mercredi 23 juin 2010
3946
LE DERNIER SÉISME DE CETTE AMPLEUR EST SURVENU IL Y A 300 ANS
Katia Gagnon
23 juin 2010
La Presse
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/national/201006/23/01-4292811-le-dernier-seisme-de-cette-ampleur-est-survenu-il-y-a-300-ans.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4292802_article_POS1
Même si la vallée du Saint-Laurent est une zone sismique très active, un tremblement de terre d'une telle amplitude est un événement rare, explique le géologue Michel Bouchard, de l'École polytechnique de Montréal. Le dernier séisme de cette ampleur dans la région de Montréal daterait de près de 300 ans.
Un séisme de 5,0, c'est costaud, souligne M. Bouchard. «À une magnitude de 5,5, des dommages structuraux peuvent survenir dans les édifices, surtout ceux dont les fondations ont été fragilisées. Il est possible que des fissures surviennent.» Les normes de construction dans la région montréalaise tiennent compte de la «signature sismique» de Montréal.
Peu de gens le réalisent, mais Montréal est une zone sismique très active. Entre la vallée du Saint-Laurent et les contreforts des Laurentides se trouve une profonde faille, d'une vingtaine de kilomètres sous terre. Bon an, mal an, une centaine de «microséismes» d'une intensité de 1 ou 1,5 sont générés par cette faille et secouent la région montréalaise. Mais leur impact est si faible qu'ils ne sont jamais ressentis par les humains et ne causent aucun dommage.
Katia Gagnon
23 juin 2010
La Presse
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/national/201006/23/01-4292811-le-dernier-seisme-de-cette-ampleur-est-survenu-il-y-a-300-ans.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4292802_article_POS1
Même si la vallée du Saint-Laurent est une zone sismique très active, un tremblement de terre d'une telle amplitude est un événement rare, explique le géologue Michel Bouchard, de l'École polytechnique de Montréal. Le dernier séisme de cette ampleur dans la région de Montréal daterait de près de 300 ans.
Un séisme de 5,0, c'est costaud, souligne M. Bouchard. «À une magnitude de 5,5, des dommages structuraux peuvent survenir dans les édifices, surtout ceux dont les fondations ont été fragilisées. Il est possible que des fissures surviennent.» Les normes de construction dans la région montréalaise tiennent compte de la «signature sismique» de Montréal.
Peu de gens le réalisent, mais Montréal est une zone sismique très active. Entre la vallée du Saint-Laurent et les contreforts des Laurentides se trouve une profonde faille, d'une vingtaine de kilomètres sous terre. Bon an, mal an, une centaine de «microséismes» d'une intensité de 1 ou 1,5 sont générés par cette faille et secouent la région montréalaise. Mais leur impact est si faible qu'ils ne sont jamais ressentis par les humains et ne causent aucun dommage.