COMMENTAIRES DU PEUPLE :
jeudi 31 octobre 2013
6247. UNE DESCRIPTION SIMPLE EN FORME D'AUTOPSIE DES USA
*
ALLEZ, SALOPE, FAIS-MOI PEUR !
Pierre JC Allard
21 octobre 2013
(…)
On reprendra plus tard l'entraînement (des enfants) (...) à la jouissance
sado-maso de la vie made in USA.
C’EST QU’IL FAUT BIEN SE PRÉPARER AVEC SÉRIEUX À UNE
VIE OÙ CHACUN VEUT LA PEAU DE TOUT LE MONDE.
Une vie où l’on se déteste entre religions et entre races,
entres jeunes et vieux,
entre hommes et femmes, entre Démocrates et
Républicains….
Ce n’est pas le premier venu qui peut comprendre
spontanément que le but final de l’existence est d’accaparer et de gaspiller
tout ce qu’on peut, d’écraser le faible, de trahir toute parole donnée, au nom
d’une ambition qui permettra d’avoir, la richesse, la gloire …
[En faisant sauter la planète avec nous. Ce qui est plus moderne et plus conforme à nos capacités modernes de nuisance que : Après nous le déluge ! ]
et un jour le Paradis, juste en répétant le nom de Jésus…
[Une des sectes protestantes qui a fondé les USA croyait que les oeuvres (la charité, la dévotion ou la prière ) ne comptaient pas parce que dès le commencement du monde et dès la venue d'une nouvelle génération, il y avait un certain nombre d'élus. Pas plus. Et que ceux-ci avaient beau se comporter n'importe comment, leur choix était définitif. Pour le plus grand plaisir de Dieu et sa fantaisie. Comme lorsqu'un roi s'amuse. Chance. Il y avait même une maxime qui accompagnait le tout: Dieu récompense les méritants. Et il punit les pêcheurs. Pour savoir qui est qui, il n'y a qu'à regarder autour de soi. Il y a des riches. Quelques-uns. Et des pauvres. Innombrables. Et les ouvriers, les noirs, les femmes. Si on veut faire quelque chose, il faut aider les riches, amis de Dieu. Quant à aider les pauvres (et les femmes), punis par Dieu sur cette Terre (en naissant noirs ou femmes) avant d'aller en Enfer, ce serait provoquer la colère divine. Par «aider» on comprendra qu'on y a là-bas, la même conception des lois et des tribunaux - on ne parlera pas ici de justice - que chez les nazis envers les Juifs.]
[ Et il y a plus beau. Même Jésus s'y met:
« Prenez garde… car on donnera à celui qui a mais à celui qui n’a pas, on enlèvera même ce qu’il a ! » (24-25) ]
«Donner au riche et tout prendre au pauvre ?»
[On essaie d'expliquer ce délire ici:
*
On naît égoïste, mais on devient un fieffé salopard.
Il faut se former; Il faut un modèle et de la pratique.
LA GOUVERNANCE ÉTATS-UNIENNE A PRIS SUR ELLE DE SE DONNER EN
MODÈLE D’INFAMIE.
Elle l’a fait en
engageant une lutte à finir, au Sénat et au Congrès, pour des motifs
minablement partisans.
L’ENJEU ? RÉUSSIR IN
EXTREMIS À PRIVER 50 MILLIONS D’AMÉRICAINS
DE TOUTE COUVERTURE MÉDICALE.
[Et les «pauvres» semblent tout à fait satisfaits de la façon dont on les traite. Pas assez intelligents pour comprendre ce que les Républicains leur font et prêt à revoter pour eux, par esprit de parti, avec leur esprit diminué (difficile de dire qui est le pire entre ces tarés: Républicains, Démocrates, Tea Party. Tous font la même chose mais chez les Républicains, il y a un ricanement qui s'ajoute à la perversion. On dirait un conte de Sade.]
Les plus déshérités,
naturellement.
Ceux qu’on a déjà privés de leur travail, en exportant les jobs
en Asie pour engranger quelques milliards de plus pour les riches.
Ceux qu’on a déjà expulsés des maisons qu’on leur avait
vendues à des conditions frauduleuses.
[Et ceux qui vont se battre pour la patrie «reconnaissante» !]
« DONNER » des soins
a ces gens ?
Vous voulez rire !
On croit si peu aux USA qu’ils le méritent, qu’on peut
calculer qu’il y a des points politiques à marquer en étant de ceux qui
s’affichent comme les plus féroces adversaires de cette «faiblesse » !
Le « Obamacare », tel
qu’accepté l’an dernier, est déjà un pieuse hypocrisie;
une abomination qui,
LOIN D’AIDER VRAIMENT LES PAUVRES, LES FORCE À METTRE LA
PRIORITÉ SUR UNE PROTECTION MÉDICALE
– AUX
COÛTS OUTRAGEUSEMENT GONFLÉS AU PROFIT DES MÉDECINS ET DES ASSUREURS –
EN ROGNANT SUR LEURS AUTRES BESOINS
ESSENTIELS D’ALIMENTATION
ET DE LOGEMENT.
L’OBAMACARE EST UNE TELLE NAUSÉABONDE CARICATURE D’UN VRAI
RÉGIME DE SANTÉ GRATUITE, QU’ON COMPRENDRAIT QUE SE LIVRE UNE FAROUCHE BATAILLE
POUR LE BONIFIER.
Mais quand on s’aperçoit que la farouche bataille à
Washington ne se livre pas pour l’améliorer, mais pour le saboter, pour donner
encore moins, partager encore moins,
émasculer totalement ce régime qu’on
voulait déjà impuissant dès le départ….
Quand on comprend ce qui est en jeu,
TOUTE SYMPATHIE DISPARAIT POUR CETTE NATION
OÙ L’ON MET
TOUTE SA FIERTÉ PERVERSE À SE FAIRE DU MAL LES UNS LES AUTRES.
[Pas seulement aux uns et aux autres mais, plus sadiquement, aux «pauvres». Et aux noirs. Et au reste du Monde.]
[Raciste. Sadique.]
[Et, au dessus de tout ça, un culte pervers de l'$ et des riches.]
[Et une frénésie de guerre perpétuelle pour extorquer la planète. Une à peine finie ou une toujours en cours parce qu'on est incapable de la finir, qu'on en prépare une autre. Iran. Chine. Tout ceci, hypocrisie de sépulcres blanchis - c'est Biblique - Pharisiens - au nom de la «démocratie».]
(…) Moment de
soulagement, quand on croit qu’on pourra enfin (...) s’accorder le
plaisir de ne plus penser à cette
excroissance maligne sur notre pauvre monde.
Mais çà ne dure pas.
Cette Amérique revient nous
pousser du coude et exiger que nous lui redonnions notre attention.
AYANT GAGNÉ NOTRE ANTIPATHIE, ELLE VIENT S’IMPOSER À NOTRE
MÉPRIS.
(…)
CAR, À UN NIVEAU PLUS BAS ENCORE QUE FAIRE LE MAL,
IL Y A
CELUI DE VOULOIR LE FAIRE ET DE NE MÊME PAS Y PARVENIR.
Tous ces politiciens qui se sont battus à Washington pour le
triomphe de l’égoïsme et de la mesquinerie sont apparus ineptes dans la
méchanceté.
Ils sont apparus instrumentés par ceux encore plus méchants,
mais hélas bien plus retors, qui ne voulaient pas de cette provocation inutile
de sabrer un peu plus dans cette apparence de solidarité réduite à sa portion
congrue qu’est l’Obamacare
Les vrais méchants ne le voulaient pas.
Les clowns à face de monstres du Parti Républicain n’ont pas
été soutenus et n’ont donc pas pu livrer tout le mal qu’ils voulaient. Ils se sont vautrés dans l’abjection et on ne
les a même pas jugés dignes de faire semblant de croire à leurs gesticulations.
Warren Buffett, l’oracle d’Omaha, s’est empressé de dire de
cette « crise» :
« Nous allons aller jusqu’au point extrême de l’idiotie,
mais nous n’allons pas aller au-delà. »
(…)
Ce spectacle était pour la plèbe, pas pour ceux qui
savent.
Les marchés financiers n’ont
donc pas bronché.
Le guignol a épuisé sa
malice factice puis s’est terminé.
À tous ceux qui ont joué cette ridicule farce il ne reste qu’à offrir notre plus sincère
mépris.
Comment le peuple américain peut-il supporter à sa tête, et
feignant de le diriger,
ces hâbleurs sans idées, sans dignité, sans véritable
engagement ?
Si on ne peut [veut] créer un vraie démocratie, un corporatisme qui
dit son nom ne serait-il pas moins
malsain que ce simulacre qui est une
insulte à l’intelligence ?
Et ne nous y trompons pas.
Quand on tient compte des idiotismes historiques et culturels,
ce qui
est vrai aux USA n’est-il pas vrai dans toutes les démocraties à l’occidentale
?
[Gouvernement de banquiers pour les banquiers. ]
N’y a t-il pas partout une gouvernance salope qui cherche
des façons de faire peur?
Peur de l’Islam, peur du fascisme, peur de la dette. peur
d’agir et de changer …
Des guignols qui nous font peur et parfois bien du mal.
*
COMMENTAIRES DU PEUPLE :
COMMENTAIRES DU PEUPLE :
1
(…)
Je me demande aussi si un président détient réellement le
pouvoir ou s’il n’est pas réduit à un rôle de représentation
Le 21 octobre 2013 à 20 h 04 min, Carolle Anne Dessureault
2
J’ai dit souvent que Obama était un extraordinaire
communicateur, mais qu’il état bien douteux qu’il comprenne beaucoup ce qu’il
lisait au « prompter» [télésouffleur ] .
D’ailleurs, il serait impossible qu’un être humain quel
qu’il soit, ait la compétence de gouverner et de décider pour une structure
comme les USA.
La gouvernance est devenue collégiale, chacun joue son rôle,
et les décisions sont prises par une équipe…
dont tous les membres nous sont sans doute complètement
inconnus.
Obama est la photo sur la couverture du magazine…
[Cette idée suppose que quelqu'un dirige. Que toutes les actions soient coordonnées par une équipe - d'esprits supérieurs (!) - d'où le problème immédiat qui apparaît - qui sait (?) ce qu'elle fait et a des buts communs. Inavouables. Secrets. Contraire à l'intérêt commun ou à la propre survie du peuple à long terme ou même à celle de l'État ou de la nation. Mais qui sait. Ces internationalistes sans domicile fixe s'en foutent. Peut-être qu'il n'y a pas de monopole du pouvoir, comme il y a monopole de certaines industries mais cartel ou oligopole. Un certain nombre, un petit nombre de psychopathes essaient de tout contrôler en échouant souvent. Et se concurrençant et se nuisant.]
[Idée intéressante:
«En organisation industrielle, un oligopole à frange est une structure de marché en concurrence imparfaite où un petit nombre de grosses entreprises,
formant un oligopole, contrôlent une vaste part du marché,
le reste étant représenté par un grand nombre de petites entreprises
dans une situation proche de la concurrence pure et parfaite.»
Le 21 octobre 2013 à 23 h 35 min, Pierre JC Allard
2
« De même que les os,
les muscles, les viscères et les vaisseaux sanguins sont entourés d’une peau
qui rend la vue de l’homme supportable,
» les émotions et les
passions de l’âme sont de même enrobées dans la vanité:
c’est la peau de l’âme.
»
« On se trompera rarement si l’on ramène les actions
extrêmes à la vanité, les médiocres à l’habitude et les mesquines à la peur. »
Nietzsche.
Le 21 octobre 2013 à 13 h 18 min, J-F Belliard
*
6246. SCÈNE INTIME. LE PROFESSEUR BULLE EST EN VUE ICI EN TRAIN DE DOUTER. UN PEINTRE IMPRESSIONNISTE, SANS DOUTE RENOIR A FAIT SON PORTRAIT
Douteur je doute. Le professeur Bulle a parlé. Ou pensé quelque chose. Ou eut une émotion quelconque. Le professeur Bulle pense quelques fois par année donc il lui arrive d'être. Mais pas souvent! |
lundi 28 octobre 2013
6245 . HAIFAA WAHBY - BOOS EL WAWA - هيفاء وهبى - بوس الواوا
*
Une petite chanson
Une petite chanson
Haifaa Wahby - Boos El Wawa
هيفاء
وهبى - بوس الواوا
*
DOUTEUR. PROFESSEUR BULLE. HENRY DICKSON
Chanson. Haifaa Wahby - Boos El Wawa
6244. QUELQUES MOTS SUR NOS AMIS LES RICHES ET CEUX QUI LEUR DONNENT NOTRE $. MERCI.
*
Les gouvernements [État - partis politiques ] sont par essence même amoraux :
ILS PEUVENT TUER QUI ILS VEULENT ET QUAND ILS LE VEULENT,
la justice étant le bras armé qu’ils se sont donné pour
mieux justifier leur amoralité
[il y a déjà des tas de gens ou de think tank dont le but est de justifier l'injustifiable. Les tribunaux servent à agresser les gens, ruinant leur réputation ou les ruinant financièrement, les mettant en prison ou les condamnant légalement à la mort. Sans voir à utiliser la violence directe. Mais qui reste toujours là. Puisqu'on dit, dans les manuel sérieux, que l'État a le monopole de la violence légale. Quoique elle puisse être administrée en dose plus intense par la police. Si on veut faire mal physiquement. Et il restera toujours l'armée pour tirer dans le tas.]
[il y a déjà des tas de gens ou de think tank dont le but est de justifier l'injustifiable. Les tribunaux servent à agresser les gens, ruinant leur réputation ou les ruinant financièrement, les mettant en prison ou les condamnant légalement à la mort. Sans voir à utiliser la violence directe. Mais qui reste toujours là. Puisqu'on dit, dans les manuel sérieux, que l'État a le monopole de la violence légale. Quoique elle puisse être administrée en dose plus intense par la police. Si on veut faire mal physiquement. Et il restera toujours l'armée pour tirer dans le tas.]
et protéger ainsi ceux qui leur permettent d’exister,
les classes les plus élevées de la société.
Il n’y a pas de gouvernement sans corruption.
Il n’y a pas non plus de hautes classes dans une société qui
puisent exister, proliférer et s’enrichir sans corruption.
*
DÉSOBÉISSEZ
Victoir-Lévy Beaulieu
Éditions Trois-Pistoles
p. 111
6243. LA CHAMBRE SECRÈTE DE L'OGRE OU DE BARBE BLEUE OU DE GILLES DE RAIS, VOILÀ CE QUE DES CIRCONSTANCES FORTUITES NOUS PERMETTENT DE PERCEVOIR (OU LES RÉVÉLATIONS DE QUELQUE COURAGEUX IMPRUDENT QUI PAIERA CHER CETTE HÉRÉSIE) NOUS PERMET DE PERCEVOIR CE QUE L'ON TRAME CONTRE NOUS. FAUTE DE POUVOIR MENTIR OU CACHER ENCORE, ON DIRA QUE C'EST POUR NOTRE BIEN. PUIS, ON REFERMERA VITE LA PORTE. EN ESPÉRANT QUE NOUS OUBLIERONS. ET NOUS OUBLIERONS. PARCE QUE NOUS SOMMES DES PROIES. ET QUE LES PROIES DOIVENT ALLER INNOCEMMENT À LA SOURCE S'ABREUVER PENDANT QUE LE LION TOURNE ET RÔDE AUTOUR D'ELLES. SI LES PROIES AVAIENT CONTINUELLEMENT PEUR, ÉTAIENT TROP CONSCIENTE DE LEUR SORT INÉVITABLE ET FUTUR, ELLES PERDRAIENT L'APPÉTIT, CESSERAIT DE S'ENGRAISSER, MAIGRIRAIENT ET NOURRIRAIENT MAL LE LION QUI LES AUSCULTENT ET LES MATENT. ET LE LION, MAL NOURRIT, MAIGRIRAIT.
«The very word “secrecy” is repugnant in a free and open society;
and we are as a people inherently and historically opposed to
secret societies,
to secret oaths and
to secret proceedings.
secret societies,
to secret oaths and
to secret proceedings.
We decided long ago that
the dangers of excessive and unwarranted concealment of pertinent facts far
outweighed the dangers which are cited to justify it.»
JFK, 1961
*
RADICAL TRANSPARENCY
WHY WE NEED AN AMENDMENT TO THE UNIVERSAL DECLARATION OF
HUMAN RIGHTS.
11 October 2013
The epic human journey: part 4, autumn
Adbusters
6242. STALL. LIE. STALL. LIE. STALL. AND IF THAT DOESN’T WORK, LIE AND STALL SOME MORE.
RADICAL TRANSPARENCY
WHY WE NEED AN AMENDMENT TO THE UNIVERSAL DECLARATION OF
HUMAN RIGHTS.
11 October 2013
The epic human journey: part 4, autumn
Adbusters
They lied to us about Mossadegh in Iran.
They lied to us about the premise for entering Vietnam.
They lied to us about the murder of Allende in Chile,
the
history of intervention in Haiti and Cuba,
the back-room deals to buy and sell
drugs, guns and dictators in Central America and beyond.
And of course they lied to us about Afghanistan, about Iraq,
about Libya, about Syria.
Chances are they’re lying to us about Egypt right now.
THE 21ST CENTURY IS BARELY A TEEN
AND ALREADY IT IS AS
OBSCENE,
VIOLENT AND ARROGANT
AS ITS OLDER BROTHER 100 YEARS BEFORE.
Even in the past ten years, the same mistakes, the same
carnage, the same lies, repeat like a flipping cathode ray television screen.
Lie.
Stall. Lie. Stall. Lie. Stall. And if that doesn’t work, lie
and stall some more.
It was no small happening that on the same day that Chelsea
Manning (formerly Bradley Manning) was handed a 35-year sentence for exposing
American war crimes in Iraq, former Egyptian strongman Hosni Mubarak was freed
from a Cairo prison and the democratically elected, now ousted, Mohamed Morsi
was left in a secret cell.
This type of serendipity is indicative of the deep culture
of secrecy pervading geopolitics today.
WHO BENEFITS FROM THIS OBSESSIVE SECRECY?
CERTAINLY NOT THE HALF MILLION DEAD CIVILIANS IN IRAQ.
NOR THE TWO MILLION CIVILIANS KILLED IN VIETNAM DURING THE
COLD WAR.
Nor the innumerable victims who have died in the blowback
from the long list of covert actions conceived in secret and fought in
darkness.
Even the dead are told that it was for their own good, that
somehow things could have been even worse.
And, of course, we’ll never really know what could have
happened, because we, the people, are always left in the dark.
How many ghostly and fake Al Qaeda threats and foiled terror
attacks have we witnessed since the Snowden revelations alone?
THE RECENT AMERICAN EMBASSY CLOSURE PANIC
WAS NOTHING MORE
THAN A SAD REHASHING OF THE TERROR-TEMPERATURE CHART THAT WAS BROADCAST ON
AMERICAN TELEVISION
IN THE EARLY YEARS AFTER 9/11
(recall the
"chances of a Bin Laden attack" craze).
Looking back, it brings a smile. But don’t be too quick to
laugh. It would be comical if there weren’t so many of us who are still duped
by these very same tactics … who are actually swayed to hate the Mannings and
the Snowdens out there … the very people trying to pull back the curtain of
secrecy.
SO WHY DO WE STILL BELIEVE OUR LEADERS WHEN THEY SAY “TRUST
US”?
Why do we still wait in eager anticipation for them to read
from carefully crafted scripts that they don't even write?
The answer is simple: we don’t know any better.
And why
don’t we know any better?
Why do we continue to live in the dark?
Another simple answer:
OUR GOVERNMENTS ARE LEGALLY ALLOWED TO LIE TO US.
Totalitarian or democratic, East or West, it’s written into
every state constitution in the world.
And each time a government is given a
mandate, we participate in the farce … we reaffirm that, contrary to what we
tell our children, lying isn’t so bad after all.
IF WE ARE EVER GOING TO ESCAPE
THE 21ST CENTURY
WITH LESS
BLOODSHED THAN THE 20TH CENTURY,
WE’RE GOING TO HAVE
TO STRIP OUR GOVERNMENTS
OF THE RIGHT TO LIE TO US CITIZENS.
In this information
age, where gigatons of information zips around the globe each second, and where
the geopolitical, financial and ecological stakes are so high,
we need a new
human right
… one that is stamped into the first article of every state
constitution, one that needs to become the centrepiece of the United Nations
Charter.
The UN was created in the aftermath of the two most
traumatic and disturbing wars of all time.
Auschwitz. Dresden. Hiroshima.
These atrocities made the battlefields and massacres of
Gettysburg, Sevastopol and Waterloo a century earlier look like a track and
field warm up.
When the Universal Declaration of Human Rights was penned in
1948, it was based on the belief that without basic human rights, violence, war
and genocide were sure to continue, if not flourish, into the future.
The
resounding and hopeful spirit of “Never Again” led the way.
It was a
groundbreaking moment for the human spirit. A moment that, unfortunately, never
had a chance to fly.
SO LONG AS ELITES AND POWERFUL FORCES
ARE ABLE TO CONCOCT
WARS
AND GEOPOLITICS IN SECRET,
WE, THE PEOPLE,
WILL NEVER SEE A DAY OF PEACE ON EARTH.
Not even a single minute in fact … likely not even a second.
Aggression, hatred, greed, jealousy and fear may be the
ingredients of war,
but SECRECY IS THE HEAT THAT IT NEEDS TO RISE … THE FUEL
that
turns the disapproving into blind followers.
So long as secrecy prevails as a fundamental right of
states,
peace, unity and brotherhood will always remain dreams …
increasingly
jaded ones.
In the spirit of 1945 and 1948, we propose the following
amendment to the UN Charter,
the Universal Declaration of Human Rights, and to
every constitution of every country in the world:
samedi 26 octobre 2013
6239. NOS AMIS LES RICHES ET LA QUALITÉ DE LEUR ÂME.
ÉCHEC À L’HYPOCRATIE
Pierre Jc Allard
02.09.13
Quelque chose d’énorme est à se passer: les citoyens sont à faire échec à L’HYPOCRATIE.
[Monsieur Allard est optimiste. On verra !]
Hypocratie ?
[Hypocrisie. Ploutocratie. ]
C’est le pouvoir souterrain, le pouvoir d’en-dessous, le
pouvoir « éminence grise »
qu’on ne voit pas.
C’est le véritable régime qui domine dans toutes nos
soi-disant démocraties à l’occidentale,
lesquelles sont latant de petites satrapies, vassales
du seul pouvoir impérial qui est le pouvoir financier.
Hypocratie partout, car il n’est pas besoin d’être grand
clerc pour voir que
le seul vrai pouvoir en Occident qui transcende les
frontières est celui des banquiers.
Toutes les lois sont faites pour servir ce pouvoir, que ce
soit aux USA, en Europe ou dans les marches d’Afrique, d’Amérique latine ou
d’Asie.
Où s’arrête-t-il ?
Là où vous pouvez mettre une carte de crédit dans un
distributeur de billets et en recevoir, vous êtes dans l’Empire…. car comment
cela serait- il possible, si un pouvoir
souverain ne s’exerçait pas?
Cela est une évidence; il est inutile de s’y appesantir.
Voyons plutôt combien ce pouvoir financier est discret,
invisible, souterrain,
agissant à partir
de Basel, ou de quelque paradis fiscal caché par un autre.
Voyons attentivement comment il n’obéit qu’aux lois qu’il a
lui-même fait mettre en place, dans ces États dits »démocratiques ».
Voyons que tous ces gouvernements sont élus à partir d’une
courte liste de candidats potentiels, choisis par les élites politiques de
chaque État.
Voyons que ces élites sont organisées en «Partis politiques
» par des manœuvres discrètes, invisible, souterraines auxquelles ne
participent qu’un pourcentage infime de la population.
Ces élites semblent en rivalité les unes avec les autres,
mais c’est un leurre.
Elles sont toutes issues du 0,0001% qui possède tout
et sont
donc toutes inféodées à ce pouvoir financier qui contrôle tout.
Comment gérer l’État ?
On le dit de diverses façon… mais on ne dit toujours que la
même chose :
« respectez l’ordre établi, la propriété et les mécanismes
de distribution de la richesse ».
Voyez vous, où que ce soit en Occident UN SEUL PARTI QUI
DISE AUTRE CHOSE ?
Ce consensus pour le statu quo, c’est ça, que nous appelons
la démocratie.
Le processus électoral permet de choisir entre Pierre, Paul,
André ou Jacques…
mais jamais entre cette « démocratie » avec son partage inique de la richesse …
et autre chose.
Il n’y a qu’un projet politique en Occident.
On amuse le bon
peuple en le faisant aiguillonner par les médias – tous propriétés des groupes
financiers – et par leurs journalistes vedettes.
Journalistes corrompus
… ou plus simplement abreuvés de fausses nouvelles, par des agences de
presse à la solde du pouvoir.
[Et tous choisis dans le même bol de Smarties. Si on observe leur opinion sur la Syrie. À quoi bon cloner puisque c'est déjà fait à moins de frais. Toutes semblables. Pas un seul qui ne diffère des autres. Un si bel unanimisme. Alors que tous les autres sujets peuvent être facilement divisés en pour ou contre. ]
Pouvoir déguisé en Gauche ou en Droite, mais dont le but ne change pas…
Le but qui est que
les choses elles-mêmes ne changent pas non plus.
Le bon peuple va donc, de tempes temps voter pour Hollande ou pour Sarkozy…
mais jamais il ne votera pour le changement:
il n’y a pas de candidats du changement sur le bulletin.
C’est quoi, l’hypocratie ?
Un pouvoir financier qui reste dans l’ombre, et qui donne
ses ordres à des partis politiques dont les rouages sont eux même cachés,
mettant de l’avant des homme politiques
bien soudoyés qui
déclineront des alternatives de
gouvernance grandiloquentes, mais interchangeables.
Le peuple, manipulé par les médias, suivra les suggestions
qu’on lui fera.
Les cas plus difficiles de résistance seront eux-mêmes
convaincus par des promesses ou des menaces de pas aller trop loin dans les
questions…
Tout ça discrètement, en-dessous, sans que rien ne
transparaisse que des scandales
ponctuels qui paraissent arriver un-à-un et dont on peut mettre quelque
uns en évidence, pour punir quelques boucs émissaire et créer une impression de
transparence…
Alors que c’est tout le système qui constitue un réseau
dense de népotisme et de corruption.
Cette gouvernance dont les éléments forts restent inconnus
serait démunie,
si elle n’avait à son service
toute une administration qui est complètement souterraine.
Un fonctionnariat
maintenant installée de Bruxelles jusqu’au dernier village d’Europe,
une armée de fonctionnaires sans visages et qu’on ne connait
que par leurs fonction,
veille à l’application des règlements qui expriment les
lois et normes en vigueur.
Celles qui reflètent les principes directeurs de la
gouvernance dite démocratique.
C’EST CETTE ARMÉE ANONYME, DISCRÈTE, INVISIBLE QUI S’ASSURE
QUE LA RICHESSE DEMEURE ENTRE LES BONNES MAINS.
En récompense, elle peut traiter le pays comme son fief, pour
l’exercice jubilatoire de l’arbitraire dans les détails, cette satisfaction
mesquine que consentent traditionnellement ceux qui ont le vrai pouvoir à ceux
qui les aident à le garder.
Personne de cette armée de ronds-de-cuir qui infiltre toute
la société, la vexe et souvent la tyrannisent n’est élu;
CEUX QUI EXERCENT CE
VRAI POUVOIR AU QUOTIDIEN
DANS NOTRE DÉMOCRATIE SONT TOUS NOMMÉS.
[Et inamovibles, contrairement aux politiciens. Ils ont un emploi à vie. Vous les aurez donc sur le dos toute votre vie !]
Nommés dans les limites de leurs compétence, car il faut
bien que les roues tournent,
mais au vu, aussi, de leur complaisance envers le pouvoir
financier.
C’est une complaisance facile, car au sommet de la pyramide
des fonctionnaires se fait,
de
générations en générations, l’adjonction lente des plus brillants serviteurs
aux familles
de maîtres du vrai pouvoir financier.
AINSI, AU CANADA, ON VOIT LE FILS DU PREMIER MINISTRE
ÉPOUSER LA FILLE DE L’HOMME LE PLUS RICHE DU
PAYS.
Quelques paliers plus bas, on est énarque, puis conseiller
du prince, on devient banquier, général, on occupe tous les postes cooptés de
la gouvernance,
sans que JAMAIS la population n’ait un seul mot à dire dans
le choix des vicaires…
Démocratie ?
Hypocratie, plutôt, où rien de significatif ne se décide
qu’à hui-clos, en secret,
tout le vrai pouvoir et ses ramification importantes
étant dissimulé sous le voile du jeu démocratique.
Comme un miroir sans tain qui permet à ceux d’en-haut de
voir grouiller ceux d’en-bas,
mais ne permet pas à ceux-ci de voir les gestes des vrais
acteurs,
SEULEMENT D’EN RESSENTIR LES EFFETS.
*
Pourquoi parler aujourd’hui d’une mise en échec de cette
hypocratie qui domine tout, possède tout et semble avoir tout prévu ?
C’est que, par la grâce de l’internet,
LA MASSE
POLITIQUEMENT AMORPHE ET IGNARE QUE CONSTITUENT TOUTES LES POPULATIONS
sous
contrôle démocratique
se retrouve tout a coup
INFORMÉE et son intérêt titillé.
Le citoyen ordinaire, qu’on pouvait parfaitement diriger
jadis comme s’il portait un anneau au nez
– et avec extrêmement peu de moyens -
se voit proposer par l’internet d’avoir des opinions et de
faire des choix.
D’abord des choix qui
n’ont pas vraiment d’impact sur la répartition de la richesse,
et sont donc
sans importance directe sur la caste dominante.
Mais, justement parce qu’ils sont marginaux, le pouvoir n’a
souvent pas pris la peine de trouver une réponse satisfaisante aux questions
qui sont ainsi soulevées par ces choix.
Une multitude de questions sont ainsi posées, via le Web,
auxquelles le pouvoir réagit en laissant faire…
Il laisse passer d’autant plus facilement que ces questions
disparates ne constituent PAS une contestation cohérente de la gouvernance,
mais vont dans tous les sens, réclamant des accommodements qui ne mettent pas
en péril
LES « VRAIES VALEURS » DE L’ORDRE ET DE LA PROPRIÉTÉ.
Mais ce qui rend l’internet dangereux pour le pouvoir,
imparable, c’est qu’il ne défend pas une idée précise qui s’opposerait pouvoir,
mais une myriade d’idées contrariantes
qui ne proposent pas une alternative dont on pourrait débattre,
MAIS MONTRENT DES FAILLES, DES INEPTIES QUI DISCRÉDITENT LE POUVOIR.
Pourquoi ce qu’on appelle le SYSTÈME se préoccuperait-il de
ces trivialités qui ne concernent que le bien-être des gens, comme l’éducation,
la santé ou l’accès à la justice,
si l’impact en est minime
SUR LA DISTRIBUTION DE LA RICHESSE
QUI POUR LUI EST LE SEUL
DOSSIER CRUCIAL ?
Normalement, ce sont les satrapes et sous-satrapes locaux
qui s’en occupent….
Mais, avec l’internet, des centaines de petites exigences
ont été mises de l’avant,…
et l’État, dans une stratégie d’économie de ses efforts, a
cessé de vouloir tout optimiser.
Il a réagi à ces exigences par autant de petites concessions
faites au peuple, pour acheter la paix, avec une conséquence néfaste pour la
gouvernance occulte de notre hypocratie.
Car en choisissant de s’en tenir de plus en plus à
l’essentiel, abandonnant des pans de son autorité, Il a acheté la paix, mais projeté une image
de faiblesse.
Big Brother a laissé voir qu’il ne sait pas tout et, ce qui
est plus grave, le peuple en a pris la mauvaise habitude d’ergoter.
*
SI L’AFFAIRE DU 911 AVAIT EU LIEU NE SERAIT-CE QUE 5 ANS
PLUS TÔT,
JAMAIS IL NE SE SERAIT CRÉÉ UNE CONTESTATION SÉRIEUSE DE LA
VERSION DES FAITS PROPOSÉE PAR LE GOUVERNEMENT.
Les citoyens y auraient cru.
Hélas, pour Bush et
son équipe, c’est précisément à ce moment-là que TOUT LE MONDE est arrivé sur
internet et l’explication terriblement boiteuse qui avait été préparée pour une
population qui l’accepterait sans discussions, comme d’habitude, est devenue le point de ralliement pour les
sceptique, le Waterloo de la crédibilité
de l’Etat.
APRÈS LE DÉSASTRE DE RELATIONS PUBLIQUES DU 911,
on aurait pu croire que le Roi ne sortirait plus nu dans la
rue.
Mais c’était compter sans L’INERTIE ET LA MORGUE DE CETTE
ÉNORME MACHINE DE FONCTIONNAIRES OBTUS,
cette caste de pouvoir d’appoint qui me voulait pas remettre en doute sa bien
relative omnipotence.
On a donc fait comme si le Web n’existait pas.
On a dit encore des bêtises pour l’Afghanistan, pour l’Irak.
pour la Libye…
Puis, tout à coup, un
seuil a été atteint.
LES PEUPLES ONT SUBITEMENT CESSÉ DE CROIRE CE QUE DISAIENT
LES HYPOCRATES OCCIDENTAUX.
Ce seuil a été atteint récemment.
Sur des questions – FONDAMENTALES aux USA – comme le
népotisme et la corruption,
on découvre que 90% des commentateurs du New York Times disent au gouvernement qu’on ne le croit
plus.
Concernant le Syrie.
On ne le croit pas davantage et – impensable il y a quelques
années -
C’EST LE PRÉSIDENT RUSSE QUI APPARAIT COMME LE DÉFENSEUR DU
BON SENS ET DU BON DROIT !
Le Pouvoir se réveille donc de sa transe.
IL SE PASSE QUELQUE CHOSE:
la confiance des Américains en leur gouvernance est
brisée.
Ça pourrait mener loin.
Ce que fera cette gouvernance pour reprendre la main,
personne ne le sait.
[Un autre 11 Septembre !?]
Dans un premier temps elle semble reculer d’un pas dans
cette ignominie du bombardement de la Syrie.
Mais il ne faut pas croire que la victoire est acquise.
C’est la situation, gratifiante, mais bien périlleuse,
d’avoir coincé un tigre dans un coin
et de vouloir lui faire comprendre qu’il ne mangera plus
tout son saoul…
Ce n’est pas chose faite….
6238. LA RICHESSE, COMME ACCUMULATION DÉSORDONNÉE ET FANTASME D’ACCUMULATION SANS LIMITE, EST UNE PERVERSION
*
La richesse, dès qu’elle dépasse ce qu’exige la satisfaction des désirs concrets,
La richesse, dès qu’elle dépasse ce qu’exige la satisfaction des désirs concrets,
est un état d’âme
*
Pierre Jc Allard
14-09-08
6237
(...)
la scission spontanée des nantis
en 2 classes dirigeantes superposées:
une caste
supérieure de capitalistes purs
auxquels les leaders appartiennent de droit divin
auxquels les leaders appartiennent de droit divin
et une caste roturière d’entrepreneurs.
L’entrepreneur
est un « presque puissant »
qui est encore soumis à l’indignité de produire quelque chose.
qui est encore soumis à l’indignité de produire quelque chose.
Il produit normalement surtout des décisions, doit courir
des risques et vit et de ses
« profits», selon son talent et son initiative, d’autant mieux que ses décisions auront été les bonnes.
« profits», selon son talent et son initiative, d’autant mieux que ses décisions auront été les bonnes.
Il a droit d’accès au shylock qui rend ces décisions
effectives en y investissant des fonds
et dont l’entrepreneur paye la rente à partir de ses profits.
et dont l’entrepreneur paye la rente à partir de ses profits.
Les capitalistes purs, que nous appelons parfois « shylocks
», en hommage à Shakespeare,
vivent uniquement de leurs « intérêts », comme d’une rente.
vivent uniquement de leurs « intérêts », comme d’une rente.
Leur seul mérite est d’avoir la richesse et on les en récompense
en leur en donnant davantage.
Ils détiennent le vrai pouvoir.
AUX USA, ILS REPRÉSENTENT ENVIRON 1% DE LA POPULATION ET
POSSÈDENT ENVIRON LE TIERS DE LA RICHESSE,
CE QUI EST LARGEMENT SUFFISANT POUR QU’ILS EN CONTRÔLENT LE
RESTE.
Ce clivage permet que les shylocks, dont les leaders, restent
raisonnablement indemnes de la précarité d’un profit qui dépend de la demande
effective,
puisque c’est l’entrepreneur qui absorbe le choc de cette précarité,
payant sa livre de chair à son banquier quoi qu’il advienne.
La stratification shylocks-entrepreneurs n’apporte pas une
protection parfaite, toutefois, le shylock, pouvant encore perdre, si la
consommation baisse au point où l’entrepreneur est ruiné.
Pour protéger davantage la caste des shylocks des caprices
du consommateur, une deuxième ligne de défense des leaders est donc venue
s’ajouter au dispositif: les actionnaires.
L’actionnaire est en principe un entrepreneur. Il court des
risques.
En réalité, seul l’actionnaire majoritaire est un
entrepreneur; l’actionnaire minoritaire, non.
Voulant singer le shylock et vivre comme lui d’une rente,
mais sans en avoir les moyens,
il se laisse convaincre de prendre à son compte
les risques de l’entrepreneur
sans assumer lui-même un contrôle quelconque sur
ses décisions.
Ignorants, sans pouvoir réel et nombreux, ce sont les
actionnaires minoritaires qui portent le chapeau, si la demande effective chute
et que la valeur présumée des équipements
et donc du capital qui y est investi s’effondre.
Dès qu’on a un actionnariat, l’entrepreneur reçoit aussi une
protection.
Ce sont les actionnaires qui payent sa rente au shylock,
sous forme d’intérêts qui réduisent leurs dividendes.
À l’opposition entre entrepreneurs et capitalistes se
substitue celle entre ceux-ci et les actionnaires minoritaires, ce qui rend les
contacts plus sereins au sein de la production.
L’opposition entre shylocks et actionnaires apparaît
clairement en Bourse:
les fluctuations de la valeur des obligations – qui
payent un intérêt fixe aux shylocks – divergent brutalement de celles des
actions qui, elles, distribuent des profits aux actionnaires:
quand les unes montent, les autres baissent… !
Mais le petit pouvoir des actionnaires minoritaires ne
menace rien…
Les actionnaires minoritaires constituent une splendide
ligne de défense pour les shylocks,
lesquels peuvent revenir sans compromission
à leur tendance naturelle qui est de prendre sans contrainte tout ce qu’ils
peuvent prendre, sans se préoccuper de la demande effective ni des profits.
Il suffit que l’intérêt soit versé et Shylock s’enrichit.
Shylock, lui, est à l’abri de tout… sauf d’un effondrement
de la valeur de l’argent lui-même.
Comprenez-vous pourquoi Shylock n’aime pas qu’on parle
d’inflation ?
*
LE SYSTÈME DÉBONNAIRE
Pierre Jc Allard
14-09-08
S'abonner à :
Messages (Atom)