samedi 14 décembre 2013
6268. VIEILLE NOUVELLE. ON A ÉVITÉ LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE DE NOTRE NOUVEAU SIÈCLE CET ÉTÉ. BIEN ENTENDU, LES MÉDIAS QUI NOUS PRÉPARAIENT SANS CESSE - AVEC DÉLECTATION - À CE CARNAGE N'EN PARLENT PLUS. TOUT A ÉTÉ OUBLIÉ. ON SE FIT SUR LE TEMPS D'ATTENTION TRÈS LIMITÉ DE LA POPULATION GÉNÉRIQUE. MAIS, EN CE MOMENT, ON NOUS PARLE DE LA NEIGE AU LIBAN. ET DES RÉFUGIÉS SYRIENS. OUBLIANT QUE CETTE GUERRE CIVILE A ÉTÉ ENCOURAGÉE, SUBVENTIONNÉES PAR LES OCCIDENTAUX ET LES ARABES. COMME LES COMBATTANTS NE SONT PLUS UTILES, ON N'EN PARLE PLUS BEAUCOUP. QUANT AUX VICTIMES COLLATÉRALES, MORTES OU VIVANTES (MAIS GELÉES), ON LES PLAINT. TOUT EN ÉVITANT D'ATTIRER L'ATTENTION SUR CE QUI A BIEN PU LES ENTRAÎNER DANS CETTE DÉTESTABLE SITUATION.
*
CONFLIT SYRIEN : ONDE DE CHOC AU MOYEN-ORIENT
WASHINGTON PLAIDE POUR UNE ACTION MILITAIRE LIMITÉE EN SYRIE
SYRIE. FRAPPES AMÉRICAINES IMMINENTES
30 août 2013
Radio-Canada avec Agence France-Presse et Reuters
Le président américain Barack Obama et son secrétaire d'État
John Kerry
ont plaidé vendredi pour une intervention
militaire ciblée en Syrie pour punir le régime de Bachar Al-Assad d'avoir
utilisé ses armes chimiques à Damas.
John Kerry a qualifié l'attaque chimique du 21 août à Damas
de « crime contre l'humanité »,
après avoir décrit le président syrien Bachar Al-Assad comme
un « voyou » et de « meurtrier ».
[Rappelons que les
anglos/francos s’étaient partagés le Moyen-Orient après la première guerre
mondiale. Ceux qui dirigeaient alors la région – les turcs – ayant fait l’erreur
de s’allier aux perdants. Ce sont aussi les anglos qui, à la fin de la seconde
guerre mondiale, ont cédé la Palestine à qui on sait sans le demander aux
habitants d’où tous les problèmes qui ont suivis. Nettoyage et purification ethnique.
Etc. Les terroristes du moment devenant les politiciens actuels. Et les habitants
déplacés mécontents devenant à leur tour des terroristes. Tout n’est qu’une
question de vocabulaire. ]
M. Kerry a assuré que les tirs ne provenaient que des sites
du gouvernement syrien.
Les responsables du régime de Damas se préparaient en outre
à utiliser des armes chimiques 3 jours avant l'attaque
a soutenu le secrétaire d'État
citant toujours le rapport sur les informations recueillies
par les États-Unis à propos de l'attaque chimique.
[Donc. Ils le savaient. Et les
ont laissé faire ?]
« Il est hautement improbable que
les rebelles aient commis l'attaque du 21 août »
a déclaré John Kerry
précisant que le régime syrien a utilisé à plusieurs reprises
des armes chimiques contre son peuple.
Au terme d'une rencontre avec ses conseillers en matière de
sécurité nationale à la Maison-Blanche, le président a néanmoins déclaré qu'il
n'avait pas encore pris de « décision
finale ».
L'ATTAQUE CHIMIQUE EN SYRIE MENACE
LA SÉCURITÉ NATIONALE AMÉRICAINE
a soutenu M. Obama
[?]
ajoutant que le monde ne pouvait pas
accepter que des femmes et des enfants soient gazés.
[Mais le monde – ou «son» monde
peut accepter que des milliers de civils soient brûlés vifs comme en
Afghanistan, Irak, Libye. Parce que bombardés par les «bons» pour leur bien.
Comme on nous faisait prendre lorsqu’on était enfant une cuillérée d’huile de
foie de morue.]
Un rapport rendu public du renseignement américain avance le
nombre de 1429 morts, dont au moins 426 enfants, lors de l'attaque chimique du
21 août.
[1429]
[426]
[Admirable précision.]
[Dans un pays en pleine guerre
civile !]
Le président américain a estimé en outre que le Conseil de
sécurité des Nations unies a montré son incapacité à agir face à une «
violation claire des règles internationales »
[Quelle règle internationale !? Celles qui pourraient ou auraient pu interdire
les écoles de torture en Amérique du Sud, là où la CIA formait les soldats
chiliens, argentins, etc.]
[Et les lois internationales sont
supposées interdire l’intervention d’un pays dans les affaires d’un autre. On
rappellera que c’est pour ces raisons que des politiciens Allemands ont été
pendus à la suite du procès de Nuremberg après la seconde guerre mondiale.]
Lors d'un point de presse tenu plus tôt à Washington, John
Kerry a assuré que
TOUTE ACTION EN SYRIE serait SOIGNEUSEMENT CALIBRÉE ET LIMITÉE DANS LE TEMPS
[?]
et ne ressemblerait d'aucune façon aux interventions
américaines en Afghanistan, en Irak et en Libye.
[Qu'est-ce qu'on leur reproche à ces «interventions» ? Pourtant, à l'époque, il n'y a pas si longtemps, tout le monde semblait content.]
« Il n'y aura pas de bottes au sol »
a promis M. Kerry.
[Opération zéro mort ! Comme en
Libye. On se contente de bombarder les civils et les militaires du haut des airs.
Dieu reconnaîtra les siens. Et, de toute façon, ces païens et idolâtres n’adorent
pas notre dieu.]
[Comme il est agréable et
jouissif de taper sur quelqu’un qui ne peut se défendre. Comme a fait le Canada
en Libye. Avec salutation aux nobles héros revenant du combat ! Israël est
coutumier de ce genre de carnage. Gaza. Liban. Et, pour des raisons
mystérieuses, même si ce n’est pas l’envie qui manque, on se retient pour l’Iran.]
Le secrétaire d'État américain a assuré que les États-Unis
n'étaient pas seuls dans leur intention d'intervenir et comptent notamment sur
l'appui de la France, de l'Australie et de la Ligue arabe.
LE CANADA N’IRA PAS
[Cette fois, pas du Canada.]
[Notre grand chef et libérateur
de peuple ayant probablement eu une mauvaise sensation en lisant les feuilles
de thé de sa tasse.]
WASHINGTON ET PARIS PRÊTS À AGIR UNILATÉRALEMENT
L’ANGLETERRE A UN MAUVAIS
PRESSENTIMENT ET LE PARLEMENT ANGLO VOTE CONTRE.
Le refus du Parlement britannique
d'intervenir en Syrie, énoncé lors d'un vote tenu jeudi soir
ne semble donc pas avoir fait fléchir Paris et Washington,
qui se disent prêts à mener leur opération militaire contre Damas.
À Londres, le premier ministre David Cameron a déclaré
vendredi regretter la décision de la Chambre des communes, où son parti est
minoritaire, mais s'est dit convaincu que le président Obama et les Américains
sauront comprendre la décision des représentants du peuple britannique.
M. Cameron a ajouté à l'endroit des journalistes qu'il ne voyait par ailleurs pas de raison de formuler des
excuses aux Américains.
[?]
Tandis qu'aux États-Unis, l'administration Obama assure
qu'elle est prête à agir unilatéralement en Syrie s'il le faut
en France, le président François Hollande a réitéré vendredi
sa détermination à lancer des représailles contre le régime Al-Assad, qu'il
accuse de crimes contre l'humanité.
[Le genre de trucs qu'ont fait les français en Algérie !?]
Quant à la responsabilité du président Bachar Al-Assad dans
ces présumées attaques au gaz,
François Hollande a déclaré qu'un « faisceau
d'indices » pointe vers le régime de Damas dans cette affaire.
[faisceau d'indices]
[Donc, aucune preuve ! Sinon, on
les aurait montrées.]
« Le refus de la Grande-Bretagne d'intervenir en Syrie ne
change rien à la position de la France
qui souhaite une action proportionnée et ferme contre Damas. »
François Hollande, président de la France, au quotidien Le Monde
Le chef de l'État français a même évoqué au cours de
l'entrevue au quotidien Le Monde de
possibles frappes aériennes en territoire syrien avant mercredi, date de la
session extraordinaire du Parlement français sur la Syrie.
Après un entretien téléphonique entre les présidents
français et américain, la présidence française a publié une déclaration dans
laquelle MM. Obama et Hollande
ont appelé la communauté
internationale à adresser un « message fort » au régime de Bachar
Al-Assad.
[Comme pour monsieur Khadafi !]
L'OTAN NE PARTICIPERA PAS À UNE OPÉRATION MILITAIRE
Cette utilisation présumée d'armes
chimiques exige une réponse de la communauté internationale
[Qu'est-ce que cette mystérieuse Communauté Internationale dont tout le monde parle ?]
« de sorte que ça ne se reproduise pas »,
mais une intervention directe de l'OTAN est exclue
a déclaré vendredi le secrétaire général de l'OTAN, Anders
Fogh Rasmussen, aux médias danois.
L'ALLEMAGNE S'ABSTIENT AUSSI
Mais il n'y a pas que Londres qui se montre frileuse à
l'idée de lancer des actions punitives contre Damas sans détenir davantage de
preuves de l'implication du régime Al-Assad dans les présumées attaques au gaz
de la semaine dernière.
[Cette fois, le journaliste devient subitement prudent.]
Vendredi, le gouvernement allemand a aussi fait savoir qu'il
excluait toute participation à une intervention militaire en Syrie.
« On ne nous a pas demandé une telle participation, nous ne
l'avons pas envisagée et nous ne l'envisageons pas »
a déclaré un porte-parole du gouvernement allemand.
MOSCOU SATISFAIT DE LA DÉCISION DES
BRITANNIQUES
La Russie, principale alliée et défenseure du régime syrien,
s'est quant à elle félicitée du refus des parlementaires britanniques de
s'engager dans des frappes en Syrie.
Un geste qui, selon Moscou, porterait un « coup sérieux » à
l'ordre mondial, basé sur le rôle central des Nations unies.
PÉKIN RÉCLAME DES PREUVES
En Chine, un autre puissant allié de Damas, le ministre des
Affaires étrangères, Wang Yi, a déclaré à son homologue français, Laurent
Fabius, que la responsabilité du régime du président Assad devait être
clairement établie avant toute action militaire contre la Syrie.
POUR PÉKIN, IL FAUT D'ABORD SAVOIR
SI UNE ATTAQUE AU GAZ A BIEN EU LIEU
mais aussi pouvoir déterminer sans
équivoque qui en est responsable
ce qui n'est actuellement pas le cas, explique le
gouvernement chinois.
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[On remarquera aujourd'hui, le 14 décembre 2013, que cette attaque n'a pas eu lieu. Mais on se souviendra que, pendant un bon moment, tout le monde frétillait dans le sens du courant. Y compris, notre premier ministre qui aime tellement l'odeur de sueur des soldats. Si on a suivi les infos locales, on n'a pas été davantage informés. Sauf du nombre de nobles combattants qui ont fait successivement patate. Jusqu'à ce qu'on apprenne, il y a quelques jours que les USA cessaient d'aider (de subventionner) les combattants anti Syriens pour on ne sait quelle raison. On ne leur donnera plus d'armes mais des trucs humanitaires comme des couvertures. Jusqu'alors, on laissait croire qu'il s'agissait d'un conflit local. Des démocrates luttant contre le dictateur local. Les pays étrangers n'intervenant pas dans le conflit mais se contentant de soupirer de douleur devant les exactions du tyran. Maintenant, on dit qu'on faisait plus que soupirer. On se souviendra ici que les analystes de la TV montraient une carte de la région avec des dessins de bateaux et d'avions et de missiles - au plus fort de la crise (après août) (et avant le dégonflement mystérieux ). On nous disait que les bateaux anglais tireraient ici. Les bateaux canadiens tireraient là. Les avions français, anglais, canadiens, étatusiens passeraient au-dessus de tel ou tel pays pour aller bombarder. Il y aurait aussi des missiles tirés des bases US des environs. Tout ceci était fort satisfaisant. Et, quelques temps ensuite, patate! Comme c'aurait été compliqué d'expliquer - encore le temps d'attention des téléspectateurs fort limités - on a donc éviter d'en parler. Nous avions nos scandales locaux. C'est comme un roman dont il manque les chapitres du milieu. Comme on n'en a rien dit ici, on pouvait imaginer qu'on en a dit davantage ailleurs. Ce qui est le cas. Rappelons qu'avant le sommet de la crise, il y avait eu plusieurs tentatives de faire voter au Conseil de Sécurité une motion permettant de massacrer les Syriens. Qui le méritaient sans doute. Qui suis-je pour mettre en doute nos gouvernants ? À chaque tentative, les Russes (qui sont méchants) et les Chinois (qui sont sournois) mettaient leur véto. Patate. Nous rappellerons que si l'ONU avec 193 (?) pays peut voter quelque chose, elle ne peut voter un bombardement. C'est le Conseil de Sécurité qui contient une vingtaine de pays qui votera. Mais, en réalité, ce vote n'a aucune importance tant que les 5 pays qui ont le droit de véto n'auront pas voté unanimement. On voit donc que les choses se simplifient ce qui leur permet d'être plus facile à comprendre. Voyant ceci, les USA avec le Nobel de la Paix à leur tête, ont décidé de bombarder quand même. Ce qu'on appelle «intervenir». Avec quelques chiens de poche comme la France pour les assister. Car il fallait «intervenir». On allait le faire. Les analystes tout frétillant devant leurs cartes murales décrivaient les opérations. Ou l'autopsie. Mais comme on l'a dit quelques fois, personne n'est intervenu. Il n'est resté à la fin que la France qui voulait aller bombarder seule. Comme cette idée était tout à fait ridicule, on fait prendre sa médication à monsieur Hollande qui s'est finalement calmé. Mais que s'est-il passé ? Allez-vous nous dire, finalement, ce qui s'est passé? Ce que personne n'a dit ici. Surtout pas nos médias «d'information». Ce qui s'est passé, c'est que dans cette belle flotte de bateaux de guerre attendant le signal du massacre est arrivé le grand méchant loup. Un ours. Plutôt. On connaît l'humour russe. Sans avertissement, 2 (?) bateaux de guerre russes sont arrivé au milieu de la flotte ennemie (ou celles des sauveurs, allez savoir!). Se sont placés entre le rivage et eux, ce qui obligeait tous les autres à non pas leur tirer dessus - ce qui aurait été impoli- mais à faire passer au-dessus d'eux, les missiles et les obus qu'ils lanceraient sur la Syrie. Au risque que certains aient des défaillances et tombent dessus. Il y eut tout de suite un froid dans l'assistance. Un frisson glacé. Les navires russes étaient peu nombreux, ce n'est pas le nombre qui comptait à ce moment. Mais le fait que mère Russie envoyait quelques bateaux et attendaient plus loin pour voir ce qui se passerait. On vient de parler de la subtilité de l'humour Russe qui vaut celui des Britanniques. Ils ont tout de suite compris - l'understatement - et les parlementaires ont voté contre. Le premier ministre Canadien a compris aussi et a dit que l'armée Royale Canadienne ne se mêlerait pas de ce qui ne les concernait plus. Quoique de nombreux bateaux Canadiens se soient dirigés vers cette région sous prétexte de lutte contre le terrorisme. Tout à fait par hasard. Le prix Nobel de la Paix a compris lui aussi. Il n'y a que monsieur Hollande de France qui n'est pas Prix Nobel qui n'a rien compris. Les règles venaient de changer. Un nouveau joueur venait de s'installer à la table. Dorénavant, il n'y aurait plus d'Irak 1 et 2, d.'Afghanistan, de Libye. Et, encore moins de Syrie ou d'Iran. Toutes choses qui sont advenues parce que l'URSS venait de s'effondrer et qu'on participait au pillage du pays. La bête était blessée et pansait ses plaies, selon la belle expression littéraire antique. Maintenant, l'Ours est revenu. Et, derrière, il y a l'immense empire Chinois. Chacun a ses propres intérêts. Et ses adversaires particuliers. Dont les USA qui sont les ennemis de tout le monde. Mais en ce qui concerne le Moyen-Orient, il n'est aucunement des intérêts des 2 grincheux de voir ces territoires aux mains des USA ou d'Israël. Ou, à défaut, de voir s'y installer le chaos créatif des néolibéraux/psychopathes/LeoStraussiens. Il est difficile de voir la suite. Mais, pour le moment, la guerre mondiale a été évitée. Car comme le disait un pessimiste: Libye. Syrie. Iran. Guerre mondiale. Jamais la Russie qui a semble-t-il tangué longtemps avant de prendre le cap, n'aurait permis que toutes les réserves de pétrole du monde soient aux mains des USA. Dans cette situation, il ne restait que 2 possibilités: faire acte de sujétion. La Russie éternelle devenant un serf de l'empire de 1000 ans. Possibilité s'étant déjà présenté dans le passé. Ou, comme dans le passé, il aurait fallu réagir. Sans compter les pertes ni les dégâts. Mais pour éviter une telle éventualité, il fallait empêcher que la situation se dégrade à ce point. Donc, protéger la Syrie avant que le pire n'arrive. Ce qui a été fait. Bien sûr, là-bas, la guerre se poursuit. Les civils en paient le prix. Mais il n'y a rien de nouveau. C'est ce qui se passe dans une guerre. Les seuls qui comptent sont les soldats ou les gens armés des 2 camps. En résultera un gagnant et un perdant. Tout le reste sera oublié. Comme ça a été le cas dans toutes les guerres. Lisez votre livre d'Histoire du Monde préféré.]