dimanche 13 décembre 2009
1730. LE PROFESSEUR BULLE EST RASSURÉ
AFGHANISTAN
LE BRIGADIER-GÉNÉRAL MÉNARD RASSURANT
13 déc. 2009
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2009/12/13/004-brigadier-general-afgha.shtml
Les sévices qu'auraient subis des prisonniers transférés aux autorités afghanes avant 2007 ne pourraient plus se reproduire aujourd'hui, assure le brigadier-général canadien Daniel Ménard.
Le commandant en chef des forces de la coalition dans la province de Kandahar, en poste depuis un mois, soutient que les leçons du passé ont été tirées.
Depuis que le Canada a modifié son entente de transfert avec les autorités afghanes, en 2007, des experts des Services correctionnels entretiennent des contacts avec les prisonniers transférés à la Direction nationale de la sécurité (DNS) de l'Afghanistan.
Le brigadier-général ajoute que les officiers de la coalition qui forment et entraînent les surveillants des prisons les visitent presque tous les jours, ce qu'il présente comme une garantie supplémentaire.
La DNS est réputée pour ses méthodes coercitives.
Les forces canadiennes sont tenues de lui remettre, après une période maximale de 96 heures, les présumés insurgés entre leurs mains, mais peuvent, s'il existe des motifs valables, les maintenir sous leur garde plus longtemps.
Le brigadier-général Daniel Ménard maintient cependant que l'interruption des transferts de détenus cette année était due à des questions de procédure et non reliée à des cas d'abus.
Il dit par ailleurs détenir une liste de tous les présumés insurgés détenus par les forces canadienne et communiquer avec Ottawa sur une base quotidienne, notamment lorsqu'il est envisagé de garder l'un d'entre eux plus longtemps que 96 heures.
Le gouvernement conservateur est dans l'embarras depuis les révélations du diplomate Richard Colvin, en poste en Afghanistan entre 2006 et 2007. Selon ce dernier, la totalité des prisonniers transférés à l'époque par les soldats canadiens aux autorités afghanes avait été torturée et le Canada avait ignoré ses multiples avertissements.
Le gouvernement réfute depuis le début ces allégations, mais a été confronté cette semaine à la volte-face du chef d'état-major. Walter Natynczyk a reconnu qu'un prisonnier remis aux autorités afghanes par les Forces canadiennes, en 2006, avait été torturé après son transfert. Il avait toujours affirmé le contraire, tout comme le gouvernement.
LE BRIGADIER-GÉNÉRAL MÉNARD RASSURANT
13 déc. 2009
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2009/12/13/004-brigadier-general-afgha.shtml
Les sévices qu'auraient subis des prisonniers transférés aux autorités afghanes avant 2007 ne pourraient plus se reproduire aujourd'hui, assure le brigadier-général canadien Daniel Ménard.
Le commandant en chef des forces de la coalition dans la province de Kandahar, en poste depuis un mois, soutient que les leçons du passé ont été tirées.
Depuis que le Canada a modifié son entente de transfert avec les autorités afghanes, en 2007, des experts des Services correctionnels entretiennent des contacts avec les prisonniers transférés à la Direction nationale de la sécurité (DNS) de l'Afghanistan.
Le brigadier-général ajoute que les officiers de la coalition qui forment et entraînent les surveillants des prisons les visitent presque tous les jours, ce qu'il présente comme une garantie supplémentaire.
La DNS est réputée pour ses méthodes coercitives.
Les forces canadiennes sont tenues de lui remettre, après une période maximale de 96 heures, les présumés insurgés entre leurs mains, mais peuvent, s'il existe des motifs valables, les maintenir sous leur garde plus longtemps.
Le brigadier-général Daniel Ménard maintient cependant que l'interruption des transferts de détenus cette année était due à des questions de procédure et non reliée à des cas d'abus.
Il dit par ailleurs détenir une liste de tous les présumés insurgés détenus par les forces canadienne et communiquer avec Ottawa sur une base quotidienne, notamment lorsqu'il est envisagé de garder l'un d'entre eux plus longtemps que 96 heures.
Le gouvernement conservateur est dans l'embarras depuis les révélations du diplomate Richard Colvin, en poste en Afghanistan entre 2006 et 2007. Selon ce dernier, la totalité des prisonniers transférés à l'époque par les soldats canadiens aux autorités afghanes avait été torturée et le Canada avait ignoré ses multiples avertissements.
Le gouvernement réfute depuis le début ces allégations, mais a été confronté cette semaine à la volte-face du chef d'état-major. Walter Natynczyk a reconnu qu'un prisonnier remis aux autorités afghanes par les Forces canadiennes, en 2006, avait été torturé après son transfert. Il avait toujours affirmé le contraire, tout comme le gouvernement.