MUTANTS, MPS AND HILL STAFF STRUGGLE WITH EMOTIONS
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Texte de fiction
http://www.cbc.ca/news/politics/ottawa-shooting-the-face-to-face-encounter-that-ended-the-attack-on-parliament-1.2812802
Le journaliste qui était sur place et a tout filmé – il est le seul ? – dit qu’il a entendu 1 ou 2 gros bruits. Et a pensé qu’une étagère de la bibliothèque tombait. Puis il a vu des flics courir et a commencé à filmer. Un peu plus tard, on entend sur le vidéo le son d’un gros calibre – impressionnant - avec l’échos des corridors de pierre – ce sera le seul qu’on entendra sur le film. Pourquoi? Il n’y a plus ensuite que les bruits des multiples coups de feu (cinquantaine?) des flics qui se dirigent vers le premier bruit. Tous vont dans la même direction. Avec des pistolets. Sans trop se protéger. Longeant les 2 murs du large corridor ou avançant carrément au centre comme dans un téléroman. Il aurait alors été très facile pour le tireur embusqué – s’il le voulait ou le pouvait – de tirer comme à la cible au moins 2 coups. Il a un fusil à 2 canons. Avant de devoir se cacher pour recharger. Et parce que les autres auraient répliqué avec un barrage de balles. Suivront d’autres flics d’autres couleurs avec des mitraillettes compliquées. Le tireur ne tirera plus. On se souvient qu'il avait un .12 à double canon. Il est donc très facile de faire suivre un coup d’un second dans l’instant. Et de recharger. Soit, il n’avait plus de cartouche et on l’a abattu. Soit, il était blessé et sans défense et on l’a achevé. Soit, il s’est suicidé. Au choix. Les flics ont continué à tirer partout jusqu’à ce que quelqu’un leur ordonne de cesser. Alors pourquoi cette histoire? Il fallait du héros, de l’héroïsme. Un honnête fonctionnaire normal ou à peu près – il avait un pistolet dans son bureau. Un «terroriste» qui s’exécute lui-même manque un peu de sel. On aurait pu dire qu’il a péri au combat avec les flics qui étaient à 50 contre 1. On a préféré le conte de fée avec le vieux fonctionnaire. Ça fait très Canadien. Dans le choix de scénario, on n'a pas oublié le chapitre suivant: le combat contre les terroristes invisibles en Irak/Iran. Prudamment, on les bombardera du haut des airs. Les gens ont peur. On ne savait pas s’il fallait y aller. Maintenant, il le faut. Parce qu'ils ont encore plus peur. Parce qu’ils croient - on leur a dit - qu'ils vont venir ici. Ou vont influencer les influençables. Radio-Canada - TV et radio – en bon média officiel - n’a fait que présenter des rumeurs et des «analyses» à partir du matin – lorsqu’on a su à peu près ce qui s’était passé. Toute la journée – enlevant toutes les autres émissions – jusqu’à 5 h. du matin suivant. Tout ceci est très bien. En ces temps de coupures de $ et de poste, il est bon de démontrer son utilité.
http://www.cbc.ca/news/politics/ottawa-shooting-reporter-josh-wingrove-caught-dramatic-scene-on-video-1.2809625
0.38 sec. Vue d’un corps. Le mort assis accoté à un cadre de porte. Comme s’il dormait. Description sommaire par le journaliste. On l'a traîné là !?