6 déc. 2009
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Science-Sante/2009/12/06/001-H1N1-dimanche.shtml
Alors que la vaccination contre la grippe A (H1N1) semble stagner, Québec rappelle qu'il y a plusieurs bonnes raisons de le recevoir.
Environ 4 millions de Québécois n'ont toujours pas reçu le vaccin, selon le ministère de la Santé et des Services sociaux.
Le premier ministre Jean Charest a donné l'exemple lui-même, dimanche matin à Sherbrooke, en se faisant vacciner contre le virus devant les caméras.
Il a déclaré à RDI, tout de suite après sa vaccination, qu'il y avait chez les Québécois
« un faux sentiment de sécurité parce que la pandémie est moins sévère qu'elle ne l'était. Ce serait une grave erreur de penser qu'on est sorti de cette période où il faut se faire vacciner, d'autant plus qu'il pourrait y avoir une autre vague au printemps », a-t-il dit.
«La période des fêtes approche. Ce serait un beau geste à poser pour tous les Québécois de se faire vacciner.»— Jean Charest
Des publicités du gouvernement incitent également la population à poser un geste qui
« produit des bénéfices incalculables pour toute la collectivité ».
VERS D'AUTRES VAGUES
Le Dr Claude Rivard, omnipraticien à l'Hôpital Pierre-Boucher, rappelle que le virus restera dans la population et qu'il y aura sans doute d'autres vagues.
La vaccination reste donc le meilleur moyen de se protéger, soutient-il.
UNE GRIPPE NE REMPLACE PAS NÉCESSAIREMENT LE VACCIN
Si votre diagnostic de grippe A (H1N1) a été fait à partir de symptômes grippaux, rien ne confirme que vous ayez été infecté par ce virus. Il pourrait s'agir de la grippe saisonnière ou l'influenza de type B, par exemple. Dans ce cas, les anticorps développés pour combattre votre grippe ne vous protègent pas contre la grippe A (H1N1).