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En 1997, après des années fastes sur la Côte-d’Azur, Bébé Doc a dû s’installer dans un «trois-pièces» du XXe arrondissement de Paris. Il était couvert de dettes. Plusieurs fois il a été expulsé parce qu’il ne payait pas ses loyers dans des demeures très luxueuses, mais il était continuellement suivi à la trace par ses nombreux créanciers. Son chauffeur lui aurait même cassé la figure parce qu’il ne le payait plus.

Non seulement il est ruiné mais, maintes fois, le Gouvernement français a affirmé qu’il était ‘’susceptible de voir engager à son encontre une procédure de reconduite à la frontière”.

La probabilité que la France accepte qu’il revienne sur son sol maintenant qu’il est retourné en Haïti est très INFIME.

Depuis une dizaine d’années, il tente effectivement de récupérer une somme de plus de 7 millions de dollars américains qui fut déposée sur un compte à l’Union des banques suisses (UBS) à Genève, puis confisquée en 2002, après des années de procédures.

Le 12 août 2010, l’office fédéral de la justice helvète a décidé de restituer cet argent à la République d’Haïti.

Donc, en fait Bébé Doc n’a plus le sou et sa seule alternative était de se replier en Haîti pour ne pas crever de faim.

Sa chance de récupérer son argent en Suisse est NULLE.

L’enfant prodigue d’Haïti est de retour ! Faut fêter ça !

Je me pose cependant deux questions :

Est-ce que l’hôtelier qui l’héberge actuellement sait que Bébé Doc ne pourra pas payer sa note ?

et

Où en est rendu le ‘Gros Party’ que Préval va organiser pour fêter le retour d’un Duvalier en Haïti ?

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http://blogues.cyberpresse.ca/lagace/2011/01/21/jean-claude-duvalier-la-citation-du-jour/