lundi 24 juin 2013
6176. LES «JOURNALISTES» PISSENT SUR LEURS PIEDS. ON VA ENCORE PARLER DE «COMPLOT». ET UNE LAMENTATION DOULOUREUSE VA SOURDRE DU CHOEUR DES «JOURNALISTES»: VOUS N'ÊTES PAS UN ADEPTE DE LA THÉORIE DU COMPLOT. SOUS-TEXTE: NOUS SOMMES BONS. LE SOMMET DE L'ÉVOLUTION, DE LA CRÉATION, COMMENT LES GRANDS HOMMES QUI NOUS DIRIGENT - QUI SONT BONS ET ENCORE MIELLEURS QUE NOUS - POURRAIENT-ILS COMPLOTER? ET LA COMPLAINTE DES OTARIES DRESSÉES SE FAIT ENTENDRE DANS L'HORIZON. MOMENT ÉMOUVANT. L'ESPRIT S'ÉLÈVE AU-DESSUS DE LA MATIÈRE. IL MANQUE UN CLAVECIN.
*
LE GAZ SARIN EST AUSSI VOLATILE QUE LES PROMESSES DE WASHINGTON
Thierry Meyssan
16 juin 2013
Réseau Voltaire
http://www.voltairenet.org/article178896.html
http://www.egaliteetreconciliation.fr/Le-gaz-sarin-est-aussi-volatile-que-les-promesses-de-Washington-18694.html
La Syrie a-t-elle ou non utilisé du gaz sarin contre son opposition armée ?
[Ici, on utilise les matraques, des balles en caouchouc (qui crèvent les yeux), du gaz qui étouffe et fait pleurer. Ceci contre des gens sans défense. Il y a certes des «casseurs» et autres délinquants et anarchistes Bakouniniens adeptes du cassage de vitrines de capitalistes (et non, comme l'original, de bombes). Mais la police anti-émeuter ou anti-manifestants s'intéresse peu à eux - ils ont l'air méchant et peuvent se défendre. On s'en prendra plutôt aux citoyens désarmés ou armé d'une pancarte qui ne demande qu'à être contondante. Mais la police a fait pire dans le passé comme cassage de gueule ou de crâne. Le matraquable public était commun pour calmer la population dont une partie osait bruire. Ceci calmerait les autres qui verraient ce qui les attend. Question: que se serait-il passé si les manifestants étaient armés comme en Syrie? Réponse: on aurait fait venir l'armée qui aurait tiré dans la foule à la mitrailleuse. ]
Après avoir hanté les colonnes des journaux, la question a trouvé pour Paris, Londres et Washington une réponse positive.
LA LIGNE ROUGE AURAIT ÉTÉ FRANCHIE.
LA GUERRE SERAIT DONC IMMINENTE.
En réalité, ce jeu médiatique arrive trop tard.
EN TERMES DE DROIT INTERNATIONAL, LA SYRIE N’EST PAS SIGNATAIRE DE LA CONVENTION SUR LES ARMES CHIMIQUES
et peut donc les utiliser librement.
Inutile d’inventer l’usage par Damas d’armes de destruction massive, la guerre touche à sa fin.
La question de l’usage de gaz sarin par les troupes régulières syriennes ressemble à un jeu de dupes.
Interrogé à ce sujet, le porte-parole du ministère syrien des Affaires étrangères, Jihad Makdisi, déclarait, le 23 juillet 2012, que son pays était susceptible d’en disposer et d’en faire usage exclusivement contre des ennemis extérieurs.
Cette déclaration a été interprétée par la presse des États de l’OTAN et du CCG comme une menace à l’encontre des « rebelles »
[CCG. Conseil de Coopération du Golfe]
http://fr.wikipedia.org/wiki/Conseil_de_coop%C3%A9ration_du_Golfe
dans la mesure où DAMAS AFFIRME QU’ILS SONT —COMME JADIS AU NICARAGUA— DES « CONTRAS »
largement étrangers.
Elle désignait en fait, et sans contestation possible, à la fois les membres de l’OTAN et Israël.
Le porte-parole avait été extrêmement clair sur le fait qu’aucune arme de ce type ne serait utilisée contre des « insurgés » syriens.
Peu importe, les propos de Jihad Makdisi étaient trop beaux pour une OTAN qui, en 2003, n’avait pas hésité à inventer des « armes de destruction massive » irakiennes.
Par deux fois, les 20 août et 3 décembre 2012, le président Barack Obama mettait en garde la Syrie contre le recours à l’arme chimique.
« Si nous commencions à voir des quantités d’armes chimiques déplacées ou utilisées, cela changerait mon calcul et mon équation »
[Ce Nobel de la Paix qui, tous les mardis, avec ses conseillers consulte la Kill List, série de noms de «terroristes» pour chosir comme des Samrties qui on exécutera au drone le mercredi. Ceci où qu’ils soient dans le monde. Les USA étant le seul pays (avec Israël) à assassiner ses opposants à l’étranger. Le mot «terroriste» est comme un sort qu'on aura jeté sur quelqu'un. Comme jadis, le mot «sorcière» était une condamnation à mort.]
déclarait-il d’abord.
Puis
« Je veux être absolument clair pour Assad et ceux qui sont sous son commandement : le monde vous regarde,
l’utilisation d’armes chimiques est et sera considérée comme tout à fait inacceptable.
SI VOUS FAITES L’ERREUR TRAGIQUE D’UTILISER CES ARMES CHIMIQUES, IL Y AURA DES CONSÉQUENCES et vous en répondrez ».
Les faucons libéraux et les néoconservateurs font alors campagne pour une intervention militaire occidentale.
[Chat échaudé craint l'eau froide. Il y a peu, c'aurait été les USA qui aurait mené le bal, suivi de leurs troufions: Angleterre et Canada.]
Selon eux, la Syrie connaîtrait un « printemps arabe » sauvagement réprimé par un « dictateur».
[ L:e Pritemps Québécois - dit Printemps Érable - a été sauvagement réprimé (sans mort - on est chez les civilisés) par un gouvernement Libéral corrompu, la police, les tribunaux. À coups de matraques et d'amende de 700 $ pour des étudiants fauchés. Attroupement illégal. Assemblement séditieux. Menace à l'ordre public et à la propriété privée. ]
La Communauté Internationale se devrait d’intervenir au nom de grands idéaux.
[La CI n'existe pas. Il existe l'ONU, l'OTAN, la Communauté Européenne mais pas la CI. Pourtant déclamé dans chaque article et bulletin de nouvelles. ]
Pas un mot évidemment sur les années de préparation et le financement de ce « printemps arabe », par l’OTAN et le CCG,
pour s’approprier les hydrocarbures syriens
[Comme pour le pétrole Lybien et Irakien. Les 40 voleurs sans Ali-Baba.]
et imposer un régime sioniste islamiste.
Ainsi, le professeur Anne-Marie Slaughter, ancienne directrice de la planification auprès d’Hillary Clinton (2009-2011), compare le laissez-faire d’Obama en Syrie au cas rwandais dans le Washington Post [1].
En 2003, la preuve des « armes de destruction massive » irakiennes était venue d’un témoin surprise.
Alors que le chef de la mission d’inspection des Nations Unies, Hans Blix, confirme devant le Conseil de Sécurité que de telles armes n’existent plus en Irak depuis 1991,
Hussain al-Shahristani, un scientifique en exil, expose un témoignage donnant raison au secrétaire d’État Colin Powell :
Saddam Hussein dispose d’armes chimiques, bactériologiques et nucléaires.
Ses propos sont confirmés par l’International Institute for Strategic Studies (IISS) de Londres.
http://www.iiss.org/
Aucune de ses affirmations ne résistera aux faits.
UNE FOIS, L’IRAK ENVAHI, PILLÉ
ET
DÉTRUIT,
Washington admettra s’être trompé,
tandis que SON FAUX TÉMOIN DEVIENDRA PREMIER MINISTRE ADJOINT DE L’IRAK « LIBÉRÉ »
et que l’IISS continue ses opérations de propaganda.
Cette fois, LE TRAVAIL D’INTOXICATION REVIENT À LA FRANCE ET AU ROYAUME-UNI.
[Et, comme relais, tous les «journalistes» du monde.]
LES DEUX PUISSANCES COLONIALES
QUI S’ÉTAIENT PARTAGÉES LE PROCHE-ORIENT EN 1916
poussent à une intervention militaire occidentale
malgré les 3 vétos russes et chinois.
Le 27 mai, à la veille d’une réunion cruciale des ministres européens sur la possible livraison d’armes aux «rebelles »
Le Monde publie une enquête de Jean-Philippe Rémy
[Un autre «journaliste» !]
attestant de l’usage de gaz sarin à Damas.
Le reporter a rapporté des échantillons de sang et d’urine qui ont été testés par un laboratoire militaire français.
Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, réagit au quart de tour
puis le gouvernement britannique qui dénonce un « crime de guerre ».
En définitive, selon la Maison-Blanche :
« notre communauté du Renseignement »
[?]
[La même qui espionne tous les citoyens des «démocraties»]
PROGRAMME PRISM : OBAMA DÉFEND LA COLLECTE DE RENSEIGNEMENTS PERSONNELS
7 juin 2013
http://blogues.radio-canada.ca/surleweb/2013/06/07/programme-prism-obama-defend-la-collecte-de-renseignements-personnels/
http://www.guardian.co.uk/world/2013/jun/06/us-tech-giants-nsa-data
http://www.guardian.co.uk/technology/2013/jun/07/uk-gathering-secret-intelligence-nsa-prism?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter
http://www.washingtonpost.com/investigations/us-intelligence-mining-data-from-nine-us-internet-companies-in-broad-secret-program/2013/06/06/3a0c0da8-cebf-11e2-8845-d970ccb04497_story.html
http://www.nytimes.com/interactive/2013/06/07/us/07nsa-timeline.html?_r=3&
http://www.guardian.co.uk/commentisfree/2013/may/30/james-comey-fbi-bush-nsa
atteste que le régime d’Assad a utilisé des armes chimiques, incluant du gaz sarin,
à une petite échelle,
contre l’opposition de multiples fois durant l’année passée ».
Le problème est qu’il n’y a pas de problème :
premièrement l’usage du gaz sarin est interdit depuis 2007 par la Convention sur les armes chimiques qui n’a été ratifiée ni par Israël, ni par la Syrie [2]
De facto, ces 2 États peuvent en fabriquer, en détenir et en utiliser légalement sans commettre de « crime de guerre ».
Deuxièmement, l’usage de gaz sarin par les troupes régulières a beau être confirmé par Paris, Londres et Washington,
elle reste fort peu probable.
Le cas rapporté par Le Monde ne peut que surprendre :
l’Armée arabe syrienne en aurait fait usage dans Damas, dans le quartier de Jobar, sans que le gaz franchisse la rue et atteigne la population civile du reste de la capitale.
Les combattants touchés ne souffriraient pas de convulsions, indiquant une dissémination très faible.
Ils se soigneraient avec des ampoules d’atropine, mais aussi avec des traitements locaux, notamment des gouttes dans les yeux,
ce qui paraît inutile pour un gaz qui pénètre par la peau.
Bref, les preuves franco-anglo-US
ne résisteront probablement pas plus à l’épreuve des faits que celles accumulées par George W. Bush et Tony Blair contre l’Irak.
Transmises par Washington à Moscou, les preuves occidentales ont fait rire Yuri Ushakov, le conseiller de politique étrangère du Kremlin.
Il n’a pu s’empêcher de penser à LA PRÉTENDUE FIOLE D’ANTHRAX BRANDIE PAR COLIN POWELL AU CONSEIL DE SÉCURITÉ.
Dans la cas où l’usage de gaz sarin serait considéré comme une abomination nécessitant une intervention internationale,
on se demande bien pourquoi les allégations de Carla del Ponte, membre de la Commission d’enquête du Haut Commissariat aux Droits de l’Homme, n’ont pas suscité les mêmes réactions.
Elle déclarait, le 5 mai 2013, à la télévision suisse, que :
« Lors de notre enquête – c’est-à-dire que notre équipe d’enquête interroge dans les pays voisins les diverses victimes ainsi que les médecins dans les hôpitaux de campagne sur place – j’ai lu la semaine dernière dans un rapport qu’il y a des indices concrets, même s’ils ne sont pas encore prouvés de façon irréfutable, que du sarin a été utilisé.
On peut déduire cela de la façon dont les victimes ont été traitées.
ET QU’IL A ÉTÉ UTILISÉ PAR LES OPPOSANTS, DONC PAR LES REBELLES, ET NON PAS PAR LE GOUVERNEMENT ».
[Et qui le leur a fourni ?]
Les propos de la magistrate ne faisaient que confirmer les revendications de l’Armée Syrienne Libre qui, le 5 décembre 2012,
montrait de pénibles tentatives de se doter d’armes chimiques
et MENAÇAIT LES ALAOUITES D’EN FAIRE USAGE CONTRE EUX [3].
Toutefois, il n’y eut aucune réaction,
vu le démenti cinglant apporté par sa propre Commission à la demande de la Haut-Commissaire, Navy Pilai.
En l’absence de consigne politique, les propos de l’ex-procureure helvétique n’engagent qu’elle même.
Une fois admis l’usage de gaz sarin par l’armée régulière,
LA MAISON-BLANCHE DISPOSE D’UN ARGUMENT POUR LÉGALISER CE QU’ELLE FAIT DEPUIS LE DÉBUT DU CONFLIT:
LIVRER DES ARMES AUX « CONTRAS » [4].
S’engouffrant dans la brèche, le général Salim Idriss, commandant en chef de l’Armée Syrienne Libre,
A PASSÉ COMMANDE DE ROQUETTES ANTICHAR ET DE MISSILES SOL-AIR.
Elles peuvent être utiles, mais pas décisives, car CE DONT SON « ARMÉE » A BESOIN, C’EST D’HOMMES BIEN PLUS QUE DE MATÉRIELS.
Cependant les livraisons US devraient se limiter à des armes légères et à des munitions :
LA GUERRE TIRE À SA FIN.
WASHINGTON N’ESPÈRE PLUS CONQUÉRIR LA SYRIE,
juste faire liquider le Front Al-Nosra par l’ASL.
Ceux qui ont cru en ses promesses en paieront les frais.
LA TURQUIE EST PARALYSÉE PAR UN SOULÈVEMENT CONTRE LA POLITIQUE DES FRÈRES MUSULMANS,
incarnée par Recep Tayyip Erdoğan,
tandis que WASHINGTON VIENT DE CONTRAINDRE L’ÉMIR HAMAD AL-THANI À CÉDER LE TRÔNE DU QATAR À SON FILS TAMIM.
LE MOMENT DU NOUVEAU PARTAGE DU PROCHE-ORIENT, ENTRE RUSSES ET ÉTATS-UNIENS, APPROCHE.
*
[1] « Obama should remember Rwanda as he weighs action in Syria », par Anne-Marie Slaugter, The Washington Post, 26 avril 2013.
[2] Cf. le site officiel de l’OPWC.
[3] « L’ASL expose son laboratoire d’armes chimiques », Réseau Voltaire, 5 décembre 2012.
[4] « Exclusive : Obama authorizes secret U.S. support for Syrian rebels », par Mark Hosenball, Reuters, 1er août 2012.
LE GAZ SARIN EST AUSSI VOLATILE QUE LES PROMESSES DE WASHINGTON
Thierry Meyssan
16 juin 2013
Réseau Voltaire
http://www.voltairenet.org/article178896.html
http://www.egaliteetreconciliation.fr/Le-gaz-sarin-est-aussi-volatile-que-les-promesses-de-Washington-18694.html
La Syrie a-t-elle ou non utilisé du gaz sarin contre son opposition armée ?
[Ici, on utilise les matraques, des balles en caouchouc (qui crèvent les yeux), du gaz qui étouffe et fait pleurer. Ceci contre des gens sans défense. Il y a certes des «casseurs» et autres délinquants et anarchistes Bakouniniens adeptes du cassage de vitrines de capitalistes (et non, comme l'original, de bombes). Mais la police anti-émeuter ou anti-manifestants s'intéresse peu à eux - ils ont l'air méchant et peuvent se défendre. On s'en prendra plutôt aux citoyens désarmés ou armé d'une pancarte qui ne demande qu'à être contondante. Mais la police a fait pire dans le passé comme cassage de gueule ou de crâne. Le matraquable public était commun pour calmer la population dont une partie osait bruire. Ceci calmerait les autres qui verraient ce qui les attend. Question: que se serait-il passé si les manifestants étaient armés comme en Syrie? Réponse: on aurait fait venir l'armée qui aurait tiré dans la foule à la mitrailleuse. ]
Après avoir hanté les colonnes des journaux, la question a trouvé pour Paris, Londres et Washington une réponse positive.
LA LIGNE ROUGE AURAIT ÉTÉ FRANCHIE.
LA GUERRE SERAIT DONC IMMINENTE.
En réalité, ce jeu médiatique arrive trop tard.
EN TERMES DE DROIT INTERNATIONAL, LA SYRIE N’EST PAS SIGNATAIRE DE LA CONVENTION SUR LES ARMES CHIMIQUES
et peut donc les utiliser librement.
Inutile d’inventer l’usage par Damas d’armes de destruction massive, la guerre touche à sa fin.
La question de l’usage de gaz sarin par les troupes régulières syriennes ressemble à un jeu de dupes.
Interrogé à ce sujet, le porte-parole du ministère syrien des Affaires étrangères, Jihad Makdisi, déclarait, le 23 juillet 2012, que son pays était susceptible d’en disposer et d’en faire usage exclusivement contre des ennemis extérieurs.
Cette déclaration a été interprétée par la presse des États de l’OTAN et du CCG comme une menace à l’encontre des « rebelles »
[CCG. Conseil de Coopération du Golfe]
http://fr.wikipedia.org/wiki/Conseil_de_coop%C3%A9ration_du_Golfe
dans la mesure où DAMAS AFFIRME QU’ILS SONT —COMME JADIS AU NICARAGUA— DES « CONTRAS »
largement étrangers.
Elle désignait en fait, et sans contestation possible, à la fois les membres de l’OTAN et Israël.
Le porte-parole avait été extrêmement clair sur le fait qu’aucune arme de ce type ne serait utilisée contre des « insurgés » syriens.
Peu importe, les propos de Jihad Makdisi étaient trop beaux pour une OTAN qui, en 2003, n’avait pas hésité à inventer des « armes de destruction massive » irakiennes.
Par deux fois, les 20 août et 3 décembre 2012, le président Barack Obama mettait en garde la Syrie contre le recours à l’arme chimique.
« Si nous commencions à voir des quantités d’armes chimiques déplacées ou utilisées, cela changerait mon calcul et mon équation »
[Ce Nobel de la Paix qui, tous les mardis, avec ses conseillers consulte la Kill List, série de noms de «terroristes» pour chosir comme des Samrties qui on exécutera au drone le mercredi. Ceci où qu’ils soient dans le monde. Les USA étant le seul pays (avec Israël) à assassiner ses opposants à l’étranger. Le mot «terroriste» est comme un sort qu'on aura jeté sur quelqu'un. Comme jadis, le mot «sorcière» était une condamnation à mort.]
déclarait-il d’abord.
Puis
« Je veux être absolument clair pour Assad et ceux qui sont sous son commandement : le monde vous regarde,
l’utilisation d’armes chimiques est et sera considérée comme tout à fait inacceptable.
SI VOUS FAITES L’ERREUR TRAGIQUE D’UTILISER CES ARMES CHIMIQUES, IL Y AURA DES CONSÉQUENCES et vous en répondrez ».
Les faucons libéraux et les néoconservateurs font alors campagne pour une intervention militaire occidentale.
[Chat échaudé craint l'eau froide. Il y a peu, c'aurait été les USA qui aurait mené le bal, suivi de leurs troufions: Angleterre et Canada.]
Selon eux, la Syrie connaîtrait un « printemps arabe » sauvagement réprimé par un « dictateur».
[ L:e Pritemps Québécois - dit Printemps Érable - a été sauvagement réprimé (sans mort - on est chez les civilisés) par un gouvernement Libéral corrompu, la police, les tribunaux. À coups de matraques et d'amende de 700 $ pour des étudiants fauchés. Attroupement illégal. Assemblement séditieux. Menace à l'ordre public et à la propriété privée. ]
La Communauté Internationale se devrait d’intervenir au nom de grands idéaux.
[La CI n'existe pas. Il existe l'ONU, l'OTAN, la Communauté Européenne mais pas la CI. Pourtant déclamé dans chaque article et bulletin de nouvelles. ]
Pas un mot évidemment sur les années de préparation et le financement de ce « printemps arabe », par l’OTAN et le CCG,
pour s’approprier les hydrocarbures syriens
[Comme pour le pétrole Lybien et Irakien. Les 40 voleurs sans Ali-Baba.]
et imposer un régime sioniste islamiste.
Ainsi, le professeur Anne-Marie Slaughter, ancienne directrice de la planification auprès d’Hillary Clinton (2009-2011), compare le laissez-faire d’Obama en Syrie au cas rwandais dans le Washington Post [1].
En 2003, la preuve des « armes de destruction massive » irakiennes était venue d’un témoin surprise.
Alors que le chef de la mission d’inspection des Nations Unies, Hans Blix, confirme devant le Conseil de Sécurité que de telles armes n’existent plus en Irak depuis 1991,
Hussain al-Shahristani, un scientifique en exil, expose un témoignage donnant raison au secrétaire d’État Colin Powell :
Saddam Hussein dispose d’armes chimiques, bactériologiques et nucléaires.
Ses propos sont confirmés par l’International Institute for Strategic Studies (IISS) de Londres.
http://www.iiss.org/
Aucune de ses affirmations ne résistera aux faits.
UNE FOIS, L’IRAK ENVAHI, PILLÉ
ET
DÉTRUIT,
Washington admettra s’être trompé,
tandis que SON FAUX TÉMOIN DEVIENDRA PREMIER MINISTRE ADJOINT DE L’IRAK « LIBÉRÉ »
et que l’IISS continue ses opérations de propaganda.
Cette fois, LE TRAVAIL D’INTOXICATION REVIENT À LA FRANCE ET AU ROYAUME-UNI.
[Et, comme relais, tous les «journalistes» du monde.]
LES DEUX PUISSANCES COLONIALES
QUI S’ÉTAIENT PARTAGÉES LE PROCHE-ORIENT EN 1916
poussent à une intervention militaire occidentale
malgré les 3 vétos russes et chinois.
Le 27 mai, à la veille d’une réunion cruciale des ministres européens sur la possible livraison d’armes aux «rebelles »
Le Monde publie une enquête de Jean-Philippe Rémy
[Un autre «journaliste» !]
attestant de l’usage de gaz sarin à Damas.
Le reporter a rapporté des échantillons de sang et d’urine qui ont été testés par un laboratoire militaire français.
Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, réagit au quart de tour
puis le gouvernement britannique qui dénonce un « crime de guerre ».
En définitive, selon la Maison-Blanche :
« notre communauté du Renseignement »
[?]
[La même qui espionne tous les citoyens des «démocraties»]
PROGRAMME PRISM : OBAMA DÉFEND LA COLLECTE DE RENSEIGNEMENTS PERSONNELS
7 juin 2013
http://blogues.radio-canada.ca/surleweb/2013/06/07/programme-prism-obama-defend-la-collecte-de-renseignements-personnels/
http://www.guardian.co.uk/world/2013/jun/06/us-tech-giants-nsa-data
http://www.guardian.co.uk/technology/2013/jun/07/uk-gathering-secret-intelligence-nsa-prism?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter
http://www.washingtonpost.com/investigations/us-intelligence-mining-data-from-nine-us-internet-companies-in-broad-secret-program/2013/06/06/3a0c0da8-cebf-11e2-8845-d970ccb04497_story.html
http://www.nytimes.com/interactive/2013/06/07/us/07nsa-timeline.html?_r=3&
http://www.guardian.co.uk/commentisfree/2013/may/30/james-comey-fbi-bush-nsa
atteste que le régime d’Assad a utilisé des armes chimiques, incluant du gaz sarin,
à une petite échelle,
contre l’opposition de multiples fois durant l’année passée ».
Le problème est qu’il n’y a pas de problème :
premièrement l’usage du gaz sarin est interdit depuis 2007 par la Convention sur les armes chimiques qui n’a été ratifiée ni par Israël, ni par la Syrie [2]
De facto, ces 2 États peuvent en fabriquer, en détenir et en utiliser légalement sans commettre de « crime de guerre ».
Deuxièmement, l’usage de gaz sarin par les troupes régulières a beau être confirmé par Paris, Londres et Washington,
elle reste fort peu probable.
Le cas rapporté par Le Monde ne peut que surprendre :
l’Armée arabe syrienne en aurait fait usage dans Damas, dans le quartier de Jobar, sans que le gaz franchisse la rue et atteigne la population civile du reste de la capitale.
Les combattants touchés ne souffriraient pas de convulsions, indiquant une dissémination très faible.
Ils se soigneraient avec des ampoules d’atropine, mais aussi avec des traitements locaux, notamment des gouttes dans les yeux,
ce qui paraît inutile pour un gaz qui pénètre par la peau.
Bref, les preuves franco-anglo-US
ne résisteront probablement pas plus à l’épreuve des faits que celles accumulées par George W. Bush et Tony Blair contre l’Irak.
Transmises par Washington à Moscou, les preuves occidentales ont fait rire Yuri Ushakov, le conseiller de politique étrangère du Kremlin.
Il n’a pu s’empêcher de penser à LA PRÉTENDUE FIOLE D’ANTHRAX BRANDIE PAR COLIN POWELL AU CONSEIL DE SÉCURITÉ.
Dans la cas où l’usage de gaz sarin serait considéré comme une abomination nécessitant une intervention internationale,
on se demande bien pourquoi les allégations de Carla del Ponte, membre de la Commission d’enquête du Haut Commissariat aux Droits de l’Homme, n’ont pas suscité les mêmes réactions.
Elle déclarait, le 5 mai 2013, à la télévision suisse, que :
« Lors de notre enquête – c’est-à-dire que notre équipe d’enquête interroge dans les pays voisins les diverses victimes ainsi que les médecins dans les hôpitaux de campagne sur place – j’ai lu la semaine dernière dans un rapport qu’il y a des indices concrets, même s’ils ne sont pas encore prouvés de façon irréfutable, que du sarin a été utilisé.
On peut déduire cela de la façon dont les victimes ont été traitées.
ET QU’IL A ÉTÉ UTILISÉ PAR LES OPPOSANTS, DONC PAR LES REBELLES, ET NON PAS PAR LE GOUVERNEMENT ».
[Et qui le leur a fourni ?]
Les propos de la magistrate ne faisaient que confirmer les revendications de l’Armée Syrienne Libre qui, le 5 décembre 2012,
montrait de pénibles tentatives de se doter d’armes chimiques
et MENAÇAIT LES ALAOUITES D’EN FAIRE USAGE CONTRE EUX [3].
Toutefois, il n’y eut aucune réaction,
vu le démenti cinglant apporté par sa propre Commission à la demande de la Haut-Commissaire, Navy Pilai.
En l’absence de consigne politique, les propos de l’ex-procureure helvétique n’engagent qu’elle même.
Une fois admis l’usage de gaz sarin par l’armée régulière,
LA MAISON-BLANCHE DISPOSE D’UN ARGUMENT POUR LÉGALISER CE QU’ELLE FAIT DEPUIS LE DÉBUT DU CONFLIT:
LIVRER DES ARMES AUX « CONTRAS » [4].
S’engouffrant dans la brèche, le général Salim Idriss, commandant en chef de l’Armée Syrienne Libre,
A PASSÉ COMMANDE DE ROQUETTES ANTICHAR ET DE MISSILES SOL-AIR.
Elles peuvent être utiles, mais pas décisives, car CE DONT SON « ARMÉE » A BESOIN, C’EST D’HOMMES BIEN PLUS QUE DE MATÉRIELS.
Cependant les livraisons US devraient se limiter à des armes légères et à des munitions :
LA GUERRE TIRE À SA FIN.
WASHINGTON N’ESPÈRE PLUS CONQUÉRIR LA SYRIE,
juste faire liquider le Front Al-Nosra par l’ASL.
Ceux qui ont cru en ses promesses en paieront les frais.
LA TURQUIE EST PARALYSÉE PAR UN SOULÈVEMENT CONTRE LA POLITIQUE DES FRÈRES MUSULMANS,
incarnée par Recep Tayyip Erdoğan,
tandis que WASHINGTON VIENT DE CONTRAINDRE L’ÉMIR HAMAD AL-THANI À CÉDER LE TRÔNE DU QATAR À SON FILS TAMIM.
LE MOMENT DU NOUVEAU PARTAGE DU PROCHE-ORIENT, ENTRE RUSSES ET ÉTATS-UNIENS, APPROCHE.
*
[1] « Obama should remember Rwanda as he weighs action in Syria », par Anne-Marie Slaugter, The Washington Post, 26 avril 2013.
[2] Cf. le site officiel de l’OPWC.
[3] « L’ASL expose son laboratoire d’armes chimiques », Réseau Voltaire, 5 décembre 2012.
[4] « Exclusive : Obama authorizes secret U.S. support for Syrian rebels », par Mark Hosenball, Reuters, 1er août 2012.