LES GUEULES CASSÉES
LA CHIRURGIE EN ÉVOLUTION
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La chirurgie esthétique a connu un essor après la première mondiale notamment avec les « gueules cassées».
Les chirurgiens avaient essayer de mettre en place de nouvelles techniques pour reconstruire ces visages mutilés, notamment le nez et les mâchoires;
malheureusement, leurs peu de connaissances sur les tissus soldaient souvent leurs résultats par des échecs.
Toutefois, tous ces effort contribuèrent petit à petit à mieux maîtriser ce type de chirurgie et donnèrent naissance à de nouvelles techniques dont s’est inspirée la chirurgie esthétique.
Comment redonner forme humaine à ces visages défigurés ?
Tel est le dilemme que vont se poser les chirurgiens d'alors, qui seront aidés, bien sûr, par les infirmières, les prothésistes et même les artistes, mis à contribution pour fabriquer des masques destinés à permettre la réalisation de prothèses.
Ils réalisent, quand c'est possible, des interventions de restauration cervico-faciales, mais parfois, ils sont amenés à proposer le port de prothèses.
Le célèbre professeur Albéric Pont, à Lyon, a ainsi mis au point des prothèses de nez, d'oreille, ou "oreille artificielle", mais aussi de mâchoires
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Pour deux raisons essentielles :
Par rapport aux guerres du siècle précédent, le nombre de blessés et la nature des blessures ont radicalement changé.
Il faut rappeler le nombre incroyable et jamais vu jusqu'alors des pertes de cette guerre.
1 400 000 morts français
2 040 000 morts allemands
850 000 morts anglais
114 000 morts américains
1 700 000 morts de l' empire russe
1 500 000 morts autrichiens hongrois.
En Europe, au lendemain de la guerre, on compte environ 6,5 millions d' invalides,
dont près de 300 000 mutilés à 100 % :
aveugles, amputés d'une ou des deux jambes, des bras, et blessés de la face et/ou du crâne.
L'emploi massif des tirs d'artillerie, les bombes, les grenades, le phénomène des tranchées où la tête se trouve souvent la partie du corps la plus exposée ont multiplié le nombre des blessés de la face et la gravité des blessures.
Les progrès de l'asepsie et les balbutiements de la chirurgie réparatrice permettent de maintenir en vie des blessés qui n'avaient aucune chance de survivre lors des conflits du 19ème siècle.
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