DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP

DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR HENRY DICKSON ET DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP ET L'AMI DE DAME MUSE ET DES MUTANTS GÉLATINEUX LGBTQ OGM ET DE MADEMOISELLE TAYTWEET DE MICROSOFT - SECONDE TENTATIVE OFFICIELLE D'Ai - INTELLIGENCE ARTIFICIELLE - ET DE MONSIEUR ADOLF HITLER, CÉLÈBRE ARTISTE CONCEPTUEL AUTRICHIEN ALLEMAND CITOYEN DU MONDE CÉLÈBRE MONDIALEMENT CONNU - IL EST DANS LE DICTIONNAIRE - SON OEUVRE A ÉTÉ QUELQUE PEU CRITIQUÉE MAIS ON NE PEUT PLAIRE À TOUT LE MONDE ET PERSONNE N'EST PARFAIT ! VOILÀ!

DOUTEUR EST L'AMI DU PROFESSEUR BULLE QUI EST L'AMI DE DOUTEUR

DOUTEUR EST L'AMI DU PROFESSEUR BULLE QUI EST L'AMI DE DOUTEUR
DOUTEUR - DE LA FÉDÉRATION INTERNATIONALE DU DOUTE EST AMI DU PROFESSEUR BULLE - DE L'INTERNATIONALE SITUATIONISTE CONSPIRATIONNISTE - DES THÉORICIENS DU COMPLOT ET DES CONSPIRATIONS ET DES COMPLOTISTES ET CONSIRATIONISTES - AMI DES THÉORICIENS DU NON COMPLOT ET DES THÉORICIENS DE L'EXPLICATION ET DE L'UNION DES JOVIALISTES ET INTELLECTUELS ORGANIQUES - AUTISTE ASPERGER GEEK RELATIVISTE CULTUREL PYRRHONIEN NÉGATIONNISTE RÉVISIONNISTE SCEPTIQUE IRONIQUE SARCASTIQUE - DÉCONSTRUCTEUR DERRIDADIEN - AMI DES COLLECTIONNEURS DE BOMBES ATOMIQUES - AMI DES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES ET FONDAMENTALES ET AMI DE L'ATOME CAR LA FUSION OU LA FISSION NUCLÉAIRE SONT VOS AMIS

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT
LES MUTANTS EXTERMINERONT OU NON LES HUMAINS - ET NOUS TRAITERONS PROBABLEMENT AUSSI BIEN QU'ON SE TRAITE NOUS-MÊMES ENTRE NOUS - ET PROBABLEMENT AUSSI BIEN QUE L'ON TRAITE LA NATURE ET TOUT CE QUI VIT

dimanche 30 janvier 2011

4980. MADAME NORMADEAU ET SA VACHE QUI PETTE

Photo. http://tanguystan.easy4blog.com/picture/tanguystan/vache.png

http://tomileterrien.unblog.fr/2007/03/

« Une vache émet plus de CO2 qu'un puit.»

Citation de madame Nathalie Normadeau, ministre. Ministre de quoi au juste?

[Le mot utile à se souvenir est: méthane. Prononcez après moi: méthane. Merci qui?]

4979. FOR A FEW DOLLARS MORE

4978. PUISQUE NOUS SERONS PROCHAINEMENT EN ÉLECTION, IL EST TEMPS D'ENVOYER DES CADEAUX BIEN PENSÉS À SES AMIS ET À CEUX QUI LE SONT UN PEU MOINS.

Photo. http://www.planetkdo.com/2008/03/26/rupture-le-kit-avec-mode-demploi/

RUPTURE : LE KIT AVEC MODE D'EMPLOI…

Premier scénario : vous voulez quitter votre moitié car rien ne pas plus. Il oublie le jour des poubelles ou n’a pas remarqué le changement de votre marque de collants ? Quelle honte, il faut rompre immédiatement avant qu’il oublie l’anniversaire de Charles-Alexandre votre hamster adoré!

Voici une lettre toute prête (voir le site), livrée dans une enveloppe, avec des phrases dramatiques à souhait, imprimée directement sur un mouchoir car votre chéri(e) va pleurer d’émotions en lisant cette magnifique lettre de rupture. Encore faut-il que votre trésor comprenne l’anglais!

(ou) voici une petite poupée vaudou fort sympathique qui pourra vous permettre de passer vos nerfs, efficacement.

4977. MONSIEUR BOUCHARD, LUCIDE ENTRE TOUS NOUS MONTRE LA LUNE DU DOIGT ET NOUS NE FAISONS QUE REGARDER SON DOIGT

GAZ DE SCHISTE: LE TEMPS DE LA LUCIDITÉ...

Alain Dubuc

26 janvier 2011
La Presse

http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/alain-dubuc/201101/25/01-4363633-gaz-de-schiste-le-temps-de-la-lucidite.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_lire_aussi_4362428_article_POS5

Est-ce que l'arrivée de Lucien Bouchard à la tête de l'Association pétrolière et gazière du Québec va changer quelque chose au débat sur les gaz de schiste?

Pas à peu près?!

Le fait que l'ancien premier ministre du Québec devienne le porte-parole des compagnies gazières,

couplé à la volte-face du gouvernement Charest dans ce dossier,

changent la donne de façon significative.

Cela ne signifie absolument pas que ces développements nouveaux ouvrent la voie à la production à tout prix.

[Ce n'était pas déjà le cas?]

Personne ne souhaite cela.

[Vraiment!?]

Mais plutôt que nous sommes en train de nous doter de garde-fous [Qui garde les fous? On veut des noms.] dont nous avions besoin pour assurer un développement ordonné,

et que, du même coup, cela calmera peut-être un débat qui frisait l'hystérie.

[Hystérie? Quel vilain mot! S'opposer aux manigances de nous gouverneux était déjà faire preuve de cynisme... vilain peuple!]

Lorsque Pierre Arcand, le ministre du Développement durable, a déclaré que le développement du gaz de schiste «se fera correctement ou il n'y en aura tout simplement pas», il a énoncé une évidence.

[Qui n'était pas si évidente que ça du temps de madame Normandeau et ses vaches petteuses.]

C'est en fait la première chose que les représentants du gouvernement Charest auraient dû dire lorsque le débat s'est amorcé.

Mais l'empressement de la ministre des Ressources naturelles, Nathalie Normandeau, pour qui le Québec avait «rendez-vous avec l'histoire», a suscité des craintes qui ne se sont jamais dissipées.

[Intéressante madame. Auscultez-la avant qu'il lui arrive un rhume.]

La sortie de M. Arcand répondait à un calcul politique un peu tardif.

[Qui fait maintenant preuve de cynisme? En tant que porte-parole des bonaces (coop millénaire) nous avons toujours cru (avons-nous eu tort?) à l'honnêté morale et intellectuelle du monsieur. Je sens un frisson déplaisant sur ma nuque.]

Mais elle reflète ce que doit être le rôle de l'État dans un dossier comme celui-là, celui d'un gardien du bien public.

[L'État-Charest gardien du bien public. Socrate où es-tu? Il te reste quelque chose à boire?]

Et cela dote le Québec d'un garde-fou dont il avait besoin.

L'arrivée de Lucien Bouchard dans le dossier constitue certainement un second garde-fou.

M. Bouchard n'est pas un développeur, mais un ex-ministre de l'Environnement du gouvernement Mulroney qui, dans toute sa carrière, a montré qu'il avait le bien commun à coeur.

Et qui ne sera pas seulement un porte-parole du gaz de schiste,

capable de rassurer les citoyens, [On l'a dit: cyniques et hystériques.]

mais aussi un leader,

capable d'aider l'industrie à s'encadrer,

[Allo. Appel de l'association des mafieux voulant préciser une virgule suite au décès accidentel de monsieur Rizutto.]

à mieux répondre aux préoccupations des citoyens.

[Quelque chose gargouille dans mon ventre. Je viens de revoir le film Alien.]

Cette intervention n'est cependant neutre.

[Et certainement pas gratos.]

Depuis qu'il a quitté ses fonctions de premier ministre, Lucien Bouchard s'était imposé un devoir de réserve.

[OH! Ça grouille. Je sens quelque chose... une bête en moi. Je vais arrêter de regarder la série Alien contre Prédator. Devoir de réserve. Et il revenait régulièrement nous hanter pour nous admonester à travailler plus fort. Monsieur le baron n'était pas content.]

En acceptant de diriger l'APGQ, il saute à pieds joints dans l'arène politique.

[Pourtant, j'ai vu souvent le monsieur sauter à pied joint (il n'en a heureusement qu'un seul!]

Dans un premier temps, à cause de son passé, il contribuera à dépolariser un débat

qui s'était transformé en croisade contre le gouvernement libéral.

[Est-ce Bon Dieu possible? Nos élus! Nos élites. Qui peut donc leur en vouloir ainsi. Des hordes de femmes hystériques sans doute!]

Les choses deviennent maintenant un peu plus compliquées, notamment pour l'opposition péquiste qui, voulant profiter de la grogne antilibérale et l'alimenter,

a joué un rôle très ambigu dans ce dossier.

[Défendre les intérêts de la population est «jouer un rôle ambigu». Il faut dire que ce n'est plus tellement courant depuis l'ère Lévesque.]

Ensuite, sa présence dans ce dossier ressemble fort à un choix idéologique?:

celui d'un ancien politicien qui veut contribuer à secouer une culture collective

qui entretient la paralysie

et compromet la création de richesse.

[Précisons: Ce qu'on (ils) veut créer ce sont des riches et non la richesse. Quitte à plumer Jacques et Jacqueline.]

«Je vois la découverte au Québec de volumes importants de gaz naturel comme un atout très important pour notre développement économique et le financement des missions de notre État»,

a-t-il déclaré.

À cela s'ajoute un troisième garde-fou.

Et c'est le BAPE, qui semble travailler d'arrache-pied dans ce dossier, [C'est nouveau! On a vu les Affaires Municipales s'affairer ainsi. La vitesse nous donne le vertige.] qui pose des questions,

[C'est encore nouveau. Les gens de l'environnement posent des questions. Je tombe de ma chaise.]

et qui ne se prépare manifestement pas à se faire le complice complaisant de l'industrie,

comme l'en accusaient très injustement les militants dévots. [Des fantiques, on vous l'avait dit.]

[Je me couvre de cendre. Je croyais vraiment dans ma candeur que le ministère de l'Environnement était le complice complaisant de l'industrie. Comme le ministère des Affaires Culturelle faisait avec les buldozer des promoteurs immobiliers. Honte à moi.]

Bref, le dossier du gaz de schiste évolue beaucoup plus vite qu'on aurait pu le prévoir.

Il deviendra plus difficile de se servir du moratoire comme d'une incantation religieuse.

[Les Talibans ne sont pas loin.]

Et on en reviendra à l'essentiel: le Québec ne doit se lancer dans cette aventure que si on élimine les risques, si on défend les intérêts des citoyens, si on protège l'environnement.

[Autant dire qu'avec le gouvernement de loches actuel, on n'est pas sorti du marais.]

On n'y arrivera pas avec des croisades, [Encore ces fanatiques. Où est le lithium? ]

mais avec de l'analyse, de la réflexion, des faits.

En somme, en étant lucides...

[Et qui s'est servi de ce slogan pour le rendre définitivement repoussant: monsieur Bouchard!]


*

Photo. http://terresacree.org/gaz-de-schiste.jpg

http://terresacree.org/gaznaturel.htm

4976. THE GOOD, THE BAD THE UGLY

4975. QUE D'INCOMPRÉHENSION ET DE CHOSES PAS JOLIES DANS CE MONDE. HEUREUSEMENT IL Y A LE COMMERCE ET L'INDUSTRIE.

Photo. http://www.lilela.net/2007/06/27/vaudou-maux-d%E2%80%99amour/

VAUDOU MAUX D'AMOUR

Ça faisait longtemps qu’on l’attendait. Votre travail vous les brise, les impôts vous empêchent de partir en vacances ou d’acheter la bécane de vos rêves ?

La poupée vaudou antistress (livrée avec trois aiguilles) vous permettra de vous défouler à moindre coût.

Peut-être même que votre banquier, votre boss ou votre fonctionnaire préféré finiront par se péter une guitare, à force que vous perforiez votre figurine souffre-douleur.

Il existe un autre modèle, « spécial garçons », avec lequel vous maudirez votre femme (ou votre maîtresse) en toute discrétion.

Vous pourrez par exemple obtenir la fermeture de sa boutique de fringues, couper son téléphone, lancer quelque malheur à votre belle-mère.

Bref, que du bonheur en perspective.

Cela dit, une « version filles » est aussi disponible.

Mais nous n’en parlerons pas.

Le pris de l’une de ces diableries du dimanche, qui sentent bon la haine et la vengeance ?

8.90 €.

4974. MONSIEUR BOUCHARD VIENT NOUS SAUVER DE NOUS-MÊMES ET NOUS GUIDER VERS LA LUMIÈRE

LUCIEN BOUCHARD

GAZ DE SCHISTE

PRÉSIDENCE DU CONSEIL DE L'ASSOCIATION PÉTROLIÈRE ET GAZIÈRE DU QUÉBEC

LE NÉGOCIATEUR

André Pratte

28 janvier 2011
http://www.cyberpresse.ca/place-publique/editorialistes/andre-pratte/201101/27/01-4364385-le-negociateur.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_lire_aussi_4364347_article_POS4

La nomination de Lucien Bouchard à la présidence du conseil de l'Association pétrolière et gazière du Québec a suscité des commentaires acerbes au Parti québécois et dans le mouvement écologiste.

C'est du PQ que sont venues les réactions les plus dures.

Bien des indépendantistes en veulent à leur ancien chef, oubliant que sans lui, jamais l'appui à la souveraineté n'aurait frôlé les 50% au référendum de 1995, résultat dont ils se vantent par ailleurs.

[Vraiment? Monsieur Parizeau, mal conseillé (ce n’est pas la première fois!) (et croyant bien faire s’est sacrifié pour la cause) a accepté la présence de l’énergumène qui une fois en place, après un moment de fièvre, a tout fait pour torpiller l’idéal de beaucoup. En enrageant à peu près tout le monde qui pouvait être enragé. L’indépendance, le seul adulte qui pouvait la faire, (au milieu des pleureuses du parti) et avait pris les moyens de passer au travers la contre-offensive fédérale fut monsieur Parizeau. Tout ce qui a suivi fut de la même eau de vaisselle que les loches qui ont voté à l’unanimité (sur l’initiative de monsieur Bouchard) l’expulsion d’un militant fidèle, monsieur Michaud. Comme on dit : qui peut le plus, peut le moins. Inversement : qui est incapable du moins ne pourra jamais… Enfin… Je ne me souviens plus... On voit la suite. Si les gros yeux de monsieur Bouchard vous terrorise que se passera-t-il lorsqu’à l’initiative de monsieur Justin Trudeau, on parlera de guerre civile. Que monsieur Bouchard défende le patronat et les patroneux est tout à fait dans les normes des choses.]

Certains parlent comme si l'avocat avait vendu son âme au diable, [Ce n’est pas le cas?]

faisant preuve d'une hostilité inquiétante envers l'entreprise privée.

[L'association des parasites sociaux.]

Cela dit, on a raison de souligner que l'industrie du gaz de schiste n'a pas seulement besoin d'un nouveau «vendeur», aussi charismatique soit-il.

Si cette industrie souffre d'une si mauvaise image, [Est-ce le seul mal dont elle souffre?]

c'est que la population québécoise, en particulier les résidents des régions concernées, n'a pas été préparée à son arrivée.

[Et c'est maintenant le rôle de monsieur Bouchard de la «préparer». Avec un peu de retard.]

C'est aussi que les entreprises ont mal fait leur travail sur le terrain, quoi qu'en disent leurs têtes dirigeantes; les témoignages à ce sujet sont trop nombreux pour être dénués de fondement.

C'est enfin parce qu'un gouvernement impopulaire a donné l'impression de donner sa bénédiction à ce développement avant même de disposer de toutes les informations pertinentes.

[L’impression. Vendu, serait le mot précis. Un gouvernement d’un parti de vendus vend sa population et son territoire. À qui veut l'acheter. Pour pas cher! Tout à fait normal.]

Par conséquent, si l'on veut que le Québec aille de l'avant avec l'exploitation de cette ressource, pour le bien-être collectif, il faut que le gouvernement Charest et l'industrie prennent un nouveau départ.

C'est là que M. Bouchard peut jouer un rôle crucial.

L'ancien premier ministre n'est pas seulement bon orateur; il est avant tout un négociateur hors pair.

Et c'est bien une négociation qui doit avoir lieu dans le présent dossier;

une négociation entre la population du Québec et l'industrie gazière,

où chacun [?] devra faire des compromis, pas seulement les citoyens vivant près des gisements convoités.

[Faux. Le problème est simplement: – on sait comment le professeur Bulle aime la simplicité- est-ce que l’exploration et l’exploitation du truc, compte tenu des normes et procédés actuels est dangereuse. Pas seulement pour un idéal éthérée de «défense de l’environnement» ou de «protection de la nature» mais pour les humains. Si insignifiants. Oui. Ou non. Si c’est non, peut-être que les méthodes de l’industrie à la suite de nouvelles découvertes scientifiques seront améliorée dans 10 ans. Ou 50 ans. Dans ce cas, les survivants étudieront de nouveau la question. ]

Il faut donc espérer que M. Bouchard sera plus que le porte-parole de ces entreprises.

[Charmante naïveté. Et on lui donne un bonbon.]

Il doit les convaincre de modifier, non pas leur plan de communication, mais leurs façons de faire.

[Et s’ils ne le peuvent pas. Peut-être que ces manières déplorables et dégueulasses sont tout ce qu’il leur est possible de faire actuellement?]

Selon les propos cités par le communiqué de l'Association, c'est précisément l'approche que compte adopter M. Bouchard.

L'ancien premier ministre s'engage à tenir rapidement avec les représentants de l'industrie «des rencontres intensives pour mettre au point avec eux la démarche responsable qu'ils se sont engagés à suivre».

[Le congrès national des pédophiles a décidé que son voyage annuel en Thaïlande serait reporté d' 1 mois. Entre temps, il va recueillir des dons pour l'UNICEF et la protection de l'enfance. ]

Chaque fois qu'une personne de la trempe de Lucien Bouchard sacrifie la tranquillité de la vie privée pour s'impliquer dans le débat public, elle sert l'intérêt du Québec.

[Oh! C’est un bénévole. Il œuvre gratos!]

La population, et en particulier ceux qui font métier de la politique, devraient lui en être reconnaissants.

[Pas moi!]

Ce qui n'exclut évidemment pas qu'ils puissent, par la suite, exprimer leur désaccord à l'égard de ses faits et gestes.

[Connaissant le monsieur qui n’est un étranger inconnu et imprévisible que pour les gens arrivés récemment sur cette planète, on sait déjà d’avance de quel bord il a penché, il penche et penchera.]


*

Photo. Ivanoh Demers. La Presse

http://www.cyberpresse.ca/actualites/elections-federales-2009/enjeux/environnement/201009/03/01-4312621-gaz-de-schiste-a-t-on-manque-le-bateau.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4312656_article_POS1

En Colombie-Britannique, pour chaque hectare, les enchères rapportent régulièrement plus de 1000$, le prix frôlant parfois les 10 000$, pour une durée variant de cinq à dix ans.

4973. THE GOOD, THE BAD & THE UGLY SOUNDTRACK - ECSTASY OF GOLD

vendredi 28 janvier 2011

4972

Image. Ben Lafontaine

http://zone.artizans.com/image/LAF035/lucien-bouchard-shrugs-shoulders-canada/

4972. COMMENTAIRES DU PEUPLE. GAZ. GAZ. GAZ.

1

C'est d'une commission scientifique dont nous avons besoin dans ce dossier ainsi que d'un resserrement de la Loi sur les mines.

Elle est beaucoup trop permissive à l'industrie.

En bas de ça, c'est pas négociable ni exploitable.

L'article 65 de la Loi garantie des droits d'accès aux détenteurs de claims. '

'Le titulaire de claim a droit d'accès au terrain qui en fait l'objet et peut y faire tout travail d'exploration''.

Dès ce moment l'exploration peut commencer sur mes terres.

2

J'étais présent, mardi soir, à l'assemblée d'information de l'APGQ (Association Pétrolière et Gazière du Québec) tenue à St-Édouard et je dois dire que c'était une expérience fort intéressante : au niveau des arguments et des émotions. Ce que j'aimerais faire, c'est de poser les questions ici pour lesquelles je n'y ai pas entendu de réponses. Les questions qui suivent, s'adressent surtout aux membres de l'APGQ, du gouvernement, des députés mais concerne aussi tout citoyen interpelé :

• Est-ce que votre définition du développement durable correspond à la mienne c'est-à-dire, se disant de processus qui peuvent être exécutés indéfiniment sans dommages importants?

• Est-ce que d'après vous, cette définition correspond à l'exploitation de cette ressource et à sa durée de vie estimée à 50 ans par l'industrie elle-même?

• Dans 50 ans, quand des milliers de travailleurs, jeunes et vieux, verrons l'industrie du gaz de schiste s'éteindre avec la fin de la ressource, qui paiera pour la formation nécessaire à leur réorientation?

Combien de régions, dynamisées par l'arrivée de la manne artificielle, subiront les hauts et les bas du marché?

À moins de faire preuve d'une grande malhonnêteté intellectuelle, il me semble que les réponses à ces questions devraient toutes aller dans la même direction...mais peut-être n'est-ce que moi.

pour en lire plus, http://julienrobergefr.wordpress.com/

4

Bizarre tout de même ces craintes face à la pollution éventuelle causé par l'exploitation des gaz de schiste quand on sait que les plus grands pollueurs au Québec sont les allumineries, les mines, les raffineries. Et personne ne réagit...

Information prise sur le site http://pollutionwatch.org/

5

Vous utilisez un sophisme pour prouver votre point. Faire peur aux gens en utilisant en utilisant une hyperbole.

Je vais faire la même chose que vous: Dans la croute terrestre, il y a 4 fois plus d'uranium que d'argent (l'élément). Donc, il ne faut pas miner l'argent car nous allons extraire 4 fois plus d'atomes d'uranium dans le minerai.

Ou, il y a X% de mercure dans tel lac. Le lac est donc contaminé parce qu'il a un volume de X mètres-cube ce qui donne X kg de mercure.

Votre argument ne vaut rien. Il y a du chlore dans l'eau potable de votre robinet (si vous vivez dans une ville qui traite votre eau). Dans toute l'eau distribuée en une journée, on obtient X mètres-cube de chlore pure. Donc, le traitement de l'eau est dangereux.

Vous commencez à comprendre ce qu'est un sophisme ?

Vous dites: "Et pour la compostion: si ces produits sont si annodins (domestiques?) alors pourquoi est-ce si problématique d'en obtenir une analyse publique et transparente de la compostion ?

Sachant qu'une bonne proportion restera sous terre pour très très longtemps."

Encore une fois, un sophisme. Les techniques utilisées sont connues, documentées et disponibles facilement sur Internet. Vous pouvez les retrouver facilement sur les sites des compagnies ou dans les brevets publics qui sont aussi disponibles.

La plupart de l'eau envoyée sous terre sert à extraire le gaz. Elle peut donc être retraitée facilement. Pour ce qui reste sous terre, la plupart des produits sont soit inoffensifs ou se décomposent.

De toute façon, à cette profondeur, vous avez plus de chance de tomber sur une poche de souffre qui produit des gaz BEAUCOUP plus dangereux que de l'alcool à friction.

Rigueur, rigueur.

[Sophisme, sophisme. Il suffit de peu de chose pour polluer l’eau. Parfois, définitivement. Et rendre malade les gens. Définitivement. Heureusement, la mort les délivrera de leurs souffrance. Comme le savent les gens de Shannon. Et ceux aux prises avec des voisons agriculteurs porcins. Il suffit de si peu d’arsenic dans votre verre d’eau pour vous recycler définitivement dans le grand cercle de la nature bienfaisante.]

6

Ce commentaire est en réponse de celui de M. Olivier qui, comme M. Caillé et d'autres, répète le petit catéchisme écrit par l'industrie de la fracturation hydraulique qui se résume à: moins de 1% de produits chimiques sont utilisés et ce sont les mêmes que plusieurs produits à usage domestique.

Pour la quantité: en partant de 12 000 mètres cubes par puit, tel qu'écrit à la page 19 du document du MRNF, et en utilisant une proportion de 0.5%, soyons gentils, nous obtenons un tout "petit" 60 mètres cubes de soupe chimique ... ou ~60 tonnes !!!

Sachez que votre piscine de 24 pieds hors terre en contient un peu moins que ça, soit environ 42 m^3 ou 42 000 litres ou 42 tonnes.

Et pour la compostion: si ces produits sont si annodins (domestiques?) alors pourquoi est-ce si problématique d'en obtenir une analyse publique et transparente de la compostion ?

Sachant qu'une bonne proportion restera sous terre pour très très longtemps

(avec le tiers ça donne quand même l'équivalent d'une piscine de 15 pieds, 20 000 litres)

Alors je ne veux par qu'on me "RASSURE" qu'il n'y aura pas de problèmes (et on n'a pas parlé de la Sainte Paix) ...

Je veux qu'on se donne les moyens de s'ASSURER que les choses sont faites comme il faut !!

Après ça on parlera de richesse, d'emploi et d'indépendance énergétique.

7

Je mangerais pas la salades qui pousses proches des bassins de décantation.

[Moi non plus. ]

8

À tort ou à raison,

Dans le domaine ou j'oeuvre il est impératif de trouver des moyens d'assurer l'approvisionnement énergétique des agriculteurs et de la distribution sans compter sur le pétrole du golfe Persique (40% de la distribution mondiale)..

Conscient des proportions nécessaires aux forces armés et aux services de sécurités et des centrale au mazout, ma prmière préoccupation.est l'approvisionnement énergétiques des Agriculteurs et des Distributeurs.

Je suis fort au courant que plus de 750 produits utilisés pour fin d'EXPLORATION sont nocifs et parfois mortels pour les consommateurs de l'eau des nappes phréatiques,

j'espère de tout coeur que les permis d'exploration soient limités aux zones inhabités

jusqu'à des études scientifiques soient présentés

et que les permis ne soit vendus qu'`a 1.5 millions comparer au prix de la Colombie-Britannique de 1.5 MILLIARDS.

Tant au niveau de la Santé Publique qu'au niveau économique c'est méprisable.

[Nous sommes aux prises avec une élite qui nous méprise et nous vend comme des poulets.]

9

Voici pour les sceptiques des extraits des enquêtes publiques de l'EPA États-unien l'équivalent du BAPE.

http://www.democracynow.org/2010/9/14/as_regulators_weigh_drilling_in_marcellus,

ce sont le même cartel qui oeuvre ici au Québec

Vous prendrez connaissance des effets des eproduits chimiques utilisés sauf bien entendu les 800 produits qu'ils ne veulent pas révélés.

IL y a deux solutions à mon avis,

Ne faire l'exploration que dans des sites loins de toutes habitations et

charger le même prix que la colombie-britannique charge c'est à dire 1.5 MILLIARDS plutôt qu'ici au Québec 1.5 MILLIONS.

Comme mentionné un peu plus bas je comprend l'empressement du cartel pétrolier à explorer mais nous devrions vendre les permis au prix du marché

et obliger que l'exploration se fasse en zone inhabité, ce n'est pas le terrain qui manque au QUébec.

10

Je suis ingénieur et certain de mes cours on été en mécanique du sol. Ainsi, j'ai certaines connaissance sur le comportement de l'eau dans le sol.

Avec l'exploitation du gaz de Schiste, je vois plusieurs possibilité de contamination et différentes problématiques qui doivent être adresser avant l'exploitation.

Trouver la réponse à ces intérrogations et aux autres cas possibles doit être le mandat du BAPE.

Ainsi, je vois quatre type principaux de contamination possible :

- Contamination de la nappe phréatique de surface par soit le gaz, un déversement en surface ou bien par une fuite du puit.

-Contamination de la nappe phréatique en profondeur (il y a plusieurs niveau de nappe d'eau souterraine séparé par du rock, de l'argile...)

Pour la contamination de la nappe phréatique en profondeur, ce serait par les produits chimiques utilisés pour fractionner la roche.

L'intérrogation sur ces produit est de combien de temps il faut pour que ces produits soit dégradé.

Si le temps est faible (quelques années) il y a peu de risque.

Par contre, s'il est grand, se référé au commentaire de M. Thibault pour ma réaction à ce sujet.

Pour la contamination de la nappe de surface, mes intérogations principales sont :

Premièrement, comment est fait le transport de l'eau et des produit chimique

(Les méthodes utilisées sont-elles sécuritaire, en cas de déversement, qu'elles sont les procédure d'urgence, etc).

Deuxièmement, le design du puit est-il adéquat

(Résistance à la pression, en cas de tremblement de terre, les puit vont-ils fendre à la moindre secousse, qu'elles sont les mesures en cas de fuite dans un puit).

Dernièrement, est-il possible que le gaz remonte le long du puit pour aller jusqu'à la nappe en surface.

Si oui, quelles sont les mesures prisent pour l'éviter.

C'est cette intérogation qui est la plus problématique et que je crois personnellement est la cause de la contamination des nappes de surface au méthane tel que montré dans un reportage de Radio-Canada.

11

je vais être bref...

On ne connaît pas les risques RÉELS, actuels et potentiels de cette exploration.

Un moratoire en attendant une véritable étude sur la santé et l'environnement s'impose.

Au cas où ces risques seraient moins grands que dans d'autres régions du monde (selon certaines affirmations non encore étayées par M. Caillé et sa bande), y compris l'Alberta et la Pensylvanie, pourquoi faut-il encore, comme pour les mines, que le Québec se fasse manger la laine sur le dos au lieu d'exiger des redevances dignes de ce nom, comme en Colombie-Britannique ou en Norvège?

Enfin, nos élus provinciaux, dont notre chauffeur avec ses deux pattes sur le « steering », ne sont-ils justement pas élus pour nous défendre et protéger nos intérêts?

Et le fédéral (l'énergie est de compétence fédérale si je ne me trompe pas), que fait-il à se pogner le beigne à deux mains sans réagir?

[Il se masturbe à deux mains ce qui prend tout son temps et explique quelques distractions. Qui pourrait lui en vouloir? ]

12

À chaque fois que je fréquente votre blogue, monsieur Villedieu, je dois avouer mon étonnement.

Vous dites, et c'est chez vous presque un leitmotiv, que la science prend du temps, qu'il faudra encore beaucoup de science, comme si la science était une entité pure flottant au-dessus de tous les intérêts humains.

La science... c'est aujourd'hui un objet de luxe

[Penser. Réfléchir. Sont aussi des produits de luxe. Qui ne sont malheureusement pas accessible à tout le monde. Il faut un certain QI. Dommage. Et même à ça, il faut l'amour de la vérité, ce qui n'est pas donné à tout le monde. On est chez les humains, ne l'oublions pas. Une espèce de singe particulièrment agressive et stupide.]

qui ne peut prendre son plein essor que dans le monde des finances (donc du gaz de schiste...)

[Comme la culture donc! Ah! Ce bon vieux Goering et son révolver!]

[Le professeur Bulle est un esprit taquin qui s'amuse des plus petites chose. Y compris des mensonges enfantins. Comme si l'État ne pouvait remplacer les banquiers. Sans compter l'appétit de savoir individuel qui n'attend pas les initiatives toujours intéressées de l'État. Et que dire de celles du «privé». Nos amis les parasites sociaux.]


Il est loin le temps de Galilée avec son plan incliné. [?]

Beaucoup de confusion aussi dans vos billets entre science et technologie ou techniques.

Le salut par la science... ouais...

[Alors, le salut par la religion? Nos amis de «droite» de l'espèce locale ou du Tea Party des demeurés US. Ou par les boursicoteux qui ont fait sauter les sythème économique mondial en 2008. Et en 1929. Avec les conséquences amusantes que l’on sait.]

13

Encore une fois, on veut faire peur au monde en leur sortant des grands mots et des expressions épeurantes pour manipuler l'opinion publique.

Je ne vais parler que d'un aspect et c'est les produits chimiques utilisés car j'ai étudié dans le domaine.

C'est vraiment n'importe quoi cet argument.

Vous savez que le sel est un produit chimique ? Le peroxyde ?

Le Fantastik sous votre évier en est pleins ?

Que dire de la crême solaire et le Coca-Cola ?

[Il y a du péroxyde dans le Coca-Cola?]

La vérité est que 99.5% de ce qui est envoyé sous terre est de l'eau et du sable. Point.

Ils utilisent certains produits en très petites quantités pour des raisons logistiques (anti-corrosif, lubrification des tuyaux, épaississant, certains produits pour mieux capter le gas, etc.

[À shannon, les militaires utilisaient certains dégraissants pour dégraisser leurs machines et les rendre toute propres et les rejetaient dans l’eau. Pendant des décennies. Il a fallu quelques années pour que les produits migrent de sources en sources. On s’en est finalement aperçu en faisant la liste de cancéreux. De villes en villes. Ollé!]

Voici les fameux "méchants produits chimiques" utilisés:

- Acide chlorhydrique pour dissoudre certains métaux pour mieux briser la roche. (produit à piscine)
- Glutaraldehyde, désinfectant médical.
- Chlorure de sodium (sel de table)
- Dimethylformadide (prévient la corrosion et se décompose)
- Borax (pour la viscosité, se retrouve dans les détergents)
- Acide citrique (citron), Ethylène glycol (antigel), Alcool à friction, Carbonate de sodium (petite vache), etc.

Tous des produits inoffensifs qui en tout constituent seulement 0.5% du mélange eau-sable.

Source: http://www.energyindepth.org/frac-fluid.pdf

Knowledge is power, ignorance is bliss

on dirait dans la population de masse. [?]

Surtout avec nos "journalistes".

[Et que dire des agents d'influence des financiers!]

14

Auriez-vous oublié un u entre le o et r du verbe forer, et qui finalement résumerait toutes les stratégies de cette gouvernance qui semble miser beaucoup sur la tromperie et les petites cachettes?

On ne peut pas aborder ce nouveau dossier des gaz de «schisme» entre le peuple et les incivilités des pétrolières sans tenir compte de toutes les dérives éthiques de cette gouvernance affaiblie par le poids de la suspicion populaire.

Le noir est la couleur préférée de ceux qui ont quelque chose à cacher.

15

Vous posez de bonnes questions, j'aimerais par conséquent vous soumettre quelques indices de réponses :

En réalité on parle de contamination de la nappe phréatique, il convient plutôt de parler du bassin hydrographique, qui fonctionne en réseau ; une partie est visible tandis que la plus grande partie est souterraine.

Ces cours d'eau souterrains communiquent entre eux, se trouvent à des profondeurs différentes peuvent communiquer avec les réservoirs naturels d'eau supérieurs qui forment les nappes phréatiques.

La profondeur des exploitations de gaz est variable.

Si mes informations sont correctes, les forages en moyenne devraient se trouver aux alentours de 300 mètres.

Outre le fait qu'il faut utiliser, donc capter une grande quantité d'eau additionnée de produits chimiques -– plus ou moins inconnus, puisque les recettes sont secrètes, comme pour le Coca-Cola – pour concasser la roche et ainsi capter les gaz émis.

L'eau quant à elle va stagner (puisqu'il est interdit de la remettre dans le réseau hydrographique) pour demeurer théoriquement captive.

Toutefois la fracturation rend la roche plus perméable aux infiltrations.

Rien n'indique en telle occurrence qu'il n'y aurait pas par capillarité de résurgences dans les bassins hydrographiques.

D'autre part rien n'indique qu'il ne puisse pas se produire d'accidents, soit un déversement de l'eau captée et des produits chimiques en surface, d'où infiltration et contamination des sols puis des nappes, soit des risques accrus pour la faune, la flore, la population.

Qu'on le veuille ou pas, cette industrie est aussi polluante que l'industrie pétrolière de l'Alberta.

Ainsi choisir cette extraction est aussi un choix de société pour nous et pour notre avenir collectif.

En théorie bien sûr, il n'y a pas de dangers.

En pratique, il finit tôt ou tard par y avoir des problèmes, car le monde est ainsi fait.

Alors mieux vaut peut-être prendre le temps de prévenir plutôt qu'attendre l'heure où il sera impossible de guérir.

[Le bon vieux Principe de Peter.]

16

Il y a de sérieuses apparences, pour ne pas dire qu'il est vraisemblable, de la réallité d'une collusion du gouvernement avec les entreprises gazières.

[Mon dou! Est-ce –possible?]

Le principe de créer l'indépendance énergétique le plus tôt possible m'apparaît fallacieux à la lumière des événements des quelques dernières semaines.

Il est connu que les réserves, dites importantes, sont emprisonnées là pour longtemps.

Il est connu également que la technique est nouvelle et que ces effets sont pratiquement inconnus.

Il a déjà été démontré que le nombre d'emplois créés par l'exploitation seront de beaucoup inférieurs à ce qui a été annonçé.et des vraies retombées économiques pour l'État ne sont pas présentes à ce stade et ne le seront sans doute pas à l'étape de l'exploitation parce que propriétaires du sous-sol nous ne sommes ou ne serons pas propriétaires des exploitations.

Pourquoi cette hâte et ce qui semble déjà un envahissement déréglé par les prospecteurs?

I; me semble y avoir « anguille sous roche », même à cette profondeur.

[Serait-il possible que messire Charest nous mente? Je n’ose y croire. Ma vie en serait à jamais bouleversée.]

17

Je suis aux aguets sur cette question ici et à l'échelon international depuis plusieurs mois.

J'aimerait d'entrée de jeu signaler qu'un film documentaire (Gazland) ou l'on prend connaissance des enjeux est sorti dans quelques salles Mercredi dernier.aux US. c'est extrêmement révélateur.et inquiétant.

Plus de 900 produits chimiques extrêmement néfastes, cancérigènes et très nocifs pour la santé sont utilisés afin de permettre l'exploration.

Il est démontrés, et ce, de façon dûment corroborés, que ces produits contaminent les nappes phréatiques.

Les Compagnies d'exploration ne sont pas tenus de révélés quels produits sont utilisés car ils sont considérés comme secret commercial. .

J'espère, mais je doute, que le BAPE auront accès à ces informations.

À l'égard de ces produits mortels je n'ai aucune incertitude.

Mon incertitude provient des données et des préoccupations interantionales.

L'approvisionnement du pétrole n'est plus précaire mais plutôt plus qu'incertains.

En effet, les marchés internationaux sont convaincus que de nombreux pays exportateurs ne serons pas en mesure d'honorer leurs livraison pour une période de 3 à 6 mois cet hiver a cause de l'imminence d'une guerre en Iran et de la fermeture du détroit d'Hormuz, cela représente 40% de la quantité de pétrole disponible.

[Oh!]

Considérant les impacts socio-économiques de cette rupture de stock, de nombreux pays se lancent en toute urgence dans l'exploration, l'exploitation et la distribution de ces gazs afin d.assurer la distribution alimentaire.

Considérant réalistement les impacts d'une éventuelle incapacité de production et de distribution alimentaires, je m'interroge sur la marche à suivre, voilà la source de mes incertitudes sur la marche à suivre.

18

il y a 2 ans , à Fortierville dans le comté de Lotbinière,les gens étaient enthousiastes à l'idée d'une exploitation éventuelle du gaz ou du pétrole pouvant être présent en abondance dans les profondeurs du sous sol .

Les premières équipes d'exploration s'installent ,sans égard à ce qui les entourent ; ils occupent l'espace dont ils ont besoin.

A ce moment la, personne ne connait ou ne se préoccupe des méthodes d'exploration, on ne veut voir que la prospérité à venir.

A présent ,selon les informations plus ou moins complètes qui circulent , on constate que le procédé d'exploitation peut être à risque très élévé pour une contamination éventuelle des nappes phréatiques.

Des sérieux doutes existent quant aux conséquences de toute ces exploitations ;de plus,ce que l'on comprend, les règles gouvernementales devant encadrer ce type d'activité ne sont pas définies .

Une fois encore que le loin de faire ses devoirs dans ce dossier , notre gouvernement a émis les permis d'exploiter et se pose après coup un certain nombre de questions ,évitant celles trop fondamentales..mais dont il ne veut pas connaitre les vraies réponses sinon il aurait depuis longtemps imposé un moratoire sur toutes les activités d'exploitation.

C'est la charrue en avant des boeufs..

Dans ce dossier, si nos gouvernants se trompent, ils démissionnent ; s'en retournent, pensionnés, à la vie privée , sans imputabilité..

Le désastre environnemental lui sera entier et constants pour les résidents .

Finalement la population risque d' en payer le prix fort comme cela se fait actuellement pour les sites abandonnés par les minières,

Un moratoire m'apparait comme une action immédiate préventive et obligatoire ; à la suite il ya lieu de clarifier tous aspects relavant de cette exploitation gazière

19

Où sont nos grands penseurs lucides du Québec quand vient le temps d'analyser intelligemment comment nous devons développer nos ressources naturelles tout en respectant l'environnement et les populations à proximité des endroits choisis pour l'exploitation?

[Ils sont dans la poche des banquiers qui les sortent prendre l’air au besoin.]

Silencieux , ces gens qui veulent donner des leçons aux classes laborieuses du haut de leurs tours d'ivoire, cherchent probablement comment ils pourront tirer profit de cette précipitation de notre gouvernement sous influence.

Ensuite ils viendront accuser une partie de la population d'immobilisme.

Évidemment aucune des demeures de ces supposés "sages" n'avoisine un site d'exploration prévu...

20

On batis deja trop sur les terres agicoles; des routes, des habitations etc.

Sur les 1,500,000 kms carrés que contient le Québec, les terres agricoles n y sont que pour un minuscule pourcentage et la en plus de s attaquer a la surface on se prépare a les attaquer par en-dessous!

Il y a longtemps qu on aurait du étendre le territoire habité du coté Appalaches au sud et Laurentien au nord!

Je ne suis pas contre le progres! au contraire! mais cette histoire de précipitation contient une bonne dose d irresponsabilité!

Ca risque de nuire a peu pres tout le monde...

Compagnies gazieres inclues!

Vous avez titré Forer dans le noir?..

Ben on a une exppression pour décrire ceux qui s excitent comme Jean Charest...On dit alors -Qu il ne voie plus clair! -Forer dans le noir les queneuilles bouchés!... Ca promet!......

21

On injecte l'eau et les produits chimique à 1.5 km dans le sol. la nappe fréatique est à 100m...

On est jamais sur de rien à 100% mais à un moment donné il faut relativisé les risque!

22

À une époque très récente, de 2003 à 2008, le gouvernement Charest a obligé toutes les MRC du Québec à adopter un Règlement de contrôle intérimaire (RCI) avant la fin de son dernier mandat.

Un RCI permet à une MRC, une communauté métropolitaine ou une municipalité, selon le cas, de restreindre ou de régir la réalisation de nouveaux projets de lotissement, de construction ou de nouvelles utilisations du sol lors de l'élaboration, de la modification ou de la révision des outils de planification, c'est-à-dire le schéma d'aménagement et de développement ou le plan d'urbanisme.

Nathalie Normandeau, alors ministre des Affaires municipales, n'a pourtant jamais informé les élus municipaux de cette possibilité d'exploitation du gaz de schiste, ce qui aurait permis un sain débat et l'inclusion de règlements à cet effet.

Pourquoi avoir caché cette information?

Y-a-t-il quelqu'un d'assez naïf pour croire qu'un tel projet d'exploitation est tombé du ciel (ou sorti de l'enfer) en moins de deux ans quand on constate que des dizaines d'ex-fonctionnaires ont déjà joint les rangs de l'industrie gazière?

Y aurait-il eu fuite au profit de quelques individus?

Nathalie Normandeau doit s'expliquer et sur sa capacité à gérer ce dossier et sur son manque de transparence.

L'adoption des RCI a été un travail colossal pour toutes les municipalités du Québec.

Malheureusement madame Normandeau a caché un élément important : la venue de l'exploration gazière en milieu rural.

Madame Normandeau a-t-elle misé sur le fait qu'aucune municipalité n'est préparée à en débattre pour imposer la seule vision de ses alliés industriels?

La situation semble le confirmer...

23

Si j'ai bien compris dans la même veine on demande au BAPE d'approuper un procédé qui consiste à laisser dans le sol et la nappe phréatique entre 25,000 à 50,000 litres (25 à 50%) des 100,000 litres de produits chimiques toxiques (1% de 10 millions de litres d'eau) à chaque fracturation.

Allo Houston!

Y a t'il un pilote à bord?

Où est celui qui a les deux mains sur le volant?

Nous prenez vous pour des tartes?

New-York refuse avec raison de permettre l'injection de cette soupe mortelle dans ses nappes aquifères parce que l'eau c'est la vie.

L'eau c'est notre richesse au Québec, on a plus à perdre qu'ailleurs à cet égard.

Libère eaux sales dehors, en prison et aux oubliettes.

24

7000 emplois, sans parler des 30 000 emplois qu il faudrait créer pour tout décontaminer les dégâts que ces entreprises vont réaliser...bingo! c est la loto-emploi??? et à quel prix?

25

Toute cette histoire des gaz de schiste révèle qu’autre chose se passe entre notre gouvernement et la société québécoise. Ce gouvernement ignore le citoyen. C’est comme s’il n’y avait plus personne pour représenter l’intérêt des citoyens dans notre gouvernement. Le Lobby qu’exerce les multinationales du pays et d’autres pays est une puissante activité qui prend de plus en plus de place au détriment du développement de la société québécoise. J’ai l’impression que plus nous avançons dans le temps, que mon vote ne veut plus dire grand-chose. Les élections sont devenus un front panel, un marketing qui fait croire à la démocratie. L’attitude de Jean Charest et de son gouvernement démontre assez bien comment la politique a changé ces dernières années. Il me semble assez claire que la société citoyenne et que le citoyen ordinaire n’est plus au centre des motivations politiques. Le développement social n’est plus une priorité et elle a été remplacée par des intérêts privés représentés par des activités de lobbyisme qui viennent accroître les profits d’individus financièrement puissant au détriment de la majorité.

C’est l’attitude négationniste de Jean Charest vis-à-vis les québécois et du développement de notre société qui me font prendre conscience que nous sommes rendu à la perte de contrôle de notre société maintenant saisie par le privé. Ça expliquerait beaucoup de choses.

C’est clair qu’un jour ou l’autre, Jean Charest allait devoir annoncer l’exploration et l’exploitation des gaz de schiste. Maintenant c’est fait, il a choisi de le faire, vite vite vite sans trop que ça paraisse en essayant de nous mettre en confiance et en nous prenant pour des facile à duper, mais ça ne fonctionne pas tout à fait comme prévu et le sujet retient toujours l’attention. Mais pendant ce temps, Jean Charest et toute sa ribambelle de ministre et d’amis persistent et continus de progresser avec le projet de cette industrie, qui semble être un avenir très prometteurs pour eux.

C’est ça qui est grave, le gouvernement semble être tenu en laisse et de gré !!! par une influence malfaisante. Comment voulez vous que notre société évolue normalement dans ces conditions ? Nous sommes pris à parti par un pouvoir financier important qui prive de plus en plus la société de son développement sociale. Les montants d’argents retenus des impôts qui devraient servir à la cause sociale semblent être détourné vers je ne sait trop où ???

Le citoyen comme source de revenu s'il est compressé ?

26

Il est fort intéressant de percevoir les mises en garde (peut-être un peu timides) des groupes gouvernementaux, même s'ils ne peuvent trop parler, n'ayant pas d'études officielles venant appuyer leurs dires. Par contre, les dangers sont reconnus et bien énumérer, sans trop de détails.

Un point fort important qui se doit aussi d'être mentionné: si jamais il y avait problèmes, de quelqu'ordre que ce soit, qui affecterait les nappes d'eau potable en réserve sous le sol, ces dernières seraient... "scrappées", et ceci, pour des siècles, voir des millénaires...

Combien de temps dureras un puit ? quelques années ? Dix ans ? On retrouve déjà bon nombre de puits "orphelins" aux U.S.A., et ces puits abandonnés continuent souvent a causer problèmes, et ceci, pour combien de temps ? Donc, le gaz rapporte peu (au public), le puit fonctionnel a une durée de vie très limitée, et peut occasionner problèmes après son abandon, et ceci, pour longtemps...
Aussi, tel qu'il est mentionné dans le reportage, les risques de contaminations en surface (tout les produits chimiques manipulés autour du puit), déversement accidentel, fuite d'équipement, perte de produits considéré... normal sur un chantier semblable (quantité faible...). Il est a prévoir que ces pertes accidentelles risquent quand même affecter les nappes d'eau souterraines avec le temps...

Comme l'on dit plusieurs autres avant moi: que nos gouvernements investissent sur les énergies renouvellable, éolien, solaire : dans certains secteurs de l'Europe, les nouvelles constructions doivent obligatoirement être pourvues de panneau solaire avec un minimum d'efficacités... Le contexte éolïen aussi: pour ma part, une éolïenne me dérangerait beaucoup moins ( distance respectable pour le bruit), qu'un puit de gaz de schiste, où à chaque fois que je me ferais un café, j'aurais à m'interroger sur la qualité de mon eau... (je demeure en campagne, et mon eau ne subit aucun traitement...)

Je terminerai en adressant des félicitations à Radio-Canada pour la qualité de ses reportages, documents, enquêtes, qui sont pour un peuple essentiel pour le bon fonctionnement de base de toutes formes de démocratie... Chapeau!



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GAZ DE SCHISTE : FORER DANS LE NOIR

Yannick Villedieu

17 septembre 2010
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/carnets/2010/09/17/130569.shtml?auteur=2091

*

ÉNERGIE. LE DÉBAT DU GAZ DE SCHISTE
LES ENJEUX ÉCONOMIQUES

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Economie/2010/10/08/011-gaz-schiste-economie.shtml

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ÉNERGIE. LE DÉBAT DU GAZ DE SCHISTE
LES IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Economie/2010/10/08/011-gaz-schiste-environnement.shtml

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Photo. http://www.radio-canada.ca/nouvelles/environnement/2010/11/11/003-gaz-memoire-bape.shtml

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Image. Ben Lafontaine

http://zone.artizans.com/image/LAF033/lucien-bouchard-dines-on-beaver-canada/

4970

GAZ DE SCHISTE : FORER DANS LE NOIR

Yannick Villedieu

17 septembre 2010
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/carnets/2010/09/17/130569.shtml?auteur=2091

Quels sont ou seront les impacts de l'exploration et de l'exploitation des gaz de schiste sur l'environnement?

La réponse est courte : ?

Nous diffusons, dans l'édition du dimanche 19 septembre des Années lumière, le troisième volet de notre série sur les gaz de schiste, « De l'eau dans le gaz ».

Cette semaine, Chantal Srivastava s'intéresse à l'aspect environnemental de l'affaire. Elle a interviewé des experts indépendants, aux États-Unis et ici, qui lui ont tous dit à peu près la même chose :

on connaît encore très mal les effets potentiels de ces opérations industrielles sur l'environnement.

Questions sans réponses

Le gaz peut-il s'échapper et fuir, par des microfissures dans le sol, vers les eaux souterraines et la surface du sol?

Rien ne dit que ce soit impossible.

Que deviendra l'eau qui reste dans le sol après qu'on l'ait utilisée pour fracturer la roche?

On n'en récupère apparemment que 25 %, 30 %, tout au plus 50 %.

Peut-on vraiment traiter l'eau qu'on récupère en surface, et dans laquelle se trouvent toutes sortes de produits chimiques?

On ne le sait pas.

Les listes des produits chimiques utilisés par l'industrie gazière, et que certaines entreprises affirment avoir publiées, sont-elles exhaustives?

On peut raisonnablement en douter.

Voici quelques-unes des questions que pose notre reportage, et auxquelles on n'a pas vraiment de réponses.

Rassurer?

Bien sûr, l'industrie gazière et ses porte-parole se font rassurants.

Après tout, nous dit-on, ce qu'on injecte dans le sol, c'est simplement de l'eau et du sable, avec moins de 1 % de produits chimiques.

Mais comme le dit un des invités de Chantal Srivastava, dire que le mélange eau-sable contient seulement 0,048 % de polyacrylamide paraît rassurant.

Mais comme il faut en moyenne 10 millions de litres d'eau pour une seule opération de fracturation de la roche, 0,048 %, c'est en fait 4,8 tonnes de polyacrylamide.

Ce qui ressort du reportage de ma collègue, c'est qu'on fore sans avoir pris le temps de bien étudier toutes ces questions, tous ces problèmes, tous ces risques.

L'industrie va de l'avant en toute hâte, alors que subsistent bien des inconnues.

On n'aura, par exemple, qu'en 2013 une carte détaillée des ressources en eaux souterraines de la Montérégie, dit un des invités.

Il souligne aussi qu'on ne connaît pas encore très bien leur vulnérabilité à la contamination ni leur disponibilité pour des usages industriels.

Ce matin, vendredi, des personnalités qui ont été reliées au BAPE, le Bureau d'audiences publiques sur l'environnement, ont publié une lettre ouverte pour dire que le mandat confié à cet organisme était trop limité dans le temps.

Quand on écoute notre reportage, on ne peut que leur donner raison. Il y a énormément à faire pour comprendre ce dans quoi on s'embarque en exploitant ces gaz de schistes. Énormément de science.

Et la science, ça prend du temps.

Écoutez Les années lumière, animée par Yanick Villedieu


*

Photo. http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Economie/2010/10/07/001-gaz-schiste-retombees.shtml

jeudi 27 janvier 2011

4969

http://www.pressegauche.org/IMG/arton135.jpg

http://www.pressegauche.org/spip.php?article135%22

PRESSE-TOI À GAUCHE1 UNE TRIBUNE POUR LA GAUCHE QUÉBÉCOISE EN MARCHE.

4968

LUCIEN BOUCHARD

GAZ DE SCHISTE: LE TEMPS DE LA LUCIDITÉ...

Alain Dubuc

26 janvier 2011
La Presse
http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/alain-dubuc/201101/25/01-4363633-gaz-de-schiste-le-temps-de-la-lucidite.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_lire_aussi_4362726_article_POS3
Est-ce que l'arrivée de Lucien Bouchard à la tête de l'Association pétrolière et gazière du Québec va changer quelque chose au débat sur les gaz de schiste?

Pas à peu près?! [Le monsieur est content!]

Le fait que l'ancien premier ministre du Québec devienne le porte-parole des compagnies gazières, couplé à la volte-face du gouvernement Charest dans ce dossier, changent la donne de façon significative.

Cela ne signifie absolument pas que ces développements nouveaux ouvrent la voie à la production à tout prix.

Personne ne souhaite cela.

Mais plutôt que nous sommes en train de nous doter de garde-fous dont nous avions besoin pour assurer un développement ordonné, et que, du même coup, cela calmera peut-être un débat qui frisait l'hystérie.

[Gare-fou. Garde-fous. Hystérie. Hystériques.]

Lorsque Pierre Arcand, le ministre du Développement durable, a déclaré que le développement du gaz de schiste «se fera correctement ou il n'y en aura tout simplement pas», il a énoncé une évidence.

C'est en fait la première chose que les représentants du gouvernement Charest auraient dû dire lorsque le débat s'est amorcé.

Mais l'empressement de la ministre des Ressources naturelles, Nathalie Normandeau, pour qui le Québec avait «rendez-vous avec l'histoire», [Ouaahhh!]

a suscité des craintes qui ne se sont jamais dissipées.

La sortie de M. Arcand répondait à un calcul politique un peu tardif.

Mais elle reflète ce que doit être le rôle de l'État dans un dossier comme celui-là, celui d'un gardien du bien public.

Et cela dote le Québec d'un garde-fou dont il avait besoin.

L'arrivée de Lucien Bouchard dans le dossier constitue certainement un second garde-fou. M. Bouchard n'est pas un développeur, mais un ex-ministre de l'Environnement du gouvernement Mulroney qui, dans toute sa carrière, a montré qu'il avait le bien commun à coeur. [Hum!]

Et qui ne sera pas seulement un porte-parole du gaz de schiste, capable de rassurer les citoyens,

mais aussi un leader, capable d'aider l'industrie à s'encadrer, à mieux répondre aux préoccupations des citoyens.

Cette intervention n'est cependant neutre.

Depuis qu'il a quitté ses fonctions de premier ministre, Lucien Bouchard s'était imposé un devoir de réserve. [Devoir de réserve... Quand il venait admonester le bon peuple au nom de monsieur le baron.]

En acceptant de diriger l'APGQ, il saute à pieds joints dans l'arène politique.

Dans un premier temps, à cause de son passé, il contribuera à dépolariser un débat qui s'était transformé en croisade contre le gouvernement libéral. [Vraiment!?]

Les choses deviennent maintenant un peu plus compliquées, notamment pour l'opposition péquiste qui, voulant profiter de la grogne antilibérale et l'alimenter, a joué un rôle très ambigu dans ce dossier.

Ensuite, sa présence dans ce dossier ressemble fort à un choix idéologique?:

celui d'un ancien politicien qui veut contribuer à secouer une culture collective qui entretient la paralysie et compromet la création de richesse.

[Bien entendu, les créateurs de richesse sont les patrons qui tirent cette mystérieuse manne de l'air pur (et, en plus, ils donnent des emplois) malheureusement les immondes citoyens paresseux et ignares les en empêchent. Honte à eux!]

«Je vois la découverte au Québec de volumes importants de gaz naturel comme un atout très important pour notre développement économique et le financement des missions de notre État»,

a-t-il déclaré.

À cela s'ajoute un troisième garde-fou.

Et c'est le BAPE, qui semble travailler d'arrache-pied dans ce dossier, qui pose des questions, et qui ne se prépare manifestement pas à se faire le complice complaisant de l'industrie, [Pourtant, c'est ce qu'en haut lieu on attend de lui.]

comme l'en accusaient très injustement les militants dévots.

Bref, le dossier du gaz de schiste évolue beaucoup plus vite qu'on aurait pu le prévoir. I

l deviendra plus difficile de se servir du moratoire comme d'une incantation religieuse.

Et on en reviendra à l'essentiel: le Québec ne doit se lancer dans cette aventure que si on élimine les risques, si on défend les intérêts des citoyens, si on protège l'environnement. [Beaucoup de SI. Le gouvernement de monsieur Charest ne nous a pas habité à tant de prévenance.]

On n'y arrivera pas avec des croisades, mais avec de l'analyse, de la réflexion, des faits.

En somme, en étant lucides...

[Et si on parle de «lucide» à qui pense-t-on? À monsieur Bouchard? Et à monsieur Dubuc aussi.]


*

Photo. Talisman Energy

Les problèmes de fuites avec un puits de la compagnie Talisman à Leclercville, dans Lotbinière, semble avoir fait déborder le vase pour le ministre Pierre Arcand.

Photo: http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/environnement/201101/21/01-4362435-gaz-de-schiste-le-ministre-arcand-extremement-preoccupe.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B45__455263_section_POS4

4967. MONSIEUR BOUCHARD ET LES 7 SIGNES DU VIEILLISSEMENT

Image. John Larter

http://edocs.lib.sfu.ca/projects/Cartoons/fullsize/9-2000-05-09.gif

http://edocs.lib.sfu.ca/cgi-bin/Cartoons?CartoonID=6069

The SFU Library Editorial Cartoons Collection

4966

GAZ DE SCHISTE

PAR ICI LA SORTIE!

Vincent Marissal

22 janvier 2011
La Presse
http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/vincent-marissal/201101/22/01-4362726-par-ici-la-sortie.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_meme_auteur_4363429_article_POS5

Ce n'est pas vrai que le gouvernement Charest n'écoute pas la population du Québec.

Bon, d'accord, il met du temps à comprendre, mais avec beaucoup de persuasion on arrive parfois à lui faire entendre raison, comme vient de le démontrer ce soudain changement de cap sur la question épineuse du gaz de schiste.

Pourquoi maintenant?

Parce que les députés, qui reviennent de la pause des Fêtes, se sont fait chauffer les oreilles par leurs électeurs dans leur circonscription à propos de l'exploitation des gaz de schiste.

Même les députés de circonscriptions où il n'y a aucun projet de forage ont constaté la colère et les craintes de leurs concitoyens.

En anglais, on appelle cela un reality check.

C'est classique, en politique: les députés vivent pendant des semaines en vase clos sur la colline parlementaire, ils se convainquent entre eux que «ce n'est pas si pire que ça», puis ils retournent dans leur circonscription et bang! une bonne dose de réalité en pleine tronche.

Et, du coup, la trouille de perdre les prochaines élections.

Déjà que ça ne va pas fort, fort pour les libéraux, s'il fallait en plus qu'on allume les bidons d'eau avec un briquet à cause des fuites de gaz, comme on l'a vu aux États-Unis...

Les députés libéraux sont arrivés hier à leur caucus en reconnaissant qu'il leur faudra du temps et des gestes concrets pour regagner la confiance de la population.

Pierre Arcand semble être du même avis et il s'est empressé de faire un premier geste.

Dans le caucus libéral, ça grogne de plus en plus contre le fiasco annoncé du gaz de schiste, une grogne qui vise Nathalie Normandeau, la ministre des Ressources naturelles.

Les collègues de Mme Normandeau estiment que le gouvernement a perdu la bataille de l'opinion publique sur le gaz de schiste.

Les propos pour le moins étonnants de la ministre, qui a dit plus tôt cette semaine qu'«une vache émet plus de CO2 dans l'atmosphère qu'un puits», n'auront rien fait pour arranger les choses.

La semaine dernière, Mme Normandeau a qualifié de «normales» les fuites dans certains puits et affirmé qu'elles ne représentaient aucun risque pour la population.

Quelques jours plus tôt, la Santé publique avait pourtant publié un rapport disant que nos connaissances dans le domaine sont trop faibles pour se prononcer.

La ministre Normandeau a par ailleurs accusé l'opposition et les groupes de pression d'être alarmistes et déclaré qu'il fallait d'en remettre aux mécanismes de surveillance.

Son collègue de l'Environnement, Pierre Arcand, lui a servi toute une rebuffade, hier, lorsqu'il a affirmé qu'il était inquiet devant ces fuites et le peu de contrôle de l'industrie.

«L'industrie semble avoir perdu le contrôle»,

a lancé M. Arcand.

Bravo pour le sursaut de bon sens, mais le problème, selon l'opposition et les groupes opposés à cette industrie, c'est qu'elle n'a jamais eu le contrôle.

D'où la demande de moratoire: avant de se lancer là-dedans, peut-on s'assurer que l'industrie respecte l'environnement, la santé publique et le droit à la propriété?

Sans oublier, bien sûr, la question des redevances.

Situation typiquement «charestienne»: comme il lui a fallu des mois pour entendre raison, le gouvernement ne tirera même pas tout le crédit qui lui revient pour cette décision.

Orford, le Suroît, les écoles juives, le gaz de schiste, alouette.

Remarquez, le gouvernement n'a pas encore freiné complètement, il a seulement allumé les clignotants d'urgence.

Pierre Arcand a-t-il voulu envoyer un message au BAPE?

Chose certaine, le BAPE (dont l'acronyme signifie Bureau d'audiences publiques sur l'environnement, après tout) pourrait offrir une porte de sortie inespérée au gouvernement en recommandant, fin février, un moratoire dans son rapport.

[On a vu que la porte de sortie (?) inespérée de monsieur Charest sera monsieur Bouchard.]


*

Photo. Canbriam Energy

Exploration de gaz de schiste à Farnham.

http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/politique/201101/15/01-4360513-schiste-les-gestes-ne-sont-pas-consequents-avec-laveu-liberal-dit-marois.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4362435_article_POS4

4965

Image. Renart Léveillé

http://www.renartleveille.com/wp-content/uploads/2010/02/Spectre-de-Lucien-Bouchard.jpg

http://www.renartleveille.com/artgraphisme

4964

LE GAZ DE SCHISTE DEPUIS 30 ANS

Charles Côté

22 janvier 2011
La Presse
http://www.cyberpresse.ca/environnement/dossiers/gaz-de-schiste/201101/22/01-4362753-le-gaz-de-schiste-depuis-30-ans.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_lire_aussi_4362982_article_POS1

Voici un aperçu du développement du gaz de schiste et son arrivée au Québec.

1981

Premier forage réussi dans le schiste, dans le gisement Barnett, au Texas. Mais il faut attendre l'augmentation des prix du gaz à la fin des années 1990 pour que l'exploitation devienne rentable.

1985

La SOQUIP, une société d'État, conclut qu'il n'y a pas de ressources gazières exploitables au Québec.

1999

Fondation de Junex par Jean-Yves Lavoie, un ancien de la SOQUIP.

2005

La société Talisman acquiert un nombre important de permis d'exploration au Québec, à la recherche de gaz conventionnel. Elle fore son premier puits l'année suivante à Bécancour, en partenariat avec Questerre, et trouve du gaz.

Décembre 2005

Le prix du gaz atteint un record de 15,38$ le millier de pieds cubes.

2007

Avec le prix du gaz oscillant entre 6$ et 8$ le millier de pieds cubes, les compagnies gazières présentes au Québec commencent à envisager l'essai de la fracturation hydraulique et des forages horizontaux dans le shale d'Utica. Le géant Forest Oil s'associe aux compagnies Junex et Gastem pour un essai à Bécancour.

1er avril 2008

Forest Oil annonce qu'il y a bien un gisement gazier dans le shale d'Utica. Il y aurait assez de gaz pour combler toute la demande locale, et même plus. Une frénésie boursière s'empare des titres de Gastem, Junex et Questerre.

9 avril 2008

André Caillé se joint à Junex à titre de conseiller spécial. Junex lui remet 600 000 options d'achat d'action, dont 75 000 immédiatement, le reste étant accordé au cours des trois années suivantes.

Juillet 2008

Le prix du gaz atteint un autre pic de plus de 13$ le millier de pieds cubes. Il vaut aujourd'hui moins de 4$.

Septembre 2009

L'Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) demande un moratoire sur l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste.

Hiver 2010

Le ministère des Ressources naturelles et de la Faune et la ministre Nathalie Normandeau rencontrent les responsables municipaux dans les régions visées, alors que plusieurs MRC exigent un moratoire à leur tour.

18 mars 2010

L'Agence de protection de l'environnement des États-Unis (EPA) annonce qu'elle lance une étude sur les impacts possibles de l'exploitation du gaz de schiste sur les réserves d'eau souterraine et la santé humaine.

Printemps 2010

Un groupe de citoyens se mobilise à Saint-Marc-sur-Richelieu, après l'annonce d'un forage gazier. Plusieurs autres groupes se formeront ailleurs dans la région. La ministre Nathalie Normandeau refuse tout moratoire. «Les entreprises ont des décisions d'affaires à prendre, dit-elle. C'est un rendez-vous que le Québec ne peut pas manquer.»

5 juin 2010

Premiers grands dossiers sur le gaz de schiste, publiés par hasard le même jour, dans La Presse et Le Devoir.

31 août 2010

Le ministre du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs (MDDEP), Pierre Arcand, mandate le Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) pour proposer un cadre de développement de l'industrie. Le BAPE doit remettre son rapport le 28 février.


*

LE FIL DES ÉVÉNEMENTS

28 janv. 2011
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Economie/2010/09/10/010-gaz-schiste.shtml

Vous trouverez ci-dessous les articles publiés sur Radio-Canada.ca à propos du gaz de schiste.

28 janvier 2011

Arcand lance un avertissement à quatre compagnies

Le ministre de l'Environnement du Québec, Pierre Arcand, a sommé vendredi quatre compagnies impliquées dans l'exploration de gaz de schiste et ayant reçu des avis d'infraction environnementale de rectifier le tir.


Des infractions et des questions au Nouveau-Brunswick

Southwestern Energy, une entreprise américaine qui souhaite exploiter le gaz de schiste au Nouveau-Brunswick, a commis 13 infractions environnementales en 2010 aux États-Unis.


21 janvier 2011

Québec change de ton sur le gaz de schiste, les réactions fusent

Le ministre de l'Environnement du Québec, Pierre Arcand, dit qu'il n'y aura pas d'exploitation du gaz de schiste au Québec si ce n'est pas fait correctement.


Le Québec exploitera son gaz de schiste, prédit Alstom

Le Québec aura du mal à résister à la tentation d'exploiter ses ressources de gaz de schiste, prédit le président d'Alstom en Amérique du Nord, Pierre Gauthier, qui rêve d'une « décarbonisation » du secteur de l'énergie.


20 janvier 2011

Nature Québec demande la fermeture du puits de Leclercville
La fuite décelée dans un puits de gaz de schiste dans Lotbinière donne de nouvelles munitions aux groupes qui demandent un moratoire dans le dossier.

Un moyen controversé de relance économique au Nouveau-Brunswick

Le gouvernement du Nouveau-Brunswick croit que l'exploitation du gaz de schiste constitue un moyen de relance économique pour la province, mais les environnementalistes en doutent.


18 janvier 2011

Questerre reporte un projet-pilote

L'une des principales entreprises actives dans l'exploration du gaz de schiste au Québec, Questerre Energy, reporte d'au moins un an son projet-pilote de Saint-Édouard-de-Lotbinière, invoquant les nombreuses inconnues auxquelles fait face cette industrie controversée.


15 janvier 2011

La population n'est pas rassurée

Lors d'une rencontre d'information tenue avec des citoyens à Mont-Saint-Hilaire, un groupe d'experts a plaidé en faveur d'un moratoire sur les gaz de schiste. Selon eux, les retombées économiques de cette industrie seraient négligeables pour le Québec.

14 janvier 2011

Impossible d'évaluer le risque du gaz de schiste

Un rapport préliminaire de l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) conclut qu'il est impossible d'évaluer le risque de pollution atmosphérique et de contamination de l'eau liée aux activités d'exploration et d'exploitation du gaz de schiste.

13 janvier 2011

L'expérience du traitement des eaux de fracturation à Trois-Rivières

Le ministère du Développement durable et de l'Environnement du Québec surveille le traitement des eaux de fracturation de l'entreprise gazière Talisman Energy faite par la Ville de Trois-Rivières.


11 janvier 2011

La ministre Normandeau n'a pas peur des fuites de gaz de schiste

Les fuites aux abords des puits de gaz de schiste n'ont rien d'inquiétant pour la ministre des Ressources naturelles, Nathalie Normandeau, qui les qualifie de normales.

6 janvier 2011

La majorité des puits inspectés ont des fuites

Des partisans d'un moratoire sur l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste se sont réunis à Trois-Rivières afin de discuter d'un plan pour forcer le gouvernement Charest à réviser sa politique énergétique.

Eaux traitées à Trois-Rivières

Trois-Rivières traite les eaux de fracturation de l'entreprise gazière Talisman Energy. L'entreprise, qui a suspendu ses activités d'exploration du gaz de schiste, a déjà transféré plus de 1500 mètres cubes d'eau qu'elle entreposait sur ses sites vers les bassins de décantation de Sainte-Marthe.

5 janvier 2011

La majorité des puits inspectés ont des fuites

Après le ministère de l'Environnement du Québec, c'est au tour du ministère des Ressources naturelles du Québec de confirmer que plusieurs des puits de gaz de schiste qu'il a inspectés présentent des fuites.

17 décembre 2010

Quand les titres gaziers et pétroliers nuisent aux aires protégées

L'objectif qui consiste à créer au Québec 12 % d'aires protégées d'ici 2015 risque d'être compromis par la ruée vers le pétrole et le gaz de schiste. Jusqu'à présent, le gouvernement a consenti la presque totalité du sud du territoire à des fins de prospection par les gazières et les pétrolières.

10 décembre

Des municipalités riveraines s'invitent dans le débat

Les maires de l'Alliance des villes des Grands Lacs et du Saint-Laurent souhaitent que le gouvernement du Québec accorde plus de pouvoirs aux municipalités dans le dossier du gaz de schiste.

3 décembre

Trois-Rivières s'entend avec Talisman Energy pour les eaux usées

À la demande de Talisman Energy, la Ville de Trois-Rivières accepte de continuer à traiter les eaux usées provenant de l'exploration du gaz de schiste à Bécancour et à Fortierville.

29 novembre

Des artistes disent « wo » à l'exploitation du gaz de schiste

Une vingtaine d'artistes québécois répondent à l'appel du dramaturge et metteur en scène Dominic Champagne et demandent un moratoire sur l'exploitation du gaz de schiste.

27 novembre

200 personnes manifestent contre un projet d'exploration

Deux cents personnes ont manifesté près d'un site de la compagnie Canadian Forest Oil, à Saint-Denis-sur-Richelieu, où un puits de forage a été installé sans avertir la municipalité.

26 novembre

Les audiences du BAPE terminées, le débat fait toujours rage

Le journaliste Gérald Fillion anime un débat entre Daniel Breton, président du groupe écologiste Maître chez nous 21e siècle, et Raymond Savoie, président de Gastem et membre de l'Association pétrolière et gazière du Québec.

23 novembre

Débat houleux à Bécancour

Les signataires de mémoires se sont succédés devant le commissaire du BAPE à Bécancour. Plus d'une dizaine d'entre eux réclament un moratoire sur l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste.

19 novembre

Témoignage préoccupant à Bécancour

À trois jours de la venue du Bureau d'audiences publiques en environnement à Bécancour, Suzanne Milette, une citoyenne, livre un témoignage préoccupant sur son expérience dans le dossier du gaz de schiste.

18 novembre

« C'est comme mettre un médicament sur le marché sans l'étudier »

Une doctorante en pharmacologie à l'Université de Sherbrooke a présenté un mémoire devant les commissaires du BAPE, comparant l'industrie gazière à l'industrie pharmaceutique.

17 novembre

La santé publique lance un appel à la prudence

Trois directions de la santé publique lancent un appel à la plus grande prudence quant à l'exploitation du gaz de schiste, même si leurs directeurs ne demandent pas l'imposition d'un moratoire.

16 novembre

L'industrie veut rabaisser les redevances à 2 %

L'Association pétrolière et gazière du Québec demande au gouvernement du Québec d'abaisser les redevances sur les ventes de gaz naturel, un taux qui pourrait diminuer aussi bas que 2 % dans certains cas.

La FTQ veut un moratoire

La Fédération des travailleurs du Québec joint sa voix à toutes celles qui réclament un moratoire sur l'exploration et l'exploitation des schistes gazéifères dans la province

15 novembre

Reprise des audiences publiques

La deuxième partie des consultations du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) sur le gaz de schiste a repris à Longueuil pour quatre jours.

Talisman recrute un ex-chef de cabinet de Jean Charest

Un ancien chef de cabinet du premier ministre Jean Charest, Daniel Gagnier, est recruté par la société d'énergie albertaine Talisman pour siéger au sein d'un comité consultatif.

14 novembre

Talisman Energy prise en défaut

Radio-Canada a appris que Talisman Energy a reçu deux avis du ministère de l'Environnement, à la fin octobre, pour des infractions commises à Bécancour.

11 novembre

Des irritants légaux à corriger

Dans un mémoire déposé au BAPE, dont Radio-Canada a obtenu copie, des organismes soutiennent que d'importantes dispositions dérogatoires, qu'ils qualifient d'irritants, que contient la Loi sur les mines se retrouvent dans le projet de Loi sur les hydrocarbures.

22 octobre

L'industrie du gaz de schiste perd du terrain

L'industrie du gaz de schiste perd des appuis dans l'opinion publique québécoise, qui se montre de plus ne plus prudente face à l'exploitation de cette source d'énergie.

19 octobre

Les municipalités veulent leur part du gâteau

La Fédération des municipalités du Québec, un regroupement de 1000 municipalités, réclame sa part des redevances sur l'exploitation du gaz de schiste.

Des citoyens veulent avoir l'heure juste

Des citoyens de Pintendre regroupés demandent à la compagnie australienne Molopo des précisions au sujet de ses intentions quant à l'exploitation éventuelle d'un gisement dans la région.

18 octobre

Halliburton empoche les profits du gaz

Les revenus tirés des activités de forage de l'entreprise américaine Halliburton, pour l'exploitation des gaz de schiste aux États-Unis, ont plus que triplé depuis un an.

15 octobre

Talisman et Questerre suspendent leurs travaux

Les coûts trop élevés des opérations au Québec et la grogne populaire auraient fait reculer ces sociétés albertaines.

14 octobre

Playdoyer en faveur d'un meilleur encadrement

Une étude de la Munk School de l'Université de Toronto conclut qu'Ottawa et les provinces se doivent de protéger l'eau potable utilisée pour l'extraction du gaz de schiste.

Le BAPE se donne plus de temps

Le BAPE se donne une semaine de plus pour étudier le développement durable du gaz de schiste.

La MRC de Bécancour réclame un moratoire

Les maires de la MRC de Bécancour demandent au gouvernement québécois de décréter un moratoire sur les activités d'exploration et d'exploitation du gaz de schiste.

13 octobre

Québec s'inspirera d'autres provinces pour les redevances

Le gouvernement québécois s'inspirera notamment de ce qui se fait en Alberta et en Colombie-Britannique pour changer son régime de redevances.

12 octobre

Les projets de Molopo inquiètent des citoyens de Lévis

Les citoyens de Lévis, près de Québec, voient avec appréhension le projet de forage de puits de gaz de schiste dans le secteur Pintendre.

7 octobre

Le BAPE poursuit ses audiences

Lors de la troisième journée d'audiences du BAPE à Saint-Hyacinthe, l'industrie a dû répondre aux questions des citoyens.

Des retombées revues à la baisse

Les résultats d'exploration du gaz de schiste au Québec sont plutôt décevants, a admis la compagnie albertaine Talisman.

6 octobre

Peut-être plus de 250 puits par année au Québec

Il pourrait y avoir plus de 250 puits forés chaque année au Québec si l'industrie du gaz de schiste prend son envol, selon le responsable des opérations chez Talisman Energy.

5 octobre

Moins d'agitation aux audiences du BAPE

Les audiences du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) ont commencé lundi soir à Saint-Hyacinthe, en Montérégie.

4 octobre 2010

Irrégularités sur des puits de forage

Selon des documents obtenus par Radio-Canada, le ministère québécois des Ressources naturelles a relevé des irrégularités sur des puits de forage de gaz de schiste de la compagnie Junex.

Moins d'agitation aux audiences du BAPE

Les consultations du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement consacrées à l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste se sont amorcées dans le calme à Saint-Hyacinthe, mais le mandat du BAPE suscite toujours la controverse.

Marois exigerait la moitié des profits

Si elle était élue première ministre du Québec, la chef du Parti québécois exigerait que la moitié de la richesse créée par l'exploitation du gaz de schiste revienne à l'État.

Gisements et débats importants au Nouveau-Brunswick

Le Nouveau-Brunswick recèlerait un gisement de gaz de schiste d'une telle importance qu'il pourrait devenir l'Alberta de l'Est.

2 octobre

Les villes veulent une loi pour encadrer l'industrie gazière

Les membres de la Fédération québécoise des municipalités (FQM) demandent au gouvernement de mettre fin aux activités d'exploration et d'exploitation des gaz de schiste tant que l'industrie ne sera pas mieux encadrée.

1er octobre

L'industrie gazière s'active au Nouveau-Brunswick

L'entreprise ontarienne Petroworth a demandé au conseil municipal de Sackville la permission de faire de l'exploration sismique dans les environs.

30 septembre

Normandeau évoque des rencontres avec les citoyens

La ministre des Ressources naturelles n'écarte pas l'idée d'aller rassurer la population dans le dossier du gaz de schiste, tandis que l'opposition critique l'absence du gouvernement aux assemblées publiques tenues par l'industrie.

27 septembre

Pas d'exploration dans l'estuaire du Saint-Laurent

Québec interdit les activités d'exploration ou d'exploitation pétrolière et gazière dans le bassin de l'estuaire maritime et du nord-ouest du golfe du Saint-Laurent

25 septembre

André Caillé veut modifier sa campagne

Insatisfait des assemblées publiques d'information, le président de l'Association pétrolière et gazière du Québec veut réorganiser sa campagne d'information pour faire passer son message.

23 septembre

André Caillé veut rallier les gens d'affaires

Le président de l'Association pétrolière et gazière du Québec, André Caillé, parle des retombées économiques de l'exploitation du gaz de schiste devant la Chambre de commerce et d'industrie de Trois-Rivières, qui n'a pas encore pris position sur l'exploitation de cette ressource énergétique.

22 septembre

Le premier ministre mise sur « la création de richesse »

Jean Charest avance que le Québec est en mesure d'exploiter son potentiel gazier tout en respectant l'environnement pendant que la chef de l'opposition l'accuse de liquider les ressources au rabais.

21 septembre

Deuxième séance d'information houleuse

Quelque 300 personnes ont assisté à la deuxième séance d'information de l'Association pétrolière et gazière du Québec visant à rassurer les citoyens inquiets des effets de l'industrie du gaz de schiste.

21 septembre

Forer sans s'inquiéter de l'eau

La Commission de protection du territoire agricole du Québec a donné 29 autorisations de forage pour l'exploration du gaz de schiste, dont près du tiers à des fins d'exploitation, sans s'inquiéter de l'impact environnemental sur l'eau, selon ce que Radio-Canada a appris.

17 septembre

SNC-Lavalin a des doutes sur le BAPE

Dans une entrevue à Classe économique, le PDG de SNC-Lavalin, Pierre Duhaime, dit que le rôle actuel du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement n'est pas approprié pour évaluer le dossier du gaz de schiste.

Normandeau veut passer du pétrole au gaz

La ministre des Ressources naturelles se donne 10 ans pour que le gaz de schiste devienne une source d'énergie plus importante que le pétrole. De leur côté, des spécialistes remettent en question le mandat du BAPE sur le gaz de schiste au Québec.

Québec maintient le cap

Le premier ministre reste impassible face aux demandes d'élargir le mandat du BAPE sur le gaz de schiste et revient sur l'importance de cette filière pour l'avenir énergétique du Québec.

Des experts dénoncent le mandat du BAPE

Dans une lettre ouverte, des spécialistes affirment que le BAPE n'a ni le temps ni les ressources nécessaires pour mener les audiences publiques concernant le dossier des gaz de schiste.

16 septembre

L'entente de l'UPA laisse l'ADQ perplexe

La leader parlementaire de l'Action démocratique du Québec, Sylvie Roy, estime que l'Union des producteurs agricoles a agi avec trop d'empressement en concluant un accord avec Gaz Métro pour la construction d'un pipeline.

André Caillé vante le gaz de schiste

Le président de l'Association pétrolière et gazière du Québec déclare que le gaz de schiste, combiné notamment au nucléaire, pourra répondre à la demande énergétique pendant que les énergies polluantes, comme le charbon, deviennent plus propres.

15 septembre

Des permis pour le sous-sol montréalais

Des entreprises possèdent des permis pour explorer le sous-sol des zones habitées de Montréal à la recherche de gaz de schiste. Toutefois, cette région présenterait un potentiel géologique peu intéressant.

Entente de transport signée avec les agriculteurs

L'Union des producteurs agricoles a négocié une entente de compensation, signée par 28 agriculteurs, donnant un droit de passage pour le projet de pipeline de Gaz Métro dans la MRC de Lotbinière.

14 septembre

Première séance d'information courue

De nombreux citoyens se sont déplacés à Bécancour pour écouter les représentants de l'industrie du gaz de schiste. L'Association pétrolière et gazière du Québec y tenait la première de trois assemblées publiques pour rassurer la population sur les effets de l'exploitation de ce gaz.

Équiterre réclame un moratoire

Équiterre exige un moratoire sur l'exploitation du gaz de schiste et réclame de Québec un élargissement du mandat du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement, qui doit étudier le dossier.

13 septembre 2010

Les Québécois mal informés, dit Talisman

L'économiste en chef de l'Albertaine Talisman Energy, qui lorgne le potentiel en gaz de schiste du Québec, estime que les Québécois doivent considérer l'impact de leur exploitation sur le développement économique.

7 septembre 2010

Le BAPE entame ses audiences

Le Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) amorce ses travaux en vertu du mandat que lui a confié le gouvernement du Québec relativement à l'exploration et à l'exploitation des gaz de schiste.

3 septembre 2010

Deux visions s'affrontent

La Fédération des chambres de commerce du Québec appuie le gouvernement dans sa démarche alors que Solidarité rurale du Québec souhaite que les régions soient les maîtres d'oeuvre dans l'exploitation des gaz de schiste. Québec a donné plus de détails sur l'audience du BAPE.

2 septembre 2010

Un ancien du gouvernement passe à l'industrie

Le Parti québécois s'inquiète après l'embauche d'un ancien chef de cabinet du gouvernement Charest, Stéphane Gosselin, comme directeur de l'Association pétrolière et gazière du Québec, qui prône l'exploitation des gaz de schiste.

Le PQ réclame un moratoire

Pauline Marois accuse le gouvernement Charest d'improviser en matière de politique énergétique et de manoeuvrer pour légitimer sa décision d'aller de l'avant dans le dossier des gaz de schiste.

1er septembre 2010

Des risques déjà démontrés

Une équipe de l'émission Découverte a visité un village de Pennsylvanie où l'exploitation des gaz de schiste a entraîné une contamination de la nappe phréatique et des puits artésiens au méthane.

31 août 2010

Québec n'exclut pas la nationalisation

Le gouvernement libéral ne serait pas contre la tenue d'un débat sur la nationalisation de l'industrie des gaz de schiste, soutient le ministre du Développement durable et de l'Environnement, Pierre Arcand.

30 août 2010

L'industrie veut rassurer

L'Association pétrolière et gazière du Québec (APGQ) informera les citoyens sur l'industrie du gaz de schiste lors d'assemblées publiques. L'APGQ collaborera aux audiences du BAPE annoncées par Québec.

29 août 2010

Québec fait appel au BAPE

Le gouvernement de Jean Charest annonce qu'il mandate le Bureau d'audiences publiques sur l'environnement pour étudier l'industrie des gaz de schiste. Un projet de loi sur les hydrocarbures est promis pour le printemps 2011.

Le BAPE bienvenu

Les représentants des agriculteurs et des municipalités saluent la décision de Québec de tenir des audiences publiques. Le PQ et Québec Solidaire estiment cependant nécessaire un moratoire sur l'exploration.

26 août 2010

Québec veut encadrer l'industrie

La ministre des Ressources naturelles, Nathalie Normandeau, réaffirme la volonté du gouvernement Charest d'encadrer l'industrie du gaz de schiste. Toutefois, elle exclut la tenue d'une commission indépendante.

Une industrie à encadrer

Le maire de Bécancour voit d'un bon oeil l'exploitation éventuelle du gaz de schiste sur son territoire, même il estime qu'une loi doit encadrer les activités de cette industrie.

24 août au 31 août 2010

Une industrie controversée

Classe économique se penche cette semaine sur l'exploitation des gaz de schiste et leur encadrement législatif au Québec et propose les entrevues intégrales de Jean-Sébastien Bernatchez avec Pierre Batelier, coordonnateur développement durable HEC Montréal et porte-parole du regroupement citoyen Mobilisation gaz de schiste, Hope Deveau-Henderson, directrice des relations gouvernementales et industrielles de l'entreprise albertaine Talisman Energy, Nathalie Normandeau, ministre des Ressources naturelles et de la Faune du Québec, André Bélisle, président de l'Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique, et Bernard Généreux, président de la Fédération québécoise des municipalités.

23 août 2010

Oui au gaz de schiste, mais pas sans les municipalités

Le président de la Fédération québécoise des municipalités condamne le manque d'information et l'absence de législation pour encadrer l'exploitation des gaz de schiste et réclame un débat public.

21 août 2010

Une résidente de Saint-Mathias en furie contre la prospection
Une résidente de Saint-Mathias-sur-Richelieu a appris à ses dépens que la prospection gazière pouvait se faire sans obligation d'avertir les citoyens.

31 mai 2009

Moratoire demandé

Des citoyens de Saint-Marc-sur-Richelieu s'inquiètent du forage de puits de gaz de schiste dans la vallée du Saint-Laurent, des forages qui ne sont pas soumis au Bureau des audiences publiques sur l'environnement.

11 mars 2010

Le gaz de schiste fait son chemin

Les techniques d'extraction du gaz naturel piégé dans les roches sont de plus en plus efficaces entraînant une forte hausse des réserves de cette source d'énergie.

28 septembre 2009

Une ressource qui inquiète

Alors qu'une entreprise albertaine commence le forage d'un puits le long du Saint-Laurent, l'Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique s'inquiète de l'émergence de ce type de forages.

*

Photo. La Presse

http://www.cyberpresse.ca/la-tribune/estrie/201101/14/01-4360128-le-president-de-lumq-aborde-les-sujets-chauds.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4360513_article_POS3
Gaz de schiste: les fuites n'inquiètent pas la ministre Normandeau