mardi 4 décembre 2012
6068. TOUT CE QUE VOUS AVEZ VOULU SAVOIR (OU PRESQUE) AU SUJET DE L'$ ET QUE VOUS N'AVEZ JAMAIS OSÉ DEMANDÉ
*
AU QUÉBEC, L’ENRICHISSEMENT PROFITE À TOUS. VRAI MENSONGE.
Léo-Paul Lauzon
3 décembre 2012
Journal de Montréal
http://blogues.journaldemontreal.com/lauzon/2012/12/03/
Les statistiques économiques et fiscales officielles sont vraiment trompeuses quant au calcul de la rémunération annuelle réelle des riches dirigeants d’entreprises cotées à la Bourse.
LE FAMEUX 1% DE LA CLASSE DOMINANTE.
Ça, des économistes et des fiscalistes commandités comme Pierre Fortin à l’UQAM et Luc Godbout de Sherbrooke le savent et ça leur permet de tripoter les chiffres à leur manière cavalière afin de vous faire accroire que l’écart entre le salaire des riches et des travailleurs de la classe moyenne n’a pas du tout augmenté au Québec ces dernières années, ou si peu, contrairement à ce qui s’est produit partout ailleurs au Canada et aux States.
Ce qui autorise Pierre Fortin, aimé et adoré par certains journalistes et politiciens et par tous les patrons, de claironner sans aucune pudeur :
«Au Québec, l’enrichissement profite à tous» (Le Devoir, 24 novembre 2012).
Incroyablement primaire. Absolument rien à l’épreuve de monsieur.
SALAIRE VERSUS RÉMUNÉRATION
Il est important de savoir comment on détermine le montant des salaires dans les statistiques officielles afin de ne point se faire manipuler grossièrement.
Le salaire comprend uniquement les montants versés principalement par chèque de paie aux travailleurs et aux dirigeants
et est celui qui est comptabilisé comme tel dans les statistiques gouvernementales.
Bien évidemment, le salaire officiel des boss ne représente qu’une infime partie de leur véritable rémunération annuelle globale,
qui elle comprend en plus les versements qu’ils reçoivent sous forme de stock options
et qui ne sont pas pris en compte dans les statistiques économiques et fiscales du calcul du salaire des travailleurs extraordinaires.
Dans les statistiques, ils sont plutôt COMPTABILISÉS À TITRE DE GAINS EN CAPITAL
et donc exclus des calculs des salaires versés
même s’ils font partie intégrante de la rémunération réelle.
Entendons-nous sur un point : tous les dirigeants des compagnies cotées à la Bourse encaissent le gros de leur rémunération sous forme de stock options
et non de chèque de paie
comme vous et moi.
Et, les hauts cadres des entreprises ouvertes reçoivent tous des options d’achat d’actions.
Je dis bien tous.
Pourquoi que vous me demandez?
Parce que cela est un formidable abri fiscal
qui fait que seulement la moitié de leur véritable salaire est imposable
puisque le fisc et le gouvernement considèrent ces stocks options comme des gains en capital
dont (…) la moitié est taxable,
contrairement au salaire des employés payés en chèque de paie, qui lui est imposable dans sa totalité.
Une autre vache sacrée consentie à la classe dominante des 1%
et qui prive l’État de plusieurs millions [milliards] de recettes fiscales annuelles.
[si on tient compte des «abris fiscaux» que sont les paradis fiscaux de certaines îles du sud ou d’ailleurs. Et pas nécessairement des îles.]
Et nos politiciens tolèrent ça et en rajoutent afin de cajoler nos créateurs de richesse qui, faute d’être entretenus convenablement, nous menacent continuellement de s’exiler.
C’est ainsi, comme l’a dit encore récemment le milliardaire américain, l’homme d’affaires Warren Buffet, que le taux d’impôt réel défrayé par les dirigeants est beaucoup moins élevé que ceux de leurs employés (New York Times et Reuters, 26 novembre 2012).
Il y a un monde de différence entre le taux d’impôt réel, effectif et vraiment payé par les riches
qui ont droit à un déluge de généreux abris fiscaux et à leurs accueillants paradis fiscaux.
PRENONS LE CAS DE STEVE JOBS, LE FONDATEUR D’APPLE
Le Devoir du 8 janvier 2011 titrait :
«Steve Jobs s’est beaucoup enrichi, malgré un salaire symbolique de 1$».
Steve Jobs est le fondateur de la multinationale américaine Apple, malheureusement décédé l’année dernière d’un cancer du pancréas.
Voilà comment ça fonctionne en gros pour tous les dirigeants d’entreprises qui ont fait appel public à l’épargne.
On se paie un petit salaire et une grosse rémunération en stock options.
Dans les statistiques gouvernementales, le salaire de Steve Jobs (et des autres patrons) va apparaître au montant de 1 dollar$
et sera, en s’en tenant aveuglément aux statistiques, considéré de ce fait comme un pauvre
et servira aux manipulateurs de vous seriner, avec leur assurance et leur superbe coutumières, que :
«Vous voyez, l’écart entre le salaire des patrons et de leurs employés n’a pas varié ces 30 dernières années et a même diminué, surtout au Québec».
Ça ne les incommode pas, ne les gêne pas une miette de vous servir de tels mensonges qui vont à l’encontre des faits.
Quant aux milliards de dollars encaissés par monsieur Jobs et les autres boss par le biais de stock options,
ils n’apparaissent pas dans les statistiques officielle à titre de salaire mais dans la catégorie des gains en capital.
Alors ceux qui, dans leurs démonstrations et dans leurs études, s’en tiennent aux salaires et non à la rémunération globale (qui inclut les stocks options et d’autres avantages) font preuve de malhonnêteté.
Idem pour le autres patrons, comme ce cas mentionné dans Les Affaires du 17 novembre 2012 :
«Le président de Telus payé en actions pour une quatrième année».
Zéro salaire pour ce pauvre PDG exploité, selon les statistiques officielles et les économistes universitaires franchisés et asservis,
mais énorme rémunération réelle.
Voilà comment le patronat, les politiciens et leurs commis s’y prennent pour tromper la réalité en mentant éhontément afin que la population endosse leur agenda économique.
La vérité, qu’ils essaient de camoufler à l’encontre des études sérieuses et objectives de l’ONU, de l’OCDE et même du Conference Board,
est que l’écart entre le salaire des patrons et des travailleurs ordinaires ne cesse d’augmenter à un rythme effarent et carrément scandaleux depuis au moins trente ans.
Dans les faits, au Québec, comme ailleurs, l’enrichissement profite seulement à une infime minorité de nantis
tandis que la classe moyenne s’appauvrit.
[Les riches pillent les pauvres et tout le reste de la population. Par toutes sortes d’entourloupes légales et fiscales –avec la complicité des fiscalistes, avocassiers, politicailleux. Et leur taux d'imposition baisse sans cesse, y compris celui de leurs entreprises. Et pour payer la facture sociale, il reste l'imposé et le taxé moyen. Les gens de gauche disent que c’est mal. On pourrait aussi dire que l’$ des riches appartient aux pauvres. Les gens de droite disent que c’est faux ou que c’est une bonne chose. Parce que Jésus l’a voulu. Beaucoup des gens de droites sont croyants. On pourrait dire aussi que la minorité de la population ne peut exploiter la majorité sans sa complicité bête. Ou son ignorance crasse. Et les mensonges continus de tous les porte-paroles et agents d’influence. Et ceci ne se passe pas seulement au Québec ou au Canada ou aux USA mais partout. Lorsque la majorité en aura assez, ça finira à l’instant. Et peut-être certains riches aussi. Ce qui serait bien triste car ils ont le cœur pur.]
Voici des faits vraiment scandaleux
Faut arrêter de trafiquer et de maquiller les chiffres dans le but d’endormir les gens. Voici les faits.
Dans un article de La Presse du 14 mai 2011 intitulé :
«Riches-Pauvres. Le fossé se creuse, la classe moyenne s’érode».
Dans ce texte, on peut lire ceci : «Les études (sauf celles de Fortin et Godbout) le confirment :
le fossé entre les riches et les pauvres ne cesse de se creuse depuis 20 ans (en fait depuis 30 ans), emportant la classe moyenne.
Le Canada et le Québec n’échappent pas à ce phénomène mondial.
«Danger» prévient l’OCDE».
[On a vu ce qui est arrivé en 2008!]
L’ONU et même l’organisme de recherche patronal du Conference Board disent la même chose.
Si dans le calcul des écarts de salaires et de revenus on tient compte des stock options des patrons, en plus de leurs salaires, on arrive à ceci :
«DES REVENUS 189 FOIS PLUS ÉLEVÉS»
(Le Devoir, 4 janvier 2012).
Enfin, dans une opinion de Justin Trudeau, candidat à la direction du Parti libéral du Canada publiée dans La Presse du 31 octobre 2012, le titre est :
«Les revenus de la classe moyenne stagnent depuis des décennies».
Mais n’ayez crainte, les lucides autoproclamés vont récidiver et persister à vous mentir afin de venir à la défense des privilégiés.
[Et l'État et les médias, régulièrement, nous parlent du salaire moyen qui augmente sans cesse au Canada. Et serait rendu dans les 30 000 $. Et +. Si. Si. Les statistiques le prouvent. Mais il est aussi statistiquement vrai que 2 hommes, l'un n'ayant rien et un autre ayant 1 million, ont 500 000 $ de revenus à eux-d'eux. Mais à quoi servent ces calculs frauduleux diront certains? Parce que le premier sait très bien ce qu'il possède: rien. Le second aussi. Mais le troisième et le quatrième n'en savent rien. Et les millions d'autres non plus. Le calcul est donc fait pour eux. Et on leur apprend donc que le revenu moyen est... S'ils font moins, ils se disent qu'ils ne travaillent pas assez. Que tout est donc de leur faute. Comme le disait ce bon monsieur Sarkozy, ex-premier de France et de Navarre: Travaillez plus pour gagner plus! Et de braves (je cherche mon mot) l'ont élu pour cette promesse avant de déchanter. S'ils font autant ou plus, ils se diront que tout est normal dans ce beau pays. Il faut donc que la situation actuelle enviable continue. Un autre slogan utilisé par ses amis aligne ces mots: «liberté et responsabilité individuelle» comme explication de la main mise des riches sur tous les autres. Les mots sont des sujets passionnants. On pourrait aussi parler de tous ceux qui proposent (aux autres) de créer de la richesse mais ce serait fatiguant.]
*
COMMENTAIRES DU PEUPLE
Si les travailleurs recevaient, eux aussi (nous aussi, devrais-je dire) une part des gains financiers de l’entreprise, ils seraient plus motivés et l’enrichissement profitais à “tous”… du moins, à ceux qui travaillent.
Actuellement, la plupart des travailleurs (cols bleus, cols blancs…) travaillent à réaliser les rêves de leurs dirigeants. Daniel Québec. 3 décembre 2012 à 12 h 44 min
*
Pourtant, le PQ voulait retirer en parti ce privilège de rémunération sous forme de gain en capital, les stocks options, en les imposants davantage.
Bien que 99% de la population n’était pas touché par cette mesure, un vent de menaces de quitter le Québec a suivi l’annonce,
si bien que Marceau est revenu sur sa décision.
Bref, les boss de chambres de commerce lui ont expliqué comment ça marche :
on fait accroire aux gens qu’on paye ben des impôts,
ils nous croient,
dans les faits, nos cassés d’employés en payent plus que nous,
mais tu vas pas nous augmenter parce qu’on va sacrer notre camp.
Voilà comment on nous fourre… Frédéric Gosselin. 3 décembre 2012 à 16 h 16 min
*
Ce que vous dites M.Lauzon, la majorité des êtres sensés le savent, mais ne peuvent l’exprimer aussi bien; çà fait plaisir de vous lire mais malheureusement, çà nous mets le feu au cul encore un p’tit peu plus!
Des fois j’me dis qu’heureux les imbéciles qui ne voit rien et qui ne vivent que pour avoir un beau driveway propre et un bel abri “tempo” pour l’hiver; leurs vie est comblée! bernard bastien. 4 décembre 2012 à 8 h 48 min
*
(…) tout le monde doit avoir des retraites décentes, parce que nous ne sommes pas ni des esclaves ni des kleenex jetables…
et parce que les seuls à produire de la richesse sont les travailleurs.
Patrons et machines tout seules ne font rien, ne servent à rien….
il n’est pas vrai que la richesse des riches les appartienne….
ils se doivent partager avec ceux qui sont à la source du fric dans leurs poches.
Nelson. 3 décembre 2012 à 16 h 20 min
*
Votre article me rappelle la sagesse populaire qui dit :
”CELUI QUI FAIT LA LOI FAIT L’ARNAQUE ”.
Comment comprendre autrement tous les abus, privilèges, évasions fiscal LÉGALES, Paradis Fiscaux LÉGALES, se faire payer un dollar en salaire et le reste en espèces équivalent en argent non taxables, collusions et corruptions à ne plus finir,
[Et comme on l’illustre en ce moment dans l’actualité, alors que ça perdurait depuis des décennies : la collusion, corruption, fraude, vol organisés politicailleux/bureaucrates/affaireux/Mafia.]
SANS JAMAIS AVOIR DES LOIS POUR CONTRÔLER VRAIMENT LES VOLS….
ni les organisations clandestines derrière tout ça, et qui marchent avec des menaces ?.
En tant que les gens ordinaires votent pour des politiciens puppets des classes dominantes
qui possèdent les moyens de production dominantes MAIS AUSSI LA POLITIQUE ET LES LOIS,
[Les moyens de produire et fabrique les lois comme les aiment certains consommateurs de lois.]
nous, travailleurs et classes moyennes paieront la note,
et eux, le 1% qui possède presque tout……
s’ appropriera de presque tout.
Et parce qu’ils ont aussi les moyens de lavage de cerveau dominantes,
il ne manquent pas ceux qui les défendent dans les blogues, et partout.
*
Si c’est vraiment cela, partez-vous des compagnies qui font travailler les gens. Comme cela on aura plus de millionnaires au Québec et tlm, incluant les BS seront heureux.
Faut pas oublier que tous ceux qui chialent dans notre société i.e. syndicats, artistes etc… sont comme par hasard employés de l’État ou artistes subventionnés ou quarrés rouges.
Ne voyez-vous pas le lien???? Alain T. 3 décembre 2012 à 15 h 58 min
*
[Quelqu’un de célèbre a déjà dit : pardonnez-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font! On pourrait ajouter : ce qu’ils disent non plus. Le Q.I. est une terrible injustice.¨]
AU QUÉBEC, L’ENRICHISSEMENT PROFITE À TOUS. VRAI MENSONGE.
Léo-Paul Lauzon
3 décembre 2012
Journal de Montréal
http://blogues.journaldemontreal.com/lauzon/2012/12/03/
Les statistiques économiques et fiscales officielles sont vraiment trompeuses quant au calcul de la rémunération annuelle réelle des riches dirigeants d’entreprises cotées à la Bourse.
LE FAMEUX 1% DE LA CLASSE DOMINANTE.
Ça, des économistes et des fiscalistes commandités comme Pierre Fortin à l’UQAM et Luc Godbout de Sherbrooke le savent et ça leur permet de tripoter les chiffres à leur manière cavalière afin de vous faire accroire que l’écart entre le salaire des riches et des travailleurs de la classe moyenne n’a pas du tout augmenté au Québec ces dernières années, ou si peu, contrairement à ce qui s’est produit partout ailleurs au Canada et aux States.
Ce qui autorise Pierre Fortin, aimé et adoré par certains journalistes et politiciens et par tous les patrons, de claironner sans aucune pudeur :
«Au Québec, l’enrichissement profite à tous» (Le Devoir, 24 novembre 2012).
Incroyablement primaire. Absolument rien à l’épreuve de monsieur.
SALAIRE VERSUS RÉMUNÉRATION
Il est important de savoir comment on détermine le montant des salaires dans les statistiques officielles afin de ne point se faire manipuler grossièrement.
Le salaire comprend uniquement les montants versés principalement par chèque de paie aux travailleurs et aux dirigeants
et est celui qui est comptabilisé comme tel dans les statistiques gouvernementales.
Bien évidemment, le salaire officiel des boss ne représente qu’une infime partie de leur véritable rémunération annuelle globale,
qui elle comprend en plus les versements qu’ils reçoivent sous forme de stock options
et qui ne sont pas pris en compte dans les statistiques économiques et fiscales du calcul du salaire des travailleurs extraordinaires.
Dans les statistiques, ils sont plutôt COMPTABILISÉS À TITRE DE GAINS EN CAPITAL
et donc exclus des calculs des salaires versés
même s’ils font partie intégrante de la rémunération réelle.
Entendons-nous sur un point : tous les dirigeants des compagnies cotées à la Bourse encaissent le gros de leur rémunération sous forme de stock options
et non de chèque de paie
comme vous et moi.
Et, les hauts cadres des entreprises ouvertes reçoivent tous des options d’achat d’actions.
Je dis bien tous.
Pourquoi que vous me demandez?
Parce que cela est un formidable abri fiscal
qui fait que seulement la moitié de leur véritable salaire est imposable
puisque le fisc et le gouvernement considèrent ces stocks options comme des gains en capital
dont (…) la moitié est taxable,
contrairement au salaire des employés payés en chèque de paie, qui lui est imposable dans sa totalité.
Une autre vache sacrée consentie à la classe dominante des 1%
et qui prive l’État de plusieurs millions [milliards] de recettes fiscales annuelles.
[si on tient compte des «abris fiscaux» que sont les paradis fiscaux de certaines îles du sud ou d’ailleurs. Et pas nécessairement des îles.]
Et nos politiciens tolèrent ça et en rajoutent afin de cajoler nos créateurs de richesse qui, faute d’être entretenus convenablement, nous menacent continuellement de s’exiler.
C’est ainsi, comme l’a dit encore récemment le milliardaire américain, l’homme d’affaires Warren Buffet, que le taux d’impôt réel défrayé par les dirigeants est beaucoup moins élevé que ceux de leurs employés (New York Times et Reuters, 26 novembre 2012).
Il y a un monde de différence entre le taux d’impôt réel, effectif et vraiment payé par les riches
qui ont droit à un déluge de généreux abris fiscaux et à leurs accueillants paradis fiscaux.
PRENONS LE CAS DE STEVE JOBS, LE FONDATEUR D’APPLE
Le Devoir du 8 janvier 2011 titrait :
«Steve Jobs s’est beaucoup enrichi, malgré un salaire symbolique de 1$».
Steve Jobs est le fondateur de la multinationale américaine Apple, malheureusement décédé l’année dernière d’un cancer du pancréas.
Voilà comment ça fonctionne en gros pour tous les dirigeants d’entreprises qui ont fait appel public à l’épargne.
On se paie un petit salaire et une grosse rémunération en stock options.
Dans les statistiques gouvernementales, le salaire de Steve Jobs (et des autres patrons) va apparaître au montant de 1 dollar$
et sera, en s’en tenant aveuglément aux statistiques, considéré de ce fait comme un pauvre
et servira aux manipulateurs de vous seriner, avec leur assurance et leur superbe coutumières, que :
«Vous voyez, l’écart entre le salaire des patrons et de leurs employés n’a pas varié ces 30 dernières années et a même diminué, surtout au Québec».
Ça ne les incommode pas, ne les gêne pas une miette de vous servir de tels mensonges qui vont à l’encontre des faits.
Quant aux milliards de dollars encaissés par monsieur Jobs et les autres boss par le biais de stock options,
ils n’apparaissent pas dans les statistiques officielle à titre de salaire mais dans la catégorie des gains en capital.
Alors ceux qui, dans leurs démonstrations et dans leurs études, s’en tiennent aux salaires et non à la rémunération globale (qui inclut les stocks options et d’autres avantages) font preuve de malhonnêteté.
Idem pour le autres patrons, comme ce cas mentionné dans Les Affaires du 17 novembre 2012 :
«Le président de Telus payé en actions pour une quatrième année».
Zéro salaire pour ce pauvre PDG exploité, selon les statistiques officielles et les économistes universitaires franchisés et asservis,
mais énorme rémunération réelle.
Voilà comment le patronat, les politiciens et leurs commis s’y prennent pour tromper la réalité en mentant éhontément afin que la population endosse leur agenda économique.
La vérité, qu’ils essaient de camoufler à l’encontre des études sérieuses et objectives de l’ONU, de l’OCDE et même du Conference Board,
est que l’écart entre le salaire des patrons et des travailleurs ordinaires ne cesse d’augmenter à un rythme effarent et carrément scandaleux depuis au moins trente ans.
Dans les faits, au Québec, comme ailleurs, l’enrichissement profite seulement à une infime minorité de nantis
tandis que la classe moyenne s’appauvrit.
[Les riches pillent les pauvres et tout le reste de la population. Par toutes sortes d’entourloupes légales et fiscales –avec la complicité des fiscalistes, avocassiers, politicailleux. Et leur taux d'imposition baisse sans cesse, y compris celui de leurs entreprises. Et pour payer la facture sociale, il reste l'imposé et le taxé moyen. Les gens de gauche disent que c’est mal. On pourrait aussi dire que l’$ des riches appartient aux pauvres. Les gens de droite disent que c’est faux ou que c’est une bonne chose. Parce que Jésus l’a voulu. Beaucoup des gens de droites sont croyants. On pourrait dire aussi que la minorité de la population ne peut exploiter la majorité sans sa complicité bête. Ou son ignorance crasse. Et les mensonges continus de tous les porte-paroles et agents d’influence. Et ceci ne se passe pas seulement au Québec ou au Canada ou aux USA mais partout. Lorsque la majorité en aura assez, ça finira à l’instant. Et peut-être certains riches aussi. Ce qui serait bien triste car ils ont le cœur pur.]
Voici des faits vraiment scandaleux
Faut arrêter de trafiquer et de maquiller les chiffres dans le but d’endormir les gens. Voici les faits.
Dans un article de La Presse du 14 mai 2011 intitulé :
«Riches-Pauvres. Le fossé se creuse, la classe moyenne s’érode».
Dans ce texte, on peut lire ceci : «Les études (sauf celles de Fortin et Godbout) le confirment :
le fossé entre les riches et les pauvres ne cesse de se creuse depuis 20 ans (en fait depuis 30 ans), emportant la classe moyenne.
Le Canada et le Québec n’échappent pas à ce phénomène mondial.
«Danger» prévient l’OCDE».
[On a vu ce qui est arrivé en 2008!]
L’ONU et même l’organisme de recherche patronal du Conference Board disent la même chose.
Si dans le calcul des écarts de salaires et de revenus on tient compte des stock options des patrons, en plus de leurs salaires, on arrive à ceci :
«DES REVENUS 189 FOIS PLUS ÉLEVÉS»
(Le Devoir, 4 janvier 2012).
Enfin, dans une opinion de Justin Trudeau, candidat à la direction du Parti libéral du Canada publiée dans La Presse du 31 octobre 2012, le titre est :
«Les revenus de la classe moyenne stagnent depuis des décennies».
Mais n’ayez crainte, les lucides autoproclamés vont récidiver et persister à vous mentir afin de venir à la défense des privilégiés.
[Et l'État et les médias, régulièrement, nous parlent du salaire moyen qui augmente sans cesse au Canada. Et serait rendu dans les 30 000 $. Et +. Si. Si. Les statistiques le prouvent. Mais il est aussi statistiquement vrai que 2 hommes, l'un n'ayant rien et un autre ayant 1 million, ont 500 000 $ de revenus à eux-d'eux. Mais à quoi servent ces calculs frauduleux diront certains? Parce que le premier sait très bien ce qu'il possède: rien. Le second aussi. Mais le troisième et le quatrième n'en savent rien. Et les millions d'autres non plus. Le calcul est donc fait pour eux. Et on leur apprend donc que le revenu moyen est... S'ils font moins, ils se disent qu'ils ne travaillent pas assez. Que tout est donc de leur faute. Comme le disait ce bon monsieur Sarkozy, ex-premier de France et de Navarre: Travaillez plus pour gagner plus! Et de braves (je cherche mon mot) l'ont élu pour cette promesse avant de déchanter. S'ils font autant ou plus, ils se diront que tout est normal dans ce beau pays. Il faut donc que la situation actuelle enviable continue. Un autre slogan utilisé par ses amis aligne ces mots: «liberté et responsabilité individuelle» comme explication de la main mise des riches sur tous les autres. Les mots sont des sujets passionnants. On pourrait aussi parler de tous ceux qui proposent (aux autres) de créer de la richesse mais ce serait fatiguant.]
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COMMENTAIRES DU PEUPLE
Si les travailleurs recevaient, eux aussi (nous aussi, devrais-je dire) une part des gains financiers de l’entreprise, ils seraient plus motivés et l’enrichissement profitais à “tous”… du moins, à ceux qui travaillent.
Actuellement, la plupart des travailleurs (cols bleus, cols blancs…) travaillent à réaliser les rêves de leurs dirigeants. Daniel Québec. 3 décembre 2012 à 12 h 44 min
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Pourtant, le PQ voulait retirer en parti ce privilège de rémunération sous forme de gain en capital, les stocks options, en les imposants davantage.
Bien que 99% de la population n’était pas touché par cette mesure, un vent de menaces de quitter le Québec a suivi l’annonce,
si bien que Marceau est revenu sur sa décision.
Bref, les boss de chambres de commerce lui ont expliqué comment ça marche :
on fait accroire aux gens qu’on paye ben des impôts,
ils nous croient,
dans les faits, nos cassés d’employés en payent plus que nous,
mais tu vas pas nous augmenter parce qu’on va sacrer notre camp.
Voilà comment on nous fourre… Frédéric Gosselin. 3 décembre 2012 à 16 h 16 min
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Ce que vous dites M.Lauzon, la majorité des êtres sensés le savent, mais ne peuvent l’exprimer aussi bien; çà fait plaisir de vous lire mais malheureusement, çà nous mets le feu au cul encore un p’tit peu plus!
Des fois j’me dis qu’heureux les imbéciles qui ne voit rien et qui ne vivent que pour avoir un beau driveway propre et un bel abri “tempo” pour l’hiver; leurs vie est comblée! bernard bastien. 4 décembre 2012 à 8 h 48 min
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(…) tout le monde doit avoir des retraites décentes, parce que nous ne sommes pas ni des esclaves ni des kleenex jetables…
et parce que les seuls à produire de la richesse sont les travailleurs.
Patrons et machines tout seules ne font rien, ne servent à rien….
il n’est pas vrai que la richesse des riches les appartienne….
ils se doivent partager avec ceux qui sont à la source du fric dans leurs poches.
Nelson. 3 décembre 2012 à 16 h 20 min
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Votre article me rappelle la sagesse populaire qui dit :
”CELUI QUI FAIT LA LOI FAIT L’ARNAQUE ”.
Comment comprendre autrement tous les abus, privilèges, évasions fiscal LÉGALES, Paradis Fiscaux LÉGALES, se faire payer un dollar en salaire et le reste en espèces équivalent en argent non taxables, collusions et corruptions à ne plus finir,
[Et comme on l’illustre en ce moment dans l’actualité, alors que ça perdurait depuis des décennies : la collusion, corruption, fraude, vol organisés politicailleux/bureaucrates/affaireux/Mafia.]
SANS JAMAIS AVOIR DES LOIS POUR CONTRÔLER VRAIMENT LES VOLS….
ni les organisations clandestines derrière tout ça, et qui marchent avec des menaces ?.
En tant que les gens ordinaires votent pour des politiciens puppets des classes dominantes
qui possèdent les moyens de production dominantes MAIS AUSSI LA POLITIQUE ET LES LOIS,
[Les moyens de produire et fabrique les lois comme les aiment certains consommateurs de lois.]
nous, travailleurs et classes moyennes paieront la note,
et eux, le 1% qui possède presque tout……
s’ appropriera de presque tout.
Et parce qu’ils ont aussi les moyens de lavage de cerveau dominantes,
il ne manquent pas ceux qui les défendent dans les blogues, et partout.
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Si c’est vraiment cela, partez-vous des compagnies qui font travailler les gens. Comme cela on aura plus de millionnaires au Québec et tlm, incluant les BS seront heureux.
Faut pas oublier que tous ceux qui chialent dans notre société i.e. syndicats, artistes etc… sont comme par hasard employés de l’État ou artistes subventionnés ou quarrés rouges.
Ne voyez-vous pas le lien???? Alain T. 3 décembre 2012 à 15 h 58 min
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[Quelqu’un de célèbre a déjà dit : pardonnez-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font! On pourrait ajouter : ce qu’ils disent non plus. Le Q.I. est une terrible injustice.¨]