DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP

DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR HENRY DICKSON ET DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP ET L'AMI DE DAME MUSE ET DES MUTANTS GÉLATINEUX LGBTQ OGM ET DE MADEMOISELLE TAYTWEET DE MICROSOFT - SECONDE TENTATIVE OFFICIELLE D'Ai - INTELLIGENCE ARTIFICIELLE - ET DE MONSIEUR ADOLF HITLER, CÉLÈBRE ARTISTE CONCEPTUEL AUTRICHIEN ALLEMAND CITOYEN DU MONDE CÉLÈBRE MONDIALEMENT CONNU - IL EST DANS LE DICTIONNAIRE - SON OEUVRE A ÉTÉ QUELQUE PEU CRITIQUÉE MAIS ON NE PEUT PLAIRE À TOUT LE MONDE ET PERSONNE N'EST PARFAIT ! VOILÀ!

DOUTEUR EST L'AMI DU PROFESSEUR BULLE QUI EST L'AMI DE DOUTEUR

DOUTEUR EST L'AMI DU PROFESSEUR BULLE QUI EST L'AMI DE DOUTEUR
DOUTEUR - DE LA FÉDÉRATION INTERNATIONALE DU DOUTE EST AMI DU PROFESSEUR BULLE - DE L'INTERNATIONALE SITUATIONISTE CONSPIRATIONNISTE - DES THÉORICIENS DU COMPLOT ET DES CONSPIRATIONS ET DES COMPLOTISTES ET CONSIRATIONISTES - AMI DES THÉORICIENS DU NON COMPLOT ET DES THÉORICIENS DE L'EXPLICATION ET DE L'UNION DES JOVIALISTES ET INTELLECTUELS ORGANIQUES - AUTISTE ASPERGER GEEK RELATIVISTE CULTUREL PYRRHONIEN NÉGATIONNISTE RÉVISIONNISTE SCEPTIQUE IRONIQUE SARCASTIQUE - DÉCONSTRUCTEUR DERRIDADIEN - AMI DES COLLECTIONNEURS DE BOMBES ATOMIQUES - AMI DES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES ET FONDAMENTALES ET AMI DE L'ATOME CAR LA FUSION OU LA FISSION NUCLÉAIRE SONT VOS AMIS

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT
LES MUTANTS EXTERMINERONT OU NON LES HUMAINS - ET NOUS TRAITERONS PROBABLEMENT AUSSI BIEN QU'ON SE TRAITE NOUS-MÊMES ENTRE NOUS - ET PROBABLEMENT AUSSI BIEN QUE L'ON TRAITE LA NATURE ET TOUT CE QUI VIT

vendredi 19 juin 2009

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Un vieux sage grec du temps où les grecs étaient puissants et sages,il y a très longtemps étaient un des rares à enseigner le doute.

Toute cette science, cette richesse, l'empire qui se formait, rien de tout ceci ne pouvait durer. Mais les hommes riches ou pauvres étaient bien trop occupés dans leurs entreprises pour penser à la prudence.

Il avait néanmoins quelques élèves. De temps en temps, il leur donnait quelques exemples simples sur la meilleure façon de douter ou d'entraîner leur scepticisme.

Le doute est tout simplement une autre façon de penser. Il fallait commencer par remettre en question tout ce qui était tenu pour normal ou vrai, récemment ou depuis toujours, par les nombreux.

Comme tous les pauvres de ce temps, il se déplaçait à pieds. Le chemin était glissant et raide et il tomba dans un fossé. Pas assez profond pour se casser le cou; il n'y avait pas d'eau ainsi il ne se risquait pas non plus de se noyer mais la pente était trop haute et trop raide pour ce qui lui restait de force.

Un jeune homme serait remonté en s'agrippant mais il était vieux. Et cet état n'était pas près de s'améliorer.

Quoique pour s'encourager devant tous les maux qui le prenaient et l'occupaient comme un vieux fortin assiégé: troubles, malaises, défectuosités, maladies, malgré tout parfaitement (ou si le mot déplait), banalement normaux compte tenu du nombre de ses années, il disait: il n'y a aucun maux que la mort ne guérit!

Il ne se sentait pas plus intelligent en disant ça, pas plus qu'il n'avait ressenti de la fierté en trouvant cette idée mais la vérité lui importait davantage que les illusions. On ne pense pas pour se faire plaisir ou ête apprécié des autres à moins que l'on ne vous paie très cher.

Et il savait maintenant qu'à partir d'un certain âge ou même de n'importe quel âge si on avait la malchance d'avoir une infirmité, une maladie, un accident durable, la mort est une délivrance et la seule guérison possible.

Le professeur Bulle aurait aimé cet homme.

Nous l'avons quitté en bien mauvaise posture: vieux, dans le fond d'un trou, épuisé à force d'avoir essayé de grimper.

S'il enseignait le doute, il ne préconisait pas la résignation. Bien sûr, à un certain moment, il peut arriver que les forces qui s'opposent à vous soient supérieures à votre faiblesse. Il fallait alors attendre calmement l'inévitable.

Il n'était pas de ces esprits d'élites qui deviendraient des héros chez le futur peuple de Rome qui prêchaient l'héroïsme. Donnant l'exemple de ce renard pris au piège et qui voulant à tout pris rester libre se rongea la patte jusqu'à la couper repartant en boitant vers les forêt.

Pas plus qu'il n'était de ces résignés qui firent le contre-poids aux premiers et qu'on appelerait stoïciens. La vie étant pour eux un spectacle - opinion qu'ils partageaient lui et eux- mais dans ce spectacle, il fallait faire bonne figure pour servir d'exemple d'héroïsme -encore- pour les générations futures. Face aux maux les plus terribles, il fallait montrer un visage imperturbable et endurer le pire sans broncher.

Il ne comprenait vraiment pas pourquoi il laisserait sa vieille carcasse l'emprisonner dans sa douleur sous prétexte qu'un jour elle finirait bien par cesser de souffrir.

Comme consolation, il resterait le monument que votre famille ou votre ville - si vos souffrances avaient été mémorables- vous ferait et les mots d'éloge dit lors de la magnifique cérémonie de l'enterrement et que les écoliers apprendraient pendant quelques générations.

Comme avec un vieil animal qui souffre trop et qu'on soulage de ses malheurs, il pensait prendre les moyens nécessaires pour son corps le moment venu.

Pour le moment, il était encore au fond de son trou.

Il entendit une chanson. Un piéton chanteur passait visiblement heureux de sa journée. Il appela à l'aide.

Le jeune homme qui marchait s'approcha et ils se reconnurent. Voici le maître, voilà l'élève. Bien heureux de se voir malgré les circonstances. Le jeune philosophe demanda aux vieux philosophe ce qui était arrivé et ce qu'il voulait. Il comprenait déjà la première parti, avait une idée de la seconde mais préférait que le maître lui explique en ses propres termes car il avait toujours une façon inattendue de voir les choses qui faisaient pétiller votre esprit comme une chute d'eau vive qui tombe dans un bassin clair.

Son vieux maître lui raconta sa distraction: il marchait, zigzaguait sans doute un peu en pensant à autre chose, avait failli 2 ou 3 fois être écrasé par un chariot de guerre pressé d'aller agrandir l'empire. Finalement, il était tombé dans le trou. Ce qui était ridicule mais à peu près normal compte tenu des ciconstances.

Le vieux philosophe demanda au jeune philosophe de le sortir du trou. Il était fatigué et en sueur. Il y avait un lac près de sa maison et il se baignerait à son arrivée. Il l'invitait à souper.

Le jeune philosophe trouva toutes ces choses bien intéressantese mais il se souvint des enseignements de son maître. Et il était bien embarrasé. Quel était la meilleure décision à prendre?

Sortir le maître du trou ou le laisser là. S'il le sortait, son maître serait content, bien sûr, mais peut être son destin était-il qu'il meure là et à cause de son intervention inopportune l'ordre de la Nature serait bouleversé.

Si son destin était de mourir là, le hasard n'aurait pas fait qu'il arrive à la suite du maître.

Mais si le destin voulait qu'il survive à cette journée, le hasard aurait invité un autre marcheur que lui.

Il était sceptique. N'arrivant toujours pas... non à se décider (c'aurait été une affaire d'une minute, il avait l'esprit vif et des bras et des jambes vigoureux) mais à choisir la décision la meilleure.

Son maître lui avait souvent parlé de situation de ce genre. Dans ce cas, insoluble, il fallait ne rien décider, refuser de penser, et partir. Ce qu'il fit.

Il dit au revoir à son maître sans lui expliquer son raisonnement. Et son maître lui dit au revoir comprenant que ce genre de chose était sans doute inévitable pour lui ce jour-là.

Il entendit un cri. Arriva à la course un autre jeune homme qui avait suivi un peu la conversation de plus loin. Il marchait plus lentement et était parti plus tard, il arriva donc tout près au moment où le jeune philosophe disait Adieu! à son vieux maître.

Lui-aussi, comme pour faire exprès, était un jeune élève du vieux maître. Mais d'un caractère différent. Ne pensant pas à autre chose, il courut vers lui et le sortit rapidement du trou.

Puis s'en prenant à son confrère philosophe il lui fit quelques reproches pour ne pas dire plus concernant sa conduite.

N'avait-il pas honte d'abandonner son vieux maître? L'autre répondit que non. Ne voyait-il pas que c'était un vieillard et qu'il fallait lui porter secours. En effet, il s'agissait d'un vieillard mais on pouvait penser différemment à ce sujet et trouver qu'il avait déjà vécu bien assez.

Et que diraient les Dieux d'une telle conduite?

Mais les Dieux avaient tout vu et s'il voulait vraiment autre chose, il aurait réveillé le vieux maître de sa distraction avant qu'il ne tombe.

La conversation devint intéressante et il est bien dommage que seulement 3 hommes en soient témoins. Il reste seulement le résumé de cette journée qui est parvenu à nos jours après presque 3,000 ans de voyage alors que les participants sont depuis longtemps des ombres.

Le jeune philosophe continuait à dire que ne sachant quelle était la décision était la meilleure, il avait choisi de ne plus penser. En attendant qu'une idée lui vienne. Comme elle ne venait toujours pas et qu'il avait autre chose à faire, il s'en allait.

L'autre jeune homme toujours scandalisé lui parlait du respect dû aux aînés, surtout les vieux maîtres. Le devoir des forts n'était-il pas de secourir les faibles?

Revenu à ses esprits, le vieux maître toujours assis par terre écouta la discussion. À bout d'arguments, les jeunes élèves se tournaient vers lui comme ils le faisaient souvent ce qui prouvait qu'ils étaient encore ses élèves et lui le maître.

Le vieux philosophe conclua en disant que devant une situation comme la sienne, si on arrive à la conclusion qu'on ne peut savoir quelle est la meilleure décision à prendre, celle qui entraînera le moins de conséquences désagréables et au moins une conséquence agréable, il faut choisir de ne pas choisir.

Si vous ne pouvez vous décider, vous pouvez vous laisser emporter par votre impulsion du moment. Si vous n'êtes pas impulsif ou vous vous méfiez de ce genre de comportement qui est le propre des nombreux et que vous êtes toujours incapable de penser de la meilleure façon possible, il vaut mieux alors ne rien penser.

Et à quoi sert une philosophie qui ne peut jamais être mise en pratique ou que l'on n'ose pas utiliser?

Le jeune élève qui s'en allait avait donc pris la bonne décision.