DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP

DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR HENRY DICKSON ET DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP ET L'AMI DE DAME MUSE ET DES MUTANTS GÉLATINEUX LGBTQ OGM ET DE MADEMOISELLE TAYTWEET DE MICROSOFT - SECONDE TENTATIVE OFFICIELLE D'Ai - INTELLIGENCE ARTIFICIELLE - ET DE MONSIEUR ADOLF HITLER, CÉLÈBRE ARTISTE CONCEPTUEL AUTRICHIEN ALLEMAND CITOYEN DU MONDE CÉLÈBRE MONDIALEMENT CONNU - IL EST DANS LE DICTIONNAIRE - SON OEUVRE A ÉTÉ QUELQUE PEU CRITIQUÉE MAIS ON NE PEUT PLAIRE À TOUT LE MONDE ET PERSONNE N'EST PARFAIT ! VOILÀ!

DOUTEUR EST L'AMI DU PROFESSEUR BULLE QUI EST L'AMI DE DOUTEUR

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DOUTEUR - DE LA FÉDÉRATION INTERNATIONALE DU DOUTE EST AMI DU PROFESSEUR BULLE - DE L'INTERNATIONALE SITUATIONISTE CONSPIRATIONNISTE - DES THÉORICIENS DU COMPLOT ET DES CONSPIRATIONS ET DES COMPLOTISTES ET CONSIRATIONISTES - AMI DES THÉORICIENS DU NON COMPLOT ET DES THÉORICIENS DE L'EXPLICATION ET DE L'UNION DES JOVIALISTES ET INTELLECTUELS ORGANIQUES - AUTISTE ASPERGER GEEK RELATIVISTE CULTUREL PYRRHONIEN NÉGATIONNISTE RÉVISIONNISTE SCEPTIQUE IRONIQUE SARCASTIQUE - DÉCONSTRUCTEUR DERRIDADIEN - AMI DES COLLECTIONNEURS DE BOMBES ATOMIQUES - AMI DES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES ET FONDAMENTALES ET AMI DE L'ATOME CAR LA FUSION OU LA FISSION NUCLÉAIRE SONT VOS AMIS

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT
LES MUTANTS EXTERMINERONT OU NON LES HUMAINS - ET NOUS TRAITERONS PROBABLEMENT AUSSI BIEN QU'ON SE TRAITE NOUS-MÊMES ENTRE NOUS - ET PROBABLEMENT AUSSI BIEN QUE L'ON TRAITE LA NATURE ET TOUT CE QUI VIT

mercredi 24 juin 2009

597. LE SCANDALE DES COMMANDITES

Le gouvernement fédéral a mis sur pied son programme de commandites en 1997, à la suite des résultats serrés du référendum du 30 octobre 1995 au Québec. Malgré qu’on ait tout fait pour le truquer. Son objectif était d'accroître la « visibilité » du Canada au Québec.

Doté d'un budget de 250 millions de dollars, le programme, qui relevait du ministère des Travaux publics, subventionnait les organisateurs d'événements, de festivals ou de foires en exigeant d'eux qu'ils placent bien en évidence des symboles canadiens, comme l'unifolié, là où avait lieu leur activité. C'est tout!

La particularité de ce programme, c'est que l'argent qui en provenait transitait par un certain nombre d'agences de publicité, lesquelles se rémunéraient en encaissant des commissions ou des honoraires souvent disproportionnés par rapport au travail effectué. (Dans certains cas, la charge de travail des agences se limitait à transmettre un chèque.) (Ou à imprimer une feuille à la photocopieuse pour $100,000. Dans son rapport, la vérificatrice Sheila Fraser évalue à 100 millions (issus du budget de 250 millions) les sommes ainsi versées aux agences de publicité.

Les témoignages entendus pendant les audiences de la commission Gomery (juge) ont révélé que les agences de publicité ont empoché des honoraires d'environ 150 millions de dollars sur les 311 millions qui constituaient le budget global du programme de commandites. (En fait, on ne connaîtra jamais le montant réel et on a tout fait pour ne pas le savoir.)

Elle a aussi levé le drap révélant aux âmes sensibles et impressionnables quelques réalités charnelles politiques qu’elles auraient préférés ignorer. Un système occulte par lequel des entreprises bénéficiaires de contrats du gouvernement «contribuait» au financement du PLC. (Un système de caisse noire commun en France mais dont on a rapidement refermé le couvercle.)

On coupa quelques têtes leur permettant de réfléchir en prison. Personne ne réfléchit tant que ça. On ne récupéra pas l’$ mais on évita de trop questionner le principal responsable, le premier ministre Canadien de l’époque (1993-2003) , Jean Chrétien et son âme damnée, l’ancien maire de Québec, Jean Pelletier. (Comme Jean Chrétien, fut lui-même l’homme de main d’un autre ex-premier ministre Peter Elliot Trudeau. )

On trouva même des accointances avec la Mafia par l’entremise de certains ministres, mais on évita aussi de regarder dans ce sens.

La morale et la vertu exige une âme d’enfant. Des œillères. Ou des lunettes fumées. Les religieux n’avaient pas tout à fait tort en affirmant que la curiosité intellectuelle était une forme d’orgueil et l’ignorance une forme de béatitude.

Le juge Gomery, stoïque anglo, produit de l’institution fut aussi honnête que possible dans les circonstances mais parut intimidé dans son entreprise par la grosseur du gibier. Allait-il mettre en cause le premier ministre de l’époque? Le Parti Libéral? Et le nouveau premier ministre? Les institutions sociales et politiques, fragile château de cartes qui nous sépare de la barbarie? L’Afrique, la Chine, Israël.

Nuire aux institutions canadiennes qui depuis le chemin de fer transcontinental jusqu’à la voix maritime du Saint-Laurent et l’affaire des sous-marins britanniques montre un lien mystérieux entre le crime organisé et la politique.

Il fit l’erreur de laisser jouer à Jean Chrétien son rôle de politicien de province dépassé par les événements. Un bon vieux qui ne ferait pas de mal à une mouche. Il avait peut-être été ratoureux mais c’était le passé. Après avoir senti le vent du boulet, aussitôt revenu à leurs sens, Chrétien et sa bande s’excitèrent hystériquement selon leurs habitudes en commencent par discréditer le juge. Après tout, leurs intentions étaient sincères. Il fallait sauver le pays des méchants séparatistes terroristes. Tous les moyens étaient bons. Même des moyens en apparence parfaitement stupide mais personne ne posa de questions embarrassantes.

Mais comme on n’est pas en Algérie ni au Chili, on n’utilise pas l’assassinat. Le chantage, la diffamation, soit, ou le vol qui sont plus légers à utiliser que les sombres méthodes africaines, sud-américaines ou asiatiques.

Si on pose souvent la question sur le rôle des agences de pub et la nécessité de les inonder d’$ la réponse n’a jamais été claire. Et ne l’est toujours pas. Le raisonnement bredouillant -car il était sans doute difficile de le clarifier- était que c’était comme ça. Comme si c’était vital pour le projet qui était, on nous l’a répété tant de fois : de sauver le Canada. Pas la publicité. On aurait pu inonder directement les organismes sociaux qui ne demandaient pas mieux quitte à agiter un drapeau canadien et chanter des hymnes. Je dis ça comme ça.

Et pourquoi il était normal que des balles de golf promotionnelles coute 1000$. On peut faire imprimer un stylo avec le logo Canada pour $1.

Et on n’aurait jamais rien du peu qu’on sait si l’ex-adjoint de Jean Chrétien (que ce dernier à poignardé dans le dos dès qu’il pensa que sa vie utile était terminée) Paul Martin n’était pas devenu premier ministre à son tour.

C’est là que ça devient Shakespearien. Et ne pouvant se venger comme dans le bon vieux temps en faisant couper la tête du vieux, il trouva une autre façon moins personnelle de lui nuire. Il déterra un des nombreux scandales de son règne mais un qui ne risquait pas de l’éclabousser lui-même. Entendit des rumeurs. Fit le surpris et demanda une commission d’enquête. Qui, subtilement, ne visait pas le «vieux» mais de supposés magouilles (bien réelles) d’agences publicitaires. Mais c’était comme une pelote de ficelle. Tire un fil et tout vient.

Malheureusement pour lui Jean Chrétien s’en tira encore. Et fit tout par la suite pour saboter le bref règne de son ancien rival. Et il réussit. Quitte à faire élire un gouvernement Conservateur.