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PHILOSOPHIE
LES VAMPIRES ET LA PHILOSOPHIE LIBERTARIENNE
SCARY PHILOSOPHY
A VINDICATION OF THE RIGHTS OF VAMPIRES (A ROTHBARDIAN SATIRE)
Francis Dumouchel
Étudiant en droit à l'Université de Montréal.
31 0ct. 2005
http://www.quebecoislibre.org/05/051015-17.htm
En anglais.
http://www.quebecoislibre.org/05/051015-16.htm
Dans L’éthique de la liberté, sa grandiose oeuvre de réconciliation de l’École autrichienne d’économie avec l’éthique du droit naturel
[Droit naturel. Fiction. Poésie lyrique.]
[Nous sommes en pleine théologie. Prions mes frères et mes soeurs.]
Murray Rothbard soutenait qu’une nouvelle espèce d’êtres ayant « les attributs et la nature des vampires de la légende, (ne pouvant) survivre qu’en se nourrissant de sang humain » ne seraient pas sujets aux droits individuels, peu importe leur niveau d’intelligence, à cause de leur statut d’ennemis mortels de l’humanité.
Je désire discuter de ce point plus en détail et démontrer que Rothbard, qui fut lui-même un oiseau de nuit, a été injuste envers ces créatures mystérieuses.
La théorie de la justice libertarienne permettrait facilement de justifier une coexistence pacifique avec les vampires.
COEXISTENCE HUMAINS-VAMPIRES
Tout d’abord, si le seul critère servant à déterminer les cas où des individus différents doivent être titulaires de droits consistait en la possibilité de cohabitation avec les humains,
les vampires pourraient à leur tour invoquer un critère similaire afin d’affirmer que leur race est supérieure en vertu du droit naturel et priver les humains de toute dignité.
En fait, les personnages vampiriques dans les oeuvres de fiction le font souvent:
« Les humains ne sont que du bétail; nous les chassons comme ils chassent les animaux; telle est la règle de la nature. »
Cette vision du monde ne conduit qu’au conflit perpétuel jusqu’à ce qu’une des deux espèces soit exterminée.
La civilisation risque d’être détruite dans le processus, peu importe le vainqueur.
[Est-ce un mal? Et «civilisation» est peut-être un mot insuffisant. Car plusieurs civilisations ont été décimées dans l’Histoire. Ici, c’est la fin de l’espèce humaine dont on parle. Remplacée par une espèce supérieure. Est-ce un mal? Sans doute pour l’individu exterminé. Mais la Nature ne s’en porterait sans doute pas plus mal. Petit détail. La décimation des humains de base seraient probablement mortelle aux vampires communs puisque c’est leur unique source de nourriture et de boisson. On verrait donc plus de sagesse à proposer l’esclavage humain ou leur sort résumé à celui de bétail que l’on traie. ]
Comment la théorie de la justice libertarienne peut-elle nous aider à éviter cette guerre inutile?
[Pourquoi une guerre inutile? Le plus fort gagne. Le plus fort perd. Le fort décide du sort du plus faible. C’est ainsi que s’est construit l’Histoire. La «justice Libertarienne» me semble bien naïve.]
Il s’agit tout simplement de reconnaître que chaque être conscient de son existence et capable de pensées rationnelles individuelles a droit à la propriété de sa personne
[Toute l’Histoire dément ce principe.]
et donc à la vie et à la liberté.
[Charmante naïveté.]
De la même manière que l’agression d’un Asiatique par un Européen ne confère pas un droit de légitime défense au continent entier, l’attaque d’un vampire envers un humain ne justifie pas l’anéantissement de son espèce.
[Mais sa mise au rancart dans un zoo comme on fait pour tous les prédateurs des humains.]
Partons du fait empirique que les vampires ont un besoin biologique de se nourrir de sang humain.
Nous ne devons pas voir cette situation comme une menace,
mais plutôt comme une opportunité de découvrir une nouvelle ressource naturelle coulant dans les veines de chacun de nous.
[?]
La solution passe nécessairement par une libéralisation du marché sanguin.
[Les pédophiles réclament depuis des années la libéralisation des enfants.]
Dans plusieurs juridictions, il est illégal de vendre son sang;
seule la donation à un monopole étatique est permise.
[C’est le mot «État» qui afflige les adeptes de la secte. Fascinant!]
Ce système réussit à peine à assurer un approvisionnement constant pour les hôpitaux,
il ne pourrait jamais fournir une demande continuelle.
L’inefficacité de l’organisme gouvernemental responsable finirait inévitablement soit par introduire un prélèvement obligatoire qui violerait l’intégrité de la personne,
soit par créer des pénuries et des listes d’attente.
[Ce fait n’arriverait pas si les vampires étaient exterminés.]
Les vampires n’ayant pas les moyens de quitter le pays ou de soudoyer un fonctionnaire devront se résoudre à la violence pour assurer leur subsistance.
À l’inverse, dans un système privé,
[Fascinant!]
de nombreuses cliniques de sang offriraient des compensations équivalentes à la demande et se concurrenceraient sur les prix et sur la qualité du service.
Nonobstant la probabilité que plusieurs humains détestent les vampires et ne désirent pas les aider,
[Et c’est parfaitement leur droit. Devrait-on les obliger – qui le ferait puisque l’État est discrédité ou, par un jeu mental, inexistant suite à ce discrédit- à les accepter au lieu de les chasser ou de les tuer.]
chacun en poursuivant son intérêt personnel
[?]
sera incité
[Fascinant!]
à fournir de son sang
pour obtenir une rétribution monétaire appréciable
et pourra ainsi se permettre de vivre plus luxueusement
ou de profiter de plus de temps de loisir.
S’ensuivra une interdépendance entre les espèces.
D’un côté, les vampires ne pourront pas décider soudainement de cesser de passer par l’échange volontaire,
car cela compromettrait grandement leurs chances de survie.
De l’autre, les humains ne voudront pas renoncer à leur richesse nouvellement acquise dans l’unique but de se débarrasser de leurs voisins.
[Pourquoi?]
Il est entendu que le droit de porter des armes
telles que des pieux, des lampes de poche ultraviolettes ou des bonbonnes d’ail liquéfié
devra être préservé afin d'assurer un sentiment de sécurité parmi la population humaine.
Par contre, aucune menace de se servir de ces armes ne devra être effectuée sans provocation, ce qui constituerait une forme d’agression.
AVANTAGES ÉCONOMIQUES
Maintenant que nous avons démontré que la coexistence paisible avec les vampires est possible,
[On n’a rien démontré du tout. Pas davantage la coexistence pacifique du nazi de base avec le Juif générique. Il y a des situations où l’amabilité ou la tolérance est impossible. Comme avec un cancer dans un cerveau.]
Voyons quels avantages économiques les humains tireraient de cette association.
Les vampires étant à toutes fins pratiques immortels, du moins au point de vue du vieillissement et de la maladie, leur préférence temporelle risque d’être beaucoup moins élevée (ils auront donc tendance à prévoir à plus long terme).
Cela les poussera à investir dans des placements
[!]
ou à créer des entreprises
[Rahhh!]
pour s’assurer un revenu constant et stable.
Ils auront l’occasion de poursuivre des études extrêmement spécialisées et d’atteindre un niveau de connaissances inégalé jusqu’à présent, permettant des découvertes scientifiques non envisagées à cause des limites de l’esprit humain.
Leur immunité face aux dangers de blessures leur permettrait d’occuper des emplois dangereux sans problème,
[Étant des surhommes, comparé aux humains, pourquoi accepteraient-ils de «travailler», activité repoussante qu’on toujours dénoncée les philosophes et les aristocrates. Alors qu’ils ont des milliards d’esclaves à leur service.]
ce qui réduirait grandement les coûts de certaines activités telles la construction de gratte-ciels ou la pêche en haute mer.
De plus, leur mode de vie nocturne permettrait de réduire la pénurie d'employés pour le quart de nuit
et ainsi permettre à de nombreux commerces d’offrir des heures d’ouverture plus étendues à un coût raisonnable.
[Pour qui? Les humains? Qui seraient dans des étables à humains à attendre la perfusion du jour?]
En bref, la loi [?] des avantages comparatifs
fonctionne autant dans cette situation
que dans le cas du libre-échange
ou de la division du travail entre humains.
Nous voyons donc que la collaboration avec les vampires, qui surpassent les humains en qualifications dans des circonstances diverses,
conduirait à un enrichissement général de la société.
Quand cette réalité sera largement reconnue, les préjugés mutuels commenceront à s’estomper progressivement et un rapprochement de cultures deviendra probable.
[les cerveaux amateurs dénoncent souvent les préjugés alors qu’ils s’agit souvent d’une image d’une réalité résumée à consommation rapide. On présume que tous les préjugés sont faux parce que beaucoup le sont. Étant ce qu’il est, le possesseur d’un cerveau bas de gamme, qui constitue la majorité de la population, ne saurait vivre sans idées toutes faites, ce qu’on appelle péjorativement «préjugé».]
Notre crainte face à ce qui est étranger et différent
nous pousse parfois à examiner une situation de façon plus émotive que rationnelle.
[Et l’Histoire nous apprend que, très souvent, ce qui est étranger et différent, représentera un danger mortel. De la même façon, ceux qui sont étrangers et différents, compte tenu de ce qu’on vient de dire, comprendront que la société d’accueil (?) sera impitoyable. La tolérance n’étant qu’une idée nouvelle devenue vertueuse depuis peu.]
Toutefois, si nous analysons la réalité de façon posée,
[Vous n’analysez pas assez. La pause n’est alors qu’un excès de complaisance.]
rien n’empêche en théorie les vampires de bénéficier de droits individuels équivalents à ceux des humains.
Nous constatons même que selon la légende, les vampires respectent la propriété privée
[Autre péché mignon des masturbateurs Libertariens. Ce qui excite le commun des hommes semble les laisser indifférent alors qu’ils ne se peuvent plus devant certaines idées. ]
et le principe que « la maison de chacun est pour lui son château et sa forteresse ».
En effet, un vampire n’entrera dans une habitation privée que s’il y est invité.
[Que c’est mignon. Et 10,000 ans d’invasions diverses de la part d’humains simplement différents nous apprennent le contraire. Alors, quand arriveront les Vampires. Ou les Aliens mangeurs d’hommes.]
Croire en le bien-fondé d’une approche jusnaturaliste [?]
[La justice est une invention. Une illusion. Un idéal. Un ministère.]
ne signifie pas qu’il faille effectuer des jugements de valeurs
[Au contraire, il faut sans cesse faire des jugements de valeur. Il y a des gens qui sont néfastes à votre survie.]
sur la supposée nature des choses et des êtres.
[C’est ce que la science fait sans cesse. Et la religion. Et la philosophie.]
N’oublions pas que toutes les fins sont subjectives,
[?]
et que chaque individu doué de libre-arbitre
[Encore une fois, l’idée de la «liberté individuelle» par la bande. Tous les individus n’en sont pas. Comme les fourmis d’une fourmilière. Et le libre arbitre est si peu libre. Sauf dans l’esprit de certains esprits.]
mérite de voir son comportement moral évalué séparément de sa collectivité.
Si la philosophie libertarienne
[Le mot est dit : philosophie. Une parmi 100. Quelle est la meilleure? Je préfère la crème glacée molle à la vanille.]
permet d’éviter le conflit avec les vampires,
[Et si le conflit avec les nazis était nécessaire!]
imaginez ce qu’elle peut accomplir pour les multiples cultures de l’humanité.
[On imagine très bien. Les nouveaux Colomb, Pizarre aussi.]
*
1. Murray N. Rothbard, L’éthique de la liberté, Paris, Les Belles Lettres, 1991.
2. Citation du film d’animation japonais Vampire Hunter D: Bloodlust (2000) de Yoshiaki Kawajiri et Tai Kit Mak.
3. La question serait plus délicate si on examinait une espèce d’êtres ayant un processus de pensée collectif, par exemple les Borg (Star Trek) ou les Arachnids (Starship Troopers).
Chaque membre de la collectivité doit alors être tenu responsable des décisions du groupe.
[Dans Starship Trouper comme dans Avatar, les «civilisés», blancs, occidentaux, décident d'envahir un territoire parce qu'il renferme une richesse dont ils ont besoin. Comme les locaux refusent de la leur céder - les bleus d'Avatar- on ira la leur voler. Quant aux insectes de Starship Troopers, comme ce sont des insectes, des animaux collectifs (comme les Indiens d'Amérique) ils n'ont aucun droit. Ils sont trop laids pour en avoir. N'ayant même pas accédé au statut d'animal de compagnie. Plutôt, restant à celui de répugnante vermine. On les tuera donc. Puisqu'ils nous empêchent d'accéder à la ressource sur laquelle ils sont assis. Trop primitifs même pour nous la vendre. Ou comprendre notre besoin. En se défendant et ne protégeant leur territoire, ils nous attaquent, ce qui nous donne une raison de plus pour les exterminer. Le premier de ces films est une parabole fascinante et perverse du nazisme.]
4. Principe de common law énoncé pour la première fois dans la décision britannique Semayne v. Gresham (1604), 77 E. R. 194.
[Pour d'autres lectures du même genre, consultez les textes en bas de page:]
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UN LIVRE RELANCE LA THÉORIE DU SCHTROUMPF COMMUNISTE
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/06/03/01016-20110603ARTFIG00396-un-livre-relance-la-theorie-du-schtroumpf-communiste.php
Les Schtroumpfs sont-ils des communistes teintés d'antisémitisme et de racisme ? Telle est la thèse d'un livre d'Antoine Buéno…
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LES SCHTROUMPFS
http://desencyclopedie.wikia.com/wiki/Les_Schtroumpfs
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LES SCHTROUMPFS
Règne Dans une forêt
Embranchement Bleu à pois bleu
Classe CP
Ordre Alphabétique
Famille Gastéropode
Sous-famille Gastéropode à chapeaux
Genre Mâle 99% / Femelle 1%
Divers Ils mangent des carottes pour voir au travers des murs [et au travers des jupes des femmes et des membres du clergé] pour ne pas se faire attaquer.
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[On comprendra tout le bien que pense le professeur Bulle du Libertarianisme et des Libertariens. Par contre, il aime les Schtroumps.]
Il y a 7 ans
