DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP

DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR HENRY DICKSON ET DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP ET L'AMI DE DAME MUSE ET DES MUTANTS GÉLATINEUX LGBTQ OGM ET DE MADEMOISELLE TAYTWEET DE MICROSOFT - SECONDE TENTATIVE OFFICIELLE D'Ai - INTELLIGENCE ARTIFICIELLE - ET DE MONSIEUR ADOLF HITLER, CÉLÈBRE ARTISTE CONCEPTUEL AUTRICHIEN ALLEMAND CITOYEN DU MONDE CÉLÈBRE MONDIALEMENT CONNU - IL EST DANS LE DICTIONNAIRE - SON OEUVRE A ÉTÉ QUELQUE PEU CRITIQUÉE MAIS ON NE PEUT PLAIRE À TOUT LE MONDE ET PERSONNE N'EST PARFAIT ! VOILÀ!

DOUTEUR EST L'AMI DU PROFESSEUR BULLE QUI EST L'AMI DE DOUTEUR

DOUTEUR EST L'AMI DU PROFESSEUR BULLE QUI EST L'AMI DE DOUTEUR
DOUTEUR - DE LA FÉDÉRATION INTERNATIONALE DU DOUTE EST AMI DU PROFESSEUR BULLE - DE L'INTERNATIONALE SITUATIONISTE CONSPIRATIONNISTE - DES THÉORICIENS DU COMPLOT ET DES CONSPIRATIONS ET DES COMPLOTISTES ET CONSIRATIONISTES - AMI DES THÉORICIENS DU NON COMPLOT ET DES THÉORICIENS DE L'EXPLICATION ET DE L'UNION DES JOVIALISTES ET INTELLECTUELS ORGANIQUES - AUTISTE ASPERGER GEEK RELATIVISTE CULTUREL PYRRHONIEN NÉGATIONNISTE RÉVISIONNISTE SCEPTIQUE IRONIQUE SARCASTIQUE - DÉCONSTRUCTEUR DERRIDADIEN - AMI DES COLLECTIONNEURS DE BOMBES ATOMIQUES - AMI DES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES ET FONDAMENTALES ET AMI DE L'ATOME CAR LA FUSION OU LA FISSION NUCLÉAIRE SONT VOS AMIS

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT
LES MUTANTS EXTERMINERONT OU NON LES HUMAINS - ET NOUS TRAITERONS PROBABLEMENT AUSSI BIEN QU'ON SE TRAITE NOUS-MÊMES ENTRE NOUS - ET PROBABLEMENT AUSSI BIEN QUE L'ON TRAITE LA NATURE ET TOUT CE QUI VIT

samedi 30 mars 2013

6141. LES AMIS DE NOS AMIS ET LEURS AMIS


Image. http://gigdoggy.files.wordpress.com/2008/07/rich_dog1.jpg

Rich dog millionnaire

Your guide to making money on the internet – the good, the bad, and the ugly

http://www.richdogmillionaire.com/about/


6140. SCARLING - STAPLED TO THE MATTRESS

*

Une petite chanson

SCARLING - STAPLED TO THE MATTRESS

http://www.youtube.com/watch?NR=1&v=jUdMr0tcRJ4&feature=endscreen

*

6139. L'IGNORANCE EST INDISPENSABLE À LA PAIX DE L'ESPRIT ET AU BONHEUR. UN ART DE VIVRE. LES YEUX D'UN CANICHE AMOUREUX. L'ÉCOSYSTÈME DE LA CONNERIE

*

LA BOÎTE DE PANDORE

Stéphane Laporte

25 mars 2013

http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/stephane-laporte/201303/23/01-4634038-la-boite-de-pandore-au-recyclage.php

Zeus donna à Pandore une boîte, en lui faisant promettre de ne pas l'ouvrir. Quel tordu! Les dieux maîtrisent mal le concept de cadeau. Ils posent toujours des conditions absurdes. Pourquoi donner une boîte à quelqu'un s'il ne peut pas l'ouvrir?

À quoi ça sert de donner un pommier à Ève si elle n'a pas le droit de manger de pommes?

Ce n'est pas un don, c'est un piège.

Surtout que, dans toutes les mythologies du monde, la femme est curieuse, la femme veut savoir. Comme Janette. Pandore ouvrit sa boîte, bien sûr.

Et tous les maux de l'humanité s'en échappèrent: la vieillesse, la maladie, la guerre, la famine, la misère, la folie, le vice, la tromperie... Mettez-en!

(…)

(…) Les malheurs sont sortis de la boîte. Et les malheurs, c'est comme les meubles IKEA, une fois que c'est sorti de la boîte, on ne peut plus les remettre dedans. On est mieux de faire quelque chose avec les morceaux parce que, de toute façon, on va les avoir dans les jambes.

Le journal est rempli des affaires qui sont tombées de la boîte de Pandore. Ç'aurait été si simple de mettre sa boîte dans un coffret de sûreté. Et de l'oublier.

Jean Charest n'est pas une femme. Il ne voulait pas l'ouvrir, la boîte de Pandore. Il ne voulait rien savoir.

Mais Sylvie Roy et Pauline Marois n'ont pas arrêté de lui dire: faut l'ouvrir, faut l'ouvrir!

Il n'a pas eu le choix. Il a fini par instituer une commission d'enquête sur la construction. Son plan initial, c'était qu'elle dure seulement une semaine et que les témoins aillent donner des conseils de décoration, comme les Airoldi.

Mais ce n'est pas ça qui est arrivé. Quand la boîte est ouverte, elle est ouverte.

La commission Charbonneau va durer presque quatre ans.

Elle risque de voir se succéder au moins trois gouvernements.

La corruption est partout. Et fouiller partout, ça prend du temps.

On est encore juste à Montréal. On n'est même pas rendu à Laval.

Il y a 1135 municipalités au Québec, plus un gouvernement provincial.

Ce sont autant d'autorités qui commandent des travaux et qui ont des petits amis.

La commission Charbonneau pourrait facilement durer 10 ans, 20 ans, il y aurait encore des centaines de scandales à dévoiler.

Duplessis s'est fait élire parce que le gouvernement Taschereau était trop corrompu.

Les libéraux sont revenus au pouvoir parce que la bande de Duplessis était trop corrompue.

Le Parti québécois a pris le pouvoir parce que les libéraux étaient trop corrompus...

Ça ne finit plus.

Les purs remplacent des corrompus et deviennent des corrompus, remplacés par des purs qui deviendront corrompus.

La commission Charbonneau ne mettra pas fin à ça. Ce n'est pas parce qu'un hôpital existe que tout le monde sera en santé un jour.

La commission Charbonneau doit d'abord diagnostiquer le cancer de la corruption.

Puis elle accouchera d'un rapport proposant un traitement.

Mais jamais elle ne vaincra la corruption.

Elle va juste essayer de ralentir sa progression.

On va sûrement ériger de nouveaux systèmes de surveillance qui seront efficaces jusqu'au jour où ils seront infiltrés à leur tour.

Devant cette fatalité, l'homme est corrompu et le sera toujours, aurait-il mieux fallu laisser les vilains s'organiser dans leur boîte, en cachette?

Ce qu'on ne sait pas ne fait pas mal.

Non. Parce que si la commission Charbonneau nous fait mal, elle fait aussi mal à ceux qui le méritent. Et ça éveille les consciences de ceux qui en ont encore une.

Nous n'avons pas à avoir honte des révélations de la commission Charbonneau.

Toutes les sociétés sont corrompues. L'Ontario, les États, la France, personne n'a de leçon à nous donner.

Et si on en parle moins ailleurs, c'est tout simplement parce qu'on n'ouvre pas la boîte.

Mais elle est bien là. Et en version géante.

Nous avons le courage, en ce moment au Québec, de dénoncer la corruption. C'est déjà un pas dans la bonne direction.

Le triomphe de l'honnêteté ne se fera pas en quatre ans.

Mais si l'honnêteté baisse les bras, si l'honnêteté laisse faire, il ne se fera jamais.

Tandis qu'en luttant, en enquêtant, en condamnant, il y a toujours espoir qu'il se fasse un jour.

C'est cet objectif qui empêche la résignation de corrompre mêmes les incorruptibles.

Ce n'est pas parce qu'il y aura toujours de la poussière qu'il faut arrêter de balayer.

Balayons, balayons.

Ce ne sera jamais propre pour toujours. Mais ça va être moins sale.

(…)

mercredi 27 mars 2013

6138. AVENIR RADIEUX.

Image. Efbe.

http://lecolocastres.ouvaton.org/local/cache-vignettes/L450xH280/marcoule-b96f1.png

http://lecolocastres.ouvaton.org/?2011

http://www.dessinsefbe.com/

6137. JACK OFF JILL - MY CAT

*

Une petite chanson

JACK OFF JILL - MY CAT


http://www.youtube.com/watch?v=r6-ZccfRrIo

6136. LU

LES ONDES DE CIORAN


Léna

http://erutarettil.blogspot.ca/2013/03/les-ondes-de-cioran.html

http://erutarettil.blogspot.com/feeds/posts/default

MOI J'MEN FOU DE TOUT ÇA, J'MEN FOU.

Ils peuvent bien la détruire leur putain de planète, je ne serais plus là pour voir ça, je serais déjà en poussières en train de décrépir à mille lieues sous les mers quand ils marcheront sur un sol plein de crevasses, quand leurs eaux seront opaques et grises comme le ciel qu'ils ne regardent même plus, priant la couche d'ozone de se reconstituer sans même faire d'effort pour l'y aider.

J'aurais déjà 190 ans quand toutes les petites îles que tout le monde se dispute seront englouties sous les eaux,

quand les Chypiotres et les Hawaïens rejoindront la terre ferme pour ne pas avoir de l'eau jusqu'au cou,

et qu'on sera encore plus serrés, encore plus nombreux à se disputer des territoires à l'origine beaucoup trop grands pour nous.

QU'EST-CE QUE ÇA PEUT FAIRE TOUT ÇA?

On nous dit sans cesse que c'était mieux avant, que le capitalisme est roi, que les marchés nous marchent dessus, qu'il n'y a plus de pitié, plus de compassion, plus de solidarité, plus rien à part l'odeur de l'argent.

On nous répète que c'est la chance qui nous fera trouver du boulot, pas les études qu'on aura faits avant, rien à foutre qu'on se soit démenés.

On nous martèle l'esprit de "c'est la crise" "les temps sont durs", mais ça fait combien de temps déjà?

Combien de temps qu'on espère voir dans l'avenir un paysage encourageant?

Certains optimistes tentent de nous persuader qu'il y a un peu de soleil dans ce brouillard dégueulasse : diminution de l'analphabétisme, du nombre de séropositifs, effondrement des dictatures, démocratisation de la culture...

Mais au fond, tout ça, c'est de la connerie !

ON VEUT JUSTE ÉVITER UN ÉLAN DE SUICIDES GÉNÉRAL,

on a trop peur de la vérité, trop peur d'avouer que désormais c'est chacun pour sa gueule, que l'argent fait le bonheur, que l'amour n'existe plus.

La religion ne tient même plus son rôle, elle apparait aussi corrompue et bornée que le reste.

EST-CE QU'UN PUTAIN DE DIEU IMAGINAIRE PEUT FAIRE SORTIR LES GENS DE LA MISÈRE, PEUT DONNER DE LA NOURRITURE AUX AFFAMÉES, DE L'EAU AUX ASSOIFFÉS, DU COURAGE AUX DÉSESPÉRÉS ?

La foi ne suffit pas, ne suffit plus.

On ne sait plus à quoi s'accrocher, à qui faire confiance, vers où nous diriger.

ON EST DES CHIENS EN CAGE

où les plus riches et les plus forts ont la meilleure place, et où les autres doivent se démerder avec ce qu'ils ont (ou ce qu'ils n'ont pas).

Mais merde !

Je veux pas crever comme ça, en ayant vu tout ça. C'est pas une vie, bordel !

C'est comme s'accrocher à un radeau qui prend l'eau, mais tenir quand même, en croyant bêtement que quelqu'un ou quelque chose va nous sauver...

Il faut avoir d'autant plus de force dans les bras QU'ON A PAS LE DROIT À UNE SECONDE CHANCE :

SOIT TU TE SATISFAIS DE TA VIE ET MEURS EN SOURIANT,

SOIT TU ES ÉTOUFFÉ PAR SON ASPECT MISÉRABLE ET INUTILE ET TU CRÈVES JUSQU'À LA FIN DES TEMPS, DÉÇU COMME UN RAT.

En sachant ça, je m'étonne qu'il n'y ait pas plus de fous.

Tout le monde garde la face, tout le monde tient le coup, ou alors... peut-être que... peut-être que les gens sont réellement heureux...

LE PROBLÈME VIENDRAIT ALORS DE MOI...

...Est-ce mieux?

6135. LU

Ca s'est passé comme ça. Elle ne supportait plus ce qu'elle était, alors (simplement) elle est devenue une autre personne : ça a commencé par les cheveux qu'elle a coupé le plus court possible, et qu'elle a teint en noir. Elle a troqué ses lentilles de contact pour une vieille paire de lunettes trop lourde, ses chaussures à peine surélevées par des chaussures de randonnée, son sac à main par un sac à dos. Elle a fourré toutes ses affaires à l'intérieur, le minimum qui lui était vital : quelques bouquins, quelques vêtements, lampe de poche, briquet, parapluie, couteau, couverts. Le nécessaire. Le précaire. Elle a étouffé son chat pour ne pas qu'il reste seul durant son absence, elle a étouffé son petit ami pour ne pas qu'il soit triste durant son absence, elle a étouffé sa famille pour ne pas qu'elle contacte la police durant son absence ; et elle est partie. Elle a fermé la porte de son appartement, a jeté les clefs dans le caniveau au coin de la rue, a lancé son sac dans le coffre de sa voiture, a claqué la portière, et a claqué sa vie.


Elle est partie.

Lena

http://erutarettil.blogspot.ca/


6134. NOS AMIES LES PÉTROLIÈRES

*

LES PÉTROLIÈRES NOUS SIPHONNENT


Léo-Paul Lauzon –

25 mars 2013

http://blogues.journaldemontreal.com/lauzon/actualites/les-petrolieres-nous-siphonnent/

D’abord les faits irréfutables

EN CETTE PÉRIODE DE FORTS EXCÉDENTS DE L’OFFRE SUR LA DEMANDE DE PÉTROLE DANS LE MONDE, LES PRIX À LA POMPE AURAIENT BAISSÉ BEAUCOUP DEPUIS PLUS DE DEUX ANS SI NOUS ÉTIONS EN PRÉSENCE D’UN MARCHÉ VRAIMENT CONCURRENTIEL.

Hélas, l’industrie pétrolière mondiale constitue un puissant cartel dominé par des géants totalement intégrés

verticalement (exploration, production du brut, raffinage et détail)

comme les occidentales (très majoritairement américaines) Exxon-Mobil, Royal Dutch-Shell, BP-Amoco, Chevron-Texaco et Conoco-Phillips,

PAS MAL PLUS PUISSANTES QUE LES ÉTATS.

Elles comptent des milliers de lobbyistes et financent intensément les partis politiques.

Faut être vraiment de mauvaise foi, d’une ignorance crasse ou vendu à l’os pour voir un marché concurrentiel dans le domaine du pétrole.

Ça relève de la pensée magique très intéressée.

Soyons sérieux et honnête, je vous en prie. Ici même au Canada, les pétrolières étrangères font ce qu’elles veulent, avec notre propre pétrole et se moquent éhontément des politiciens sans que ces derniers lèvent le petit doigt.

[Et l'État les subventionne en plus!]
Ils sont plus courageux pour s’attaquer aux syndicats de travailleurs (surtout pas les syndicats patronaux et de médecins), les étudiants, les malades, les chômeurs, les personnes âgées, etc.

Un exemple concret du taxage des pétrolières

Le 31 janvier 2013, les journaux, comme Le Devoir, titraient :

«Le poste budgétaire «essence» des ménages a explosé en 2012».

Sans aucune justification, qu’elles ne sentent absolument pas le besoin de formuler à qui que ce soit (ce sont de vrais tyrans économiques), en 2011, les ménages canadiens ont dépensé en moyenne 2606$ en essence, soit une hausse de 23,7% par rapport à 2010.

Si c’est pas du taxage ça, c’est quoi au juste ?

TOUT CONCOURRAIT POUR UNE IMPORTANTE BAISSE DES PRIX DE L’ESSENCE, ENCORE PLUS AU CANADA (UN DES PLUS GROS PRODUCTEURS AU MONDE),

mais les transnationales pétrolières étrangères en ont décidé autrement.

C’est carrément la LÉGITIMATION ACCORDÉE AU PRIVÉ DE LEVER DES IMPÔTS.

Ce sont des États dans l’État.

Alors qu’en 2011 les salaires des travailleurs ont été inférieurs à 3%, le prix de notre essence exploitée par des firmes étrangères a bondi de près de 24%.

Voilà pourquoi depuis 30 ans les familles et les travailleurs ordinaires s’appauvrissent en termes réels en tenant compte de l’évolution du pouvoir d’achat de la monnaie.

MISE EN GARDE DU CAA-QUÉBEC

Le 5 février dernier, il y a bien le CAA-Québec qui a piqué une crise :

«CAA-Québec dénonce des hausses abusive des prix de l’essence. Les augmentations injustifiées».

Le CAA-Québec a fort bien raison mais n’a malheureusement aucun pouvoir. Face aux pétrolières, le CAA est moins qu’un nain.

RÉACTION DES PÉTROLIÈRES

Imaginez, le CAA-Québec a fait sa virulente sortie contre les pétrolières le 5 février 2013 et pas plus tard que le lendemain, soit le 6 février, on pouvait lire dans les journaux ce titre :

«Le prix de l’essence flambe».

Mes amis, faut savoir rire de soi, même si nous nous comportons en arriérés.

Et puis ce n’est pas fini, puisque les pétrolières ont récidivé le 21 janvier 2013, comme l’indique le titre de cet article du Devoir :

«Le prix de l’essence fait un grand bond (un autre) à Montréal et à Laval».

L’AN PASSÉ, LES PRIX DE L’ESSENCE ONT AUGMENTÉ DE 24%

et ils continuent de bondir régulièrement et ça passe comme du beurre dans la poêle.

MAIS QUE LES FONCTIONNAIRES OSENT DEMANDER DES HAUSSES SALARIALES DE 2,5% L’AN ET QUE LES ÉTUDIANTS DEMANDENT LA GRATUITÉ SCOLAIRE et là, on assiste à une levée des boucliers des lucides et de leurs apparentés.

Que voulez-vous, ils nous martèlent que LES AUGMENTATIONS DU PRIX DE L’ESSENCE RELÈVENT DES LOIS NATURELLES DE L’ÉCONOMIE DE MARCHÉ À LAQUELLE SE PLIENT TOTALEMENT IMPUISSANTES LES PÉTROLIÈRES ET LEURS DIRIGEANTS.

C’est l’œuvre de la nature qui se déchaîne. Ils n’y sont pour rien et n’y peuvent rien.

PRATTE ET DUBUC DE LA PRESSE APPLAUDISSENT

Bien évidemment et comme c’est toujours le cas, LES CHRONIQUEURS ET LES ÉDITORIALISTES SE RÉJOUISSENT DE CES HAUSSES DU PRIX DE L’ESSENCE PUISQUE POWER CORP., LA COMPAGNIE-MÈRE DE LA PRESSE, en plus d’œuvrer dans les services publics (pensions, santé, eau, etc.) EST UN DES PLUS GROS ACTIONNAIRES INDIVIDUELS DE LA TRANSNATIONALE PÉTROLIÈRE TOTAL.

Même Stephen Harper a admis que les Canadiens se faisaient escroquer par les pétrolières (Journal de Montréal, 13 septembre 2008).

ET FORMIDABLE NOUVELLE ! LE PRIX DU BRUT BAISSE MAIS LE PRIX À LA POMPE AUGMENTE !

*

COMMENTAIRES DU PEUPLE

(…) nous élisons des Harper, des Charest (…) parce qu’on aime voir nos dirigeants faire payer les pauvres, couper à l’aide sociale et à l’assurance-emploi.

On aime voir souffrir les faibles et on veut garder son argent pour soi seulement.

On vit dans un monde dominé par l’idéologie des classes dominantes, c’est une loi sociale qui se vérifie constamment. Et cette idéologie érige l’individualisme radical et asocial comme une nécessité naturelle si l’on veut voir le paradis sur terre.

Mais il y a aussi la servitude volontaire, attribut des colonisés.

Réjean dit. 26 mars 2013 à 15 h 12 min





dimanche 24 mars 2013

6133


 Image. Ygreck. 29 novembre 2010


http://storage.canoe.ca/v1/blogs-prod-photos/c/b/8/b/2/cb8b2d5f059d6409d0ebec9e2611a724.jpg?stmp=1291055856

http://blogues.journaldequebec.com/ygreck/caricatures/corruption-partielle/

*

LA CORRUPTION: EST-CE ÉVITABLE ?
http://meteopolitique.com/Plan/Fiches/finance/corruption/anticorruption/20/Corruption_est-ce-evitable.htm

*  

Transparency International Canada Inc.
Transparency International’s Vision is a world in which government, politics, business, civil society and the daily lives of people are free from corruption. The mission of Transparency International Canada (TI-Canada) is to be an informed voice that promotes anti-corruption practices and transparency in Canada’s governments, businesses and society
http://www.transparency.ca/

samedi 23 mars 2013

6132. HELALYN FLOWERS - NEVER ENOUGH .

*

Une petite chanson

HELALYN FLOWERS - NEVER ENOUGH .

http://www.youtube.com/watch?v=4w9aXW5eFLM

www.helalynflowers.com





6131. IL Y A TANT DE PAUVRES ET DE PAUVRESSES ET DE PAUVRETEAUX (PETITS DES PAUVRES). DEVRA-T-ON LES TUER POUR LEUR BIEN ? HUM! POUR DES RAISONS MORALES ET PSYCHOLOGIQUE: ÉVITONS D'UTILISER LE MOT «TUER». MAIS ON PEUT FACILITER LES CIRCONSTANCES QUI PEUVENT AMENER À LEUR DISPARITION. LE MOT «DISPARITION» EST MIEUX. OU, SI DE TELLES MÉTHODES N'EXISTENT PAS ENCORE - SAUF LA RÉUTILISATION DES MÉTHODES NAZIES (ET TOUT LE MONDE RÉPROUVE LES MÉTHODES NAZIES - SAUF LORSQU'IL FAUT OFFICIALISER LA NÉCESSAIRE ET INDISPENSABLE TORTURE DES «TERRORISTES» - ON PEUT SIMPLEMENT SE SERVIR D'UN MÉCANISME PSYCHOLOGIQUE RÉFLEXE: NIER. OUBLIER. BREF, DANS UN MOMENT DE DISTRACTION, ON AURA PERDU LES PAUVRES. C'EST FACILEMENT EXPLICABLE, NOUS SOMMES SI OCCUPÉS. ON NE PEUT PENSER À TOUT.

*

DERRIÈRE LA FATALITÉ,
L’ÉPURATION SOCIALE


L’ART D’IGNORER LES PAUVRES

John Kenneth Galbraith,

octobre 2005

Le Monde Diplomatique

http://www.monde-diplomatique.fr/2005/10/GALBRAITH/12812

(Ce texte a été publié pour la première fois dans le numéro de novembre 1985 de Harper’s Magazine.)

HOW TO GET THE POOR OFF OUR CONSCIENCE


John Kenneth Galbraith

November 1985

Harper’s Magazine

http://harpers.org/archive/1985/11/how-to-get-the-poor-off-our-conscience/

*  

Chaque catastrophe « naturelle » révèle, s’il en était besoin, l’extrême fragilité des classes populaires, dont la vie comme la survie se trouvent dévaluées.

Pis, la compassion pour les pauvres, affichée au coup par coup,

masque mal que de tout temps des penseurs ont cherché à justifier la misère – en culpabilisant au besoin ses victimes

– et à rejeter toute politique sérieuse pour l’éradiquer.

Je voudrais livrer ici quelques réflexions sur l’un des plus anciens exercices humains :

le processus par lequel, au fil des années, et même au cours des siècles, nous avons entrepris de nous épargner toute mauvaise conscience au sujet des pauvres.

Pauvres et riches ont toujours vécu côte à côte, toujours inconfortablement, parfois de manière périlleuse.

Plutarque affirmait que

« le déséquilibre entre les riches et les pauvres est la plus ancienne et la plus fatale des maladies des républiques ».

LES PROBLÈMES RÉSULTANT DE CETTE COEXISTENCE,

et particulièrement celui de LA JUSTIFICATION DE LA BONNE FORTUNE DE QUELQUES-UNS FACE À LA MAUVAISE FORTUNE DES AUTRES,

sont une préoccupation intellectuelle de tous les temps. Ils continuent de l’être aujourd’hui.

Il faut commencer par la solution proposée par la Bible :

les pauvres souffrent en ce bas monde, mais ils seront magnifiquement récompensés dans l’autre.

Cette solution admirable permet aux riches de jouir de leur richesse tout en enviant les pauvres pour leur félicité dans l’au-delà.

Bien plus tard, dans les vingt ou trente années qui suivirent la publication, en 1776, des Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations – à l’aube de la révolution industrielle en Angleterre –, le problème et sa solution commencèrent à prendre leur forme moderne.

Un quasi-contemporain d’Adam Smith, Jeremy Bentham (1748-1832), inventa une formule qui eut une influence extraordinaire sur la pensée britannique et aussi, dans une certaine mesure, sur la pensée américaine pendant cinquante ans :

l’utilitarisme.

« Par principe d’utilité, écrivit Bentham en 1789, il faut entendre le principe qui approuve ou désapprouve quelque action que ce soit en fonction de sa tendance à augmenter ou diminuer le bonheur de la partie dont l’intérêt est en jeu. »

La vertu est, et même doit être, autocentrée.

LE PROBLÈME SOCIAL DE LA COEXISTENCE D’UN PETIT NOMBRE DE RICHES ET D’UN GRAND NOMBRE DE PAUVRES

était réglé dès lors que l’on parvenait « au plus grand bien pour le plus grand nombre ».

La société faisait de son mieux pour le maximum de personnes, et il fallait accepter que le résultat soit malheureusement très déplaisant à l’encontre de ceux, très nombreux, pour lesquels le bonheur n’était pas au rendez-vous.

En 1830, une nouvelle formule, toujours d’actualité, fut proposée pour évacuer la pauvreté de la conscience publique.

Elle est associée aux noms du financier David Ricardo (1772-1823) et du pasteur anglican thomas Robert Malthus (1766-1834) :

SI LES PAUVRES SONT PAUVRES, C’EST LEUR FAUTE

– cela tient à leur fécondité excessive.

Leur intempérance sexuelle les a conduits à proliférer jusqu’aux limites des ressources disponibles.

Pour le malthusianisme, la pauvreté ayant sa cause dans le lit, les riches ne sont pas responsables de sa création ou de sa diminution.

Au milieu du XIXe siècle, une autre forme de déni connut un grand succès, particulièrement aux Etats-Unis :

le « darwinisme social », associé au nom de Herbert Spencer (1820-1903).

Pour ce dernier, dans la vie économique comme dans le développement biologique, la règle suprême était LA SURVIE DES PLUS APTES,

expression que l’on prête à tort à Charles Darwin (1809-1882).

L’ÉLIMINATION DES PAUVRES EST LE MOYEN UTILISÉ PAR LA NATURE POUR AMÉLIORER LA RACE.

[Élimination des inaptes. Attardé, infirmes, handicapés, malades, vieillards. Eugénisme. Nazisme. ] 

La qualité de la famille humaine sort renforcée de la disparition des faibles et des déshérités.

L’un des plus notables porte-parole américains du darwinisme social fut John D. Rockefeller, le premier de la dynastie, qui déclara dans un discours célèbre :

« La variété de rose “American Beauty” ne peut être produite dans la splendeur et le parfum qui enthousiasment celui qui la contemple qu’en sacrifiant les premiers bourgeons poussant autour d’elle.

Il en va de même dans la vie économique. Ce n’est là que l’application d’une loi de la nature et d’une loi de Dieu. »

Au cours du XXe siècle, le darwinisme social en vint à être considéré comme un peu trop cruel :

[Surtout lorsqu'on vit son adaptation Allemande. Un peu gênante. ]

sa popularité déclina et, quand on y fit référence, ce fut généralement pour le condamner.

Lui succéda un déni plus amorphe de la pauvreté, associé aux présidents Calvin Coolidge (1923-1929) et Herbert Hoover (1929-1933).

Pour eux, toute aide publique aux pauvres faisait obstacle au fonctionnement efficace de l’économie.

Elle était même incompatible avec un projet économique qui avait si bien servi la plupart des gens.

CETTE IDÉE QU’IL EST ÉCONOMIQUEMENT DOMMAGEABLE D’AIDER LES PAUVRES

reste présente.

Et, au cours de ces dernières années, LA RECHERCHE DE LA MEILLEURE MANIÈRE D’ÉVACUER TOUTE MAUVAISE CONSCIENCE AU SUJET DES PAUVRES est devenue une préoccupation philosophique, littéraire et rhétorique de première importance.

C’est aussi une entreprise non dépourvue d’intérêt économique.

Des quatre ou peut-être cinq méthodes en cours pour garder bonne conscience en la matière, la première est le produit d’un fait incontestable :

la plupart des initiatives à prendre en faveur des pauvres relèvent, d’une manière ou d’une autre, de l’Etat.

ON FAIT ALORS VALOIR QU’IL EST PAR NATURE INCOMPÉTENT, SAUF QUAND IL S’AGIT DE GÉRER LE PENTAGONE ET DE PASSER DES MARCHÉS PUBLICS AVEC DES FIRMES D’ARMEMENTS.

Puisqu’il est à la fois incompétent et inefficace, on ne saurait lui demander de se porter au secours des pauvres : il ne ferait que mettre davantage de pagaille et aggraverait encore leur sort.

UN MÉCANISME DE DÉNI PSYCHOLOGIQUE

Nous vivons une époque où les allégations d’incompétence publique vont de pair avec une

CONDAMNATION GÉNÉRALE DES FONCTIONNAIRES, À L’EXCEPTION, ON NE LE DIRA JAMAIS ASSEZ, DE CEUX TRAVAILLANT POUR LA DÉFENSE NATIONALE.

La seule forme de discrimination toujours autorisée – pour être plus précis, encore encouragée – aux Etats-Unis est la discrimination à l’endroit des employés du gouvernement fédéral, en particulier dans les activités relevant de la protection sociale.

NOUS AVONS DE GRANDES BUREAUCRATIES D’ENTREPRISES PRIVÉES, REGORGEANT DE BUREAUCRATES D’ENTREPRISE, MAIS CES GENS-LÀ SONT BONS.

[Et ont conduit GM à la faillite. Et GM fut sauvée par l'État US, Canadien, Ontarien.]

LA BUREAUCRATIE PUBLIQUE ET LES FONCTIONNAIRES SONT MAUVAIS.

En fait, les Etats-Unis disposent d’une fonction publique de qualité, servie par des agents compétents et dévoués, honnêtes dans leur quasi-totalité, et peu enclins à se laisser SURFACTURER DES CLÉS À MOLETTE, DES AMPOULES ÉLECTRIQUES, DES MACHINES À CAFÉ ET DES SIÈGES DE TOILETTES PAR LES FOURNISSEURS.

CURIEUSEMENT, QUAND DE TELLES TURPITUDES SE PRODUISIRENT, CE FUT AU PENTAGONE...

Nous avons presque éliminé la pauvreté chez les personnes âgées, grandement démocratisé l’accès à la santé et aux soins, garanti aux minorités l’exercice de leurs droits civiques, et beaucoup fait pour l’égalité des chances en matière d’éducation.

Voilà un bilan remarquable pour des gens réputés incompétents et inefficaces.

Force est donc de constater que la condamnation actuelle de toute action et administration gouvernementales est en réalité l’un des éléments d’un dessein plus vaste :

refuser toute responsabilité à l’égard des pauvres.

La deuxième méthode s’inscrivant dans cette grande tradition séculaire consiste à

EXPLIQUER QUE TOUTE FORME D’AIDE PUBLIQUE AUX INDIGENTS SERAIT UN TRÈS MAUVAIS SERVICE À LEUR RENDRE.

Elle détruit leur moral.

Elle les détourne d’un emploi bien rémunéré.

Elle brise les couples, puisque les épouses peuvent solliciter des aides sociales pour elles-mêmes et leurs enfants, une fois qu’elles se retrouvent sans mari.

Il n’existe absolument aucune preuve que ces dommages soient supérieurs à ceux qu’entraînerait la suppression des soutiens publics.

Pourtant, l’argument selon lequel ils nuisent gravement aux déshérités est constamment ressassé, et, plus grave, cru.

C’est sans doute la plus influente de nos fantasmagories.

Troisième méthode, liée à la précédente, pour se laver les mains du sort des pauvres :

affirmer que LES AIDES PUBLIQUES ONT UN EFFET NÉGATIF SUR L’INCITATION À TRAVAILLER.

[Parmi les incitatifs: La faim et la soif et le désintérêt à coucher sous les ponts dans l'humidité et le froid.]
ELLES OPÈRENT UN TRANSFERT DE REVENUS DES ACTIFS VERS LES OISIFS ET AUTRES BONS À RIEN,

et, de ce fait, découragent les efforts de ces actifs et ENCOURAGENT LE DÉSŒUVREMENT DES PARESSEUX.

L’économie dite de l’offre est la manifestation moderne de cette thèse.

Elle soutient que, AUX ETATS-UNIS, LES RICHES NE TRAVAILLENT PAS PARCE QUE L’IMPÔT PRÉLÈVE UNE TROP GRANDE PART DE LEURS REVENUS.

[Et à chaque augmentation - annoncée (mais oubliée sitôt les cris de douleurs des médias à leurs bottes), lse riches et les patrons menacent de ne plus travailler. Ou, leurs médias, nous informent de cette possibilité. Et ils vont déménager avec leur $ et leurs usines. ]
DONC, EN PRENANT L’ARGENT DES PAUVRES ET EN LE DONNANT AUX RICHES, NOUS STIMULONS L’EFFORT ET, PARTANT, L’ÉCONOMIE.

[Ce qui explique que l'on paie très cher et avec contentement les patrons des fonctionnaires - pour être concurrentiels avec les jobs qu'ils doivent refuser pour travailler au public. Et on est content des salaires et primes des dirigeants du privé - même les actionnaires de ces entreprises que l'on plume pour ces ponts d'or, sont content de voir le contement de leurs dirigeants (en fait leur employés - puisqu'ils sont, eux, les véritables propriétaires des entreprises cotées en Bourse). Tandis que tous rechigneront devant la perspective de l'augmentation du salaire minimum. Car, ici, la logique diffère de celle appliquée aux patrons riches. Au lieu de les motiver à mieux faire, ce soudain afflux d'$ (quelques cennes), les démotivera et les rendra paresseux. Même logique pour tous les employés. La faim et la soif et la perspective de voir leur famille à l'agonie doit être leur seul impératif moral. Il va de soi que les syndicats qui font la promotion de l'enrichissement des travailleurs sont très mal vu. Et il y a toute une troupe médiatique - qui ne sont ni riches et qui ne connaissent pas personnellement de riches - qui sont contre de telles débauches financières. Et contre ceux qui mettent de telles idées dans les esprits simples des ouvriers/employés/travailleurs.]

[Ce qu’on a fait en 2008 – et c’est ce qui a sauvé NOS riches. Et, astuce, cet $ imaginaire, imprimé ou écrit, a (aurait) (on est dans l’imaginaire et le conte de fée ) été «emprunté» au Marché – donc aux banques (et aux riches) – pour les sauver. Ceci fait, ils n'ont à remercier qui que ce soit. Ils retirent les bouées de sauvetages qui restaient. Les dures lois du Marché s'appliquent à tous sauf à eux. Selon ce raisonnement digne de Donatien Alphonse François de Sade et de Leopold von Sacher Masoch, cet $ est devenu une dette et un autre déficit de l’État qu’il faudra rembourser. Il faut que l’État balance ses comptes. Alors qu'ils pouvaient pisser des milliards de milliards pour les sauver. En privatisant. Coupant des postes de fonctionnaires -sauf à l’armée. Coupant les pensionnés, les chômeurs, les assistés sociaux. Ceci est très bien fait!]

Mais qui peut croire que la grande masse des pauvres préfère l’assistance publique à un bon emploi ?

Ou que les cadres dirigeants des grandes entreprises – personnages emblématiques de notre époque – passent leur temps à se tourner les pouces au motif qu’ils ne sont pas assez payés ?

Voilà une accusation scandaleuse contre le dirigeant d’entreprise américain, qui, de notoriété publique, travaille dur.

La quatrième technique permettant de se soulager la conscience est de mettre en évidence

les effets négatifs qu’une confiscation de leurs responsabilités aurait sur la liberté des pauvres.

LA LIBERTÉ, C’EST LE DROIT DE DÉPENSER À SA GUISE, ET DE VOIR L’ETAT PRÉLEVER ET DÉPENSER LE MINIMUM DE NOS REVENUS.

Ici encore, LE BUDGET DE LA DÉFENSE NATIONALE MIS À PART.

Pour reprendre les propos définitifs du professeur Milton Friedman (1),

« les gens doivent être libres de choisir ».

C’est sans doute la plus révélatrice de toutes les arguties, car quand il s’agit des pauvres, on n’établit plus aucune relation entre leurs revenus et leur liberté.

(Le professeur Friedman constitue une fois de plus une exception car, par le biais de l’« impôt négatif », qu’il recommande, il garantirait un revenu universel minimum.)

Chacun conviendra pourtant qu’il n’existe pas de forme d’oppression plus aiguë, pas de hantise plus continue que celles de l’individu qui n’a plus un sou en poche.

ON ENTEND BEAUCOUP PARLER DES ATTEINTES À LA LIBERTÉ DES PLUS AISÉS QUAND LEURS REVENUS SONT DIMINUÉS PAR LES IMPÔTS,

MAIS ON N’ENTEND JAMAIS PARLER DE L’EXTRAORDINAIRE AUGMENTATION DE LA LIBERTÉ DES PAUVRES QUAND ILS ONT UN PEU D’ARGENT À DÉPENSER.

Les limitations qu’impose la fiscalité à la liberté des riches

sont néanmoins bien peu de chose en regard du surcroît de liberté apporté aux pauvres quand on leur fournit un revenu.

Enfin, quand tous les raisonnements précédents ne suffisent plus, il reste le DÉNI PSYCHOLOGIQUE.

Il s’agit d’une tendance psychique qui, par des biais variés, nous conduit par exemple à éviter de penser à la mort.

ELLE AMÈNE BEAUCOUP DE GENS À ÉVITER DE PENSER À LA COURSE AUX ARMEMENTS [ou la pollution ou nier le réchauffement climatique], ET DONC À LA RUÉE VERS LA PROBABLE EXTINCTION DE L’HUMANITÉ.

Le même mécanisme est à l’œuvre pour s’épargner de penser aux pauvres,

qu’ils soient en Ethiopie, dans le sud du Bronx ou à Los Angeles.

Concentrez-vous sur quelque chose de plus agréable, nous conseille-t-on alors.

Telles sont les méthodes auxquelles nous avons recours pour éviter de nous préoccuper du sort des pauvres.

Toutes, sauf peut-être la dernière, témoignent d’une grande inventivité dans la lignée de Bentham, Malthus et Spencer.

La compassion, assortie d’un effort de la puissance publique, est la moins confortable et la moins commode des règles de comportement et d’action à notre époque.

Mais elle reste la seule compatible avec une vie vraiment civilisée.

Elle est aussi, en fin de compte, la règle la plus authentiquement conservatrice.

Nul paradoxe à cela.

Le mécontentement social et les conséquences qu’il peut entraîner ne viendront pas de gens satisfaits.

Dans la mesure où nous pourrons rendre le contentement aussi universel que possible, nous préserverons et renforcerons la tranquillité sociale et politique.

N’est-ce pas là ce à quoi les conservateurs devraient aspirer avant tout ?

*

John Kenneth Galbraith. Economiste. Auteur du Nouvel Etat industriel, Gallimard, Paris, 1968, et des Mensonges de l’économie, Grasset, Paris, 2004.

(1) NDLR. L’économiste Milton Friedman est, avec Friedrich von Hayek, un des piliers de l’école de Chicago. A partir des années 1960, les « Chicago boys » ont diffusé les idées néolibérales à travers le monde, des Etats-Unis de Ronald Reagan au Royaume-Uni de Mme Margaret Thatcher, en passant par le Chili de M. Augusto Pinochet. Le livre de référence du professeur Friedman est Capitalisme et liberté (Robert Laffont, Paris, 1971).



6130. NOS AMIS LES PARASITES SOCIAUX



METTRE FIN À L’AIDE SOCIALE

Normand Baillargeon

7 mars 2013

http://voir.ca/chroniques/prise-de-tete/2013/03/06/mettre-fin-a-laide-sociale/

Il faut en convenir:

TROP DE GENS SONT SUR L’AIDE SOCIALE ET EXPLOITENT LA SOCIÉTÉ,

abusent de ce qu’elle leur apporte

et ne lui rendent pas ce qu’ils en obtiennent.

IL FAUT DONC EN FINIR AVEC L’AIDE SOCIALE.

Cette solution est radicale, je sais.

Mais considérez tous les déplorables effets pervers que cette situation produit.

Pour commencer, LES ASSISTÉS SOCIAUX ENTRENT DANS UN INFERNAL CERCLE DE DÉPENDANCE QU’ILS NE PEUVENT BRISER

et qui se perpétue de génération en génération.

Ils finissent par ne plus pouvoir concevoir de vivre sans cet apport de la société,

qui est même en certains cas une sorte de vol dont est victime la collectivité

– ces mots sont durs, je sais, mais ils sont justes, le plus souvent.

Ensuite, les assistés sociaux perdent peu à peu, et parfois irrémédiablement, leur dignité, cela parce qu’ils ne peuvent avoir la satisfaction d’avoir accompli quelque chose par eux-mêmes et qui leur appartienne vraiment.

Par ailleurs, tirant ce bénéfice indu, certains assistés sociaux tendent à s’isoler entre eux du reste de la société,

société à laquelle ils ne participent plus en y apportant leur juste part et avec laquelle ils n’ont plus guère d’intérêts communs.

Ils perdent ainsi tout sentiment d’appartenance à la collectivité à laquelle ils doivent pourtant tellement.

Enfin, plusieurs d’entre eux, trop nombreux hélas, TENDENT À ADOPTER DES COMPORTEMENTS RÉPRÉHENSIBLES, VOIRE EN CERTAINS CAS CRIMINELS, en s’associant pour cela à leurs semblables:

est-il nécessaire de préciser qu’ils le font, trop souvent, en toute impunité?

Ces raisons prises toutes ensemble me semblent décisives et la conclusion s’impose:

*

IL FAUT METTRE UN TERME À L’AIDE SOCIALE AUX ENTREPRISES,

à leur financement public

débouchant sur la PRIVATISATION DES PROFITS

qu’on leur permet, ainsi qu’aux privilèges accordés aux banques et institutions financières.

Il faut METTRE FIN À LA CRIMINALITÉ EN COL BLANC de ces assistés sociaux,

faire payer leur juste part d’impôts aux entreprises

et aux personnes très riches qui n’en paient guère,

voire pas du tout,

sans oublier dans la foulée d’augmenter le taux d’imposition du gain en capital (qui n’est pas imposable à 100% comme un revenu salarial, mais seulement à 50%)

et d’abolir les abris fiscaux.

Cela ne se fera pas.

DEPUIS DES DÉCENNIES, NOS VÉRITABLES ASSISTÉS SOCIAUX ONT MIS EN PLACE UN SYSTÈME REDOUTABLEMENT EFFICACE DANS LEQUEL ON TROUVE NOTAMMENT DES PARTIS POLITIQUES, DES MÉDIAS, des firmes de relations publiques

QUI S’ASSURENT tous ensemble QUE PERSONNE NE LES RECONNAÎT pour ce qu’ils sont.

[Ce sont nos maîtres – mais s’il faut maîtriser et commander, il ne faut pas que ce soit trop évident. Il suffit qu’on obéisse sans comprendre nos actions. Être aussi direct que dans certaines époques passées ou certains régimes politiques et sociaux actuels qui exigent la soumission publique ainsi que la peur mêlée à l’admiration de leur force, est considéré de mauvais goûts dans nos contrées progressistes et modernes. Pourtant le monde se dirige ainsi depuis qu’il y a des sociétés. Une minorité vit aux dépends de la majorité par la terreur ou l’habitude. Mais de nos jours, on est moderne. Si, il y a quelques décennies, la bourgeoisie avait peur de la démocratie, du vote accordée à la majorité (donc les pauvres, les employés et – horreur- aux femmes), elle s’y est très bien habituée depuis qu’elle la commande et en contrôle les résultats.

Chez les primitifs, on contrôle les boites à bulletins de votes (déjà pleines). Chez les civilisés, on contrôle les esprits. Ce qui est plus efficace. Les primitifs peuvent arriver à comprendre que quelque chose ne va pas. Les éduqués n’ont rien à comprendre puisqu’ils vivent dans un monde idéal. Ils ont même le droit – qu’on leur envie- de choisir leur gouvernement. Malheureusement, ce gouvernement fait rarement ce qu’on attend de lui. Mais il y a une explication toute prête : la majorité a voté pour lui. Dommage que vous n’en faisiez pas partie. Vous êtes un marginal. Dommage pour vous. La démocratie est donc devenue un produit manufacturé. Comme l’opinion. Ou la société. Comment ça c’est passé? Vous n’êtes pas chez les barons ni un serf. Ce qui serait injuste. Vous vous insérez – plus ou moins difficilement- comme les tampons ou les suppositoires- dans le Marché du Travail. Et, miracle, quelqu’un se trouve là et vous donne du travail. Et même un peu d’$. Et, en contrepartie, vous lui vendez votre temps, votre cerveau et votre vie. Il est donc tout à fait normal que vous lui obéissiez. Mais vous n’êtes pas un serf chez un baron, ceci est fait librement. Vous pouvez même partir à tout moment. Vous êtes libre. Vous pouvez passer ainsi toute votre vie. Vous serez si occupé à la gagner que vous cesserez de vous poser des questions – il se peut que vous vous posiez ce genre de chose lorsque vous étiez étudiant alors que tout vous paraissait étrange dans cette société nouvelle pour vous (vous quittez plus ou moins durement celle de l’enfance et n’êtes pas encore inséré – encore les tampons et les suppositoires- dans la société adulte. Une question de ce genre : est-ce que tous les autres font ainsi ? Si oui – vous ne le savez pas encore- comment obéissent-ils aussi facilement? Et autre question : obéir à qui? Se soumettre à qui? Vous n’oubliez pas, les cours d’Histoire et de socio sont encore frais parce que récent – que vous vivez dans un monde libre. On vous a répété que des tas de gens sont morts pour vous offrir cette liberté dont ils n’ont pas pu profiter – parce qu’ils vivaient, eux, dans une monde de serfs et de barons. De riches et de pauvres. De pillards et des pillés. Ce qui n’est pas le cas de votre monde. Vous vous posez d’autres questions : si vous obéissez, ce qui est évidamment le cas, c’est à qui ? Et la question est aussi simple que la réponse : aux riches. En regardant mieux, vous vous rendez compte qu’il y a quelques riches (tout en haut) (des vrais riches) et, en descendant, des riches, de moins en moins riches – mais qui, comme pour faire exprès, comme les fourmis sucent les pucerons pour les traire de leur miel sucré- qui font obéir tout le monde. 90 % des gens obéissent à 10 %. Vous pourriez vous poser d’autres questions : est-ce naturel? Est-ce bon pour la santé? Est-ce que j’en tire un profit raisonnable? Après tout, même une prostituée à des pratiques tarifées. Et si vous regardez plus intensément, vous vous apercevez alors qu’il n’y a pas seulement les riches et les obéisseurs (donc pauvres) (plus ou moins) (s’il ne l’était pas, ils n’obéirait pas, sauf perversion masochiste ou religieuse); il y a aussi des employés, très nombreux, dont le but est de vous tromper sur la qualité de la marchandise – qui font du marketing social ou politique. Qui remplaceront l’idée désagréable qui peut surgir dans votre cerveau : j’obéis à des gens que je méprise et ces gens me forcent à me prostituer – ou si on n’aime pas le mot : à faire des actes contre nature ou pervers ou malsains ou dommageable pour mon moral ou mon esprit ou ma santé ou, pour employer des termes d’une autre époque – pour mon âme. En fait, la plupart des gens obéit à quelques-uns. En politique, ce sera pour éviter une punition. Dans les affaires et le commerce, ce sera en échange de 10% de ce qu’ils produiront. Le reste enrichira le riche – il l’est s’il a les moyens d’exploiter quelques autres et de profiter de vos revenus. Devenus profits. Encore là, de nombreux spécialistes de la communication sociale et politique seront là pour vous éviter de percevoir ce qui est pourtant si évident. C’est la nature. Le Marché. La Loi de Marché. (Vous le voyez, le Marché à ses lois – lois inflexibles – naturelles (il y a le mot Nature dans une des phrases précédentes). C’est la Liberté. Encore plus libre avec un L majuscule. C’est presque Dieu. Ou, disons, Darwin. Mais pas le Veau d’Or, ce qui est trop Biblique. C’est le sens de l’Histoire. Car l’Homme a été créé pour commercer. Ce n’est pas ce que disait l’ouvrage célèbre dont on a tiré le mot Biblique mais c’est presque ça. Et l’expression le sens de l’Histoire est peu utilisée sauf par les communistes. Mais aller à contre sens, c’est être dans le mauvais sens. Et le bons sens est à Droite. Toute. Tant que vous ne remettrez pas en question chacun de ces mots et toutes ces idées, vous êtes condamné à être un serf moderne soumis à un baron tout aussi moderne. Est-ce injuste ? Mais ce mot n’est aujourd’hui utilisé qu’en ce qui concerne la Justice qui est le domaine de la loi et des tribunaux. Question pour finir : Est-ce que ce système durera encore longtemps? Réponse cynique. Ça dépend! Puisque les obéisseurs et les tondus, les traits et les plumés sont la majorité, dès qu’ils décideront de ne plus obéir, la machine à plumer se brisera et le système s’effondrera. Corollaire : Tant qu’ils obéiront, elle continuera à. Et vous ferez des enfants pour obéir lorsque vous ne pourrez plus. Le monde est bien fait! Disons. Malheureusement, il n’est pas pour vous. Vous avez tendance à l’oublier : vous êtes là pour être tondu. Donc bêlez !]

Ils se comportent en cela exactement comme ceux que le fondateur du libéralisme économique, Adam Smith, appelait les Maîtres.

Dans des pages qu’on oublie typiquement de citer de son chef-d’œuvre La richesse des nations, il nous met sérieusement en garde contre ceux dont la «vile maxime» est:

«TOUT POUR NOUS, RIEN POUR LES AUTRES»,

des gens, dit-il, qui forment une «ligue tacite, mais constante et uniforme» et ne peuvent se rencontrer sans «comploter contre le reste de la société».

Considérez de ce point de vue les modestes propositions avancées par le gouvernement péquiste à l’automne:

hausser à 75% le pourcentage imposable du gain en capital

et hausser modestement l’impôt pour les plus fortunés.

Ce fut, souvenez-vous, le tollé.

Menaces de quitter le Québec, hauts cris, chantage: rien ne nous aura été épargné.

Entre médias aux ordres, politiciens acquis à leur cause, campagnes de désinformation et propagande, les Maîtres ont déployé leur arsenal pour maintenir la conformité de nos politiques avec leur vile maxime.

C’EST QUE, DANS NOS SOCIÉTÉS, LE 1% OBTIENT À PEU DE CHOSES PRÈS TOUT CE QU’IL SOUHAITE, et cela s’est vérifié cette fois encore.

Mais c’est une tout autre histoire quand ce n’est plus des Maîtres qu’il s’agit, et plus encore s’il est question des plus faibles des autres.

Ils le savent, ces travailleurs et travailleuses dont l’âge de la retraite a été porté à 67 ans; ces chômeurs et chômeuses qu’on attaque brutalement en Gaspésie, au Nouveau-Brunswick et ailleurs; et, pour faire bonne mesure, ces personnes parmi les plus vulnérables de celles qui vivent de l’aide sociale sur lesquelles le Parti québécois frappe en ce moment: des personnes de 55 à 57 ans, ou qui ont la garde de jeunes enfants, ou encore des toxicomanes.

Ce serait, sans rire, eux et elles, dont le nombre diminue d’ailleurs de manière radicale depuis 20 ans, les vrais, les importants, les coûteux assistés sociaux.

Et sur eux et elles, qui n’ont ni journaux ni intellectuels à gages ni politiciens aux ordres, on peut taper. E

t on peut même cogner très fort sur les plus faibles et les plus démunis d’entre eux.

Pour leur bien, bien entendu.

Tough love, comme ils disent.

Et on ne se gêne pas pour taper.

Je suis outré. Je suis sans voix. Et d’une infinie tristesse qui n’a d’égale que la colère qui m’habite.

Il faudra pourtant bien, un jour, qu’on mette fin à l’aide sociale, à la vraie.

Les Maîtres ne le voudront pas.

Il faudra le leur imposer.

[Les États – si méprisés par eux et leurs familiers et suppôts- les ont pourtant sauvé en 2008. Sitôt, sorti de l’eau ou de la marde, ils ont recommencé à commander pour faire oublier leurs ennuis récents et qui les avait sauvé. Les États avec l’$ des citoyens/contribuables/taxé – leurs employés. États qui n’ont pas cessé (avant 2008, pendant, après) de tout faire pour leur faire risette. États et politiques qui ont oublié leur puissance et l’étendue de leur pouvoir, pour devenir ce qu’est devenu l’Église : le gardien des riches contre les pauvres. ]

Cela s’appelle, du moins à en croire le milliardaire américain Warren Buffett qui le disait il y a quelques années, la lutte des classes:

«IL Y A BIEN UNE LUTTE DES CLASSES, AFFIRMAIT CE DERNIER. MAIS C’EST MA CLASSE, CELLE DES RICHES, QUI LA MÈNE. ET ELLE LA GAGNE.»

C’est exact. Pour le moment. En attendant, le PQ doit reculer sur cette ignominie

6129. COMMENTAIRES DU PEUPLE

*

Les riches ont toujours gagné cette guerre et ils continuerons à jamais à la gagner. Pourquoi ? Parce que les riches sont solidaires les uns des autres sauf exceptions très rares.

Alors, que la classe moyenne et les pauvres qui rêvent de faire partie un jour des plus riches, se tapent sur la tête et dans la gueule à qui le veut ! Et se trahissent entre eux à chaque seconde !

Jocelyne Choquette 6 mars 2013 • 16h46

http://voir.ca/chroniques/prise-de-tete/2013/03/06/mettre-fin-a-laide-sociale/

*

(…)

Il est toujours plus facile d’entretenir la haine du faible que de se lever face aux forts.

Il est toujours commode de faire un exemple, de maintenir une armée de réserve [les perdants - les loosers] pour agiter l’épouvantail de l’échec au reste de la population et donner à la petite classe moyenne l’impression qu’elle a réussi,

malgré tout, que d’assurer la dignité de tous.

Une société qui s’attaque aux plus démunis (pauvres, chômeurs, vieux, familles monoparentales…) est une société ignoble dirigée par des instances indignes

Marie 6 mars 2013 • 17h50

http://voir.ca/chroniques/prise-de-tete/2013/03/06/mettre-fin-a-laide-sociale/


*

(…) l’histoire ici encore se répète une fois de plus.

Les gouvernements autoritaires ont toujours fait leur nid à partir de la pauvreté et du découragement des individus.

Petit à petit, l’État se fera de moins en moins réformable, étouffée par les institutionnalisations, la bureaucratisation.

Au plus grand plaisir d’une classe s’enrichissant à outrance, tant et si bien que ceux qui feront leurs places au soleil, seront plutôt obsédés par le maintien de leurs fausses sécurités que par l’appel de leurs voisins

(…)

En ce sens, par exemple, le cas de Montréal est particulièrement honteux. Utilisant davantage le transport en commun pour mes déplacements, il est frappant de voir la pauvreté qui hante de plus en plus ce dernier ainsi que nos rues;

actuellement Montréal est devenue une capitale de l’itinérance.

C’est à croire que son métro n’est plus qu’un simple prolongement des cliniques externes de psychiatrie du CHUM.

C’est tout comme si la misère n’est plus qu’une statistique parmi d’autres au sein d’un pays qui se cherche, entre un passé qu’on tente de lui faire oublier et un avenir étouffé par des politiciens de plus en plus autoritaires et amoraux

F. LaForest 6 mars 2013 • 17h51

http://voir.ca/chroniques/prise-de-tete/2013/03/06/mettre-fin-a-laide-sociale/

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Je suggère à tous ceux qui seraient intéressés par le sujet, la lecture d’un recueil de textes publié par le monde diplomatique et intitulé « l’art d’ignorer les pauvres ».

Il aborde les problématiques soulignées dans le texte de M. Bailleargeon et les étend à d’autres catégories comme celle des chômeurs (sujet d’actualité s’il en est un).

Il est entre autre expliqué comment l’OCDE recommande de mettre en place des mesures rétrogrades sur le plan social en s’attaquant en priorité aux gens à la marge et moins représentés

puis d’étendre le principe progressivement aux autres couches de la population.

Ce genre de mesures n’ont jamais rien d’innocent.

Quant à mieux cerner les propos nauséeux de ceux qui se font un plaisir de se lancer dans la chasse aux pauvres, un excellent article de Galbraith:

http://www.monde-diplomatique.fr/2005/10/GALBRAITH/12812

Marie 6 mars 2013 • 18h01

http://voir.ca/chroniques/prise-de-tete/2013/03/06/mettre-fin-a-laide-sociale/

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https://www.facebook.com/events/344976518944851/

Pascale A. Cormier 7 mars 2013 • 10h01

http://voir.ca/chroniques/prise-de-tete/2013/03/06/mettre-fin-a-laide-sociale/

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La loi le gouv et vous

https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=qmN2DIjMEPo#!

https://www.youtube.com/watch?NR=1&v=V9FT-OuaeEs&feature=endscreen

https://www.youtube.com/watch?v=mmHShg8hxFI&feature=endscreen&NR=1

https://www.youtube.com/watch?v=Vz-qZ_95lnw&feature=endscreen&NR=1

https://www.youtube.com/watch?v=TADRqcXp5yg&NR=1&feature=endscreen

https://www.youtube.com/watch?NR=1&v=FS3qkVjL5lE&feature=endscreen

https://www.youtube.com/watch?feature=endscreen&v=aXhk804J4yM&NR=1

https://www.youtube.com/watch?v=UnIWc36tNJI&NR=1&feature=endscreen

https://www.youtube.com/watch?feature=endscreen&v=cc2qPIQ6xsg&NR=1

https://www.youtube.com/watch?v=oxgPuF-9ti4&NR=1&feature=endscreen

https://www.youtube.com/watch?v=7uUvAYBogWs&NR=1&feature=endscreen

https://www.youtube.com/watch?v=P9HlbLGYaFw&NR=1&feature=endscreen

France Charrette

http://voir.ca/chroniques/prise-de-tete/2013/03/06/mettre-fin-a-laide-sociale/

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FÉLIX LECLERC - L'alouette en colère (Vidéo) + Paroles .

http://www.youtube.com/watch?v=aSAb-OjQB5A

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Nous vivons dans une société ou le travail est un privilège et non un droit. Dès lors, il est tout à fait injuste, pour un gouvernement, de punir ou de rabaisser ceux qui n’ont pu obtenir ce privilège et qu’il refuse lui-même de leur accorder. Dans une bonne et juste société, une telle situation deviendrait vite infamante pour un gouvernement qui ferait preuve d’une telle bassesse, mais ici, comme le dit si bien Normand Baillargeon, les plus pauvres « n’ont ni journaux ni intellectuels à gages ni politiciens aux ordres » pour les défendre.

Luc-Reno Fournier 8 mars 2013 • 13h26

http://voir.ca/chroniques/prise-de-tete/2013/03/06/mettre-fin-a-laide-sociale/


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A bien y penser, il y a une espèce d’assisté sociale que nous élisons aux 4ans. Parce c’est nous qui les payons et que nous faisons vivre avec une pension quand ils ne sont pas ré-élu(e)s. Sans compter les récompenses aux « ti-zamis » du parti pour services rendus. Les hauts fonctionnaires qui sont souvent payés meme quand ils sont incompétents ou pour s’en débarasser quand ils sont trops genants…etc Les ex-premiers ministres qui sont engagés à gros salaire par des importantes firmes d’avocats ou de compagnie gazières…et qui continuent à retirer leurs généreuses pensions. Il serait peut-etre intéressant d’avoir des législations qui les obligeraient à ne plus reçevoir de revenus de l’état après un certain temps ou quand ils trouvent un autre emplois quand ils ont aptes au travail meme après 55ans.

Michel Bradette 8 mars 2013 • 20h55

http://voir.ca/chroniques/prise-de-tete/2013/03/06/mettre-fin-a-laide-sociale/

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(…)

qu’arriverait-il à une société si tous ses créateurs, ses entrepreneurs, ses bâtisseurs, décidaient, à l’image des personnages du roman Atlas Shrugged de Ayn Rand, de faire la grève, de laisser leurs entreprises à l’abandon, de renoncer tout simplement au profit ? Est-ce que les citoyens augmenteraient leur niveau et leur qualité de vie ou bien ne serait-ce pas le contraire, ne plongeraient-ils pas plutôt dans la déchéance, la misère, la pauvreté ?

(…)

Un Maître comme vous dites, ne garde pas sa richesse pour lui, il n’accumule pas des trésors dans un coffre-fort blindé enfoui six pieds sous terre. Le Riche, par l’argent qu’il fait, qu’il distribue sous diverses formes, afin d’en faire profiter, de manière directe et indirecte, l’ensemble de la société, permet ainsi à des millions de personnes d’élever leur niveau de vie. Là où il n’y a plus de profits, c’est-à-dire là où les notions de liberté individuelle et de propriétés privées n’existent plus, là existe la pauvreté et la désolation. Imaginez un instant un monde sans profit, sans gain, sans inégalité économique. À quoi ressemblerait selon vous un tel monde ? Un tel monde est-il souhaitable ? Une société égalitaire sur le plan économique est-il envisageable autrement que par la contrainte, la répression et la menace de la force ?

Jean-François Cossette 10 mars 2013 • 04h18

http://voir.ca/chroniques/prise-de-tete/2013/03/06/mettre-fin-a-laide-sociale/


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Monsieur Baillargeon, je n’ai pas compris votre texte. J’étais en accord avec vous jusqu’à la dernière phrase qui m’a laissée sans voix. En fait vous n’expliquiez que les nouvelles règles avec lesquelles je crois. Félix l’a si bien écrit dans sa chanson « Sur les cent mille façons de tuer un homme, c’est de l’empêcher de travailler en lui donnant de l’argent».

Je suis d’accord avec les intervenantEs qui croient en la motivation de la majorité des gens sur l’Aide sociale à vouloir travailler. C’est avec ce beau monde que madame Maltais besognera. Soyons positifs face à ce projet et bien des gens deviendront heureux de se lever le matin parce que quelqu’un les attendra quelque part. Oui, la satisfaction personnelle passe par le travail, l’argent et la capacité de le dépenser ou de l’épargner, pas dans le BS de parents à enfants qu’on peut aider à s’en sortir.

Édith Simard 18 mars 2013 • 13h06

http://voir.ca/chroniques/prise-de-tete/2013/03/06/mettre-fin-a-laide-sociale/

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QUAND ANIAISE NIAISE ENCORE !

Michel Rioux

20 mars 2013

http://www.lautjournal.info/default.aspx?page=3&NewsId=4510

Soyons charitable pour une fois ! Acceptons sans poser davantage de questions les affirmations de la ministre Maltais, qui n’a de cesse, depuis quelques jours, de soutenir que le règlement publié in petto dans la Gazette officielle est le fruit d’une soudaine empathie à l’endroit des moins bien nantis de notre société et que ledit règlement n’a qu’un objectif : le bonheur des prestataires d’aide sociale. Encore que…

Or quand un gouvernement se sent pris d’une sollicitude aussi soudaine pour la frange citoyenne qui a le moins de pouvoir

(…)

On se souvient qu’elle avait défendu bec et ongles la reconstitution de la bataille des Plaines d’Abraham. On se souvient aussi qu’avec son projet de loi 204, qui permettait au maire Labeaume de contourner un certain nombre de règles dans son projet d’amphithéâtre, elle avait réussi à provoquer une crise dont le Parti québécois ne s’est pas encore remis.

*

IL FAUDRAIT ABOLIR LE BS OU L'AIDE SOCIALE POUR FAIRE TAIRE LES BRAILLARDS

David Desjardins

http://meteopolitique.com/Plan/Fiches/finance/finance_publique/Analyse/01/Abolir-BS-aide-sociale.htm

(…)

Une sorte d’inflexible certitude qui n’est pas loin de celle, au fond, qui anime le cardinal Ouellet: ce sentiment de détenir sur les autres une sorte d’ascendant moral ou intellectuel qui permet d’avoir toujours raison.

Surtout lorsqu’on a tort.

(…)

QUE LE PARTI LIBÉRAL DU QUÉBEC NOUS PRENNENT POUR DES CONS, PASSE ENCORE.

QU’ILS SOIENT PARVENUS À RÉCOLTER LE TIERS DE L’ÉLECTORAT À LA DERNIÈRE ÉLECTION LEUR EN DONNE PROBABLEMENT LE PRIVILÈGE.

Mais vous, Mme Maltais ?

Vous aurez beau tendre la main, dire que vous ne laisserez tomber personne, qui vous croira encore ? Surtout quand, au même moment, le ministre des Finances annonce qu’il sera inflexible sur ces coupes, et qu’elles sont presque identiques à celles des libéraux, dénoncées par votre parti en 2010…

*

CHOUETTE PHILOSOPHIE!

http://chouettephilosophie.overblog.com/faut-il-mettre-fin-%C3%A0-l-aide-sociale

La chouette de Minerve (déesse romaine de la sagesse et de la science) symbolise la philosophie. Ce n’est qu’à la tombée de la nuit que la mythique bestiole prend son envol. Avec ses grands yeux allumés, elle nous incite à croire que la nuit est davantage propice à la réflexion et nous permet même de voir plus loin. Pour s’en convaincre, il faut savoir que la portée de l’œil durant le jour est d’à peine quelques kilomètres, alors que pendant la nuit nous percevons des étoiles et des galaxies situées à des millions d’années-lumière… Cher visiteur, ce blog se présente donc comme une chouette invitation à tenter de voir plus loin, plus clair et plus en profondeur. Bonne réflexion !

*

C'est ce qu'on appelle de l'ironie sur fond de vérité. Tellement bien tourné, cet article. Les véritables assistés sociaux sont ceux qui profitent de la population depuis toujours et qui dictent les règles :

les Desmarais, les PKP et autres Sirois.

Que ça se sache, le meilleur moyen de continuer à leur verser leurs prestations c'est de voter PLQ ou CAQ.

Nul doute que nous saurons nous montrer généreux encore une fois aux prochaines élections.

Peut-être un jour serons-nous invités à Sagard [Villa secrète de monsieur Desmarais en pleine forêt  gouvernementale où ne vont en hélico que les grands de ce monde. Et dire qu'il a commencé sa carrière avec des autobus et lorsqu'il accordait encore des entrevues aux médias, il racontait que lui et sa femme, comptait le soir venu les pièces de monnaies des boites de ses autobus. ] pour services rendus..

Roger Il y a 16 jours

http://chouettephilosophie.overblog.com/faut-il-mettre-fin-%C3%A0-l-aide-sociale


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Oui, les pires parasites ne sont pas ceux qu'on pense à première vue...

Louis Il y a 16 jours

http://chouettephilosophie.overblog.com/faut-il-mettre-fin-%C3%A0-l-aide-sociale

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MAIS QUI SONT CES «RICHES» QUE L'ON ADMIRE TANT ?

Qu'on arrête de parler de Zampino ou de Sauriol. Quand un journaliste dira simplement que la mafia dirige Montréal depuis des années, je vais commencer à le respecter.


frederic turgeon de montreal, 20 mars 2013 à 15 h 02 HAE

LA COMMISSION CHARBONNEAU

ZAMPINO, « L'HOMME LE PLUS PUISSANT DE MONTRÉAL », SELON SAURIOL

François Messier

20 mars 2013

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2013/03/20/002-rosaire-sauriol-charbonneau.shtml

mercredi 20 mars 2013

6128. TRISTESSE. UN GRAND ARTISTE S'EN VA







Mort d’un grand. Didier Comès.

Auteur de BD (dessinateur/scénariste).

Didier Comès. Nom civil Dieter Herman Comès. Mort, 7 mars 2013.

Débute comme dessinateur industriel

(ce qui a sans doute influencé son trait dur et précis. Comme un graveur sur cuivre - au burin. On pourrait dire que son trait est proche de Hugo Pratt/Corto Maltese et Jose Munoz mais plus près du surréaliste/expressionniste de Munoz que de l'impressionnisme de Pratt. On utilise des mots pour donner une idée à ce qui ne doit qu’être vu. Et comparé lorsqu’il s’agit de ces 3 maîtres. Et chacun a une oeuvre/ univers. En ce qui concerne le ton ou sa petite musique: en peinture, on appelait jadis l’art grave, une certaine manière de peindre certains sujets : la mort, la guerre. Voir Matthias Grünewald. L’artiste de ce temps se souciait peu d’amuser les yeux de l’amateur d’art amateur. On s’adressait à des adultes.)

«Né le 11 décembre 1942 à Sourbrodt, petit village des cantons de l'est près de Verviers en Belgique, pendant l'occupation allemande, il doit à cette circonstance son prénom de Dieter qui fut francisé en Didier à la Libération. Son père parlant allemand et sa mère français, il se définit lui-même comme étant un «bâtard de deux cultures » (…)»

« Il n'y a pas une mais des Wallonies et différentes façons de parler. Seule la recherche d'identité est commune. Et aussi l'attachement à la terre, aux racines, à certaines valeurs du passé. Et aussi l'entêtement et l'indépendance, propres à toutes les minorités. Petit, j'ai été nourri de légendes allemandes, inquiétantes, peuplées de nains, de sorciers, qui ressemblaient à certains contes bretons. La Wallonie demeure très celtique. C'est une terre de brumes et de mystères. » Didier Comès. Wiki

*

À LIÈGE, LE SOUFFLE ROMANESQUE DU NOIR ET DU BLANC DE COMÈS

27 avril 2012

Didier Pasamonik

http://www.actuabd.com/A-Liege-le-souffle-romanesque-du

http://www.actuabd.com/Angouleme-2013-Thierry-Bellefroid

http://www.bdgest.com/news-806-BD-deces-de-didier-comes.html

http://www.bdgest.com/news-813-BD-entree-en-matiere-2-3.html

http://www.bdgest.com/news-815-BD-entree-en-matiere-3-3.html

http://fr.wikipedia.org/wiki/Com%C3%A8s

*
Toutes les images sont de Didier Comès.

Image 1.2. http://www.bdgest.com/news-806-BD-deces-de-didier-comes.html

Image 3. http://p7.storage.canalblog.com/73/81/103851/53782177.jpg   http://iddbd.canalblog.com/archives/2010/06/02/18088347.html

Image 4. http://www.bdnet.com/img/couvpage/95/9782203334953_cg.jpg

http://www.bdnet.com/catalogue_auteuref_Comes-Didier


samedi 16 mars 2013

6127. POURQUOI SE CASSER LA TÊTE À IMITER LA VIANDE ET LA NOURRITURE ALORS QUE L'INDUSTRIE PÉTROCHIMIQUE ET DES MÉDICAMENTS PEUT VOUS PROCURER LES SUBSTANCES NÉCESSAIRES AFIN DE VIVRE UN JOUR DE PLUS. SOUS FORME DE PILULE SIMPLE ET DE BON GOÛT. UNE PAR REPAS. 3 PAR JOURS ?


Image. http://gracieva.com/training/wp-content/uploads/2008/09/colored-pill-among-bw.jpg

http://gracieva.com/training/category/articles/page/3/


6126. THE BIRTHDAY MASSACRE - TO DIE FOR .

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Une petite chanson

THE BIRTHDAY MASSACRE - TO DIE FOR .


http://www.youtube.com/watch?v=SBFrkoUc-h4


6125. ON N'ARRÊTE PAS LE PROGRÈS

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UNE VACHE, DES MILLIONS DE STEAKS ARTIFICIELS


The Independent

Steve Connor

28 février 2012

http://www.courrierinternational.com/article/2012/02/28/une-vache-des-millions-de-steaks-artificiels

Le premier hamburger du monde produit à partir de cellules souches devrait être consommé en public en octobre prochain.

Son coût de production s’élèvera à 250 000 euros.

C’est au Pr Mark Post, de l’université de Maastricht, que l’on doit cette première. Le sponsor du projet, qui souhaite rester anonyme, n’a pas encore décidé à qui il reviendrait de manger le hamburger le plus cher du monde.

LA DEMANDE MONDIALE DE VIANDE EST APPELÉE À DOUBLER D’ICI 2050,

cette viande ­

[?]

produite à partir de protéines bovines artificielles marque donc un tournant décisif,

a déclaré Mark Post à l’Association américaine pour l’avancement de la science (AAAS).

“En octobre, nous démontrerons qu’avec des méthodes de culture in vitro tout à fait classiques, on peut créer un produit issu de cellules souches ayant l’apparence et,

j’espère, le goût de la viande,

a-t-il dit.

NOTRE OBJECTIF EST DE FAIRE UN HAMBURGER

et, pour cela, nous avons besoin de 3 000 lamelles de tissu musculaire et de quelques centaines de lamelles de tissu adipeux.”

Depuis six ans, plusieurs chercheurs planchent sur

L’EXTRACTION DE CELLULES SOUCHES DE MUSCLE BOVIN,

SUR LEUR CULTURE EN LABORATOIRE,

ET SUR LEUR TRANSFORMATION EN BANDES DE FIBRES MUSCULAIRES

POUVANT ÊTRE HACHÉES

ET MÉLANGÉES AVEC DES CELLULES ADIPEUSES SYNTHÉTIQUES

POUR DONNER UN PRODUIT COMESTIBLE.

L’une des difficultés techniques a été de donner au produit une couleur rosâtre, la bonne texture pour la cuisson et la consommation,

AINSI QUE LE GOÛT ET L’APPARENCE DE LA VIANDE.

Il faudra toujours abattre un certain nombre de bêtes pour fournir des cellules souches,

mais les scientifiques estiment que

L’ON POURRA OBTENIR UN MILLION DE FOIS PLUS DE VIANDE À PARTIR DE LA CARCASSE D’UNE SEULE VACHE qu’avec l’élevage classique.

Cette technique permettra de réduire le cheptel bovin, et par là même de limiter la surface de terres ainsi que la quantité d’eau et de pétrole nécessaires à l’élevage.

“A terme, on aura dans le monde un troupeau limité de donneurs qu’on gardera en stock”,

explique le Pr Post.

L’une des raisons de son projet est le coût croissant des céréales utilisées pour alimenter le cheptel mondial, qui se répercute sur celui de la viande.

“LES ANIMAUX NE SONT PAS DU TOUT EFFICIENTS QUAND IL S’AGIT DE TRANSFORMER LES PROTÉINES VÉGÉTALES (HERBE OU CÉRÉALES) EN PROTÉINES ANIMALES.

Or la demande de viande va doubler au cours des quarante prochaines années,

souligne-t-il.

A l’heure actuelle, nous utilisons environ 70 % de notre capacité agricole pour nous procurer de la viande à partir d’animaux d’élevage.

Si on ne réagit pas, la viande deviendra une denrée hors de prix.

Le bétail contribue aussi – plus que tout notre système de transport – à accroître les émissions de gaz à effet de serre.”

PRODUIRE DE LA VIANDE
DANS DES CUVES DE FERMENTATION

pourrait être plus salutaire pour l’environnement et plus acceptable pour les végétariens.

“La Société néerlandaise des végétariens m’a indiqué que la moitié des membres de l’organisation consommeraient de la viande artificielle si sa production pouvait permettre de sauver des vies animales et de moins recourir à l’agriculture intensive”,

explique-t-il.

Il serait également possible, selon lui, de mieux contrôler sa composition.

“La viande serait probablement plus saine,

dit-il.

On doit pouvoir amener ces cellules à produire davantage d’acides gras poly-insaturés,

de la même manière que le bœuf nourri à l’herbe contient davantage de poly-insaturés que celui nourri aux céréales.

On peut aussi créer des viandes mixtes.

[boeuf/poulet/poisson]

Je suis sûr qu’on pourrait même faire de la viande de panda !”

*

WOULD YOU EAT A BURGER GROWN IN A LABORATORY?

A Dutch scientist has created 'meat' from stem cells – and wants Heston Blumenthal to cook the first batch. Steve Connor reports on the ultimate in culinary experimentation

Steve Connor

20 February 2012

http://www.independent.co.uk/life-style/food-and-drink/features/would-you-eat-a-burger-grown-in-a-laboratory-7216674.html

The world's first hamburger made with a synthetic meat protein derived from bovine stem cells will be publicly consumed this October after being prepared by a celebrity chef, according to the inventor of the artificial mince.

Heston Blumenthal is the favourite to be asked to cook the €250,000 (£207,000) hamburger,

which will be made from 3,000 strips of synthetic meat protein grown in fermentation vats.

Dr Mark Post, of Maastricht University in the Netherlands, said the anonymous backer of his research project had not yet decided who would get to eat the world's most expensive hamburger, which will unveiled at a ceremony in Maastricht.

Dr Post told the American Association for the Advancement of Science that a hamburger made from artificial beef protein was a milestone in the development of novel ways to meet the global demand for meat, which is expected to double by 2050.

"In October we're going to provide a 'proof of concept' showing that with in vitro culture methods that are pretty classical we can make a product out of stem cells that looks like, and hopefully taste like, meat,"

Dr Post said.

"The target goal is to make a hamburger and for that we need to grow 3,000 pieces of this muscle and a couple of hundred pieces of fat tissue.

As long as it's a patty the size of a regular hamburger, I'm happy with it,"

he said.

A handful of researchers has been working for the past six years on the technical problem of extracting stem cells from bovine muscle, culturing them in the laboratory and turning them into strips of muscle fibres that can be minced together with synthetic fat cells into an edible product.

THE TECHNICAL CHALLENGES HAVE INCLUDED
GIVING THE MEAT A PINKISH COLOUR
AND THE RIGHT TEXTURE
FOR COOKING AND EATING,
AS WELL AS ENSURING THAT IT FEELS AND TASTES
LIKE REAL MEAT.

Dr Post admitted to being nervous about the final result. "I am a little worried, but seeing and tasting is believing,"

he said.

Although some animals still have to be slaughtered to provide the bovine stem cells, scientists estimate that a million times more meat could be made from the carcass of a single cow,

compared with conventional cattle rearing.

As well as reducing the number of beef cattle, it would save the land, water and oil currently need to raise cattle for the meat trade,

Dr Post said.

"Eventually, my vision is that you have a limited herd of donor animals that you keep in stock in the world.

You basically kill animals and take all the stem cells from them, so you would still need animals for this technology."

One of the economic incentives behind the research is the increasing cost of the grain used to feed much of the world's cattle. This is helping to drive up the cost of meat.

"It comes down to the fact that animals are very inefficient at converting vegetable protein (either grass or grain) into animal protein.

Yet meat demand is also going to double in the next 40 years,"

he said.

"Right now we are using about 70 per cent of all our agricultural capacity to grow meat through livestock.

You are going to need alternatives.

If we don't do anything, meat will become a luxury food and will become very expensive.

"Livestock also contribute a lot to greenhouse gas emissions, more so than our entire transport system.

Livestock produces 39 per cent of the methane,

5 per cent of CO2

and 40 per cent of all the nitrous oxide.

Eventually we'll have an 'eco-tax' on meat."

Growing meat in fermentation vats might be better for the environment.

And it might be more acceptable to vegetarians and people concerned about the welfare of domestic livestock,

Dr Post said.

"There are many reasons why people are vegetarian. I've talked to the Dutch vegetarian society, which has said that probably half of its members will eat this meat if it has cost fewer animal lives and requires less intensive farming,"

Dr Post said.

Growing artificial meat would also allow greater control over its makeup. It will be possible, for example, to alter the fat content, or the amount of polyunsaturated fats vs saturated fats,
according to Dr Post.

"You can probably make meat healthier,"

he said.

"You can probably trigger these cells to make more polyunsaturated fatty acids, just like grass-fed beef has more polyunsaturates than grain-fed beef.

YOU COULD MAKE ANY TYPE OF MEAT, you could make mixed meats.

I'M PRETTY SURE YOU COULD EVEN MAKE PANDA MEAT."

Dr Post declined to reveal who his backer was, except to say that he was well known but not a celebrity – and not British.

"It's a very reputable source of money,"

he said. "

He's an individual. There may be two reasons why he wants to remain anonymous: as soon as his name is associated with this technology he will draw the attention to himself and he doesn't really want to do that."

Dr Post added:

"And the second reason is that he has the image of whatever he does turns into gold and he is not sure that may be the case here so he doesn't want to be associated with a potential failure."

LAB-GROWN MEAT THE CASE FOR AND AGAINST

PROS

Billions of animals would be spared from suffering in factory farms and slaughterhouses

Would reduce the environmental impacts of livestock production, which the UN's Food and Agriculture Organisation estimates account for 18 per cent of greenhouse-gas emissions

Could reduce by 90 per cent the land- and water-use footprint of meat production, according to Oxford University research, freeing those resources for more efficient forms of food production

Would provide a more sustainable way to meet demand from China and India, whose growing appetite for meat is expected to double global meat consumption by 2040

Lab-grown meat could be healthier – free of hormones, antibiotics, bacteria such as salmonella and E.coli,

and ENGINEERED TO CONTAIN A LOWER FAT CONTENT

l Would reduce the threat of swine and avian flu outbreaks associated with factory farming

CONS

Consumers may find the notion of lab-grown meat creepy or unnatural –

a "Frankenstein food"

reminiscent of the Soylent Green at the heart of the 1973 sci-fi film of the same name

[human food made of human]

For some vegetarians, in vitro meat will be unsatisfactory as it perpetuates "meat addiction" – rather than focusing on promoting non-meat alternatives, and changing our meat-heavy diet

Although the fat content can be tinkered with, other risks of eating red meat, such as an increased threat of bowel cancer, remain

It's not cruelty-free – animals will still have to be slaughtered to provide the bovine stem cells

There could be unforeseen health consequences to eating lab-grown meat

As a highly processed, "unnatural" foodstuff, lab-grown meat is a step in the wrong direction for "slow-food" advocates, and others who believe the problems in our food system have their origins in the distance between food production and the consumer

dimanche 10 mars 2013

6124. DES FRANÇAIS DÉCOUVRENT LE CAPITALISME. ÉMOUVANT!

Image. Marc Bell. Shrimpy et Paul. Le petit en forme de suppositoire jaune et la grande saucisse aux tétons amovibles


http://laccoudoir.files.wordpress.com/2011/02/shrimpy-et-paul-jus-de-viande.png

http://laccoudoir.com/interview/marc-bell-shrimpy-et-paul-236/

Interview :

RENCONTRE AVEC MARC BELL. COLLAGES ET BRICOLAGE

Mikaël Demets

07/02/2011

Site de l’artiste :

http://marcbelldept.blogspot.ca/

6123. VULGAIRES MACHINS - TRIPLE MEURTRE ET SUICIDE RATÉ .

*

Une petite chanson

VULGAIRES MACHINS - TRIPLE MEURTRE ET SUICIDE RATÉ - ACOUSTIQUE .

http://www.youtube.com/watch?v=RJGoz7h1yiE

2012-05-05

Version Acoustique de triple meurtre et suicide raté des Vulgaires Machins. Et texte.

Site des artistes :

http://www.vulgairesmachins.org/boutique/disques/


J'étais trop loser, trop moron j'avais trop la chienne

Pour juste me buter moé, faque j'ai buté ma femme pis mes enfants avec

J'étais trop loser, fallait pas que je sois le seul à perdre...

Ceux que j'aime y sont passés, si j'avais été le seul mort qu'es-ce qu'y'auraient pensé d'moé


J'haïssais ma job, mon vieux char, mon boss pis mes dettes

Seule solution la mort, y paraît que c'est de même que ça se passe au Québec.

Chus allé cherché le gun que j'avais déjà pawné

J'nous ai mis chacun une balle, ça été la fusillade, ça a revolé dans t.v.

Bienvenue sa planète, ça va pas trop ben, mais c'est correct

On s'en balance pas mal

Les vraies affaires dites-moi les pas ça fait trop mal.

On fêtera l'Action de grâces en se disant que la vie est belle

On rira dans notre barbe, en remplissant le trou jusqu'au dernier coup de pelle


J'ai foutu le feu dans ma femme dans Stéphane pis André

Pourquoi j'me suis manqué ?

Bonne question vous demanderez au psy de l'expliquer, après c'est le black out je me souviens pu ce qui est arrivé

J'pense qu'y m'ont menotté...j'ai passé aux nouvelles pis l'monde m'a oublié


Le psy vous dira que d'après toutes les statistiques

Y'a pas vraiment de drame, la courbe du mal de vivre commence à régresser

On m'a réhabilité tranquillement quand j'étais en d'dans

Y m'ont fait un tatou, avec une fleur de lys pis le nom de ma femme en d'sous...


Bienvenue sa planète, ça va pas trop ben, mais c'est correct

On s'en câlisse pas mal

Les vraies affaires dites-moi les pas ça fait trop mal.

On fêtera l'Action de grâces en se disant que la vie est belle

On rira dans notre barbe, en remplissant le trou jusqu'au dernier coup de pelle