dimanche 13 juin 2010
3869. AFGHANISTAN
UN LIEU DE CONTRASTES ET DE DIVERSITÉ
par Maj Steve Brown
LA FEUILLE D’ÉRABLE
le 9 juin 2010
vol 13, numéro 20
http://www.forces.gc.ca/site/commun/ml-fe/article-fra.asp?id=6236
PANJWAYI (Afghanistan) – La province de Kandahar est un lieu de contrastes et de diversité. La vaste vallée fluviale de l’Arghandab est luxuriante, riche en vignes de raisins verts et en grenadiers. Des océans de blé prédominent, parsemés de jolis coquelicots. La verdure de la vallée de l’Arghandab s’oppose aux vastes déserts qui la bordent. La ville de Panjwayi est située sur une plaine relativement plate entourée de montagnes majestueuses qui offrent des vues panoramiques dignes de n’importe quel parc national au Canada.
Lorsque la Compagnie Oscar est arrivée ici, nous, les soldats qui la composent, avons rapidement compris que les gens de la vallée de l’Arghandab sont difficiles à saisir. Ils ont établi des alliances tribales depuis des générations, mais se sont aussi fait des ennemis de longue date. Les Pachtounes avec lesquels nous vivons sont des gens polis et patients. Ils sont à la fois généreux, prudents et timides. Panjwayi se développe depuis 2006, année où les talibans ont quitté la ville. C’est d’ailleurs dans cette petite collectivité que le Canada a mené sa plus grande offensive depuis la guerre de Corée. La ville est enfin parvenue à reprendre son renom d’autrefois à titre de plaque tournante économique, bourrée de boutiques ouvertes et d’activités. Des femmes se promènent dans les rues et des enfants courent partout. L’école dans laquelle l’Armée nationale afghane (ANA) était établie depuis 2006 est maintenant bondée d’enfants.
Les pelotons de notre compagnie se sont rendus à divers villages de la région de Panjwayi pour interagir avec les habitants. Nous avons rencontré des aînés de la région, discuté avec des agriculteurs et continué à aider l’ANA; nous voulions devenir de bons voisins et apporter une contribution précieuse aux collectivités, tout en essayant de légitimer l’administration locale dans la région, surtout le rôle des chefs de district.
Les difficultés sont énormes, et la chaleur et les obstacles que constituent les vignobles défient les capacités physiques de tous les membres de la patrouille. Qu’ils vivent dans des conditions austères ou dans un centre de résistance, les militaires de la Compagnie Oscar continuent d’optimiser ce qu’ils ont. La plupart du temps, ils vivent en petits groupes et les commodités d’une maison se font parfois rares. Par contre, ils sont privilégiés comparativement à leurs hôtes afghans. Ce sont des gens persévérants, qui continuent à vivre dans un milieu véritablement éprouvant.
Malgré la longue route qu’auront à parcourir les Afghans, les progrès réalisés nous permettent de constater que notre présence ici porte des fruits. Ayant bien pris la relève du 1er Bataillon, Princess Patricia’s Canadian Light Infantry, nous espérons faire avancer les choses tout au long de l’été. Nous créons les conditions propices à l’essor de la région, et nous nouons rapidement des liens avec les habitants de la région et nos homologues des Forces de sécurité nationales afghanes.
Nous voulons que nos familles sachent que les membres de la Compagnie Oscar se portent bien. Nous souhaitons que nos camarades du 3e Bataillon passent un très bel été et nous avons hâte de les retrouver. À la prochaine. Pro patria.
par Maj Steve Brown
LA FEUILLE D’ÉRABLE
le 9 juin 2010
vol 13, numéro 20
http://www.forces.gc.ca/site/commun/ml-fe/article-fra.asp?id=6236
PANJWAYI (Afghanistan) – La province de Kandahar est un lieu de contrastes et de diversité. La vaste vallée fluviale de l’Arghandab est luxuriante, riche en vignes de raisins verts et en grenadiers. Des océans de blé prédominent, parsemés de jolis coquelicots. La verdure de la vallée de l’Arghandab s’oppose aux vastes déserts qui la bordent. La ville de Panjwayi est située sur une plaine relativement plate entourée de montagnes majestueuses qui offrent des vues panoramiques dignes de n’importe quel parc national au Canada.
Lorsque la Compagnie Oscar est arrivée ici, nous, les soldats qui la composent, avons rapidement compris que les gens de la vallée de l’Arghandab sont difficiles à saisir. Ils ont établi des alliances tribales depuis des générations, mais se sont aussi fait des ennemis de longue date. Les Pachtounes avec lesquels nous vivons sont des gens polis et patients. Ils sont à la fois généreux, prudents et timides. Panjwayi se développe depuis 2006, année où les talibans ont quitté la ville. C’est d’ailleurs dans cette petite collectivité que le Canada a mené sa plus grande offensive depuis la guerre de Corée. La ville est enfin parvenue à reprendre son renom d’autrefois à titre de plaque tournante économique, bourrée de boutiques ouvertes et d’activités. Des femmes se promènent dans les rues et des enfants courent partout. L’école dans laquelle l’Armée nationale afghane (ANA) était établie depuis 2006 est maintenant bondée d’enfants.
Les pelotons de notre compagnie se sont rendus à divers villages de la région de Panjwayi pour interagir avec les habitants. Nous avons rencontré des aînés de la région, discuté avec des agriculteurs et continué à aider l’ANA; nous voulions devenir de bons voisins et apporter une contribution précieuse aux collectivités, tout en essayant de légitimer l’administration locale dans la région, surtout le rôle des chefs de district.
Les difficultés sont énormes, et la chaleur et les obstacles que constituent les vignobles défient les capacités physiques de tous les membres de la patrouille. Qu’ils vivent dans des conditions austères ou dans un centre de résistance, les militaires de la Compagnie Oscar continuent d’optimiser ce qu’ils ont. La plupart du temps, ils vivent en petits groupes et les commodités d’une maison se font parfois rares. Par contre, ils sont privilégiés comparativement à leurs hôtes afghans. Ce sont des gens persévérants, qui continuent à vivre dans un milieu véritablement éprouvant.
Malgré la longue route qu’auront à parcourir les Afghans, les progrès réalisés nous permettent de constater que notre présence ici porte des fruits. Ayant bien pris la relève du 1er Bataillon, Princess Patricia’s Canadian Light Infantry, nous espérons faire avancer les choses tout au long de l’été. Nous créons les conditions propices à l’essor de la région, et nous nouons rapidement des liens avec les habitants de la région et nos homologues des Forces de sécurité nationales afghanes.
Nous voulons que nos familles sachent que les membres de la Compagnie Oscar se portent bien. Nous souhaitons que nos camarades du 3e Bataillon passent un très bel été et nous avons hâte de les retrouver. À la prochaine. Pro patria.
DOUTEUR. PROFESSEUR BULLE. HENRY DICKSON
Afghanistan. Lieu de contraste