COUILLARD RETOURNE AU SECTEUR PUBLIC
23 juin 2010
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2010/06/23/001-couillard-scrs-csars.shtml#commentaires
L'ancien ministre de la Santé du Québec, Philippe Couillard, devient membre du Comité de surveillance des activités de renseignement de sécurité (CSARS).
Philippe Couillard, qui a déjà été pressenti pour remplacer le premier ministre québécois Jean Charest, à la direction du Parti libéral du Québec, a quitté la vie politique le 25 juin 2008.
Deux mois plus tard, il se joignait officiellement au fonds d'actions Persistence Capital Partners (PCP), dans le but d'accroître la place du secteur privé dans l'offre de soins médicaux au Canada.
PCP est le propriétaire des cliniques [privées] Medisys.
Ce passage au privé de M. Couillard avait généré une controverse majeure parce qu'il avait négocié son départ pendant des mois, alors qu'il était toujours ministre de la Santé.
Les médias avaient révélé que M. Couillard avait conclu un « protocole d'entente » avec PCP plus de cinq semaines avant de démissionner.
Une enquête du commissaire au lobbyisme avait démontré que PCP n'avait pas fait de lobbyisme auprès de l'ex-ministre alors qu'il était toujours en poste.
Le CSARS, dont Philippe Couillard est maintenant membre, est un organisme indépendant qui surveille les activités du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS).
Il remet chaque année un rapport au Parlement.
Radio-Canada.ca avec La Presse
[Nouvelle curieuse. Médecin. Ministre de la Santé du Québec. Actionnaire (?), associé (?), lobbyiste de la compagnie qui l'a engagé (dans l'article, on se demande si cette compagnie a fait du lobbyisme au moment où il était ministre mais pas si l'ex-ministre en fait maintenant pour elle. Comme monsieur Chevrette dans un aute domaine.) après sa brouille avec monsieur Charest (il y a toute une histoire que l'on raconte au sujet du sabotage (raté) des premiers intervenants du 400 ième de Québec (qui, malgré leur incompétence ont tous retrouvé un fromage.) et du second sabotage (cette fois réussi) lors du «sauvetage» de l'événement. Qui est passé de la rémoration (possible) de la colonie française au festival type médiéval pour fêter l'anniversaire de la ville de Québec et attirer les touristes. Tout souvenir trop précis des temps anciens pouvant ranimer des ferveurs nationalistes, on a esquivé le danger. Monsieur Couillard qui y avait cru y a laissé sa chemise. Explication de son départ? Et le voilà au service secrets ? Indirectement, bien sûr, dans un organisme de surveillance. Qu'attend-on de lui? Certainement pas qu'il fasse le travail qu'on lui a confié. On voulait un nom respectable qui ne ferait pas mettre en doute le «sérieux» de l'organisme qui semble aussi crédible que la «commission de police» (ou autre du même genre qui a davantage fait pour changer sans cesse de nom que surveiller quoi que ce soit). Ce n'est pas aussi visiblement risible que la nomination d'un humoriste et d'un commentateur de hockey au Sénat. Pourquoi pas monsieur Drapeau en personne, André Arthur, dont le jugement en toute chose est bien connu? On en saura plus un jour ou l'autre. Peut-être n'est-ce pour monsieur Couillard qu'un organisme de plus d'où il tirera des jetons de présences. On comprend qu'on doit s'arracher sa participation dans tous les conseils d'administration.]
http://www.moviecovers.com/film/titre_UN%20ESPION%20DE%20TROP%20(1977).html
Telefon (en anglais). Un espion de trop (en français) Film de Don Siegel avec Charles Bronson. 1977