DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP

DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR HENRY DICKSON ET DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP ET L'AMI DE DAME MUSE ET DES MUTANTS GÉLATINEUX LGBTQ OGM ET DE MADEMOISELLE TAYTWEET DE MICROSOFT - SECONDE TENTATIVE OFFICIELLE D'Ai - INTELLIGENCE ARTIFICIELLE - ET DE MONSIEUR ADOLF HITLER, CÉLÈBRE ARTISTE CONCEPTUEL AUTRICHIEN ALLEMAND CITOYEN DU MONDE CÉLÈBRE MONDIALEMENT CONNU - IL EST DANS LE DICTIONNAIRE - SON OEUVRE A ÉTÉ QUELQUE PEU CRITIQUÉE MAIS ON NE PEUT PLAIRE À TOUT LE MONDE ET PERSONNE N'EST PARFAIT ! VOILÀ!

DOUTEUR EST L'AMI DU PROFESSEUR BULLE QUI EST L'AMI DE DOUTEUR

DOUTEUR EST L'AMI DU PROFESSEUR BULLE QUI EST L'AMI DE DOUTEUR
DOUTEUR - DE LA FÉDÉRATION INTERNATIONALE DU DOUTE EST AMI DU PROFESSEUR BULLE - DE L'INTERNATIONALE SITUATIONISTE CONSPIRATIONNISTE - DES THÉORICIENS DU COMPLOT ET DES CONSPIRATIONS ET DES COMPLOTISTES ET CONSIRATIONISTES - AMI DES THÉORICIENS DU NON COMPLOT ET DES THÉORICIENS DE L'EXPLICATION ET DE L'UNION DES JOVIALISTES ET INTELLECTUELS ORGANIQUES - AUTISTE ASPERGER GEEK RELATIVISTE CULTUREL PYRRHONIEN NÉGATIONNISTE RÉVISIONNISTE SCEPTIQUE IRONIQUE SARCASTIQUE - DÉCONSTRUCTEUR DERRIDADIEN - AMI DES COLLECTIONNEURS DE BOMBES ATOMIQUES - AMI DES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES ET FONDAMENTALES ET AMI DE L'ATOME CAR LA FUSION OU LA FISSION NUCLÉAIRE SONT VOS AMIS

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT
LES MUTANTS EXTERMINERONT OU NON LES HUMAINS - ET NOUS TRAITERONS PROBABLEMENT AUSSI BIEN QU'ON SE TRAITE NOUS-MÊMES ENTRE NOUS - ET PROBABLEMENT AUSSI BIEN QUE L'ON TRAITE LA NATURE ET TOUT CE QUI VIT

mercredi 4 juillet 2012

5970. LA MOITIÉ DU QUÉBEC EST ANALPHABÈTE CE QUI EXPLIQUE BIEN DES CHOSES. LA MOITIÉ DU CANADA ... LA MOITIÉ DES USA... CE QUI EXPLIQUE BIEN DES CHOSES.

LA MOITIÉ DE NOUS


David Desjardins


17 novembre 2011


http://voir.ca/chroniques/desjardins/2011/11/16/la-moitie-de-nous/

(…)


La moitié du Québec se situe dans les niveaux 1 ou 2 de littératie, sorte de mesure de la capacité de lecture et de compréhension de texte.


Niveau 1, vous ne saisissez pas le code, vous ne lisez pas les mots, ou alors très laborieusement.


Niveau 2, vous ne comprenez pas ce que signifient les phrases ou les ensembles de phrases que vous êtes parvenu à reconstruire. Vous ne dégagez pas de sens du texte que vous lisez, qui n’est alors qu’une informe ribambelle de mots.


Pour fonctionner efficacement dans une société du savoir comme la nôtre, il est nécessaire d’accéder au niveau 3.


En dessous de cela, vous n’avez pas la possibilité de vous informer convenablement, vous n’avez pas accès aux données presque illimitées d’Internet, aux journaux, aux livres, aux magazines. Vous êtes exclu d’une vaste partie du savoir, de plusieurs emplois évidemment: vous n’êtes pas libre.

La moitié du Québec est ainsi asservie par tous ceux qui en profitent pour la gaver de pensée prédigérée, de slogans creux, de mirages et de la bêtise d’une culture populaire formatée pour faire pleurer ou pour faire bander, mais jamais pour faire penser.


Normal. Quand on ne peut pas déchiffrer la culture autrement qu’avec ses sentiments, on finit par mépriser les œuvres qui réclament un effort qu’on ne peut pas fournir, parce qu’on n’a pas les outils pour y arriver.


On se met donc à vomir ceux qui produisent cette culture, qu’on stigmatise en disant qu’il s’agit du produit d’une élite.

Une élite qui, de son côté, ne veut pas voir dans ce mépris une conséquence de l’exclusion sociale à laquelle nous participons tous en refusant de croire aux statistiques qui nous sont présentées et d’agir concrètement pour y remédier.


Je l’ai déjà écrit ici, et je l’explique encore, parce que chaque fois que je répète ce chiffre, on me reçoit justement avec incrédulité. Ben voyons, ça se peut pas. Et pourtant oui. Ça se peut. La moitié de la population ne peut pas lire ou ne comprend pas le texte dont elle ne décode que les signes.


Bien sûr, la plupart des gens se débrouillent, déchiffrent des indications sur la route, le titre d’un article dans le journal, mais ils ne pourront pas vous en résumer le contenu.


Comment cela est-il possible quand l’école est obligatoire?


La présidente de la Fondation pour l’alphabétisation, Maryse Perreault, explique que les analphabètes surfent dans la marge. Considérés comme des cas de cheminement particulier jusqu’à ce qu’ils aient l’âge de légalement quitter l’école, ils sont des orphelins du système.


L’éducation est un produit de la classe moyenne destiné à la classe moyenne, expose Mme Perreault avant de réclamer une véritable démocratisation du savoir de base.


«Une scolarisation pour tous», dit-elle.


Sa fondation tente de combler les lacunes du système et aide les adultes comme les enfants à s’extraire d’une condition intolérable que, visiblement, nous acceptons, puisque cela ne nous scandalise pas.


Pourtant, le problème est collectif.


La moitié d’une population asservie, qui n’est pas libre de penser parce qu’elle n’a pas les outils pour le faire, c’est un frein pour le développement non seulement économique, mais aussi culturel, moral, identitaire. Et pourquoi pas spirituel, tiens.


C’est un enjeu politique lié à la pauvreté et à l’exclusion.

C’est le constat d’un échec du système tel qu’il est à percer le blindage d’une culture de l’ignorance dans les milieux les plus défavorisés.


Pendant ce temps, nous hurlons «liberté!», nous la réclamons pour pouvoir tout dire et tout faire comme bon nous semble.


Mais si, du même coup, nous abandonnons une moitié de nous, ce cri change. Il n’est plus un appel au ralliement ou à l’indignation. Il devient un luxe. Une exclusivité dont ne peut profiter, au mieux, qu’une personne sur deux.


L’autre ne sait même pas que le sujet de cette chronique, c’est elle.

(…)