on passait d'une vieille et efficace technologie qui avait été perfecionnée depuis 50 ans (ou depuis l'invention de la tv puisque c'était à l'époque la seule façon de transmettre el signal) pour une nouvelle encore au stade des tests. Mais il fallait libérer de la bande passante pour des usages plus rentables. Véritable raison du changement de technologie mais cette raison pratique et bassement commerciale et utilitaire devait être présentée comme comme une prouesse technologique. Et c'en était une puisqu'on utilisait moins de signaux pour (essayer) de propager les mêmes émissions. Ce qui en fait ne fonctionnait pas vraiment. Mais dans 50 ans?
L'ancienne donnait grâce à une vieille antenne dans le grenier, 5 postes gratis et de qualité acceptable. Et depuis le passage au numérique, avec l'achat de bébelles (oreilles de lapin high tech), on a un poste la plupart du temps: Télé-Québec. Un très souvent: 20 de Rogers. Et, parfois, le 11.
À condition que le temps soit idéal pas de pluie, de vent, d'orage, de neige qui ont le désagrément, semble-t-il de courcircuiter ou bloquer la transmission des ondes ou de les transformer produisant l'équivalent des vieilles séances de diapositives, des codes barres de couleurs dans l'image et des sons du temps des disques de vinyle griffé. Tocctoctocccccc. Jeeeee vaiiiiis. Charmant!
Encouragement à se cabler et à payer pour se faire neuroniser.
Article toujours élogieux et aussi mal documenté.
Et même ardeur intellectuelle à décrire les conflits Afghans, Libyens et Syriens.
Et, presque 2 ans plus tard, c'est le maniaque de Montréal qui occupe tous les journaux de la planète. Et les médias d'ici. Luka Rocco Magnotta, le fou (?) qui démembre sa victime.
Non qu'il ne soit pas inintéressant mais il n'a tué qu'une personne, peu être consentante (?) alors qu'il y a des meurtres de masse partout. Qu'on n'appelle pas ainsi: «accident» industriel, parfois. Prévisibles souvent.
Ou rien du tout car vaut mieux ne pas en parler sauf s'il y a beaucoup de victimes. Au moins 1 mort par jour, en moyenne dans les pays civilisés et une dizaine de blessés, d'handicapés ou de mutillés par semaine.
Mais ces morts ou blessés sont «normaux» et ne sont pas la conséquence d'une mauvaise volonté ou, pire, d'une mauvaise intention.
Ils sont tout simplement les conséquences prévisibles de mesures de sécurité inadéquates ou jamais mises en place parce que trop coûteuses ou ralentissant trop la production. Des blessés, des infirmes et des morts normaux sur le front du travail.
Aussi scandaleux que le tireur fou de Polytechnique mais on en parlera sur un autre ton quand on en parle.
Si on ne cesse de nous prévenir des dangers de la cigarettes ce qu'on ne fait nullement pour l'alcool autrement plus dangereux. Mais autrement plus rentable pour l'industrie et l'État. Ou de l'auto, encore pire comme tueuses ou mutileuses et faiseuses d'infirmes.
On ne le fera jamais pour les patrons d'entreprises qui se soucient de la vie et de la santé des travailleurs comme des vieux kotex de leur femme. Des maniaques aussi dangereux et asociaux que notre bon équarisseur.
Tragédies de la nature, alors qu'on a enlevé tous les arbres prévenant un glissement de terrain ou des inondations (on permet la construction en zone inondable pour les taxes) . Ou une population se reproduisant comme des lapins rase son environnement comme les lapins Australiens. Ou ses enfants sont utilisés comme mini-soldats par des chefs de guerre au service des compagnies minières ou pétrolières étrangère.
Ainsi le procès récent de monsieur Charles Taylor du Libéria condamné à 50 ans de prison alors qu'on ne dit pas un mot de ses commanditaires étrangers.
Et, on l'oublie toujours, le bon vieux crime de masse militaire. Dont on est toujours si fier quand c'est nous qui tue. Mais ses adeptes, tueurs en série, ne sont pas appelés fous car ils le font pour des idéaux (si ce ne sont pas les nôtres, on appelle ces actes «terroristes») mais si ce sont les nôtres ils n'ont pour but que de défendre nos libertés.
Morale, droit, loi, $, capitalisme.
Et, depuis hier, c'est la mystérieuse drogue appellée «sel de bain» qui rendrait fou et conduirait au cannibalisme qui a toutes les apparences de remplacer le bon vieux crack si monstreux et dont personne ne parle plus.
Il faut faire peur au monde.
On en a pour des semaines avec celui qu'on appelle maintenant le «dépeceur».
Aujourd'hui, les titres c'est juste pour attirer l'attention.
Dans les faits les journalistes d'aujourd'hui ont tellement peu de culture et de recul, qu'ils ne savent même pas de quoi ils parlent. Et les médias ne leur donnent pas le temps et les outils pour rechercher leurs articles. Tout est mis en onde, sans relecture, sauf les textes commentaires des internautes comme nous qui sont qui sont sujets à la censure unilatérale.
Alors ils deviennent des perroquets. C'est pour ca que les grandes compagnies engagent des agents de communication, qui préparent des textes, lesquels sont copiés/collés par les journalistes.
Tassez vous les vieux ! Prenez votre retraite ! Marshall McLuhan, pour les journalistes qui s'en souviennent, l'avait prédit il y a plusieurs décennies. "The medium is the message".
Pierre McDuff de LaSalle 16 juillet 2010 à 20 h 08 HAE
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FIN DE L'ANALOGIQUE
FIN DES OREILLES DE LAPIN
16 juillet 2010
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2010/07/16/002-CRTC-decodeur-numerique.shtml#commentaires
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Article trouvé dans mes archives. L'article concernait l'arrivée d'une nouvelle ère miraculeuse après le HD. Le ton habituel hystérico maniaco-dépressif des média. Adaptables à toutes les situations.
En fait, on passait d'une vieille et efficace technologie qui avait été perfecionnée depuis 50 ans (ou depuis l'invention de la tv puisque c'était à l'époque la seule façon de transmettre el signal) pour une nouvelle encore au stade des tests. Mais il fallait libérer de la bande passante pour des usages plus rentables. Véritable raison du changement de technologie mais cette raison pratique et bassement commerciale et utilitaire devait être présentée comme comme une prouesse technologique. Et c'en était une puisqu'on utilisait moins de signaux pour (essayer) de propager les mêmes émissions. Ce qui en fait ne fonctionnait pas vraiment. Mais dans 50 ans?
L'ancienne donnait grâce à une vieille antenne dans le grenier, 5 postes gratis et de qualité acceptable. Et depuis le passage au numérique, avec l'achat de bébelles (oreilles de lapin high tech), on a un poste la plupart du temps: Télé-Québec. Un très souvent: 20 de Rogers. Et, parfois, le 11.
À condition que le temps soit idéal pas de pluie, de vent, d'orage, de neige qui ont le désagrément, semble-t-il de courcircuiter ou bloquer la transmission des ondes ou de les transformer produisant l'équivalent des vieilles séances de diapositives, des codes barres de couleurs dans l'image et des sons du temps des disques de vinyle griffé. Tocctoctocccccc. Jeeeee vaiiiiis. Charmant!
Encouragement à se cabler et à payer pour se faire neuroniser.
Article toujours élogieux et aussi mal documenté.
Et même ardeur intellectuelle à décrire les conflits Afghans, Libyens et Syriens.
Et, presque 2 ans plus tard, c'est le maniaque de Montréal qui occupe tous les journaux de la planète. Et les médias d'ici. Luka Rocco Magnotta, le fou (?) qui démembre sa victime.
Non qu'il ne soit pas inintéressant mais il n'a tué qu'une personne, peu être consentante (?) alors qu'il y a des meurtres de masse partout. Qu'on n'appelle pas ainsi: «accident» industriel, parfois. Prévisibles souvent.
Ou rien du tout car vaut mieux ne pas en parler sauf s'il y a beaucoup de victimes. Au moins 1 mort par jour, en moyenne dans les pays civilisés et une dizaine de blessés, d'handicapés ou de mutillés par semaine.
Mais ces morts ou blessés sont «normaux» et ne sont pas la conséquence d'une mauvaise volonté ou, pire, d'une mauvaise intention.
Ils sont tout simplement les conséquences prévisibles de mesures de sécurité inadéquates ou jamais mises en place parce que trop coûteuses ou ralentissant trop la production. Des blessés, des infirmes et des morts normaux sur le front du travail.
Aussi scandaleux que le tireur fou de Polytechnique mais on en parlera sur un autre ton quand on en parle.
Si on ne cesse de nous prévenir des dangers de la cigarettes ce qu'on ne fait nullement pour l'alcool autrement plus dangereux. Mais autrement plus rentable pour l'industrie et l'État. Ou de l'auto, encore pire comme tueuses ou mutileuses et faiseuses d'infirmes.
On ne le fera jamais pour les patrons d'entreprises qui se soucient de la vie et de la santé des travailleurs comme des vieux kotex de leur femme. Des maniaques aussi dangereux et asociaux que notre bon équarisseur.
Tragédies de la nature, alors qu'on a enlevé tous les arbres prévenant un glissement de terrain ou des inondations (on permet la construction en zone inondable pour les taxes) . Ou une population se reproduisant comme des lapins rase son environnement comme les lapins Australiens. Ou ses enfants sont utilisés comme mini-soldats par des chefs de guerre au service des compagnies minières ou pétrolières étrangère.
Ainsi le procès récent de monsieur Charles Taylor du Libéria condamné à 50 ans de prison alors qu'on ne dit pas un mot de ses commanditaires étrangers.
Et, on l'oublie toujours, le bon vieux crime de masse militaire. Dont on est toujours si fier quand c'est nous qui tue. Mais ses adeptes, tueurs en série, ne sont pas appelés fous car ils le font pour des idéaux (si ce ne sont pas les nôtres, on appelle ces actes «terroristes») mais si ce sont les nôtres ils n'ont pour but que de défendre nos libertés.
Morale, droit, loi, $, capitalisme.
Et, depuis hier, c'est la mystérieuse drogue appellée «sel de bain» qui rendrait fou et conduirait au cannibalisme qui a toutes les apparences de remplacer le bon vieux crack si monstreux et dont personne ne parle plus.
Il faut faire peur au monde.
On en a pour des semaines avec celui qu'on appelle maintenant le «dépeceur».