vendredi 11 décembre 2009
1706
Tous les Hurons prisonniers sont baptisés ou confessés par le Père Jogues qui donne l'exemple de la sainteté.
Quand on lui coupe un pouce, le jésuite le ramasse de l'autre main et l'offre à Dieu en sacrifice; mais ce n'est pas son seul supplice comme le montre son récit:
« Ils me suspendirent au milieu de la cabane par le haut des bras avec des écorces. Pour m'apprendre que, si jusqu'alors j'avais supporté quelque chose avec courage ou avec patience, cela venait non de moi, mais de celui "qui donne la force à qui est fatigué ", voici que dans ce supplice, comme si j'étais rendu à moi-même, je gémis et, à cause de la violente douleur, je priai mes bourreaux de relâcher un peu mes liens.
Mais, avec raison, Dieu faisait que, plus je les priais, plus ils les resserraient. Après un quart d'heure environ passé en cette posture, j'aurais bientôt rendu l'âme s'ils n'eussent défait mes liens. »
Et le futur martyr tire de cette faiblesse une admirable méditation:
« Je vous rends grâce, Seigneur Jésus, de ce que j'ai appris par cette légère épreuve combien vous avez daigné souffrir pour moi sur la Croix, alors que le poids de tout votre corps très saint était suspendu non par des cordes mais par vos mains et par vos pieds cruellement percés de clous. »
http://www.saintcharlesgarnier.org/st-charles-garnier.htm
Quand on lui coupe un pouce, le jésuite le ramasse de l'autre main et l'offre à Dieu en sacrifice; mais ce n'est pas son seul supplice comme le montre son récit:
« Ils me suspendirent au milieu de la cabane par le haut des bras avec des écorces. Pour m'apprendre que, si jusqu'alors j'avais supporté quelque chose avec courage ou avec patience, cela venait non de moi, mais de celui "qui donne la force à qui est fatigué ", voici que dans ce supplice, comme si j'étais rendu à moi-même, je gémis et, à cause de la violente douleur, je priai mes bourreaux de relâcher un peu mes liens.
Mais, avec raison, Dieu faisait que, plus je les priais, plus ils les resserraient. Après un quart d'heure environ passé en cette posture, j'aurais bientôt rendu l'âme s'ils n'eussent défait mes liens. »
Et le futur martyr tire de cette faiblesse une admirable méditation:
« Je vous rends grâce, Seigneur Jésus, de ce que j'ai appris par cette légère épreuve combien vous avez daigné souffrir pour moi sur la Croix, alors que le poids de tout votre corps très saint était suspendu non par des cordes mais par vos mains et par vos pieds cruellement percés de clous. »
http://www.saintcharlesgarnier.org/st-charles-garnier.htm