samedi 8 décembre 2012
6078. NOS AMIS LES RICHES, LEURS AMIS ET LES AMIS DE LEURS AMIS. ILS ONT TANT D'AMIS. ET LES PAUVRES SI PEU. BIEN SÛR, PERSONNE N'A ENVIE D'ÊTRE VU AVEC UN PAUVRE. QUOIQUE EN CE TEMPS DES FÊTES, ON AIMERA ÊTRE VU BRIÈVEMENT DONNER À LA GIGNOLÉE DES MÉDIAS DONT LA MISSION ANNUELLE EST D'AIDER UN JOUR PAR AN DES PAUVRES NÉCESSITEUX RECONNAISANTS - LES BONS PAUVRES / CAR IL Y EN A DES MÉCHANTS QUI VOUS ONT DES AIRS DE REPROCHE.
L’INCERTITUDE ÉCONOMIQUE DÉCORTIQUÉE
ET PROPOS SUR JACQUES VILLENEUVE ET GILBERT ROZON
Léo-Paul Lauzon
6 décembre 2012
http://blogues.journaldemontreal.com/lauzon/2012/12/06/
L’INCERTITUDE ÉCONOMIQUE, C’EST BON POUR LE PATRONAT
Un article de journal du 28 août 2012 s’intitulait :
«Les banques canadiennes emplissent leurs coffres».
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Economie/2012/08/28/005-bmo-scotia-profits.shtml
Dans ce texte, il était écrit au premier paragraphe :
«Malgré l’incertitude du contexte économique, les banques canadiennes tirent encore leur épingle du jeu».
Encore une fois bravo aux banques qui tiennent à donner des cours sur leurs produits financiers à nos enfants du primaire.
Faut surtout pas interpréter ça comme de la propagande, qui est plutôt le lot des syndicats, des écologistes et des socialistes.
Et ça continue puisque la Banque Royale vient de déclarer un autre profit record annuel d’un petit 7,5 milliards de rien du tout.
Arnaquer le monde dans un contexte de monopole privé,
les institutions financières s’y connaissent et sont même les expertes grâce au taux usuraire pratiqué sur leurs cartes de crédit Visa et Mastercard
Un monopole privé détenu par un autre monopole que sont les banques canadiennes, aux gros frais bancaires
et à beaucoup d’évasion fiscale dans leurs filiales logées au chaud dans les paradis fiscaux.
Ah ben, il y a aussi ce titre d’article de journal du 28 décembre 2011 :
«Les PME québécoises en 2011 : Revenus en croissance malgré les turbulences».
Ça ne les empêche pas de continuer à jouer les martyrs et à se plaindre le ventre plein des taxes et impôts, de la réglementation et de la paperasse, du salaire trop élevé du salaire minimum, des subventions gouvernementales trop chétives, etc.
L’INCERTITUDE ÉCONOMIQUE, C’EST PAS SI BON POUR LES EMPLOYÉS
Drôle d’économie de marché capitaliste.
Si l’incertitude et les turbulences économiques ont permis aux entreprises d’engranger de gros profits,
ça ne les gêne pas pen toute de se servir du même prétexte de l’incertitude pour prévenir leurs fidèles employés que :
«Le contexte économique difficile
pour qui au juste ?
pèsera sur les augmentations salariales,
pour les chanceux qui en auront une,
l’an prochain, conclut une enquête de la firme Morneau Sheppell» (Le Devoir, 29 août 2012).
Et pour s’assurer que les employés auront bien compris le message et n’ambitionneront pas sur l’argent béni,
le patronat a fait appel à une autre enquête émanant cette fois de la firme Mercer :
«Les employeurs prévoient des hausses salariales modestes en 2012» (Le Devoir, 7 septembre 2011).
Au premier paragraphe, il était écrit :
«Il faudra prendre son mal en patience. La situation financière de la population active canadienne n’est pas près de s’améliorer».
Les travailleurs ordinaires sont habitués à ce traitement puisque Statistique Canada nous a dit qu’au cours des
30 DERNIÈRES ANNÉES, LE SALAIRE DES TRAVAILLEURS, COMPTE TENU DE L’INFLATION, A STAGNÉ PENDANT QUE LES ENTREPRISES ONT RÉALISÉ DES PROFITS RECORDS ET QUE LEURS DIRIGEANTS ET ACTIONNAIRES S’EN SONT MIS PLEIN LES POCHES.
Ainsi va l’économie capitaliste.
Pas tellement grave si la situation financière des travailleurs se détériore ; l’important est que celle des compagnies s’améliore.
SOYONS SOLIDAIRES DE NOS EXPLOITEURS.
[Ils créent de la richesse. Et monsieur Alain Dubuc, le dit si bien dans son livre: Éloge de la richesse. Éditions Voix parallèles. Aussi Septembre Éditeur. Aussi local du journal La Presse. 7 rue Saint-Jacques, Montréal. Le quartier chic de la ville.]
http://www.septembre.com/
http://www.septembre.com/pop-editions-voix-paralleles.html
http://librairie.lapresse.ca/voixparalleles/index.html
http://www.lapresse.ca/politique.php
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EXODE DU CERVEAU [de] JACQUES VILLENEUVE
Triste nouvelle puisque le Journal de Montréal du 3 décembre 2012 nous a appris en page couverture que
«Jacques Villeneuve veut s’exiler en Europe».
Moi je dis respectueusement «bon débarras».
Si ça peut inciter d’autres grosses têtes enflées et d’autres maîtres chanteurs à suivre l’exemple de Coco Villeneuve, le Québec s’en portera que mieux.
Durant la dernière grève étudiante et devant la possible menace des étudiants de barrer l’accès à l’Île Notre-Dame, où se tient les cours de chars, Jacques, dans un cri du cœur déchirant et lancinant, avait hurler aux grévistes :
«Retournez donc à l’école».
Jacques, si jamais tu t’exiles en Suisse, où tu paieras moins d’impôt, tu devrais en profiter pour y retourner toi-même à l’école. Ça te sera très utile, tu verras.
Et en Suisse il y a Luc Plamondon [il était en Irlande, du temps béni des baisses d’impôt pour lesr riches ce qui a visiblement aidé le pays .Ou l’a probablement aidé vu qu’il est actuellement en faillite.], tu pourrais en profiter pour le saluer de notre part et de lui rappeler de rester ? On ne s’en ennuie pas du tout.
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MISE EN GARDE DE GILBERT ROZON À LA COMMISSION CHARBONNEAU
Rien à l’épreuve aussi de Gilbert Rozon, ce siphonneux de luxe de fonds publics,
de servir, devant une brochette de gens d’affaires à la Chambre de commerce de Montréal, une mise en garde à la commission Charbonnneau,
tel que rapporté dans le Journal de Montréal du 30 novembre 2012.
En gros, celui qui est directement branché sur la pompe à piastres de l’État, a dit qu’il ne fallait pas aller trop loin dans les enquêtes afin de ne pas porter ombrage à nos entrepreneurs qui nous créent de la richesse.
[Ou syphonnent celle de tout le monde. Y compris, pour commencer, celle produite par ceux qu’ils appellent «leurs employés» et qui travaillent avec – le mot «avec» est important- pour fabriquer des choses. Détail qu’ils oublient au moment de se répartir les profits de cette activité. Qu’ils prennent sans doute pour du bénévolat. En fait, ces «donneurs d'emplois» les engagent par charité, les sauvant ainsi de la pauvreté et de la prostitution - pour leurs filles et épouses.]
[Ils créent de la richesse. Il faut créer de la richesse. Mots d'ordre et imploration de tous les partis. Avec les mots: il faut créer de la croissance. Et, selon ce bon monsieur Bouchard, ex-PM de la province, il faut travailler plus fort car les prétendus travailleurs, ces fainéants, ces assistés sociaux de l'entreprise, ne travaillent pas assez.]
Mettons ça sur le côté énième joke plate de Gilbert Rozon.
Ça en fait une de plus à son palmarès, lui qui a englouti des millions de dollars reçus en subventions de Québec [10 millions ?] lors de la faillite de son ridicule Musée de l’humour.
Pas ben grave, c’est pas lui qui paie.
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PLUS D'UN MILLIARD DE PROFITS À LA BANQUE DE MONTRÉAL
4 décembre 2012
http://argent.canoe.ca/lca/bourse/quebec/archives/2012/12/plus-milliard-profits-banque-montreal.html
Les profits de la Banque de Montréal ont bondi de 41% au quatrième trimestre, pour dépasser le cap du milliard de dollars.
La quatrième banque canadienne a inscrit des profits nets de 1,08G$ ou 1,59$ par action pour la période de trois mois achevée à la fin d'octobre,
ce qui représente une hausse de 41% sur les profits de 768M$ ou 1,11$ par action une année plus tôt.
Le bénéfice ajusté s'est établi à 1,13G$ ou 1,65$ par action, en hausse de 35%.
Sur cette base, les analystes attendaient des profits de 1,43$ par action, selon Thomson Reuters I/B/E/S.
Si les activités canadiennes ont généré un bénéfice stable à 439M$, celui de BMO Marché des capitaux a plus que doublé pour atteindre 293M$.
Les profits des activités américaines ont régressé de 14% pour se situer à 132M$.
La dotation à la provision pour pertes sur créances a chuté de 170M$ pour se situer à 192M$.
Quant au rendement des capitaux propres, il a été de 15,6% contre 12,7% au quatrième trimestre de 2011.
Les revenus du trimestre se sont élevés à 4,18G$, ce qui représente une hausse de 9,3% sur le quatrième trimestre 2011.
Pour l'exercice, BMO a dégagé un bénéfice de 4,19G$, en progression de 34,5% sur les profits de 3,11G$ en 201.
Par action, les profits ressortent à 6,15$, contre 4,84$ l'année précédente.
Le président et chef de la direction de la BMO Groupe financier, Bill Downe, a indiqué que la part du marché des prêts hypothécaires au Canada à l'habitation a continué à croître, au quatrième trimestre.
«Lorsque nous nous tournons vers 2013, nous avons la conviction que chacun de nos secteurs d'activité est en mesure d'assurer la croissance soutenue d'un bénéfice net de grande qualité»,
a-t-il dit.
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QUELQUES MOTS SUR MONSIEUR JACQUES VILLENEUVE ET SON CERVEAU
Fils de monsieur Gilles Villeneuve, monsieur Jacques Villeneuve a été à l’école au Collège Alpin Beau Soleil, en Suisse. Cette école bien pour gens biens compterait environ 180 élèves de plus de 50 nationalités différentes. L'école serait l'une des plus prestigieuses institutions d'enseignement du monde.
Les cours sont donnés en anglais sauf pour les langues étrangères
Beau Soleil est aussi l'une des écoles les plus chères au monde. Les frais de scolarité annuels s'élèvent à 90'000 CHF (franc Suisse) par an.
1 CHF = 1.07020547945 USD.
90.000 CHF = 95.250 CAD
Auxquels viennent s'ajouter frais d'assurances, taxes diverses, permis de séjour, dépenses quotidiennes, activités extra-scolaires, sans oublier les uniformes.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Coll%C3%A8ge_alpin_Beau_Soleil
Site officiel
http://www.beausoleil.ch/site/?category_name=fr
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CONTROVERSE POLITIQUE AVEC GILLES VILLENEUVE
Lors du cocktail d'ouverture du Grand Prix automobile du Canada 2012, le 7 juin 2012, Jacques Villeneuve donne un entretien journalistique dans lequel il fustige la Grève étudiante québécoise de 2012.
Villeneuve traite les étudiants de fainéants et les invite à retourner en classe. De plus il affirme que « ces étudiants ont passé leur jeunesse à grandir sans que leurs parents leur disent non. C'est ce qu'on voit dans les rues en ce moment. Des gens qui passent leur temps à se plaindre. C'est devenu un peu ridicule. »
Le 9 juin 2012, Villeneuve déclare avoir reçu des menaces à la suite de ses propos et parle désormais de terrorisme.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Villeneuve
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À l'occasion du cocktail d'ouverture du Grand Prix du Canada, le Québécois avait exprimé son désarroi face au mouvement de contestation.
«Qu'ils arrêtent. Ça coûte une fortune à la Ville, ça n'a juste pas de bon sens»
«Ils ont passé toute leur jeunesse à grandir sans que leurs parents leur disent non»,
avait-il ajouté, visiblement ulcéré par les revendications des groupes étudiants.
http://fr.canoe.ca/sports/nouvelles/courseautomobile/f1/archives/2012/06/20120608-174612.html
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Jacques Villeneuve, l'ex-champion du monde de Formule 1, est frustré par le mouvement de protestation qui perdure depuis des mois et qui promet désormais d'interférer tout au long du week-end au Grand Prix du Canada à Montréal.
Dans un entretien de cinq minutes avec les journalistes jeudi, Villeneuve a dit aux manifestants
« de retourner à l'école ».
Villeneuve leur a même demandé
« qu'ils arrêtent de faire les fainéants ».
Il a dit qu'ils embarrassaient le Canada - particulièrement le Québec.
Il a suggéré qu'ils étaient mal élevés, par des parents qui n'ont jamais appris à dire « non ».
Et il a mentionné qu'ils risquaient de faire peur aux touristes et aux contribuables québécois, qui remballeront leurs pénates et iront investir ailleurs où le climat social est plus détendu
« C'est le temps de se réveiller et d'arrêter de faire les fainéants. Ç'a duré assez longtemps »,
a confié Villeneuve aux journalistes lors d'un cocktail-bénéfice qui a donné le coup d'envoi aux quatre jours de festivités entourant le Grand Prix du Canada.
« Nous les avons entendus. Nous avons écouté. Ils devraient arrêter. Ça coûte une fortune à la Ville. Ça ne fait aucun sens. »
« Je pense que ces gens ont grandi sans jamais entendre leurs parents leur dire non. C'est ce qu'on voit dans les rues en ce moment. Des gens qui passent leur temps à se plaindre. C'est devenu un peu ridicule. Ils ont parlé, nous avons entendu, et maintenant c'est le temps de retourner à l'école. »
Villeneuve, qui dit avoir été élevé en apprenant la valeur du travail acharné,
et en sachant que l'argent ne tomberait pas du ciel.
[Comme c'est intéressant! Lui, l'héritier, qui doit son $ - et sa toute relative célébrité- au succès de son père, mort au travail. Et qui ne l'a jamais égalé parce que, contrairement à son père qui n'avait rien à perdre, lui, en avait.]
Il a aussi comparé les étudiants aux émeutiers de Londres l'année dernière, et il a ajouté qu'ils étaient des
« rebelles sans cause à défendre ».
Au bout du compte, a-t-il dit, les étudiants se font mal à eux-mêmes puisqu'ils militent pour des choses qui ne sont pas viables financièrement -
et ils finiront par le payer un jour.
Malheureusement, a-t-il précisé, s'ils continuent il y aura de moins en moins de contribuables pour les aider à payer la facture.
« Et où les gouvernements prennent l'argent? Des taxes, en vendant des choses. La prochaine chose qu'ils vont répondre c'est
"Et bien, prenez des riches" »,
a-t-il expliqué.
« Et c'est à ce moment-là que les riches changent de pays. »
[Comme lui. Qui vit en Suisse. Et qui vient de temps en temps, donner des leçons à la populace. Et courir une course d'auto chez les ploucs, à prix d'or. Course qu'il perd régulièrement. Mais il a ou avait une belle gueule et de jolis cheveux - il s'est fait raser la tête à la Bruce Willis, depuis qu'il chauvinise. Et il est pour les médias, un rappel de la légende de son père. Mais il n'est, du moins, actuellement, que le fils de. ]
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2012/06/07/004-villeneuve-manifestation-etudiants.shtml
597 commentaires
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L'ancien pilote de formule 1 Jacques Villeneuve a reçu plusieurs courriels « injurieux, insultants et même dangereux » à la suite de ses commentaires sur le conflit étudiant émis jeudi soir.
Mais l'ancien champion du monde n'a renié aucun de ses propos
Tout en reconnaissant qu'il aurait préféré avoir une discussion d'une trentaine de minutes afin de pouvoir mieux étayer sa pensée [?], Villeneuve a confirmé qu'il avait été bien cité lors d'un entretien de cinq minutes accordé en marge d'un cocktail-bénéfice qui a donné le coup d'envoi aux quatre jours de festivités entourant le Grand Prix.
Villeneuve a reconnu, vendredi, qu'il était surpris que les gens s'étonnent encore qu'il émette sans retenue des opinions tranchées.
Ce trait de caractère a toujours été la marque de commerce du Québécois lorsqu'il pilotait une voiture de F1.
Lorsqu'on lui a demandé s'il était prêt à discuter du conflit pendant les 30 minutes suggérées, il a répondu avec un humour acerbe qu'il refuserait, « si c'est pour avoir des menaces de mort ».
L'ancien champion du monde a quand même affirmé qu'il trouvait « un peu ridicule » que des gens qui «prônent la liberté d'expression » ne lui accordent pas le droit de dire ce qu'il pense.
[Pour lui, la «liberté d'expression» est son droit de dire ce qui lui passe par la tête. Sans réplique de l'autre parti. Concept intéressant. Si quelqu'un dit une connerie, il peut arriver qu'on le lui fasse remarquer. Et s'il s'adresse à la foule, la foule peut répliquer. Et, il semble, que pour lui, encore, le concept de liberté d'expression, consiste en ce que vos paroles sont des ordres qui méritent non seulement l'écoute active et attentive mais l'obéissance.]
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2012/06/08/004-grandprix-etudiants-villeneuve.shtml
389 commentaires
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J’ai côtoyé Villeneuve sur les circuits assez longtemps pour savoir qu’il a une vision du monde assez particulière.
Nous interprétons tous le monde qui nous entoure en fonction du milieu où nous avons grandi et en fonction de nos expériences passées.
Comme Jacques a vécu une enfance assez singulière et qu’il a été une vedette planétaire durant une bonne partie de sa vie d’adulte, il est sans doute normal que ses prises de position – souvent très conservatrices – détonnent.
[Conservateur. De droite. Les riches (concept clair) - généralement de «droite» - concept nébuleux qui se résume ainsi: ils considèrent que leur niveau de vie est naturel, nécessaire à leur épanouissement et tout à fait moral car résultant de leur travail. En contrepartie de leur nature bénéfique, ils manifestent parfois des émotiions vives allant jusqu'à l'inconfort, la douleur morale et physique lorsqu'on cherche à les extorquer en les imposant, de manière à ce que les pauvres - qui ne font rien- continuent à être payé à ne rien faire. D'où des cris d'angoisse et de colère suivi de menaces de prendre la fuite, ce qu'ils ne font malheureusement pas, car ils vivent très bien ici, et y vivront tant qu'ils auront l'espoir d'encore jouer la sangsue sur le dos du gouvernement, des taxés (ceux qui ne peuvent pas se plaindre) et des travailleurs.]
Politiquement, je me rappelle aussi d’une grande controverse survenue au début des années 2000, quand le gouvernement libéral de Jean Chrétien avait décidé d’adopter une loi antitabagisme.
Cette loi, qui visait à protéger la santé publique, interdisait aux cigarettiers de concevoir des campagnes de publicité destinées aux jeunes. Elle visait donc particulièrement la F1.
À l’époque, la plupart des commanditaires majeurs de la F1 étaient des fabricants de tabac dont les logos apparaissaient sur les monoplaces et les uniformes des plus grands pilotes. Or, la nouvelle loi interdisait spécifiquement aux écuries d’afficher ces marques de commerce.
Villeneuve, qui défendait les couleurs des cigarettes Lucky Strike avec l’écurie British American Racing (propriété de British American Tobacco), trouvait cette législation totalement ridicule.
« Je ne fume pas parce que je sais que c’est mauvais pour la santé. C’est un choix que les gens font, et le gouvernement n’a qu’à les laisser décider. Pensez-vous vraiment que les gens vont se mettre à fumer parce qu’il y a des logos de marques de cigarettes sur les voitures? »,
demandait-il.
Il ne pouvait concevoir que son style de vie, son image et le prestige de son titre de champion du monde puissent servir à vendre des cigarettes,
alors que c’était le but premier de toute l’opération.
British American Tobacco n’avait certainement pas investi des centaines de millions dans la course automobile pour le plaisir de remporter des trophées!
Ce qui nous amène aux déclarations que Villeneuve a faites jeudi soir à l’occasion de la grande soirée mondaine donnant le coup d’envoi aux festivités du Grand Prix.
Parce qu’il a une opinion sur tout, Villeneuve n’a pas hésité une seconde à s’immiscer dans le débat entourant la hausse de droits de scolarité.
Et justement à cause de son vécu très particulier, j’ai trouvé sa position extrêmement intéressante.
Villeneuve a notamment qualifié les étudiants de « fainéants ».
Il a rappelé que les manifestations des derniers mois ont coûté une fortune à la ville de Montréal et aux deux paliers de gouvernement.
Et il leur a conseillé de rentrer bien gentiment à l’école
« parce qu’un jour, ce sont eux qui devront payer leur contribution à la société ».
La phrase qui a le plus retenu mon attention était la suivante :
« Les étudiants ont peut-être une idée un peu fausse de la réalité des choses. Ils réclament la liberté, mais ne se rendent pas compte qu’ils en enlèvent à beaucoup de gens. Je pense qu’ils ont passé leur jeunesse à grandir sans que leurs parents leur disent non. C’est ce qu’on voit dans les rues. Ça passe son temps à se plaindre. »
Chacun a droit à son opinion.
N’empêche, il est particulièrement fascinant de voir comment le débat entourant l’accessibilité aux études peut être perçu par quelqu’un qui a fréquenté le collège alpin Beau Soleil, en Suisse, qui est reconnu comme la maison d’enseignement la plus prestigieuse du monde.
Durant son passage dans cette école secondaire, Villeneuve a côtoyé des princes et des princesses ainsi que les héritiers des plus grandes fortunes d’Europe.
De nos jours, les parents des quelque 180 élèves qui fréquentent cette école doivent débourser environ 97 000 $ par an pour assurer un enseignement de qualité à leurs enfants. Cela exclut bien sûr les dépenses reliées aux activités sportives et aux expéditions…
Puisqu’il est question d’expéditions, justement, pendant que les étudiants québécois protestaient dans les rues de Montréal et esquivaient les matraques à la mi-mai, les élèves de troisième secondaire du collège Beau Soleil pagayaient dans l’Ardèche, dans le sud de la France.
Et en mars, au moment où les étudiants québécois commençaient à s’aventurer dans les rues pour protester contre la hausse de leurs droits de scolarité, huit élèves de Beau Soleil mettaient le cap sur l’Équateur pour faire l’ascension du volcan Cotopaxi.
De toute évidence, les élèves de Beau Soleil ne passent pas leur temps à se plaindre dans les rues.
Mais on peut se demander si ce sont les étudiants québécois ou les étudiants de Beau Soleil qui se font le plus souvent dire non par leurs parents…
Les étudiants du collège Beau Soleil n’ont certainement pas de problèmes avec leurs prêts et bourses.
Et il est permis de croire que les consoeurs et confrères de classe de Jacques n’ont pas eu à occuper deux ou trois petits boulots afin de se loger, se nourrir et payer les coûts de leurs études comme le font les fainéants du Québec.
[Quant à la valeur des... heu!... diplômes reçus dans cet établissement... Quand vos géniteurs paient aussi cher, le futur chômeur, pour le moment, professeur, comprend très bien qu'on souhaite que fiston ou fifille passe ses examens. Qu'on va judicieusement adapter à la circonférence de sa tête blonde et aryenne. Et il serait intéressant de voir le nombre de décrocheurs et d'échoués ou d'épaves provenant de cet établissement. Et le % des notes. Les actionnaires de cet établissement comprennent parfaitement que seuls l'élite ou la production des spermatozoïdes et des ovules de l'élite fréquente leurs locaux et qu'ils doivent être mesuré à l'aune de leur avenir - celui du personnel, des actionnaires et le leurs - et de leur potentiel génératique: soit la perfection. Car ils sont au sommet de la création ou, du moins, de ce monde. Quelles seraient les conséquences d'une vision plus aride de la réalité: soit un examen qui mesurerait réellement les connaissances et l'effort? Et la qualité de leur cerveau? Le chômage pour les employés, la faillite pour l'établissement, le scandale. Et si on observe avec une lorgnette aux verres rosés, on peut très bien percevoir que même si un crétin fini reçoit son diplôme, il n'y aura aucune conséquence publique désagréable: on peut douter qu'on y enseigne la chirurgie ou la manière de faire des ponts. Ces vibrions ne travailleront jamais de leur vie. Comme les fils d'aristo des temps anciens. Ou des grands bourgeois des temps plus récents. Ils seront abonnés à vie de clubs privés très privés, joueront au golf, au tennis et autres occupations de prolétaires. Et si jamais il leur prend l'envie de remuer les mains, feront des courses en F1 ou leur paternel leur trouvera un poste dans l'entreprise familiale où ils commanderont à leurs employés de travailler plus vite. Peu importe qui parle au nom de leur race, on a toujours l'impression de voir et d'entendre les imprécations du capitaine Achab joué par Gregory Peck et Moby Dick étant joué par la concurrence internationale. Des gestionnaires sous leurs ordres s'occuperont de la manière de faire appliquer ces concepts inédits. Et du suivi et du contrôle de son application. Et, parfois, comme ce bon monsieur Villeneuve, ils donneront des leçons au monde. Que peut faire un simple peone à part les remercier humblement de s'être brièvement penché sur leur cas. Cas tragique qui est visibleuemnt leur faute, car s'ils s'étaient appliqués davantage en gardant les chèvres de leurs maîtres, ils seraient devenus riches eux-aussi. On peut aussi s'en affliger. Remarquer que nous avons nos propres petits bourgeois qui ne sont pas allés à des écoles aussi exquises, le donneur de sperme familial n'en ayant pas les moyens. Et ces doctes petits bourgeois, donnent comme par hasard - il n'y a pas de hasard dans la nature; alors par miracle ; ou par une nécessité organique de partager leur savoir- les mêmes conseils. On peut aussi analayser ces conseils. Et en ce qui concerne ce bon monsieur Villeneuve si joliement frisé il y a peu, et arriver à la conclusion que payer si cher une éducation pour produire de telles conneries est un bon indicateur du niveau scolaire de l'institution, du niveau intellectuel de son élève. Et que livré à nos institutions, il aurait été recalé comme bien d'autres. Même si, selon lui, on y encourage la médiocrité. Car, visiblement, la médiocrité a besoin d'encouragement. Un cervau limité muni de neurones de qualité douteuse. Qu'aucun doute n'empêchera de s'exprimer. Car, quand on est si riche, on a toujours raison. Et aucun de vos esclaves n'osera dire le contraire.]
Villeneuve a par ailleurs raison lorsqu’il prétend que les étudiants qui protestent aujourd’hui devront demain payer leur contribution à la société.
En effet, la plupart n’auront pas le choix de payer leur pleine contribution.
Ils ne pourront pas s’installer à Monaco ou en Suisse par exemple (comme tant de pilotes de F1 le font) pour éviter de faire face à des taux d’imposition qu’ils jugent injustes et disproportionnés.
Le monde de Jacques Villeneuve. Martin Leclerc
http://blogues.radio-canada.ca/bloguesportif/2012/06/08/le-monde-selon-jacques-villeneuve/
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Comme ça, Jacques Villeneuve, ex-champion de Formule 1, pense que les étudiants sont des fainéants qui font peur aux touristes et embarrassent le Québec à l'étranger. Et ils sont mal élevés parce que leurs parents n'ont jamais appris à leur dire non.
«Ils passent leur temps à se plaindre, a-t-il expliqué jeudi lors d'un point de presse où il a enfilé les clichés plus vite qu'un bolide de Formule 1. C'est devenu un peu ridicule [...] C'est le temps de retourner à l'école!»
Enfants-rois, bébés gâtés, parents incompétents. Du mépris et du paternalisme.
Hier, Villeneuve en a rajouté une couche en parlant de terrorisme.
Si les étudiants bloquent le métro qui se rend à l'île Notre-Dame, «ce sera un acte terroriste».
Et comment va-t-on appeler les attentats suicide qui font des dizaines de morts?
On va bientôt manquer de vocabulaire.
Jacques Villeneuve fait la leçon aux étudiants, lui qui a fréquenté un collège huppé en Suisse et qui refuse d'envoyer ses enfants dans une école québécoise, car
«on nivelle par le bas».
Le dérapage verbal. Michelle Ouimet
http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/michele-ouimet/201206/08/01-4533303-le-derapage-verbal.php
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GILBERT ROZON SERT UNE MISE EN GARDE
COMMISSION CHARBONNEAU
Henri Michaud
29 nov. 2012
Agence QMI
http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/national/commissioncharbonneau/archives/2012/11/20121129-162910.html
Le président fondateur du groupe Juste pour Rire, Gilbert Rozon,
a profité de la tribune de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, jeudi matin, pour servir, avec humour,
une mise en garde face aux révélations entendues à la commission Charbonneau.
Gilbert Rozon s'interroge sur les impacts des nombreuses allégations de collusion et de corruption.
«Si nous ne pouvons dîner ou offrir des billets à des décideurs, pour discuter d'un dossier, ils se retrouveront bientôt dans de véritables tours d'ivoire, et inaccessibles. Il faut avoir les moyens pour les rencontrer»,
[On a appris qu'il y a des clubs privés pour ça où n'entrent que des gens biens: ministres, maires, ingénieurs, hommes d'affaires, mafiosi.]
a-t-il dit.
En entrevue, Gibert Rozon a précisé ses propos.
«La commission doit apporter un éclairage sur la situation. Et s'il y a des bandits, qu'ils se retrouvent en prison.
Toutefois, il faut moduler un peu les déclarations et les couvertures médiatiques»,
a expliqué l'homme d'affaires.
Gilbert Rozon ne craint toutefois pas les impacts de cet exercice dans la population.
«C'est sûr que le premier réflexe est de condamner, mais avec un recul de quelques jours, les gens sauront faire la part des choses. »
*
«L’erreur est humaine, le pardon divin. »
de Alexander Pope Extrait du Essai sur la critique
Pour des citations supplémentaires:
http://www.citation-du-jour.fr/citations-alexander-pope-674.html
*
Gilbert Rozon en a fait couler, de l'encre, cette semaine. Et il en a twitté un coup.
Il avait peur pour son festival, peur que les étudiants débarquent avec leurs casseroles, peur à l'image de son grand rassemblement.
Une partie de son festival se déroule dans la rue. Et la rue est plutôt agitée par les temps qui courent.
Il voulait rencontrer les leaders étudiants parce qu'il avait besoin d'être rassuré.
Il était tellement inquiet qu'il a perdu les pédales. Il ne parlait plus de perturbations, mais de menaces, de chantage et de prise d'otage.
Prise d'otage?
«C'était peut-être trop fort, a admis Gilbert Rozon après sa rencontre avec les étudiants, mais j'avais un problème avec l'appel à la désobéissance civile de Gabriel Nadeau-Dubois et la phrase de la CLASSE:
"Je vais vous l'organiser, votre Grand Prix!"»
Gilbert Rozon a demandé aux leaders étudiants de s'engager par écrit à ce qu'il n'y ait aucune perturbation pendant les festivals.
Il faut être culotté.
Même le premier ministre n'a pas été aussi loin.
Comment peut-il exiger un tel engagement?
Quelle est sa légitimité?
Gabriel Nadeau-Dubois a bien résumé la situation.
«Nous ne sommes pas redevables à Gilbert Rozon. Si chaque homme d'affaires inquiet pour son porte-monnaie exige de négocier avec nous, on ne s'en sortira pas. Nous, on veut négocier avec le gouvernement.»
Ce n'était pas à Gilbert Rozon de prendre l'initiative d'une telle rencontre, mais plutôt au maire de Montréal.
Au début, Gérald Tremblay ne voulait pas rencontrer les étudiants, car «il n'avait pas de mandat»,
sauf que personne ne lui avait demandé de trouver une solution à la crise.
Son rôle était de rassurer.
Le dérapage verbal. Michelle Ouimet
http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/michele-ouimet/201206/08/01-4533303-le-derapage-verbal.php
*
[Rappelons que Rozon inc et ses diverses productions - festivals de l'humour, ect. - est une créature de l'État ou sa création, comme le Cirque du Soleil. À partir de subvention de départ - sans lesquelles, ils n'existeraient pas- ils ont créé un empire, petit ou grand. Dans le cas du Cirque. Dont on apprenait qu'une de leur dernière production, aux USA, venait d'être couiquée faute de public après une subvention de 30 millions de l'État local. On se rappellera leur tentative de faire casquer l'État québécois 1 milliard pour un casino à Montréal. On se souviendra aussi de leur PDG, + ou - retraité, ayant récolté 1 milliard suite à la vente de «sa» compagnie. Sans que les artisans et athlètes qui l'ont illustrée ne touchent une cenne hormis leur salaire. Le monsieur a ainsi pu faire de la poésie en orbite pour 30 millions. Les productions Rozon inc. n'existeraient plus sans le bouche à bouche annuel de l'État. Et le monsieur donne des leçons. Et les courses locales de F1 du Grand Prix de Montréal sont subventionnés par tous les gouvernements qui ont remplacés les publicitaires défaillants. Tout ceci rappelle l'affaire gréco-romain ou Biblique - dans le sens de leçon de choses ou malédictions de monsieur Malenfant! http://fr.wikipedia.org/wiki/Raymond_Malenfant Quoique, pour le moment, aucune malédiction n'est en vue; tout se passe encore très bien pour nos amis les clowns. Même si on tente le Diable ou jouent avec le destin, selon l'expression que l'on préférera. Mais malgré l'ampleur des chiffres, ceci n'est rien comparé à une autre créature de l'État: Bombardier. Dont le PDG ne manque aucune occasion de pérorer sur la morale.]
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Image. http://foolscrow.files.wordpress.com/2011/11/banksters-preview.jpg
http://foolscrow.wordpress.com/2011/11/22/central-banks-a-rothschild-scheme-for-the-enslavement-of-humanity-video/
ET PROPOS SUR JACQUES VILLENEUVE ET GILBERT ROZON
Léo-Paul Lauzon
6 décembre 2012
http://blogues.journaldemontreal.com/lauzon/2012/12/06/
L’INCERTITUDE ÉCONOMIQUE, C’EST BON POUR LE PATRONAT
Un article de journal du 28 août 2012 s’intitulait :
«Les banques canadiennes emplissent leurs coffres».
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Economie/2012/08/28/005-bmo-scotia-profits.shtml
Dans ce texte, il était écrit au premier paragraphe :
«Malgré l’incertitude du contexte économique, les banques canadiennes tirent encore leur épingle du jeu».
Encore une fois bravo aux banques qui tiennent à donner des cours sur leurs produits financiers à nos enfants du primaire.
Faut surtout pas interpréter ça comme de la propagande, qui est plutôt le lot des syndicats, des écologistes et des socialistes.
Et ça continue puisque la Banque Royale vient de déclarer un autre profit record annuel d’un petit 7,5 milliards de rien du tout.
Arnaquer le monde dans un contexte de monopole privé,
les institutions financières s’y connaissent et sont même les expertes grâce au taux usuraire pratiqué sur leurs cartes de crédit Visa et Mastercard
Un monopole privé détenu par un autre monopole que sont les banques canadiennes, aux gros frais bancaires
et à beaucoup d’évasion fiscale dans leurs filiales logées au chaud dans les paradis fiscaux.
Ah ben, il y a aussi ce titre d’article de journal du 28 décembre 2011 :
«Les PME québécoises en 2011 : Revenus en croissance malgré les turbulences».
Ça ne les empêche pas de continuer à jouer les martyrs et à se plaindre le ventre plein des taxes et impôts, de la réglementation et de la paperasse, du salaire trop élevé du salaire minimum, des subventions gouvernementales trop chétives, etc.
L’INCERTITUDE ÉCONOMIQUE, C’EST PAS SI BON POUR LES EMPLOYÉS
Drôle d’économie de marché capitaliste.
Si l’incertitude et les turbulences économiques ont permis aux entreprises d’engranger de gros profits,
ça ne les gêne pas pen toute de se servir du même prétexte de l’incertitude pour prévenir leurs fidèles employés que :
«Le contexte économique difficile
pour qui au juste ?
pèsera sur les augmentations salariales,
pour les chanceux qui en auront une,
l’an prochain, conclut une enquête de la firme Morneau Sheppell» (Le Devoir, 29 août 2012).
Et pour s’assurer que les employés auront bien compris le message et n’ambitionneront pas sur l’argent béni,
le patronat a fait appel à une autre enquête émanant cette fois de la firme Mercer :
«Les employeurs prévoient des hausses salariales modestes en 2012» (Le Devoir, 7 septembre 2011).
Au premier paragraphe, il était écrit :
«Il faudra prendre son mal en patience. La situation financière de la population active canadienne n’est pas près de s’améliorer».
Les travailleurs ordinaires sont habitués à ce traitement puisque Statistique Canada nous a dit qu’au cours des
30 DERNIÈRES ANNÉES, LE SALAIRE DES TRAVAILLEURS, COMPTE TENU DE L’INFLATION, A STAGNÉ PENDANT QUE LES ENTREPRISES ONT RÉALISÉ DES PROFITS RECORDS ET QUE LEURS DIRIGEANTS ET ACTIONNAIRES S’EN SONT MIS PLEIN LES POCHES.
Ainsi va l’économie capitaliste.
Pas tellement grave si la situation financière des travailleurs se détériore ; l’important est que celle des compagnies s’améliore.
SOYONS SOLIDAIRES DE NOS EXPLOITEURS.
[Ils créent de la richesse. Et monsieur Alain Dubuc, le dit si bien dans son livre: Éloge de la richesse. Éditions Voix parallèles. Aussi Septembre Éditeur. Aussi local du journal La Presse. 7 rue Saint-Jacques, Montréal. Le quartier chic de la ville.]
http://www.septembre.com/
http://www.septembre.com/pop-editions-voix-paralleles.html
http://librairie.lapresse.ca/voixparalleles/index.html
http://www.lapresse.ca/politique.php
*
EXODE DU CERVEAU [de] JACQUES VILLENEUVE
Triste nouvelle puisque le Journal de Montréal du 3 décembre 2012 nous a appris en page couverture que
«Jacques Villeneuve veut s’exiler en Europe».
Moi je dis respectueusement «bon débarras».
Si ça peut inciter d’autres grosses têtes enflées et d’autres maîtres chanteurs à suivre l’exemple de Coco Villeneuve, le Québec s’en portera que mieux.
Durant la dernière grève étudiante et devant la possible menace des étudiants de barrer l’accès à l’Île Notre-Dame, où se tient les cours de chars, Jacques, dans un cri du cœur déchirant et lancinant, avait hurler aux grévistes :
«Retournez donc à l’école».
Jacques, si jamais tu t’exiles en Suisse, où tu paieras moins d’impôt, tu devrais en profiter pour y retourner toi-même à l’école. Ça te sera très utile, tu verras.
Et en Suisse il y a Luc Plamondon [il était en Irlande, du temps béni des baisses d’impôt pour lesr riches ce qui a visiblement aidé le pays .Ou l’a probablement aidé vu qu’il est actuellement en faillite.], tu pourrais en profiter pour le saluer de notre part et de lui rappeler de rester ? On ne s’en ennuie pas du tout.
*
MISE EN GARDE DE GILBERT ROZON À LA COMMISSION CHARBONNEAU
Rien à l’épreuve aussi de Gilbert Rozon, ce siphonneux de luxe de fonds publics,
de servir, devant une brochette de gens d’affaires à la Chambre de commerce de Montréal, une mise en garde à la commission Charbonnneau,
tel que rapporté dans le Journal de Montréal du 30 novembre 2012.
En gros, celui qui est directement branché sur la pompe à piastres de l’État, a dit qu’il ne fallait pas aller trop loin dans les enquêtes afin de ne pas porter ombrage à nos entrepreneurs qui nous créent de la richesse.
[Ou syphonnent celle de tout le monde. Y compris, pour commencer, celle produite par ceux qu’ils appellent «leurs employés» et qui travaillent avec – le mot «avec» est important- pour fabriquer des choses. Détail qu’ils oublient au moment de se répartir les profits de cette activité. Qu’ils prennent sans doute pour du bénévolat. En fait, ces «donneurs d'emplois» les engagent par charité, les sauvant ainsi de la pauvreté et de la prostitution - pour leurs filles et épouses.]
[Ils créent de la richesse. Il faut créer de la richesse. Mots d'ordre et imploration de tous les partis. Avec les mots: il faut créer de la croissance. Et, selon ce bon monsieur Bouchard, ex-PM de la province, il faut travailler plus fort car les prétendus travailleurs, ces fainéants, ces assistés sociaux de l'entreprise, ne travaillent pas assez.]
Mettons ça sur le côté énième joke plate de Gilbert Rozon.
Ça en fait une de plus à son palmarès, lui qui a englouti des millions de dollars reçus en subventions de Québec [10 millions ?] lors de la faillite de son ridicule Musée de l’humour.
Pas ben grave, c’est pas lui qui paie.
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PLUS D'UN MILLIARD DE PROFITS À LA BANQUE DE MONTRÉAL
4 décembre 2012
http://argent.canoe.ca/lca/bourse/quebec/archives/2012/12/plus-milliard-profits-banque-montreal.html
Les profits de la Banque de Montréal ont bondi de 41% au quatrième trimestre, pour dépasser le cap du milliard de dollars.
La quatrième banque canadienne a inscrit des profits nets de 1,08G$ ou 1,59$ par action pour la période de trois mois achevée à la fin d'octobre,
ce qui représente une hausse de 41% sur les profits de 768M$ ou 1,11$ par action une année plus tôt.
Le bénéfice ajusté s'est établi à 1,13G$ ou 1,65$ par action, en hausse de 35%.
Sur cette base, les analystes attendaient des profits de 1,43$ par action, selon Thomson Reuters I/B/E/S.
Si les activités canadiennes ont généré un bénéfice stable à 439M$, celui de BMO Marché des capitaux a plus que doublé pour atteindre 293M$.
Les profits des activités américaines ont régressé de 14% pour se situer à 132M$.
La dotation à la provision pour pertes sur créances a chuté de 170M$ pour se situer à 192M$.
Quant au rendement des capitaux propres, il a été de 15,6% contre 12,7% au quatrième trimestre de 2011.
Les revenus du trimestre se sont élevés à 4,18G$, ce qui représente une hausse de 9,3% sur le quatrième trimestre 2011.
Pour l'exercice, BMO a dégagé un bénéfice de 4,19G$, en progression de 34,5% sur les profits de 3,11G$ en 201.
Par action, les profits ressortent à 6,15$, contre 4,84$ l'année précédente.
Le président et chef de la direction de la BMO Groupe financier, Bill Downe, a indiqué que la part du marché des prêts hypothécaires au Canada à l'habitation a continué à croître, au quatrième trimestre.
«Lorsque nous nous tournons vers 2013, nous avons la conviction que chacun de nos secteurs d'activité est en mesure d'assurer la croissance soutenue d'un bénéfice net de grande qualité»,
a-t-il dit.
*
QUELQUES MOTS SUR MONSIEUR JACQUES VILLENEUVE ET SON CERVEAU
Fils de monsieur Gilles Villeneuve, monsieur Jacques Villeneuve a été à l’école au Collège Alpin Beau Soleil, en Suisse. Cette école bien pour gens biens compterait environ 180 élèves de plus de 50 nationalités différentes. L'école serait l'une des plus prestigieuses institutions d'enseignement du monde.
Les cours sont donnés en anglais sauf pour les langues étrangères
Beau Soleil est aussi l'une des écoles les plus chères au monde. Les frais de scolarité annuels s'élèvent à 90'000 CHF (franc Suisse) par an.
1 CHF = 1.07020547945 USD.
90.000 CHF = 95.250 CAD
Auxquels viennent s'ajouter frais d'assurances, taxes diverses, permis de séjour, dépenses quotidiennes, activités extra-scolaires, sans oublier les uniformes.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Coll%C3%A8ge_alpin_Beau_Soleil
Site officiel
http://www.beausoleil.ch/site/?category_name=fr
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CONTROVERSE POLITIQUE AVEC GILLES VILLENEUVE
Lors du cocktail d'ouverture du Grand Prix automobile du Canada 2012, le 7 juin 2012, Jacques Villeneuve donne un entretien journalistique dans lequel il fustige la Grève étudiante québécoise de 2012.
Villeneuve traite les étudiants de fainéants et les invite à retourner en classe. De plus il affirme que « ces étudiants ont passé leur jeunesse à grandir sans que leurs parents leur disent non. C'est ce qu'on voit dans les rues en ce moment. Des gens qui passent leur temps à se plaindre. C'est devenu un peu ridicule. »
Le 9 juin 2012, Villeneuve déclare avoir reçu des menaces à la suite de ses propos et parle désormais de terrorisme.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Villeneuve
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À l'occasion du cocktail d'ouverture du Grand Prix du Canada, le Québécois avait exprimé son désarroi face au mouvement de contestation.
«Qu'ils arrêtent. Ça coûte une fortune à la Ville, ça n'a juste pas de bon sens»
«Ils ont passé toute leur jeunesse à grandir sans que leurs parents leur disent non»,
avait-il ajouté, visiblement ulcéré par les revendications des groupes étudiants.
http://fr.canoe.ca/sports/nouvelles/courseautomobile/f1/archives/2012/06/20120608-174612.html
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Jacques Villeneuve, l'ex-champion du monde de Formule 1, est frustré par le mouvement de protestation qui perdure depuis des mois et qui promet désormais d'interférer tout au long du week-end au Grand Prix du Canada à Montréal.
Dans un entretien de cinq minutes avec les journalistes jeudi, Villeneuve a dit aux manifestants
« de retourner à l'école ».
Villeneuve leur a même demandé
« qu'ils arrêtent de faire les fainéants ».
Il a dit qu'ils embarrassaient le Canada - particulièrement le Québec.
Il a suggéré qu'ils étaient mal élevés, par des parents qui n'ont jamais appris à dire « non ».
Et il a mentionné qu'ils risquaient de faire peur aux touristes et aux contribuables québécois, qui remballeront leurs pénates et iront investir ailleurs où le climat social est plus détendu
« C'est le temps de se réveiller et d'arrêter de faire les fainéants. Ç'a duré assez longtemps »,
a confié Villeneuve aux journalistes lors d'un cocktail-bénéfice qui a donné le coup d'envoi aux quatre jours de festivités entourant le Grand Prix du Canada.
« Nous les avons entendus. Nous avons écouté. Ils devraient arrêter. Ça coûte une fortune à la Ville. Ça ne fait aucun sens. »
« Je pense que ces gens ont grandi sans jamais entendre leurs parents leur dire non. C'est ce qu'on voit dans les rues en ce moment. Des gens qui passent leur temps à se plaindre. C'est devenu un peu ridicule. Ils ont parlé, nous avons entendu, et maintenant c'est le temps de retourner à l'école. »
Villeneuve, qui dit avoir été élevé en apprenant la valeur du travail acharné,
et en sachant que l'argent ne tomberait pas du ciel.
[Comme c'est intéressant! Lui, l'héritier, qui doit son $ - et sa toute relative célébrité- au succès de son père, mort au travail. Et qui ne l'a jamais égalé parce que, contrairement à son père qui n'avait rien à perdre, lui, en avait.]
Il a aussi comparé les étudiants aux émeutiers de Londres l'année dernière, et il a ajouté qu'ils étaient des
« rebelles sans cause à défendre ».
Au bout du compte, a-t-il dit, les étudiants se font mal à eux-mêmes puisqu'ils militent pour des choses qui ne sont pas viables financièrement -
et ils finiront par le payer un jour.
Malheureusement, a-t-il précisé, s'ils continuent il y aura de moins en moins de contribuables pour les aider à payer la facture.
« Et où les gouvernements prennent l'argent? Des taxes, en vendant des choses. La prochaine chose qu'ils vont répondre c'est
"Et bien, prenez des riches" »,
a-t-il expliqué.
« Et c'est à ce moment-là que les riches changent de pays. »
[Comme lui. Qui vit en Suisse. Et qui vient de temps en temps, donner des leçons à la populace. Et courir une course d'auto chez les ploucs, à prix d'or. Course qu'il perd régulièrement. Mais il a ou avait une belle gueule et de jolis cheveux - il s'est fait raser la tête à la Bruce Willis, depuis qu'il chauvinise. Et il est pour les médias, un rappel de la légende de son père. Mais il n'est, du moins, actuellement, que le fils de. ]
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2012/06/07/004-villeneuve-manifestation-etudiants.shtml
597 commentaires
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L'ancien pilote de formule 1 Jacques Villeneuve a reçu plusieurs courriels « injurieux, insultants et même dangereux » à la suite de ses commentaires sur le conflit étudiant émis jeudi soir.
Mais l'ancien champion du monde n'a renié aucun de ses propos
Tout en reconnaissant qu'il aurait préféré avoir une discussion d'une trentaine de minutes afin de pouvoir mieux étayer sa pensée [?], Villeneuve a confirmé qu'il avait été bien cité lors d'un entretien de cinq minutes accordé en marge d'un cocktail-bénéfice qui a donné le coup d'envoi aux quatre jours de festivités entourant le Grand Prix.
Villeneuve a reconnu, vendredi, qu'il était surpris que les gens s'étonnent encore qu'il émette sans retenue des opinions tranchées.
Ce trait de caractère a toujours été la marque de commerce du Québécois lorsqu'il pilotait une voiture de F1.
Lorsqu'on lui a demandé s'il était prêt à discuter du conflit pendant les 30 minutes suggérées, il a répondu avec un humour acerbe qu'il refuserait, « si c'est pour avoir des menaces de mort ».
L'ancien champion du monde a quand même affirmé qu'il trouvait « un peu ridicule » que des gens qui «prônent la liberté d'expression » ne lui accordent pas le droit de dire ce qu'il pense.
[Pour lui, la «liberté d'expression» est son droit de dire ce qui lui passe par la tête. Sans réplique de l'autre parti. Concept intéressant. Si quelqu'un dit une connerie, il peut arriver qu'on le lui fasse remarquer. Et s'il s'adresse à la foule, la foule peut répliquer. Et, il semble, que pour lui, encore, le concept de liberté d'expression, consiste en ce que vos paroles sont des ordres qui méritent non seulement l'écoute active et attentive mais l'obéissance.]
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2012/06/08/004-grandprix-etudiants-villeneuve.shtml
389 commentaires
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J’ai côtoyé Villeneuve sur les circuits assez longtemps pour savoir qu’il a une vision du monde assez particulière.
Nous interprétons tous le monde qui nous entoure en fonction du milieu où nous avons grandi et en fonction de nos expériences passées.
Comme Jacques a vécu une enfance assez singulière et qu’il a été une vedette planétaire durant une bonne partie de sa vie d’adulte, il est sans doute normal que ses prises de position – souvent très conservatrices – détonnent.
[Conservateur. De droite. Les riches (concept clair) - généralement de «droite» - concept nébuleux qui se résume ainsi: ils considèrent que leur niveau de vie est naturel, nécessaire à leur épanouissement et tout à fait moral car résultant de leur travail. En contrepartie de leur nature bénéfique, ils manifestent parfois des émotiions vives allant jusqu'à l'inconfort, la douleur morale et physique lorsqu'on cherche à les extorquer en les imposant, de manière à ce que les pauvres - qui ne font rien- continuent à être payé à ne rien faire. D'où des cris d'angoisse et de colère suivi de menaces de prendre la fuite, ce qu'ils ne font malheureusement pas, car ils vivent très bien ici, et y vivront tant qu'ils auront l'espoir d'encore jouer la sangsue sur le dos du gouvernement, des taxés (ceux qui ne peuvent pas se plaindre) et des travailleurs.]
Politiquement, je me rappelle aussi d’une grande controverse survenue au début des années 2000, quand le gouvernement libéral de Jean Chrétien avait décidé d’adopter une loi antitabagisme.
Cette loi, qui visait à protéger la santé publique, interdisait aux cigarettiers de concevoir des campagnes de publicité destinées aux jeunes. Elle visait donc particulièrement la F1.
À l’époque, la plupart des commanditaires majeurs de la F1 étaient des fabricants de tabac dont les logos apparaissaient sur les monoplaces et les uniformes des plus grands pilotes. Or, la nouvelle loi interdisait spécifiquement aux écuries d’afficher ces marques de commerce.
Villeneuve, qui défendait les couleurs des cigarettes Lucky Strike avec l’écurie British American Racing (propriété de British American Tobacco), trouvait cette législation totalement ridicule.
« Je ne fume pas parce que je sais que c’est mauvais pour la santé. C’est un choix que les gens font, et le gouvernement n’a qu’à les laisser décider. Pensez-vous vraiment que les gens vont se mettre à fumer parce qu’il y a des logos de marques de cigarettes sur les voitures? »,
demandait-il.
Il ne pouvait concevoir que son style de vie, son image et le prestige de son titre de champion du monde puissent servir à vendre des cigarettes,
alors que c’était le but premier de toute l’opération.
British American Tobacco n’avait certainement pas investi des centaines de millions dans la course automobile pour le plaisir de remporter des trophées!
Ce qui nous amène aux déclarations que Villeneuve a faites jeudi soir à l’occasion de la grande soirée mondaine donnant le coup d’envoi aux festivités du Grand Prix.
Parce qu’il a une opinion sur tout, Villeneuve n’a pas hésité une seconde à s’immiscer dans le débat entourant la hausse de droits de scolarité.
Et justement à cause de son vécu très particulier, j’ai trouvé sa position extrêmement intéressante.
Villeneuve a notamment qualifié les étudiants de « fainéants ».
Il a rappelé que les manifestations des derniers mois ont coûté une fortune à la ville de Montréal et aux deux paliers de gouvernement.
Et il leur a conseillé de rentrer bien gentiment à l’école
« parce qu’un jour, ce sont eux qui devront payer leur contribution à la société ».
La phrase qui a le plus retenu mon attention était la suivante :
« Les étudiants ont peut-être une idée un peu fausse de la réalité des choses. Ils réclament la liberté, mais ne se rendent pas compte qu’ils en enlèvent à beaucoup de gens. Je pense qu’ils ont passé leur jeunesse à grandir sans que leurs parents leur disent non. C’est ce qu’on voit dans les rues. Ça passe son temps à se plaindre. »
Chacun a droit à son opinion.
N’empêche, il est particulièrement fascinant de voir comment le débat entourant l’accessibilité aux études peut être perçu par quelqu’un qui a fréquenté le collège alpin Beau Soleil, en Suisse, qui est reconnu comme la maison d’enseignement la plus prestigieuse du monde.
Durant son passage dans cette école secondaire, Villeneuve a côtoyé des princes et des princesses ainsi que les héritiers des plus grandes fortunes d’Europe.
De nos jours, les parents des quelque 180 élèves qui fréquentent cette école doivent débourser environ 97 000 $ par an pour assurer un enseignement de qualité à leurs enfants. Cela exclut bien sûr les dépenses reliées aux activités sportives et aux expéditions…
Puisqu’il est question d’expéditions, justement, pendant que les étudiants québécois protestaient dans les rues de Montréal et esquivaient les matraques à la mi-mai, les élèves de troisième secondaire du collège Beau Soleil pagayaient dans l’Ardèche, dans le sud de la France.
Et en mars, au moment où les étudiants québécois commençaient à s’aventurer dans les rues pour protester contre la hausse de leurs droits de scolarité, huit élèves de Beau Soleil mettaient le cap sur l’Équateur pour faire l’ascension du volcan Cotopaxi.
De toute évidence, les élèves de Beau Soleil ne passent pas leur temps à se plaindre dans les rues.
Mais on peut se demander si ce sont les étudiants québécois ou les étudiants de Beau Soleil qui se font le plus souvent dire non par leurs parents…
Les étudiants du collège Beau Soleil n’ont certainement pas de problèmes avec leurs prêts et bourses.
Et il est permis de croire que les consoeurs et confrères de classe de Jacques n’ont pas eu à occuper deux ou trois petits boulots afin de se loger, se nourrir et payer les coûts de leurs études comme le font les fainéants du Québec.
[Quant à la valeur des... heu!... diplômes reçus dans cet établissement... Quand vos géniteurs paient aussi cher, le futur chômeur, pour le moment, professeur, comprend très bien qu'on souhaite que fiston ou fifille passe ses examens. Qu'on va judicieusement adapter à la circonférence de sa tête blonde et aryenne. Et il serait intéressant de voir le nombre de décrocheurs et d'échoués ou d'épaves provenant de cet établissement. Et le % des notes. Les actionnaires de cet établissement comprennent parfaitement que seuls l'élite ou la production des spermatozoïdes et des ovules de l'élite fréquente leurs locaux et qu'ils doivent être mesuré à l'aune de leur avenir - celui du personnel, des actionnaires et le leurs - et de leur potentiel génératique: soit la perfection. Car ils sont au sommet de la création ou, du moins, de ce monde. Quelles seraient les conséquences d'une vision plus aride de la réalité: soit un examen qui mesurerait réellement les connaissances et l'effort? Et la qualité de leur cerveau? Le chômage pour les employés, la faillite pour l'établissement, le scandale. Et si on observe avec une lorgnette aux verres rosés, on peut très bien percevoir que même si un crétin fini reçoit son diplôme, il n'y aura aucune conséquence publique désagréable: on peut douter qu'on y enseigne la chirurgie ou la manière de faire des ponts. Ces vibrions ne travailleront jamais de leur vie. Comme les fils d'aristo des temps anciens. Ou des grands bourgeois des temps plus récents. Ils seront abonnés à vie de clubs privés très privés, joueront au golf, au tennis et autres occupations de prolétaires. Et si jamais il leur prend l'envie de remuer les mains, feront des courses en F1 ou leur paternel leur trouvera un poste dans l'entreprise familiale où ils commanderont à leurs employés de travailler plus vite. Peu importe qui parle au nom de leur race, on a toujours l'impression de voir et d'entendre les imprécations du capitaine Achab joué par Gregory Peck et Moby Dick étant joué par la concurrence internationale. Des gestionnaires sous leurs ordres s'occuperont de la manière de faire appliquer ces concepts inédits. Et du suivi et du contrôle de son application. Et, parfois, comme ce bon monsieur Villeneuve, ils donneront des leçons au monde. Que peut faire un simple peone à part les remercier humblement de s'être brièvement penché sur leur cas. Cas tragique qui est visibleuemnt leur faute, car s'ils s'étaient appliqués davantage en gardant les chèvres de leurs maîtres, ils seraient devenus riches eux-aussi. On peut aussi s'en affliger. Remarquer que nous avons nos propres petits bourgeois qui ne sont pas allés à des écoles aussi exquises, le donneur de sperme familial n'en ayant pas les moyens. Et ces doctes petits bourgeois, donnent comme par hasard - il n'y a pas de hasard dans la nature; alors par miracle ; ou par une nécessité organique de partager leur savoir- les mêmes conseils. On peut aussi analayser ces conseils. Et en ce qui concerne ce bon monsieur Villeneuve si joliement frisé il y a peu, et arriver à la conclusion que payer si cher une éducation pour produire de telles conneries est un bon indicateur du niveau scolaire de l'institution, du niveau intellectuel de son élève. Et que livré à nos institutions, il aurait été recalé comme bien d'autres. Même si, selon lui, on y encourage la médiocrité. Car, visiblement, la médiocrité a besoin d'encouragement. Un cervau limité muni de neurones de qualité douteuse. Qu'aucun doute n'empêchera de s'exprimer. Car, quand on est si riche, on a toujours raison. Et aucun de vos esclaves n'osera dire le contraire.]
Villeneuve a par ailleurs raison lorsqu’il prétend que les étudiants qui protestent aujourd’hui devront demain payer leur contribution à la société.
En effet, la plupart n’auront pas le choix de payer leur pleine contribution.
Ils ne pourront pas s’installer à Monaco ou en Suisse par exemple (comme tant de pilotes de F1 le font) pour éviter de faire face à des taux d’imposition qu’ils jugent injustes et disproportionnés.
Le monde de Jacques Villeneuve. Martin Leclerc
http://blogues.radio-canada.ca/bloguesportif/2012/06/08/le-monde-selon-jacques-villeneuve/
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Comme ça, Jacques Villeneuve, ex-champion de Formule 1, pense que les étudiants sont des fainéants qui font peur aux touristes et embarrassent le Québec à l'étranger. Et ils sont mal élevés parce que leurs parents n'ont jamais appris à leur dire non.
«Ils passent leur temps à se plaindre, a-t-il expliqué jeudi lors d'un point de presse où il a enfilé les clichés plus vite qu'un bolide de Formule 1. C'est devenu un peu ridicule [...] C'est le temps de retourner à l'école!»
Enfants-rois, bébés gâtés, parents incompétents. Du mépris et du paternalisme.
Hier, Villeneuve en a rajouté une couche en parlant de terrorisme.
Si les étudiants bloquent le métro qui se rend à l'île Notre-Dame, «ce sera un acte terroriste».
Et comment va-t-on appeler les attentats suicide qui font des dizaines de morts?
On va bientôt manquer de vocabulaire.
Jacques Villeneuve fait la leçon aux étudiants, lui qui a fréquenté un collège huppé en Suisse et qui refuse d'envoyer ses enfants dans une école québécoise, car
«on nivelle par le bas».
Le dérapage verbal. Michelle Ouimet
http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/michele-ouimet/201206/08/01-4533303-le-derapage-verbal.php
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GILBERT ROZON SERT UNE MISE EN GARDE
COMMISSION CHARBONNEAU
Henri Michaud
29 nov. 2012
Agence QMI
http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/national/commissioncharbonneau/archives/2012/11/20121129-162910.html
Le président fondateur du groupe Juste pour Rire, Gilbert Rozon,
a profité de la tribune de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, jeudi matin, pour servir, avec humour,
une mise en garde face aux révélations entendues à la commission Charbonneau.
Gilbert Rozon s'interroge sur les impacts des nombreuses allégations de collusion et de corruption.
«Si nous ne pouvons dîner ou offrir des billets à des décideurs, pour discuter d'un dossier, ils se retrouveront bientôt dans de véritables tours d'ivoire, et inaccessibles. Il faut avoir les moyens pour les rencontrer»,
[On a appris qu'il y a des clubs privés pour ça où n'entrent que des gens biens: ministres, maires, ingénieurs, hommes d'affaires, mafiosi.]
a-t-il dit.
En entrevue, Gibert Rozon a précisé ses propos.
«La commission doit apporter un éclairage sur la situation. Et s'il y a des bandits, qu'ils se retrouvent en prison.
Toutefois, il faut moduler un peu les déclarations et les couvertures médiatiques»,
a expliqué l'homme d'affaires.
Gilbert Rozon ne craint toutefois pas les impacts de cet exercice dans la population.
«C'est sûr que le premier réflexe est de condamner, mais avec un recul de quelques jours, les gens sauront faire la part des choses. »
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«L’erreur est humaine, le pardon divin. »
de Alexander Pope Extrait du Essai sur la critique
Pour des citations supplémentaires:
http://www.citation-du-jour.fr/citations-alexander-pope-674.html
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Gilbert Rozon en a fait couler, de l'encre, cette semaine. Et il en a twitté un coup.
Il avait peur pour son festival, peur que les étudiants débarquent avec leurs casseroles, peur à l'image de son grand rassemblement.
Une partie de son festival se déroule dans la rue. Et la rue est plutôt agitée par les temps qui courent.
Il voulait rencontrer les leaders étudiants parce qu'il avait besoin d'être rassuré.
Il était tellement inquiet qu'il a perdu les pédales. Il ne parlait plus de perturbations, mais de menaces, de chantage et de prise d'otage.
Prise d'otage?
«C'était peut-être trop fort, a admis Gilbert Rozon après sa rencontre avec les étudiants, mais j'avais un problème avec l'appel à la désobéissance civile de Gabriel Nadeau-Dubois et la phrase de la CLASSE:
"Je vais vous l'organiser, votre Grand Prix!"»
Gilbert Rozon a demandé aux leaders étudiants de s'engager par écrit à ce qu'il n'y ait aucune perturbation pendant les festivals.
Il faut être culotté.
Même le premier ministre n'a pas été aussi loin.
Comment peut-il exiger un tel engagement?
Quelle est sa légitimité?
Gabriel Nadeau-Dubois a bien résumé la situation.
«Nous ne sommes pas redevables à Gilbert Rozon. Si chaque homme d'affaires inquiet pour son porte-monnaie exige de négocier avec nous, on ne s'en sortira pas. Nous, on veut négocier avec le gouvernement.»
Ce n'était pas à Gilbert Rozon de prendre l'initiative d'une telle rencontre, mais plutôt au maire de Montréal.
Au début, Gérald Tremblay ne voulait pas rencontrer les étudiants, car «il n'avait pas de mandat»,
sauf que personne ne lui avait demandé de trouver une solution à la crise.
Son rôle était de rassurer.
Le dérapage verbal. Michelle Ouimet
http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/michele-ouimet/201206/08/01-4533303-le-derapage-verbal.php
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[Rappelons que Rozon inc et ses diverses productions - festivals de l'humour, ect. - est une créature de l'État ou sa création, comme le Cirque du Soleil. À partir de subvention de départ - sans lesquelles, ils n'existeraient pas- ils ont créé un empire, petit ou grand. Dans le cas du Cirque. Dont on apprenait qu'une de leur dernière production, aux USA, venait d'être couiquée faute de public après une subvention de 30 millions de l'État local. On se rappellera leur tentative de faire casquer l'État québécois 1 milliard pour un casino à Montréal. On se souviendra aussi de leur PDG, + ou - retraité, ayant récolté 1 milliard suite à la vente de «sa» compagnie. Sans que les artisans et athlètes qui l'ont illustrée ne touchent une cenne hormis leur salaire. Le monsieur a ainsi pu faire de la poésie en orbite pour 30 millions. Les productions Rozon inc. n'existeraient plus sans le bouche à bouche annuel de l'État. Et le monsieur donne des leçons. Et les courses locales de F1 du Grand Prix de Montréal sont subventionnés par tous les gouvernements qui ont remplacés les publicitaires défaillants. Tout ceci rappelle l'affaire gréco-romain ou Biblique - dans le sens de leçon de choses ou malédictions de monsieur Malenfant! http://fr.wikipedia.org/wiki/Raymond_Malenfant Quoique, pour le moment, aucune malédiction n'est en vue; tout se passe encore très bien pour nos amis les clowns. Même si on tente le Diable ou jouent avec le destin, selon l'expression que l'on préférera. Mais malgré l'ampleur des chiffres, ceci n'est rien comparé à une autre créature de l'État: Bombardier. Dont le PDG ne manque aucune occasion de pérorer sur la morale.]
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Image. http://foolscrow.files.wordpress.com/2011/11/banksters-preview.jpg
http://foolscrow.wordpress.com/2011/11/22/central-banks-a-rothschild-scheme-for-the-enslavement-of-humanity-video/