lundi 3 janvier 2011
4893. JOUONS AVEC NOS AMIS LES CROYANTS !
PAKISTAN
GRÈVES ET MANIFESTATIONS POUR LE MAINTIEN DE LA LOI SUR LE BLASPHÈME
31 décembre 2010
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2010/12/31/004-pakistan-manif-blaspheme.shtml
Des milliers de Pakistanais ont pris part vendredi à un mouvement de contestation nationale pour le maintien de la peine de mort dans les cas de blasphème contre l'islam et le prophète Mahomet.
Dans la capitale Islamabad et dans les grandes villes du pays, l'activité tournait au ralenti vendredi en raison de la fermeture des boutiques, de l'absence de transports publics et des mouvements de grève lancés par une douzaine de partis islamistes.
Selon des correspondants de l'Agence France Presse, les marchés étaient fermés et les routes étaient désertes vendredi autour des villes de Karachi, de Lahore, de Peshawar, d'Islamabad et de Rawalpindi.
« Tous les marchés et centres commerciaux sont fermés, car la protection de l'honneur du prophète Mahomet est ce qu'il ya de plus important pour nous »,
a expliqué à l'Agence France Presse le président de l'union des commerçants de Karachi, Atiq Mir.
UN PROJET DE LOI SÈME LA DISCORDE
C'est l'ancien ministre de l'Information, Sherry Rehman, qui a déclenché la colère de la frange religieuse conservatrice du pays en déposant au parlement un projet de loi privé réclamant l'abolition de la peine de mort pour les délits de blasphème.
Devant le tollé provoqué par cette initiative, le gouvernement pakistanais s'est empressé jeudi d'annoncer qu'il n'entendait pas accorder son soutien en Chambre à ce projet de loi.
« Nous allons démarrer une campagne de désobéissance civile si le gouvernement fait le moindre amendement à la loi »,
a assuré vendredi Sahebzada Fazal Karim, le président du Conseil musulman, Sunni Ittehad.
UN OUTIL DE PERSÉCUTION POUR LES MINORITÉS RELIGIEUSES
Cette loi pakistanaise est revenue à l'avant-scène des médias nationaux et internationaux dernièrement après la
condamnation à mort d'une mère de famille chrétienne de 37 ans accusée d'avoir insulté l'islam à la suite d'une dispute avec ses voisines musulmanes.
Pour les détracteurs de cette loi, ce texte ne sert pas à faire respecter l'islam, mais plutôt à persécuter les minorités religieuses du pays, à alimenter l'extrémisme et à régler des comptes personnels.
Environ 3 % des 167 millions de Pakistanais ont une autre religion que l'islam.
Radio-Canada.ca avec Agence France Presse et Reuters
Les commentaires (94)
*
1
Pourvu qu'ils gardent leurs conneries en dedans de leur frontière, qu'ils fassent donc ce qu'ils veulent
2
Étrange n'est-ce pas que cette ferveur religieuse complètement disjonctée soit toujours ou presque une affaire de pays pauvres et largement sous-scolarisés.
Nous avons quelque chose d'approchant avec la bible belt américaine. Là aussi, la population est pauvre et peu scolarisée.
Il me semble y avoir un rapport entre l'hystérie religieuse, la pauvreté et la sous-scolarisation.
GRÈVES ET MANIFESTATIONS POUR LE MAINTIEN DE LA LOI SUR LE BLASPHÈME
31 décembre 2010
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2010/12/31/004-pakistan-manif-blaspheme.shtml
Des milliers de Pakistanais ont pris part vendredi à un mouvement de contestation nationale pour le maintien de la peine de mort dans les cas de blasphème contre l'islam et le prophète Mahomet.
Dans la capitale Islamabad et dans les grandes villes du pays, l'activité tournait au ralenti vendredi en raison de la fermeture des boutiques, de l'absence de transports publics et des mouvements de grève lancés par une douzaine de partis islamistes.
Selon des correspondants de l'Agence France Presse, les marchés étaient fermés et les routes étaient désertes vendredi autour des villes de Karachi, de Lahore, de Peshawar, d'Islamabad et de Rawalpindi.
« Tous les marchés et centres commerciaux sont fermés, car la protection de l'honneur du prophète Mahomet est ce qu'il ya de plus important pour nous »,
a expliqué à l'Agence France Presse le président de l'union des commerçants de Karachi, Atiq Mir.
UN PROJET DE LOI SÈME LA DISCORDE
C'est l'ancien ministre de l'Information, Sherry Rehman, qui a déclenché la colère de la frange religieuse conservatrice du pays en déposant au parlement un projet de loi privé réclamant l'abolition de la peine de mort pour les délits de blasphème.
Devant le tollé provoqué par cette initiative, le gouvernement pakistanais s'est empressé jeudi d'annoncer qu'il n'entendait pas accorder son soutien en Chambre à ce projet de loi.
« Nous allons démarrer une campagne de désobéissance civile si le gouvernement fait le moindre amendement à la loi »,
a assuré vendredi Sahebzada Fazal Karim, le président du Conseil musulman, Sunni Ittehad.
UN OUTIL DE PERSÉCUTION POUR LES MINORITÉS RELIGIEUSES
Cette loi pakistanaise est revenue à l'avant-scène des médias nationaux et internationaux dernièrement après la
condamnation à mort d'une mère de famille chrétienne de 37 ans accusée d'avoir insulté l'islam à la suite d'une dispute avec ses voisines musulmanes.
Pour les détracteurs de cette loi, ce texte ne sert pas à faire respecter l'islam, mais plutôt à persécuter les minorités religieuses du pays, à alimenter l'extrémisme et à régler des comptes personnels.
Environ 3 % des 167 millions de Pakistanais ont une autre religion que l'islam.
Radio-Canada.ca avec Agence France Presse et Reuters
Les commentaires (94)
*
1
Pourvu qu'ils gardent leurs conneries en dedans de leur frontière, qu'ils fassent donc ce qu'ils veulent
2
Étrange n'est-ce pas que cette ferveur religieuse complètement disjonctée soit toujours ou presque une affaire de pays pauvres et largement sous-scolarisés.
Nous avons quelque chose d'approchant avec la bible belt américaine. Là aussi, la population est pauvre et peu scolarisée.
Il me semble y avoir un rapport entre l'hystérie religieuse, la pauvreté et la sous-scolarisation.