DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP

DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR HENRY DICKSON ET DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP ET L'AMI DE DAME MUSE ET DES MUTANTS GÉLATINEUX LGBTQ OGM ET DE MADEMOISELLE TAYTWEET DE MICROSOFT - SECONDE TENTATIVE OFFICIELLE D'Ai - INTELLIGENCE ARTIFICIELLE - ET DE MONSIEUR ADOLF HITLER, CÉLÈBRE ARTISTE CONCEPTUEL AUTRICHIEN ALLEMAND CITOYEN DU MONDE CÉLÈBRE MONDIALEMENT CONNU - IL EST DANS LE DICTIONNAIRE - SON OEUVRE A ÉTÉ QUELQUE PEU CRITIQUÉE MAIS ON NE PEUT PLAIRE À TOUT LE MONDE ET PERSONNE N'EST PARFAIT ! VOILÀ!

DOUTEUR EST L'AMI DU PROFESSEUR BULLE QUI EST L'AMI DE DOUTEUR

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DOUTEUR - DE LA FÉDÉRATION INTERNATIONALE DU DOUTE EST AMI DU PROFESSEUR BULLE - DE L'INTERNATIONALE SITUATIONISTE CONSPIRATIONNISTE - DES THÉORICIENS DU COMPLOT ET DES CONSPIRATIONS ET DES COMPLOTISTES ET CONSIRATIONISTES - AMI DES THÉORICIENS DU NON COMPLOT ET DES THÉORICIENS DE L'EXPLICATION ET DE L'UNION DES JOVIALISTES ET INTELLECTUELS ORGANIQUES - AUTISTE ASPERGER GEEK RELATIVISTE CULTUREL PYRRHONIEN NÉGATIONNISTE RÉVISIONNISTE SCEPTIQUE IRONIQUE SARCASTIQUE - DÉCONSTRUCTEUR DERRIDADIEN - AMI DES COLLECTIONNEURS DE BOMBES ATOMIQUES - AMI DES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES ET FONDAMENTALES ET AMI DE L'ATOME CAR LA FUSION OU LA FISSION NUCLÉAIRE SONT VOS AMIS

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT
LES MUTANTS EXTERMINERONT OU NON LES HUMAINS - ET NOUS TRAITERONS PROBABLEMENT AUSSI BIEN QU'ON SE TRAITE NOUS-MÊMES ENTRE NOUS - ET PROBABLEMENT AUSSI BIEN QUE L'ON TRAITE LA NATURE ET TOUT CE QUI VIT

vendredi 19 avril 2013

6152. NOS AMIS LES RICHES ET LEURS RICHESSES (INTÉRIEURES)

LA GUERRE DES RICHES CONTRE LES PAUVRES

ANNÉE 2013

RICHES 10. PAUVRES ZÉRO

365 JOURS PAR AN (SAUF ANNÉE BISEXTILE)

2013 ANS QUE ÇA DURE.

J'OUBLIAIS LES 10 0O0 ANS AVANT

QUELQUES ENSEIGNEMENTS DE L’AFFAIRE DES PARADIS FISCAUX


Normand Baillargeon

11 avril 2013

Journal Voir

http://voir.ca/chroniques/prise-de-tete/2013/04/10/quelques-enseignements-de-laffaire-des-paradis-fiscaux/


Je présumerai que tout le monde a entendu parler de cette remarquable enquête journalistique sur les paradis fiscaux et sait, en gros, ce qu’on y apprend.

[Sur certains d’entre eux. Et c’est déjà hallucinant. Le doc semble provenir de quelqu’un de l’intérieur. Combien d’autres preux chevaliers combattants les dragons pourraient éclairer le bon peuple sur les magouilles de ses dirigeants – car les «paradis fiscaux» n’existent et ne subsistent qu’avec la complicité des États qui n’auront pour excuse que leur impuissance. Par la voix de ventriloque des politiciens vendus et achetés.]

Voici quelques enseignements que je suggère d’en tirer.

1. Il faut se réjouir de ce patient et minutieux travail journalistique d’enquête sur un objet aussi fondamental que l’impôt: la chose est trop rare.

2. On soupçonnait et, pour certains de leurs aspects, on connaissait, depuis longtemps déjà, les pratiques qui ont été mises au jour, et on savait qu’elles privent les sociétés de véritables fortunes.

Le mérite de cette enquête est surtout de confirmer tout cela, de le mettre à l’ordre du jour et d’interdire aux autorités politiques certaines de leurs habituelles stratégies de déni.

[Ils ont la force mais refusent de l’employer. Et ne l’utiliseront pas. Tant que quelqu’un – qui?- de plus fort ne les y obligera.]

3. Tout ce qu’on sait par cette enquête n’est cependant, selon toute vraisemblance, que la pointe de l’iceberg d’un PHÉNOMÈNE MAJEUR DE L’ÉCONOMIE MONDIALE.

Cette conclusion me semble fondée pour deux raisons.

La première est que l’enquête n’a porté que sur quelques paradis fiscaux;

la deuxième est que, par définition, ce dont il s’agit est précisément conçu et soigneusement planifié pour être caché, et donc difficile à mettre au jour.

[Surtout quand on ne veut rien voir. La loi est conçue pour attraper les petits poissons et laisser filer les gros. On sera impitoyable avec le petit contrevenant ou celui que l’on prendra pour tel –afin de démontrer par l’exemple que la Justice existe. On n’aura donc pas le temps (ni l’envie) de s’en prendre aux puissants et aux prédateurs. Comme la police qui frappe allègrement sur le petit manifestant sans défense ou le petit voleur menotté. Mais qui ne fera rien contre le Mafieux. À moins que hors d’âge et devenu inutile, il ne soit dénoncé par ses semblables qui reluquent sa place depuis trop longtemps. Ce qui permettra de démontrer, qu’effectivement, on arrête, parfois, de temps en temps, les gros bonnets. Il y a des exemples. On pourra donc les montrer.]

4. Ce que ces paradis fiscaux nous apprennent, une fois de plus – mais il semble que trop de gens ne le reconnaissent toujours pas –,

C’EST QUE NOTRE SYSTÈME ÉCONOMIQUE ET NOS RÉGIMES POLITIQUES FONCTIONNENT, EN EFFET, POUR REDISTRIBUER LA RICHESSE:

MAIS C’EST POUR LA REDISTRIBUER
DE BAS EN HAUT QU’ILS SONT CONÇUS.

[Pour la siphonner vers le haut de la pyramide. Où les gros oiseaux chieront sur ceux d’en bas. Il y a quelque part, dans le site, une caricature US qui l’illustre joliment. Mais sans élégance. Le sujet étant ce qu’il est. ]

5. UN TEL SYSTÈME NE PEUT EXISTER QUE PAR LA COMPLICITÉ ACTIVE

TANT DU MONDE POLITIQUE

que d’un nombre sans doute non négligeable de professionnels (des avocats, des comptables, des fiscalistes, etc.) avec les prédateurs.

[Et les journalistes. Faiseurs d’opinion. Universitaires. Penseur. Car le système n’est pas spontané. Il a été pensé. Expliqué. Justifié. De la même façon que la NRA protège son business des armes aux USA quelles que soient les conséquences. Une fusillade dans une école n’étant qu’une erreur de parcours. Vite oubliable. Vite oublié. On vient (ce 18 avril 2013) de voter contre une lois que proposait le président Obama exigeant une enquête sur les acheteurs d’armes. Condamnation. Dossiers judiciaires. Y compris les malades mentaux. Et des politiciens démocrates en espoir de réélection ont voté contre. Obama était furieux. Il ne fera rien d’autre. Et ce projet de lois était un compromis censé (?) réunir les 2 partis. Après l’abandon des mesures les plus rigides (?). Comme l’interdiction des armes militaires. Et des chargeurs de 10 balles et plus. Ceci n’a rien à voir. Attendez de voir ce qui arrivera lorsqu’on voudra s’en prendre aux riches. Avec les Républicains qui n’ont pour mesure que des baisses d’impôts pour leurs riches. Et des coupures dans les services sociaux. (Afin de payer les baisses). Et ceci n’est que l’arbre proverbial cachant la forêt légendaire.]

LEUR OBJECTIF COMMUN, si on veut le formuler de manière généreuse, EST DE TROUVER DES MOYENS DE CONTREVENIR À L’ESPRIT DE LA LOI

en jouant pour cela toutes les cartes nécessaires pour en contourner la lettre.

[Avec la complicité obligatoire de l’État, du parti au pouvoir, des fonctionnaires. Surtout ceux de l’impôt.]

CECI EST PRÉSUMÉ ÊTRE ACCOMPLI EN TOUTE LÉGALITÉ,

[L’État – ou plutôt les politiciens- font les loi. Donc. Donc.]

ce que signale L’ORWELLIENNE DISTINCTION ENTRE FRAUDE FISCALE ET ÉVASION FISCALE.

[Et le blanchiement d'$]

[Et l’invisible et indescriptible corruption. Financière. $. Morale. Intellectuelle. Éducative.]

De tels actes n’en demeurent cependant pas moins, dans presque tous les cas, profondément

ILLÉGITIMES, ANTISOCIAUX ET IMMORAUX.

[Mais en toute légalité.]

6. Pour en juger, encore faut-il avoir une conception de la nature et des fonctions de l’impôt.

Il y en a en effet quelques-unes, qui s’opposent.

Or, toute politique fiscale repose fondamentalement sur une conception de la nature de la société et de la justice sociale, dont émerge, justement, une philosophie de l’impôt.

[Les mots «société» - voir le cadavre de madame Margaret Tachter et ses citations – la société n’existe pas. Il n’y pas de «bien commun» ou «d’intérêt collectif». Il n’y aurait que des individus libres. Certains réussissant mieux que d’autres. D’où la jalousie de la majorité. Voulant et exigeant de vivre à leur crochet. D’où les impôts. Une manière d’acheter les voix des pauvres de la part des politiciens. Promettant des choses coûteuses aux paresseux démunis. Ceci exigeant par la suite des taxes sur les riches. Les riches, ne l’oublions pas, se sont fait eux-mêmes. Grâce à leur effort et leur sens de l’économie. S’ils ont quelques fois des «employés», c’est uniquement par charité qu’ils donnent ainsi du travail et occupent les nombreux, leur évitant le vice de la paresse. Tout ceci est crevant.]

En fait, il n’est pas exagéré de soutenir:

«Dis-moi ce que tu penses de l’impôt et je te dirai à quelle famille éthique et politique tu appartiens.»

La philosophie de l’impôt qu’on nous chante trop souvent, et au nom de quoi, parfois, on justifie même l’évasion fiscale, rapporte tout à

L’INDIVIDU, COMME S’IL EXISTAIT, SOUVERAIN, À L’ÉCART ET INDÉPENDAMMENT DE LA SOCIÉTÉ À LAQUELLE IL NE DEVRAIT RIEN

– quand celle-ci n’est pas présumée inexistante, foi de Miss Maggie;

et cette philosophie de l’impôt tient pour acquis que l’ordre social est globalement juste et que rien ou si peu ne peut ou ne doit être fait au nom de l’égalité des chances et de la justice.

Cette conception, factuellement fausse et éthiquement indéfendable, a cependant pour elle d’être fort utile aux Maîtres.

[Et à leurs valets.]

7. DANS NOS SOCIÉTÉS COEXISTENT DEUX SYSTÈMES DE DROIT ET DEUX SYSTÈMES DE NORMES ÉTHIQUES.

Et c’est ainsi que même si la violence dans les rues de Montréal, depuis un an, c’est La Guerre des boutons à côté de la guerre, systémique et littéralement meurtrière et «sociéticide», que mènent les entreprises et les riches qui échappent à l’impôt,

on nous invite à n’avoir d’yeux que pour la première – ou son équivalent, selon les circonstances.

De même, l’évasion fiscale est immensément plus importante que la fraude,

[Et, ce n’est que récemment que l’on en parle ou que l’État et la Justice (d’où la Commisson d’enquête récente : sur l’industrie de la construction – et pas les autres. Humour.). Généralement, on attirera l’attention sur le travail au noir. Sur les magouilles des assistés sociaux et des chômeurs. La main du magicien qui s’agitent pour éviter que l’on scrute son autre main. Rien dans les mains. Regardez le chapeau.]

à laquelle il est supposément impérieux de s’attaquer –

en même temps qu’aux CHÔMEURS ET AUX ASSISTÉS SOCIAUX, QUI SONT, C’EST DU MOINS CE QU’ON NOUS INVITE À PENSER, D’IRRÉCUPÉRABLES PARASITES et de véritables dangers publics.

[Alors que les véritables parasites sociaux, nos punaises de lit de dimension diplodocus qui, sont invisibles pour les yeux. Comme toutes les choses importantes. Disait un proverbe. ]

8. Ce qui implique qu’en un sens un tant soit peu substantiel de ce concept,

NOUS NE VIVONS PLUS EN DÉMOCRATIE

[Les bourgeois ont toujours été contre la démocratie. Les classes supérieures ont toujours tout fait pour éviter ce drame collectif. Et, soudainement, cette hargne serait oubliée. Des mouvements d’humeur de leurs parents mal éclairé. Car, maintenant, ils nous en parlent avec des larmes dans les yeux. Comme les amoureux du cégep. C’est que la démocratie dont ils disent tant de bien, ils l’ont manipulé à leur avantage. Et, peu importe pour qui on votera, peu importe qui sera élu, une fois en place, ils obéiront à leur véritable maître.]

si du moins cela signifie, comme le suggère John Dewey, une vie associative et délibérative de gens qui ont de nombreux intérêts en partage, qui se croisent, qui échangent et qui cherchent ensemble des solutions à leurs problèmes communs.

LES SOCIÉTÉS OCCIDENTALES RESSEMBLENT de plus en plus, au contraire, À DES PLOUTOCRATIES.

9. Il faut saluer les journalistes ayant mené à bien ce travail.

Mais cela ne doit pas nous cacher le fait que, le plus souvent, NOS GRANDS MÉDIAS, QUI SONT LA PROPRIÉTÉ D’ENTREPRISES ET DE PERSONNES TRÈS RICHES,

TENDENT À DONNER UNE VISION DU MONDE CONFORME À LEURS INTÉRÊTS.

Et parce que tant que les lions [ou les lapins] n’écriront pas leur histoire, les récits de chasse glorifieront les chasseurs,

on doit redouter que rien ne soit fait et que cette affaire de paradis fiscaux en rejoigne d’innombrables autres dans le grand trou noir de l’oubli.

10. D’autant que, le politique se dissolvant dans l’économique et la gouvernance,

[Et ils nous parlent de l'éthique. Comme c'est beau. Il manque le violon.]

[Ils nous disent qu’ils ne peuvent rien faire car les MARCHÉ ne le permet pas.

[Car le MARCHÉ est tout. Explique tout. Et quand l’exemple nous est donné de cette illusion par la faillite du même MARCHÉ, ses prêtres nous demanderont de les sauver. Et nous les sauverons. Et, ensuite, ayant eu une bonne frousse, ils nous expliqueront que la crise ou la supposée faillite du marché ou du capitalisme n’avait pas été provoquée par le manque de loi et de surveillance mais par l’excès de loi. Et on les écoutera sans rire.]

les gens sont de plus en plus isolés les uns des autres et sont DÉPENDANTS, ENTRE AUTRES PAR ENDETTEMENT, DU SYSTÈME QUI LES ASSERVIT.

[Et complices.]

11. Mais rien de ce qui se produit dans nos sociétés n’est naturel ou inexorable et d’autres, avant nous, ont surmonté des obstacles plus terribles encore.

12. Il y a bien eu, après tout, un 13 juillet 1789…

Tentés d’agir?

Pour en savoir plus et s’impliquer:

Échec aux paradis fiscaux

http://echecparadisfiscaux.ca/


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Image. http://www.les-crises.fr/grece-le-pilori-fiscal/