Nous profitons de ce moment intime pour vous annoncer que nous révélerons prochainement ou tenterons de le faire - quelques secrets sur la femme ou n'importe quelle petitebonnefemme générique. La rigueur scientifique, c'est important ! Y' a que ça de vrai. La science appliquée à la femme. Nous l'aiderons ainsi à s'épanouir. Pour cela, nous nommerons ses sentiments pour elle : Ah! mademoiselle, tu es fâchée, tu boudes, tu fais la grimace - comme tu es laide à ce moment - et tu auras des rides - tu serres tes petits poings et tes petites dents, tu arraches tes beaux cheveux, tu griffes ton joli visage. Nous lui dirons ce qu'elle ressent: tu as de la colère en toi.Une grosse grosse colère. Tu avales de l'air et tu grossiras comme une cochonne ou une truie. Ceci devrait la calmer si cela est dit d'un ton supérieur avec une autorité suffisante. Tu es irresponsable et irrationnelle. Tu fais la femme. Tu fais de la peine aux gens. J'ai la liste sur mon ordinateur de toutes les fois où tu as fait de la peine et à qui. Les humains souffrent à cause de toi. Je peux sortir une feuille sur mon imprimante avec la liste par ordre alphabétique et les dates. Et l'important est d'avoir une bonne attitude envers elle même si elle a été méchante. On garde son calme. On l'ignore. Personne ne la regarde bouder, elle se rendra compte qu'elle dépense son énergie pour rien. Tout ceci s'explique: C'est la nature en elle qui s'extériorise et comme tous les phénomènes naturels, ceci ne nous concerne pas. Les nerfs surexcités et distendus. Des substances dans son cerveau. Des hormones secrétées. La chimie du cerveau. Tout simplement. On attend sagement que ceci finisse. Ne pas utiliser le dénigrement avec elle: méchante femme! Vilaine fille! Tu mourras du cancer! Si tu as des enfants, ils se suicideront. Mais pourquoi pas !? Peut-on utiliser la menace? Mais bien sûr, on peut utiliser la menace, comme n'importe quel gouvernement sait si bien le faire: tu seras punies. Ruinée. Tu mourras. Je te découperais en morceaux. Vous pouvez l'isoler dans une pièce et la laisser là jusqu'à ce qu'elle ait faim ou soif. Ou gèle si on est en hiver. Car il faut le souligner et utiliser cette caractéristique à notre avantage- ceci dans un but éducatif et formateur - Pavlovien: la femme n'aime pas le froid. La femme a froid souvent. Son métabolisme inadéquat la rend facilement frileuse. Même s'il y a beaucoup de gras dans son corps et qu'on pourrait rationnellement penser que cette épaisse couche protectrice sous-cutanée pourrait servir d'isolant thermique, il est placé de manière inadéquate. Et c'est seulement mou et inesthétique. Surtout si le sol et les murs de la cave sont en béton non chauffé et humide. Et demande pardon pour ses offenses. Tout ceci est pour son bien. Moins vous êtes en contact avec elle, mieux c'est. Dans le noir, dans le petit espace étroit et bas avec un verrou, sous l'escalier, là où il y a des souris. Ou à côté de la salle des fournaise, là où il y a l'anneau rivé dans le ciment avec la chaîne et le cadenas. Elle se rendra compte qu'il est inutile de pleurer ainsi puisqu'elle est toute seule. Nous savons que la femme s'affirme ainsi, maladroitement, et découvre confusément, sa personnalité et que c'est sa façon primitive, animale, instinctuelle, organique, tellurique - encore la nature - le chaos primitif - de dire non ou de représenter un inconfort qu'elle ne peut nommer. Et si sa colère s'accompagne de son aiguë, vous la punissez encore. Car ses agissements ont des conséquences. Ceci afin de lui faire comprendre - c'est à dire déclencher un processus mental et idéationnel ou idatif qui la fera intérioriser l'idée qu'elle indispose les gens aux oreilles délicates. On peut ou pouvait à une certaine époque la faire exorciser. Malheureusement, c'est hors de question à notre époque sans Dieu. La baisse généralisée de la foi, même chez les plus inspirés, tels les curés - ne nous laisse aucun secours car même eux n'y croient plus. Nous voilà définitivement seul avec ce démon incarné, cette possédée de Satan. Ou on peut la bâillonner. Et qu'il ne sert à rien de frapper de ses petits poings le petit mur. Ou la petite porte. Ou la trappe. Ou de secouer ses chaînes. Parce que c'est elle qui fera le ménage ensuite.
C'est à l'homme d'éduquer la femme. De l'émonder, de la redresser, lui donner une forme comme le jardinier paysagiste fait des arbres et arbuste de son jardin.
De la forger - d'où la belle expression de forger son caractère - ou l'encore plus exquise: il faut que le coeur se brise ou se bronze.
Comme le forgeron sur l'enclume.
Tout ce qui ne tues pas nous rend plus forte. Friedrich Nietzsche.
Ce qui est l'oeuvre de toute une vie.
Tout dépend du contexte.
Bref, la femme, cette inconnue mystérieuse.
Ou, faute de mieux, nous parlerons du solfège.
Pour répandre la joie et la bonne humeur.
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