mercredi 24 juin 2009
595. 2001. KENNETH LAY
ENRON, société us de distribution d'énergie inventée par les amis du gouvernement US pour lui permettre de privatiser les biens publics (centrales électriques, etc,). Selon l’idée que le privé saurait mieux distribuer l’énergie que le public. À un prix plus bas à cause de la «concurrence».
Mais dans ce privé, on avait une autre opinion de l’utilité du capitalisme et de son fonctionnement. On augmenta aussitôt les tarifs pour rembourser l’emprunt qui avait permis l’achat. Et on évita de réparer ou moderniser ce qui était vu comme une dépense de plus. Le but d’une compagnie étant de rapporter de l’$ aux actionnaires non de leur en faire dépenser. Le but de la vie des clients étant d’apporter également de l’$ aux actionnaires. On comprend. Vous comprenez?
On trouva rapidement plus rentable la spéculation sur cette énergie. Ce qui permettait de faire monter indéfiniment les tarifs. Avec une bonne explication. Les pétrolières ont montrée la voie de la vertu.
L’idée de base des philosophes du marché (qui n’ont jamais dirigé le moindre casse-croûte) (que l’on appellerait Petit Chaperon Rouge et son petit pot de beurre) (et dans le mode du Petit Chaperon Rouge raconté aux grands enfants, il n’y a pas le moindre Méchant Loup) était que la concurrence et la bonne administration du privé débarrassée des lourdeurs du fonctionnariat ferait baisser les prix.
Mais aucune société privée, quelle qu’elle soit, ne veut une telle chose. C’est l’équivalent de Satan en tango avec l’Antichrist sur la musique du Saint-Esprit, pour le Vatican. Les profits doivent monter constamment. Donc les prix.
Pour contrôler (augmenter) le prix de l'énergie, on fit comme d’autres font avec le prétrole, se la vendant et l’achetant (sous des noms technologiques incompréhensibles pour la ménagère moderne) (c’est le but) en inventant 3000 sociétés écrans, coquilles vides off-shore dans des paradis fiscaux. (Et au Canada où la complicité de certaines banque lui fit utile. ) Ce qui lui permit de dissimuler les profits légaux ou non et, ensuite, les pertes.
(Mais pour le pétrole, on n’a pas besoin de tant de gymnastique mentale. Comme 3 (?) sociétés dans le monde, contrôlent tout du puit à la station service, il suffit de vendre plus cher à chaque phase et dire que le coût de la technologie a augmenté. Ou c’est l’«incertitude» due à la «situation économique» ou la «situation internationale» ou à la météo. Ou les frais de transport. Il faut bien payer le diésel des bateaux. C’est hors de prix, ma bonne madame! Et comme il s’agit d’un monopole ou oligopole - hydre siamoise à plusieurs têtes, chacune imite sa voisine quand vient le temps d’augmenter les prix. En poussant des cris de vierges effarouchées quand quelqu’un ose poser des questions. Les avocats font les cris de vierges effarouchés les plus beaux. Dans le même genre que les SA quand ils donnaient des coups de pieds dans le ventre d’un syndicaliste. Mais les avocats frappent sur le portefeuille pour obtenir le même résultat. Et leurs avocats sont innombrables.)
Condamné à la prison, il meurt providentiellement.
Mais dans ce privé, on avait une autre opinion de l’utilité du capitalisme et de son fonctionnement. On augmenta aussitôt les tarifs pour rembourser l’emprunt qui avait permis l’achat. Et on évita de réparer ou moderniser ce qui était vu comme une dépense de plus. Le but d’une compagnie étant de rapporter de l’$ aux actionnaires non de leur en faire dépenser. Le but de la vie des clients étant d’apporter également de l’$ aux actionnaires. On comprend. Vous comprenez?
On trouva rapidement plus rentable la spéculation sur cette énergie. Ce qui permettait de faire monter indéfiniment les tarifs. Avec une bonne explication. Les pétrolières ont montrée la voie de la vertu.
L’idée de base des philosophes du marché (qui n’ont jamais dirigé le moindre casse-croûte) (que l’on appellerait Petit Chaperon Rouge et son petit pot de beurre) (et dans le mode du Petit Chaperon Rouge raconté aux grands enfants, il n’y a pas le moindre Méchant Loup) était que la concurrence et la bonne administration du privé débarrassée des lourdeurs du fonctionnariat ferait baisser les prix.
Mais aucune société privée, quelle qu’elle soit, ne veut une telle chose. C’est l’équivalent de Satan en tango avec l’Antichrist sur la musique du Saint-Esprit, pour le Vatican. Les profits doivent monter constamment. Donc les prix.
Pour contrôler (augmenter) le prix de l'énergie, on fit comme d’autres font avec le prétrole, se la vendant et l’achetant (sous des noms technologiques incompréhensibles pour la ménagère moderne) (c’est le but) en inventant 3000 sociétés écrans, coquilles vides off-shore dans des paradis fiscaux. (Et au Canada où la complicité de certaines banque lui fit utile. ) Ce qui lui permit de dissimuler les profits légaux ou non et, ensuite, les pertes.
(Mais pour le pétrole, on n’a pas besoin de tant de gymnastique mentale. Comme 3 (?) sociétés dans le monde, contrôlent tout du puit à la station service, il suffit de vendre plus cher à chaque phase et dire que le coût de la technologie a augmenté. Ou c’est l’«incertitude» due à la «situation économique» ou la «situation internationale» ou à la météo. Ou les frais de transport. Il faut bien payer le diésel des bateaux. C’est hors de prix, ma bonne madame! Et comme il s’agit d’un monopole ou oligopole - hydre siamoise à plusieurs têtes, chacune imite sa voisine quand vient le temps d’augmenter les prix. En poussant des cris de vierges effarouchées quand quelqu’un ose poser des questions. Les avocats font les cris de vierges effarouchés les plus beaux. Dans le même genre que les SA quand ils donnaient des coups de pieds dans le ventre d’un syndicaliste. Mais les avocats frappent sur le portefeuille pour obtenir le même résultat. Et leurs avocats sont innombrables.)
Condamné à la prison, il meurt providentiellement.