L'HONORABLE STÉPHANE DION
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OBÉIR JUSQU'À SE DIGÉRER SOI-MÊME ET QUE SON ESTOMAC ET SON FOIE SE DÉVORE ET SE DIGÈRE |
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L'HONORABLE STÉPHANE DION
MINISTER OF FOREIGN AFFAIRS
2016-04-14 14:35 [p.2246]
Monsieur le Président, je crois que ma collègue comprend très bien que c'est elle qui confond les choses.
Ici, j'ai une citation d'une dépêche:
Le ministre Dion avait indiqué fin mars qu'il évaluerait avec ses fonctionnaires si les véhicules blindés qui sont exportés vers l'Arabie saoudite
« seront utilisés dans le respect des lois internationales, des droits de la personne et de nos intérêts nationaux ».
Si le journaliste a compris, pourquoi ma collègue, elle, n'a pas compris?
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L'hon. Stéphane Dion (Saint-Laurent)
2016-03-22 14:22 [p.1905]
Monsieur le Président, je suis assez désolé de dire à mon collègue que le gouvernement précédent n'a pas reconnu que les actes posés par le groupe État islamique constituaient un génocide. Il ne s'est pas précipité pour prendre cette décision.
Au moment où je vous parle, le Canada reconnaît cinq génocides dans l'histoire de l'humanité.
Si nous devons en reconnaître un sixième, nous le ferons dans les règles de l'art et consulterons les organisations internationales compétentes.
Je rappelle au député que c'est aussi l'avis des États-Unis, de l'Union européenne et des Nations unies.
Notre lutte contre le groupe État islamique n'a rien à voir avec cette discussion concernant la définition.
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Monsieur le Président, nous sommes fermement déterminés à lutter contre le terrorisme, mais la décision d'appeler cela un génocide ne dépend pas seulement d'une déclaration du ministre.
Son gouvernement ne l'a pas fait. S'il l'avait fait, cela figurerait dans une loi quelque part, et nous le saurions. Il ne suffit pas d'une déclaration faite par le ministre.
Le secrétaire Kerry a dit que nous devons effectuer d'autres recherches à ce chapitre et collaborer avec les organismes internationaux.
C'est ce que demande le Canada, et c'est ce que nous demandons.
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Monsieur le Président, j'aimerais citer le secrétaire Kerry afin que mes collègues comprennent bien qu'il ne suffit pas d'une déclaration ministérielle pour qualifier une atrocité de génocide; il y a un processus à suivre.
Il ne suffit pas d'affirmer qu'un gouvernement passé reconnaissait que c'était un génocide sur la foi d'une seule déclaration de ministre.
Je n'ai pas le temps de lire la citation. Je la lirai si on me pose à nouveau la question.
Je me contenterai de dire que c'est maintenant le moment de penser aux atrocités survenues en Belgique et de nous montrer solidaires de nos amis belges.
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Monsieur le Président, voici ce que le secrétaire Kerry a déclaré. On peut aussi dire que c'est ce que je déclare moi aussi, car j'appuie sa déclaration dans son ensemble.
Voici ce qu'il a dit:
Au bout du compte, pour que tous les faits puissent être révélés, il faudra tenir une enquête indépendante et demander à un tribunal compétent de rendre une décision judiciaire.
Cela dit, les États-Unis [et le Canada] appuieront sans réserve les efforts visant à recueillir, à consigner, à conserver et à analyser des preuves montrant que des atrocités ont été commises, et nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour que les responsables répondent de leurs actes.
Voilà qui est bien dit.
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Monsieur le Président, aujourd'hui, force est de reconnaître que le terrorisme constitue une menace terrible pour l'humanité tout entière.
Le monde entier doit s'unir pour lutter contre le terrorisme et, aujourd'hui, les Canadiens sont entièrement solidaires du peuple belge.
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Madame la Présidente, bien sûr que nous devons lutter pour remédier aux crimes atroces commis par le soi-disant État islamique, et le faire avec toute la force de notre volonté, pour que cessent les tueries et les atrocités sexuelles.
Il faut toutefois tenir compte de la définition de « génocide ».
Le Canada se penche là-dessus en ce moment.
Le Canada est partie au statut portant création de la Cour pénale internationale.
Les États-Unis n'en sont pas parties.
L'utilisation du terme « génocide » est assujettie à des considérations juridiques.
Par ailleurs, si nous qualifions de génocide les atrocités commises par le soi-disant État islamique, pourquoi ne pas en faire autant pour les actions d'Al-Qaïda et de Boko Haram?
Ce sont des points dont nous devons tenir compte.
Ce n'est pas que ma collègue s'en soucie plus que moi.
Il s'agit ici de faire bon usage du terme « génocide », mais notre engagement à lutter contre ce groupe est absolu et immuable.
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Monsieur le Président, le 8 février, le premier ministre a précisé comment le Canada comptait lutter plus efficacement contre l'ignoble groupe terroriste qui se fait appeler État islamique.
Pour ce faire, le premier ministre a pris la décision la plus difficile que tout chef de gouvernement doit prendre, c'est-à-dire celle de mettre la vie de certains de nos concitoyens en danger.
Ces gens sont certes courageux et bien entraînés, mais il n'en demeure pas moins que la décision d'envoyer des Canadiens au-devant du danger est extrêmement difficile à prendre. Nous l'avons prise parce qu'elle est nécessaire.
Il en va de l'intérêt du Canada.
Les événements tragiques dont nous avons été témoins récemment nous rappellent que, même dans les régions éloignées, les conflits ont des répercussions sur les Canadiens, que ce soit au pays ou à l'étranger.
Par ailleurs, les Canadiens sont solidaires envers leurs semblables, y compris les innombrables familles déchirées par le conflit.
Des centaines de milliers de personnes fuient leur foyer et leur région; les Canadiens sont solidaires envers les personnes qui continuent de vivre constamment dans la peur.
Le terrorisme ne connaît pas de frontières.
C'est pourquoi il est dans l'intérêt du Canada de contribuer, avec ses alliés, à éradiquer en son épicentre ce groupe terroriste qui s'autoproclame État islamique.
Nous faisons face à une menace réelle à notre sécurité, une conception du monde infernale qui promet à des jeunes gens leur salut s'ils massacrent hommes, femmes et enfants de la façon la plus cruelle qui soit.
Pour que notre action contre cette menace soit efficace, il nous faut établir le meilleur plan possible pour une action immédiate et durable.
Pour que notre action ait une chance de faire une différence durable, il nous faut, nous, Canadiens, prêter assistance à une région du monde terriblement déstabilisée.
Nous avons conçu un plan qui augmentera l'efficacité du Canada au côté de ses alliés, tant pour éradiquer le soi-disant groupe État islamique que pour stabiliser la région à long terme.
Nous serons mieux équipés pour combattre le terrorisme aujourd'hui et les conditions de son retour demain.
Ce plan, pour être le plus efficace, doit prendre en compte le fait que nous ne sommes évidemment pas seuls à combattre le soi-disant groupe État islamique.
Le Canada est partie prenante d'une coalition de 65 pays menée par les États-Unis.
Notre contribution doit être optimale au sein de cette coalition, et c'est là le coeur de ce débat: comment être optimal au sein de la coalition.
Voilà à quoi le premier ministre, le ministre de la Défense nationale, la ministre du Développement international et de la Francophonie et moi-même avons consacré nos efforts des dernières semaines.
Nous nous sommes concertés avec nos alliés, et nous avons évalué nos capacités afin de procéder à un redéploiement de l'effort canadien qui donne les meilleurs résultats à court et à long terme.
Oui, nos six F-18 cesseront leurs bombardements.
Il ne fait aucun doute que nos pilotes, notre armée de l'air, ont fait un travail admirable, et nous devons être fiers d'eux, mais la grande majorité des experts affirme que la coalition n'est pas en manque de forces de frappe aériennes.
Comme le général Vance l'a dit la semaine dernière, il est très clair que le moment est très bien choisi pour mettre fin à notre participation directe aux frappes aériennes.
Nous renforçons notre engagement en envoyant des formateurs sur place afin de préparer le terrain pour les interventions essentielles qui suivront les frappes aériennes contre le groupe État islamique.
Comme l'a dit un porte-parole des forces américaines qui participent à l'opération:
« nous avons suffisamment de bombardiers [...] mais n'oublions pas que nous devons entraîner la force de sécurité irakienne. L'armée irakienne doit être entraînée. »
Ce que je viens de citer est très vrai. Il y a un manque évident et un besoin essentiel de formation pour les combattants locaux.
Les besoins en aide humanitaire urgente et en assistance au développement à plus long terme sont infinis.
C'est ainsi que nous avons conçu un plan qui puise dans un plus grand nombre d'expertises canadiennes: efforts de formation militaire presque multipliés par trois, doublement des activités de renseignement, présence diplomatique renforcée, maintien de la surveillance et du ravitaillement aériens, aide médicale, lutte contre la radicalisation, lutte contre le financement du terrorisme, aide humanitaire urgente, mais aussi aide au développement à long terme, aide à la gouvernance, promotion de la diversité et de la réconciliation, présence forte en Irak, mais qui porte aussi assistance à la Syrie, à la Jordanie et au Liban.
Nous serons un partenaire plus que jamais utile à nos alliés locaux et internationaux.
Nous, les Canadiens, sommes respectés pour notre capacité à former les troupes sur le terrain, à appuyer les forces de sécurité, à combiner efficacement l'aide humanitaire et l'aide au développement et à établir de solides relations diplomatiques.
Nous possédons une expertise considérable en ce qui concerne la stabilisation, la sécurité et les programmes de développement.
Nous savons comment nous adresser aux dirigeants régionaux; nous leur accordons notre appui lorsque cela est nécessaire et nous les poussons à agir lorsque cela s'impose.
Nous allons utiliser notre vaste expérience en matière de formation et de développement pour appuyer les Irakiens dans la lutte contre le groupe État islamique et veiller à ce qu'ils puissent contrer la tyrannie et s'attaquer directement à la menace qu'elle représente.
C'est pour cette raison que nous renforçons le soutien que nous accordons.
Tout cela s'inscrit dans la plus pure tradition canadienne.
Nous renforcerons la résilience de la population locale.
C'est notre principal objectif, car au bout du compte, c'est la population qui devra gérer les difficultés associées à l'extrémisme et aux conflits.
Grâce à ce plan, le Canada accroîtra son efficacité et pourra endiguer le flot de combattants étrangers, empêcher le groupe État islamique d'avoir accès à du financement, contrer sa propagande et participer aux efforts de sécurité et de stabilisation dans la région.
Nous consacrerons des sommes importantes à la lutte contre la violence sexuelle et fondée sur le sexe de même qu'à la lutte contre d'autres violations des droits de la personne dans les régions contrôlées par le groupe État islamique.
Le Canada sera mieux outillé pour protéger les droits des minorités et les communautés minoritaires en Irak, pour atténuer les risques posés par les débris de guerre explosifs dans les régions de l'Irak qui ne sont plus sous le contrôle du groupe État islamique et pour offrir de l'aide meurtrière, des armes légères et des munitions aux forces peshmergas.
Le Canada soutient les activités de dissuasion et de suivi menées par l'Irak dans le but de réduire les risques que le groupe État islamique ou d'autres extrémistes obtiennent des armes chimiques ou biologiques.
Bien que nous fassions venir des milliers de réfugiés au Canada, nous devons aussi aider les gens de la région touchée à loger un nombre croissant de familles.
Au cours des trois dernières années, plus de 600 000 Syriens se sont réfugiés en Jordanie, et plus de 1,2 million au Liban.
Les dirigeants de la Jordanie et du Liban l'ont dit clairement: leur pays ne peut pas accueillir plus de gens.
Comme les populations locales le disent encore et encore, la tension grimpe dans les localités, car les nouveaux venus et les résidants s'arrachent les services de base.
Au Liban, le Canada contribuera à renforcer la sécurité à la frontière afin d'éviter que le territoire du groupe État islamique gagne le Liban.
À titre d'exemple, nous participerons à la construction de nouveaux postes frontaliers et fournirons une formation pratique aux forces armées libanaises, qui forment la première ligne de défense contre le groupe armé État islamique.
En Jordanie, le Canada tirera parti des relations qu'il a déjà établies avec les forces militaires, les agences de sécurité et les forces policières du pays.
Nous soutiendrons les efforts que déploie la Jordanie en vue de contenir et d'affaiblir le groupe État islamique.
Parmi nos autres axes d'intervention, mentionnons que nous donnerons de la formation technique, en plus d'améliorer les installations et l'équipement de formation.
En ce qui concerne la Syrie, le Canada continuera d'appuyer les efforts internationaux visant à trouver une solution politique au conflit
et il mettra à profit les activités de ses programmes au fur et à mesure que des occasions se présenteront.
Outre les quatre pays mentionnés, le Canada appuiera également les efforts régionaux qui s'alignent sur ceux de la coalition mondiale contre l'EIIL
afin d'empêcher le financement de ce dernier, d'interdire le recrutement et le mouvement de combattants, et de contrer le discours destructeur et dépravé auquel souscrit l'EIIL.
Nous participerons à divers efforts avec tous les intervenants légitimes dans la région, notamment en ce qui concerne la médiation, la réconciliation et les négociations de paix, tout en offrant de l'aide afin de renforcer à la fois les capacités locales de gestion des conflits et la gouvernance locale.
Nous encouragerons régulièrement et fermement les dirigeants de la région à accorder la priorité aux gens, à viser la réconciliation et l'inclusion ainsi qu'à adopter des solutions politiques pacifiques plutôt que violentes.
Sur le terrain, nous profiterons de nos liens étroits avec les organismes humanitaires et de développement les plus fiables et les plus chevronnés.
Nous offrirons du soutien dans les régions qui se sont affranchies du contrôle de l'EIIL en Irak.
Nous faciliterons le retour à la maison des populations déplacées, notamment en collaborant au rétablissement de services de base comme l'approvisionnement en eau et en électricité ainsi que l'enseignement scolaire.
Les Canadiens seront présents à chaque étape avec leurs connaissances poussées, leur professionnalisme, leur force et leur courage.
Nous ne sommes pas les seuls à le dire.
Nos alliés ont bien réagi à notre nouveau plan.
Ce n'est d'ailleurs pas une surprise puisque nous les avions consultés.
Le Pentagone, par exemple, s'est réjoui de ce que le gouvernement canadien ait décidé « d'augmenter d'un cran le rôle du Canada dans la campagne, alors que nous sommes à un tournant ».
Pour reprendre les mots de l'ambassadeur des États-Unis au Canada, Bruce A. Heyman, la « contribution importante » du Canada « répond aux besoins actuels de la coalition ».
Et c'est justement cela qui est important. En fait, notre plan peut être résumé en trois mots: complet, intégré, soutenu.
Il s'agit d'un plan complet
parce qu'il se concentre sur la plupart des aspects de ce qui constitue une solution durable, y compris, d'un côté, les efforts militaires, politiques et de stabilisation, et, de l'autre, l'aide humanitaire et au développement. Chacun de ces éléments est essentiel en soi et complémentaire aux autres.
Il s'agit ensuite d'un plan intégré
parce qu'il met à profit les ressources et l'expérience de l'ensemble du gouvernement et qu'il sera mis en oeuvre en étroite collaboration avec nos principaux partenaires et alliés — y compris les pays de la région touchée, les membres de la coalition et les ONG — et sous leur coordination, grâce à notre participation active à l'OTAN et à l'ONU, et par la voie de nos relations bilatérales.
Il s'agit enfin d'un plan soutenu
car, grâce à lui, nous nous engageons pour plusieurs années dans cet effort, conscients qu'il s'agit d'un conflit complexe qui risque fort de perdurer.
Au cours des trois prochaines années, nous nous engageons à investir environ 1,6 milliard de dollars dans nos interventions en Irak et en Syrie.
Ce montant servira en outre à atténuer les répercussions du conflit en Jordanie, au Liban et dans les environs.
L'essentiel de ces fonds, c'est-à-dire 1,1 milliard de dollars, sera destiné à l'aide humanitaire et au développement.
Le Canada va tout faire pour que son aide ne serve pas les intérêts des groupes terroristes, y compris le Hezbollah
et il assujettira ses programmes et ses modes de financement à des mécanismes de contrôle stricts afin que l'argent aille là où il le faut et pas ailleurs.
Il s'agit aussi d'un plan flexible.
Nous savons en effet que la situation au Moyen-Orient peut changer du jour au lendemain.
Notre stratégie sera donc revue régulièrement, précisément dans le but qu'elle demeure pertinente et adaptée à la situation sur le terrain.
Pour terminer, je dirai que nous offrons à la coalition un vaste éventail de moyens qu'elle a elle-même désignés comme étant essentiels pour remporter le combat contre l'EIIL.
C'est le plan dont nous avons besoin et celui que le premier ministre a présenté pour nous aider à réussir.
Comme toujours, devant l'adversité, le Canada se tiendra debout avec compétence, fermeté, humanité et courage.
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L'hon. Stéphane Dion (Saint-Laurent)
2016-02-17 16:55 [p.1030]
Monsieur le Président, il n'y a aucun problème. C'est effectivement un groupe horrible, et il n'y a pas de mot assez fort, que ce soit « génocide », « massacre » ou « terreur ».
Ce groupe est animé d'une idéologie perverse et terrible, qui fait croire à de jeunes gens qu'ils vont gagner leur salut s'ils massacrent tous ceux qui ne pensent pas comme eux et s'ils tuent hommes, femmes et enfants. Il faut tout faire pour le combattre.
Il importe que nous fassions tout en notre pouvoir pour éradiquer ce groupe. Pour y parvenir, nous devons nous assurer que la contribution du Canada au sein de la coalition de 65 pays est optimale. C'est là l'objectif du plan.
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L'hon. Stéphane Dion (Saint-Laurent)
2016-02-17 16:57 [p.1030]
Monsieur le Président, nous avons un plan de déradicalisation ici, au Canada.
Toutefois, il ne fait pas partie du plan pour l'Irak et la Syrie.
Le plan pour l'Irak et la Syrie vise la déradicalisation en Irak, en Syrie et dans cette région.
Par contre, et là, la question de la députée peut être pertinente, ce plan vise aussi à empêcher le recrutement de combattants étrangers qui peuvent aussi être Canadiens.
Nous renforçons dans ce plan les dispositifs et les efforts en vue de combattre ce recrutement.
Cela fait partie du plan.
Toutefois, le plan comprend un effort beaucoup plus grand sur le terrain pour combattre la radicalisation là-bas, dans la région, pour s'assurer que la propagande perverse et infernale de ce groupe terroriste est combattue et qu'il n'y a plus de gens qui croient qui vont gagner leur ciel en massacrant leurs prochains.
Voilà le fond de la question, et nous allons le faire beaucoup mieux grâce à ce plan.
J'invite donc la députée à voter pour ce plan.
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L'hon. Stéphane Dion (Saint-Laurent)
2016-02-05 11:14 [p.896]
Monsieur le Président, le plan sera rendu public en temps et lieu.
D'ici là, il est important de savoir que ce plan sera complet, intégré et soutenu.
Ce plan réunira toutes les missions militaires, humanitaires et diplomatiques des Forces canadiennes.
Il sera harmonisé avec les plans de nos alliés, la coalition, pour veiller à ce que le Canada soit plus efficace que jamais dans sa lutte contre cet affreux groupe terroriste, le soi-disant État islamique.
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L'hon. Stéphane Dion (Saint-Laurent)
2015-12-10 14:33 [p.240]
Monsieur le Président, ce à quoi nous faisons face n'est pas une guerre entre religions.
Ce n'est pas une guerre entre civilisations.
C'est le conflit entre la civilisation humaine et le terrorisme.
Le Canada fera sa part courageusement, en Irak et partout. Il le fera de façon optimale, en alliance avec ses alliés de la coalition.
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L'hon. Stéphane Dion (Saint-Laurent)
2015-12-10 15:01 [p.245]
Monsieur le Président, aucun gouvernement indépendantiste n'aurait le droit d'enlever le Canada aux Québécois qui voudraient le garder.
C'est une question de droit et de démocratie.
De toute façon, les Québécois, en grande majorité, sont de très fiers Québécois et de très fiers Canadiens.
Ils ne veulent pas qu'on les oblige à choisir entre ces deux belles identités.
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HANSARD
PARLEMENT DU CANADA
On ne doute jamais assez.