jeudi 6 janvier 2011
4897. LU
ça recommence leur discours de croissance. C'est là le problème majeur du capitalisme de dépendre de la croissance. Un petit rappel pour ces majestés (et pour les gens de droite ... mais ils n'écoutent surement pas):
Avant la crise financière, le pays a connu une croissance continue pendant plus de 20 ans, résultat:
- Agrandissement de l'écart entre les riches et les pauvre.
- Diminution de la classe moyenne (plus d'emplois mais moin payant).
[Pour diminuer les coûts (et, surtout, augmenter les profits), on transporte son usine à l'étranger, là où on paie les ouvriers des peanuts et où un régime politique sévère veille à ce qu'aucun esclave ne rouspète. Là-bas, c'est à dire, dans la majorité des pays du monde, la vie ne vaut pas cher et la mort non plus. Il y a tant de gens. Un de plus, un de moins. Un million de plus, 1 million de moins. Et si on ne peut pas délocaliser l'usine, on remplacera les employés par des robots. Tout en ne comprenant pas - signe du niveau intellectuel des dirigeants- que s'il n'y a plus de consommateurs (ils sont devenus chômeurs), il n'y a plus de clients. Des médias aux ordres veillent à ce que cette logique simple ne parvienne pas aux esprits de la population. Ce qui en dit beaucoup sur les les médias d'«information». Et sur l'«éducation» qu'à reçue à coups de milliards cette population dans les écoles du «système» scolaire. ]
- Moyenne d'augmentation des salaires des dirigeants 70% (!!!) au cours des dix dernières années alors que l'augmentation moyenne des salaires en général était de 15% pour la même période (source Gérald Fillion, RDI)
- Accroissement de la polution de 40%
- Diminution des dettes nationales moin de 1%
Il n'y a pas que Haíti qui ne rembourse pas sa dette, tous les pays ne payent que les intérêts de leurs dettes (donc tous les citoyens du monde - enfants y compris - payent des "impots" aux banques sans avoir aucuns services en échange).
[Et lors de la «crise» lorsque les États ont dû sauver les banques de leur propre stupidité, on a donné des centaines de milliards aux mêmes banques empruntées à d'autres banques par un jeu de passe-passe subtil. On veillera bien à ce que le tout demeure obscur.]
[C'est encore plus beau. C'étaient les Banques Centrales de ces pays (la Banque de l'État) qui donnaient l'% tout en l'ajoutant à la dette du pays «financée» par d'autres banques. Encore. Ces banques ne finançaient rien puisque'elles étaient toutes insolvables et en faillites, d'où l'ultime recours à la Banque Centrale qui imprime les billets. En fait, il s'agit d'un jeu comptable dont est complice l'État et le système financier qui a pour but de laisser le même État toujours plus endetté. On dira que c'est absurde mais c'est ainsi que le «système» fonctionne.]
[Le terme «donner» est exact. En plus, on a fourni aux banques qui n'avaient plus de liquidité ($) (et ne pouvaient plus prêter) (ni rembourser l'$ déposé par leurs clients) de l'$ à zéro % d'intérêt (aux USA) et à moins de 1% au Canada. $ que les banques ont ensuite prêté à leurs clients ordinaires aux taux d'intérêts normaux. Si on vous «donne» ou «prête» 1 milliard à zéro % d'intérêt et que vous le reprêtez à du 5 ou 10 % pour des prêts personnels, commerciaux, hypothécaires, ect. Il faut être un parfait idiot pour ne pas faire de profit. Et les médias se vantent de la bonne gestion des banques. Et les banquiers sont à nouveau satisfaits de leurs monstrueux profits. Ce qui permet à leurs gestionnaires de se décider des primes juteuses. Récompense légitime de leur travail. On n'augmentera pas le salaire des caissières. On pourrait dire que s'il est normal de récompenser le bon travail, il est tout aussi normal de punir le mauvais. Si une caissière se saoule au travail, on la mêt dehors. Par contre, aucun dirigeants des banques qui ont perdu des milliards (on ne saura jamais combien?) n'a perdu son job. Il y a sans doute une morale à cette histoire et on la trouvera bien un jour.]
[Et comme il y a une morale à cette histoire. On vous l'avait dit. Maintenant les banques reprochent leur endettement aux dits États. Le remède étant la réduction des dépenses et du «déficit» soit des coupures des services destinées à la population et ou les privatisations. À rabais. Les mêmes services rendus par l'État seraient dorénavant rendus par l'entreprise privée. Le cochon de taxés payant toujours. Cette fois au privé. On n'oubliera pas que l'$ ayant servi à sauver les banques vient des poches présentes et futures des citoyens. Sans qu'on leur demande leur avis. ]
[Pas plus que lorsqu'on dépense des milliards en achat d'armes supposées assurer leur sécurité. En connivance avec les industries d'armement et de sécurité et les médias, on s'arrange pour effrayer régulièrement les électeurs.]
Si les millards donnés aux banques avaient été donnés aux citoyens, la consommation aurait augmenter relançant du même coup la production et la crise serait du passé.
En finançant les banques à la place, ils n'ont que sauvé [?] la cause de cette même crise (qui nous mènera inévitablement vers une autre crise) sans facilité le crédit pour les entreprises.
Une grande partie de cette argent est partie dans les paradis ficaux.
[Einstein disait que c'est une forme de maladie mentale de croire que les mêmes causes ne mènent pas aux mêmes conséquences.]
*
RENCONTRE DU G7
LES DETTES D'HAÏTI EFFACÉES
8 février 2010 à 5 h 31
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Economie/2010/02/06/001-iqaluit-g7.shtml
Avant la crise financière, le pays a connu une croissance continue pendant plus de 20 ans, résultat:
- Agrandissement de l'écart entre les riches et les pauvre.
- Diminution de la classe moyenne (plus d'emplois mais moin payant).
[Pour diminuer les coûts (et, surtout, augmenter les profits), on transporte son usine à l'étranger, là où on paie les ouvriers des peanuts et où un régime politique sévère veille à ce qu'aucun esclave ne rouspète. Là-bas, c'est à dire, dans la majorité des pays du monde, la vie ne vaut pas cher et la mort non plus. Il y a tant de gens. Un de plus, un de moins. Un million de plus, 1 million de moins. Et si on ne peut pas délocaliser l'usine, on remplacera les employés par des robots. Tout en ne comprenant pas - signe du niveau intellectuel des dirigeants- que s'il n'y a plus de consommateurs (ils sont devenus chômeurs), il n'y a plus de clients. Des médias aux ordres veillent à ce que cette logique simple ne parvienne pas aux esprits de la population. Ce qui en dit beaucoup sur les les médias d'«information». Et sur l'«éducation» qu'à reçue à coups de milliards cette population dans les écoles du «système» scolaire. ]
- Moyenne d'augmentation des salaires des dirigeants 70% (!!!) au cours des dix dernières années alors que l'augmentation moyenne des salaires en général était de 15% pour la même période (source Gérald Fillion, RDI)
- Accroissement de la polution de 40%
- Diminution des dettes nationales moin de 1%
Il n'y a pas que Haíti qui ne rembourse pas sa dette, tous les pays ne payent que les intérêts de leurs dettes (donc tous les citoyens du monde - enfants y compris - payent des "impots" aux banques sans avoir aucuns services en échange).
[Et lors de la «crise» lorsque les États ont dû sauver les banques de leur propre stupidité, on a donné des centaines de milliards aux mêmes banques empruntées à d'autres banques par un jeu de passe-passe subtil. On veillera bien à ce que le tout demeure obscur.]
[C'est encore plus beau. C'étaient les Banques Centrales de ces pays (la Banque de l'État) qui donnaient l'% tout en l'ajoutant à la dette du pays «financée» par d'autres banques. Encore. Ces banques ne finançaient rien puisque'elles étaient toutes insolvables et en faillites, d'où l'ultime recours à la Banque Centrale qui imprime les billets. En fait, il s'agit d'un jeu comptable dont est complice l'État et le système financier qui a pour but de laisser le même État toujours plus endetté. On dira que c'est absurde mais c'est ainsi que le «système» fonctionne.]
[Le terme «donner» est exact. En plus, on a fourni aux banques qui n'avaient plus de liquidité ($) (et ne pouvaient plus prêter) (ni rembourser l'$ déposé par leurs clients) de l'$ à zéro % d'intérêt (aux USA) et à moins de 1% au Canada. $ que les banques ont ensuite prêté à leurs clients ordinaires aux taux d'intérêts normaux. Si on vous «donne» ou «prête» 1 milliard à zéro % d'intérêt et que vous le reprêtez à du 5 ou 10 % pour des prêts personnels, commerciaux, hypothécaires, ect. Il faut être un parfait idiot pour ne pas faire de profit. Et les médias se vantent de la bonne gestion des banques. Et les banquiers sont à nouveau satisfaits de leurs monstrueux profits. Ce qui permet à leurs gestionnaires de se décider des primes juteuses. Récompense légitime de leur travail. On n'augmentera pas le salaire des caissières. On pourrait dire que s'il est normal de récompenser le bon travail, il est tout aussi normal de punir le mauvais. Si une caissière se saoule au travail, on la mêt dehors. Par contre, aucun dirigeants des banques qui ont perdu des milliards (on ne saura jamais combien?) n'a perdu son job. Il y a sans doute une morale à cette histoire et on la trouvera bien un jour.]
[Et comme il y a une morale à cette histoire. On vous l'avait dit. Maintenant les banques reprochent leur endettement aux dits États. Le remède étant la réduction des dépenses et du «déficit» soit des coupures des services destinées à la population et ou les privatisations. À rabais. Les mêmes services rendus par l'État seraient dorénavant rendus par l'entreprise privée. Le cochon de taxés payant toujours. Cette fois au privé. On n'oubliera pas que l'$ ayant servi à sauver les banques vient des poches présentes et futures des citoyens. Sans qu'on leur demande leur avis. ]
[Pas plus que lorsqu'on dépense des milliards en achat d'armes supposées assurer leur sécurité. En connivance avec les industries d'armement et de sécurité et les médias, on s'arrange pour effrayer régulièrement les électeurs.]
Si les millards donnés aux banques avaient été donnés aux citoyens, la consommation aurait augmenter relançant du même coup la production et la crise serait du passé.
En finançant les banques à la place, ils n'ont que sauvé [?] la cause de cette même crise (qui nous mènera inévitablement vers une autre crise) sans facilité le crédit pour les entreprises.
Une grande partie de cette argent est partie dans les paradis ficaux.
[Einstein disait que c'est une forme de maladie mentale de croire que les mêmes causes ne mènent pas aux mêmes conséquences.]
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RENCONTRE DU G7
LES DETTES D'HAÏTI EFFACÉES
8 février 2010 à 5 h 31
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Economie/2010/02/06/001-iqaluit-g7.shtml