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UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT
LES MUTANTS EXTERMINERONT OU NON LES HUMAINS - ET NOUS TRAITERONS PROBABLEMENT AUSSI BIEN QU'ON SE TRAITE NOUS-MÊMES ENTRE NOUS - ET PROBABLEMENT AUSSI BIEN QUE L'ON TRAITE LA NATURE ET TOUT CE QUI VIT

mercredi 12 juin 2013

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LE ROBOT


Pierre Vadeboncoeur

On commente plutôt séparément les divers événements de la politique internationale, guerre d’Irak, occupation de l’Afghanistan, menaces contre l’Iran, bouclier antimissile américain en Pologne, et ainsi de suite.

Chacun et plus ou moins traité comme un cas en soi, isolément, sans guère inspirer de jugements sur la situation générale.

Or, de quoi s’agit-il depuis 5 ans ?

Le gouvernement américain a réintroduit la guerre d’agression dans les rapports internationaux. (…)

[Et ceci date de bien avant. Le Mexique. Haïti. Cuba. Les noirs. Les Indiens. Les USA sont un prédateur. Gigantesque. Mais qui dévore à la petite cuillère. Rejeton de l’empire Britannique. Mais avec moins d’ambition. La moitié de la Terre ne le tente pas. L’Angleterre contrôlait à partir d’une île ridicule – et est retourné dans son île quand l’aviation a rendu absurde et inutile la marine de guerre qui faisait sa puissance – des territoires infinis en plaçant à leur tête des marionnettes. Envahir, demeurer sur place et remplacer les ethnies locales comme les anciens conquérants était hors de sa portée. Elle n’a donc pas visé si haut. Arrivant au même résultat : la domination par d’autres moyens. Elle a donc utilisé les instruments nécessaires à sa puissance qui lui étaient disponibles et indispensables. Allant jusqu’au bout de son ambition universelle. Pour retomber de très haut. Comme tous les ambitieux avant eux. Remplacé par un plus jeune et plus fou. Qui n’avait rien appris ni rien compris. Poussé par les émotions et les sensations de sa faim dévorante. Pendant ce temps, l’Angleterre, en faillite, est redevenu et est resté ce qu’elle était depuis toujours : une petite île de rien. Avec une population agressive mais limitée. Les USA sont plus gros, plus puissants, plus nombreux. Leur population plus stupide et plus folle. Le rapport de force – primitif 0 /civilisé 1 – qui servait si bien l’Empire Victorien est demeuré le même. L’industrie contre la végétation. Quoique les nations à envahir n’aient plus de flèches à opposer aux mitrailleuses. Mais des armes, certes dépassées, vendues par les autres grandes puissances ou, même les USA. Mais des armes assez modernes. Mais pas suffisamment. Ce qui ne leur permet pas davantage de vaincre que leurs ancêtres mais leur fournit un potentiel de nuisance et de dégâts bien supérieur. Et la population US qui sert de chair à canon est moins bien endoctrinée que la chair à canon Britannique. Mourir pour la patrie, l’Empire, la reine, la gloire, n’inspire personne. Mais on tuera et mourra pour une bonne solde. Ou ce que les chômeurs devenus soldats considérerons ainsi. Comparant ce qui leur est disponible comme revenu dans le sol natal. En temps de paix. Pour les gens de leurs classes (inférieures). Prenant tout ceci en compte, les USA dont le nombre d’armes modernes dépasse tout ce qui est accessible à tous les autres se trouvent limitées dans leur ambition. D’où l’imagination de guerre zéro mort. Entendu comme zéro pour les «nôtres» et des tas pour les autres. Ne leur manque toujours et encore que les martyres pour la bonne cause. Ils ont des employés-fonctionnaires-soldats. Leur armée est un ministère. Un de plus. Et rien d’autres. Il faut leur redire sans cesse qu’ils ne mourront pas. Qu’ils ne courent aucun risque. Puisque le fantasme du sacrifice ne les tente pas. L’État-Major US (qui est aussi l’État US) , préfèrera donc à l’envahissement, solution de dernier recours, l’usage des techniques commerciales et bancaires pour ficeler dans des entrelacs de lois et de dettes, leurs vassaux. La morale du passé ayant cédé la place aux vertus du Marché, de la Bourse. Religion de l’époque vénérée par tous les vivants actuels. Avec le même effet : défaite, vaincu, pillage. Conquérant. Vainqueur. Envahisseur. Pillard. Donc. On se trouve encore une fois devant un carnassier glouton et boit sans soif. Et les faibles rampent. Situation éternelle. Et tout ceci pour rien. Car l’Empire, comme tous les autres crèvera. Et il n’y a jamais eu d’autre fin à cette histoire. Et quoi qu’on ait toutes les leçons du passé devant ses yeux – suffit de choisir un des innombrables livres qui les répète et les décrit- on n’apprend jamais rien. Stupidement, croyant que cette fois est la bonne. Définitivement.]

Et, ce qui est, cette agression est à visées hégémoniques.

La politique mondiale est donc profondément changée, pour ne pas dire bouleversée.

Les États-Unis ont pris cette initiative, qui pousse maintenant les superpuissances dans une nouvelle dynamique de guerre froide, de réarmement, de risques stratégiques énormes, de provocations insensées.

(…)

Au-delà du bourbier irakien, de la gesticulation anti-syrienne, des perspectives politico-militaires immédiates, bref de l’actualité, vers quoi le monde, les grands États se dirigent-ils?

Bien des commentateurs ont le nez collé sur les événements du jour ou sur leurs développements immédiats. Mais par-delà?

Par-delà, les éléments d’un conflit planétaire larvé mais explosif commencent à se mettre en place.

Les États-Unis aggravent de tout leur poids cette dynamique.

Vers quoi le monde risque-t-il de dévaler ainsi?

L’humanité va-t-elle retomber dans l’orbite d’une nouvelle finalité et le XXIe siècle prendre à cet égard le relais du XXe ?

Un signe étonnant mais peu remarqué : le niveau d’hostilité entre superpuissances a monté de plusieurs degrés en très peu de temps.

[Précisons : les plupart des puissances historiques du passé : Allemagne, France, Angleterre, Espagne, Italie, Japon, Arabie ont fait acte de sujétion à l’Empire (USA). Sauf 2 superpuissances : la Chine. La Russie. Ce sont elles dont il faut parler. Ce sont elles dont parle le paragraphe précédent sans les nommer.]

Une dynamique de force est en train de s’installer.

Une fois en marche, un train pareil peut à peine freiner. (…)

La géopolitique américaine récente, réglée sur la puissance militaire des États-Unis, a imprimé de nouveau aux affaires du monde une tendance lourde qui avait cessé d’exister à la chute de l’URSS.

La Chine et la Russie réagissent aux invasions perpétrées par les États-Unis et aux encerclements qui (…) menacent leurs propres pays.

[Soulignons que l’invasion de la Yougoslavie, de l’Afghanistan, de l’Irak, l’élimination de la Libye, ne se seraient pas produit si l’URSS avait encore existé à ce moment. En faillite, le pays avait bien d’autres chats à fouetter. Les USA, qui n’attaquent que les faibles – comme tous les charognards (l’«aigle» qui n’en est pas un d’aigle, mais une sorte de vautour, qu’ils ont comme logo, les représente bien) - n’aurait pas osé. Et ils osent encore moins. Comme on disait : la peur est bonne conseillère. Maintenant que la Russie (nouveau nom du commerce local) est revenue en affaire. Avec l’appui de la Chine au Conseil de Sécurité, les tentatives insidieuses d’intervention/invasion humanitaire sont systématiquement bloquées. Ce qui fait rager l’Empire. Et la Communauté Européenne. Vassale – comme on a dit- des USA. Qui a beau appuyer toutes les folies de son maître sans que celles-ci puissent arriver à leur aboutissement. Les cibles du moment : L’invasion de la Syrie. Ou de l’Iran. Ce qui n’empêche pas, puisque la Terre – selon eux- leur appartient; que l’Empire qui ne dort jamais et, même dans son sommeil, par réflexe, étend ses tentacules pour engloutir de nouvelles ressources. Et sitôt le pire accompli, l’inquiétude venant ensuite, s’étende encore davantage pour se «protéger». Chaque extension des murailles exigeant de nouvelles murailles pour «sécuriser» les premières. On a vu la même chose avec Rome. Et on a abouti au Limes. Tandis que de nos jours, puisqu’on est moderne, on parlera de «bouclier» de missiles chargés de «défendre» les terres de l’Empire. On a parlé aussi de Guerre des Étoiles. Comme si on était au cinéma. Tout ce trouble contre une possible attaque Russe. Qu’on encercle. À l’Israélienne. Parce qu’en parlant aussi de paix, on se prépare sans cesse à attaquer la Russie. Ce qu’on n’a jamais cessé d’imaginer depuis les 50 ans de la Guerre Froide. Israël, en plus petit, et en plus ridicule, fait pareil avec son Dome de Fer. Disant vouloir se protéger tout en attaquant et humiliant sans cesse leurs réserves d’indigènes locaux : les Palestiniens. Et prétendant que les terres du Liban et de la Syrie, leur ont été données par Dieu. Ces crises d’épilepsie nationaleuse, divine, militaire ont donné des résultats intéressants avec Rome dans le passé. ]

Tout cela est en train de déterminer dans le monde un état de guerre latente dont il faut redouter l’évolution éventuelle,

À commencer par une débauche de dépenses militaires engouffrant les ressources de chaque pays.

Le Canada, avec Harper, se range de plus en plus visiblement avec Washington. (…)

[La Rome nouvelle. Il n’y a qu’à voir le monument à Lincoln dans un temple grec/romain/nationalsocialiste pour deviner leur désir de domination. Leur gigantesque orgueil.]

Pareil bras de fer entre les plus grandes nations, s’il se poursuit, pourrait à peine se dénouer.

Une telle situation risque fort de devenir largement indépendante des volontés.

Elle pèsera, hors de contrôle dans une grande mesure, sur les affaires du monde.

C’est un poids.

Il faut comprendre une chose. C’est qu’à partir d’une certaine détérioration des rapports entre les plus grands États,

la force, comme une masse,

et cette masse elle-même,

entraînent l’univers dans une logique indépendante.

Le phénomène échappe en grande partie aux possibilités d’action.

La machine, comme une locomotive, roule d’elle-même, aveuglément.

OÙ DONC NOUS CONDUISENT CETTE FOLIE, ces automatismes?

Nous sommes sur des rails.

Il faut se rendre compte que CETTE MÉCANIQUE GIGANTESQUE, contre toute clairvoyance encore humaine,

CONDUIT LE MONDE PLUS QU’ELLE N’EST CONDUITE PAR LUI.

C’est un robot.

Les puissances, si grandes qu’elles soient, les USA en premier lieu, n’ont rien appris à ce propos,

malgré 1914, malgré 1939,

malgré l’Histoire.

L’Histoire est un robot.

Jusqu’à un certain point, elle nous commande.

En matière de gouvernement mondial, c’est la première chose à savoir.

Les États-Unis, surtout eux, jouent avec ce monstre comme des idiots.

[Et leurs dirigeants sont des psychopathes. Comme tous les dirigeants de toutes les puissances du passé. Avec les résultats catastrophiques que l’on sait. Suffit d’ouvrir un livre d’Histoire.]

[Et si on voit les peuples, comme des troupeaux de bestiaux ou de bestioles. Si on regarde les nations comme des fourmilières, les pays comme des termitières, on peut deviner que la Nature – peu importe le nom qu’on lui donnera – impose certaines règles. On croit deviner qu’à intervalle régulier, le troupeau trop nombreux doit être décimé. La folie sous la forme d’une idéologie quelconque ou une religion ou le cerveau malade d’un chef providentiel, les commandera pour les envoyer à l’abattoir. Une masse humaine et vivante contre une autre. Poussée par le même désir de sang. À la fin de cette orgie jouissive de meurtres et de destruction, il ne restera qu’à compter les morts et reconstruire sur les ruines et les incendies. Le but de la Nature (peu importe le nom de cette puissance inexorable) est atteint. Il y a moins de gens. Le troupeau est décimé. Ou moins nombreux. Son énergie nuisible est dissipée. Comme la vapeur d’un presto. Le voilà redevenu poule et agneau. On se promet que jamais plus. On oubli. Et le moment venu, on s’égorgera encore. On peut même deviner le rythme. Il faut 2 générations de femmes pour créer 2 générations de soldats. Plus 2 générations de filles faiseuses d’assassins. Voilà l’ordre du monde. Il est simple. Lisible. Un conte à dormir debout.]

*

LES GRANDS IMBÉCILES

Pierre Vadeboncoeur

Éditions Lux

p. 31