jeudi 11 août 2011
5625. ANNIVERSAIRE 11 AOÛT
Les Éphémérides d’Alcide
Image. http://www.lessignets.com/signetsdiane/calendrier/aout/11.htm
Source La Presse, 100 ans d'actualités
Le premier accident mortel impliquant une automobile à Montréal a lieu en ce jour. Un piéton du nom d'Antoine Toutant, qui traversait la rue Ste-Catherine, meurt d'une fracture du crâne après avoir été heurté par une voiture qui roulait à la 'vitesse folle' de 35 milles à l'heure... a lieu en ce jour.
*
PREMIÈRES VICTIMES DE L’AUTO À MONTRÉAL
GrandQuébec.Com
Le Québec dévoile ses mystères
http://grandquebec.com/montreal-histoire/accident-auto-montreal/
Le 11 août 1906, pour la première fois à Montréal un citoyen a été victime d'un accident d'automobile.
Le samedi, 11 août 1906, pour la première fois, depuis leur apparition à Montréal, une voiture automobile a causé la mort d'une personne dans la ville.
Vers 8.30 heures, samedi soir, une auto, conduite par Hernold Thomas Atkinson et Herbert Dalgleish, deux machinistes qui habitaient 826 rue du Palais, s'en allaient rue Sainte-Catherine dans la direction de l'Est.
Le pneu-pneu avait pris la gauche de la rue lorsque et voyant arriver à leur rencontre un tramway, les chauffeurs firent prendre la droite à leur machine.
Au moment où l'auto prenait la droite du chemin, un nommé Antoine Toutant, sa femme et son enfant, traversaient aussi la rue.
L'auto allait à une telle vitesse que le pauvre homme n'eut pas le temps de l'éviter et fut pris dans la dernière roue, d'arrière. Le malheureux fut lancé à une distance de sept ou huit pieds et écrasé par la machine. Son petit garçon, Oswald, eut la jambe droite meurtrie par l'une des roues de la machine, mais il ne s'infligea aucune autre blessure grave.
À la vue de l'horrible accident, des passants s'élancèrent au secours du malheureux, le relevèrent et le transportèrent à la pharmacie Gauvin, coin Maisonneuve et Sainte-Catherine, en face duquel établissement, l'accident venait de se produire.
L'infortuné Toutant avait eu le crâne fracturé. Les docteurs Isidore Laviolette et Corsin furent appelés mais ils ne purent qu'assister aux derniers moments de l'infortune Antoine Toutant qui expira après avoir serré la main de sa femme, dont le désespoir faisait peine à voir.
Thomas Atkinson fut arrêté à son retour de la morgue. Le capitaine de la police Choquette qui avait ordonné l’arrestation de Thomas Atkinson, refusa d'admettre les deux chauffeurs à caution et les transféra au poste no 4. À minuit, l'auto était réclamée par l'un des directeurs du Parc Dominion, qui en est le propriétaire.
L'affaire s'est transportée devant le coroner et l'enquête eut lieu dans la matinée du lundi 13, mais nous ne savons malheureusement pas quelle a été la condamnation. En tout cas, la législation concernant la conduite dangereuse n’existait pas encore.
L'ironie du sort a voulu que le jour de l'accident, soit le 11 août 1906, le pape Pie X a choisi saint Christophe comme patron des chauffeurs.
Les catholiques se souviendront que ce saint ne fait plus partie de la liturgie.
Image. http://www.lessignets.com/signetsdiane/calendrier/aout/11.htm
Source La Presse, 100 ans d'actualités
Le premier accident mortel impliquant une automobile à Montréal a lieu en ce jour. Un piéton du nom d'Antoine Toutant, qui traversait la rue Ste-Catherine, meurt d'une fracture du crâne après avoir été heurté par une voiture qui roulait à la 'vitesse folle' de 35 milles à l'heure... a lieu en ce jour.
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PREMIÈRES VICTIMES DE L’AUTO À MONTRÉAL
GrandQuébec.Com
Le Québec dévoile ses mystères
http://grandquebec.com/montreal-histoire/accident-auto-montreal/
Le 11 août 1906, pour la première fois à Montréal un citoyen a été victime d'un accident d'automobile.
Le samedi, 11 août 1906, pour la première fois, depuis leur apparition à Montréal, une voiture automobile a causé la mort d'une personne dans la ville.
Vers 8.30 heures, samedi soir, une auto, conduite par Hernold Thomas Atkinson et Herbert Dalgleish, deux machinistes qui habitaient 826 rue du Palais, s'en allaient rue Sainte-Catherine dans la direction de l'Est.
Le pneu-pneu avait pris la gauche de la rue lorsque et voyant arriver à leur rencontre un tramway, les chauffeurs firent prendre la droite à leur machine.
Au moment où l'auto prenait la droite du chemin, un nommé Antoine Toutant, sa femme et son enfant, traversaient aussi la rue.
L'auto allait à une telle vitesse que le pauvre homme n'eut pas le temps de l'éviter et fut pris dans la dernière roue, d'arrière. Le malheureux fut lancé à une distance de sept ou huit pieds et écrasé par la machine. Son petit garçon, Oswald, eut la jambe droite meurtrie par l'une des roues de la machine, mais il ne s'infligea aucune autre blessure grave.
À la vue de l'horrible accident, des passants s'élancèrent au secours du malheureux, le relevèrent et le transportèrent à la pharmacie Gauvin, coin Maisonneuve et Sainte-Catherine, en face duquel établissement, l'accident venait de se produire.
L'infortuné Toutant avait eu le crâne fracturé. Les docteurs Isidore Laviolette et Corsin furent appelés mais ils ne purent qu'assister aux derniers moments de l'infortune Antoine Toutant qui expira après avoir serré la main de sa femme, dont le désespoir faisait peine à voir.
Thomas Atkinson fut arrêté à son retour de la morgue. Le capitaine de la police Choquette qui avait ordonné l’arrestation de Thomas Atkinson, refusa d'admettre les deux chauffeurs à caution et les transféra au poste no 4. À minuit, l'auto était réclamée par l'un des directeurs du Parc Dominion, qui en est le propriétaire.
L'affaire s'est transportée devant le coroner et l'enquête eut lieu dans la matinée du lundi 13, mais nous ne savons malheureusement pas quelle a été la condamnation. En tout cas, la législation concernant la conduite dangereuse n’existait pas encore.
L'ironie du sort a voulu que le jour de l'accident, soit le 11 août 1906, le pape Pie X a choisi saint Christophe comme patron des chauffeurs.
Les catholiques se souviendront que ce saint ne fait plus partie de la liturgie.