samedi 19 décembre 2009
1751. COMMENTAIRE DU PROFESSEUR BULLE SUR LE NO. 1750
Le site d'Aushwitz a été reconstruit- tout est neuf- et assez effrayant quand on y pense. Aussi bien le souvenir des installations anciennes que la maniaquerie de la copie. Il ne s'agit pas seulement d'un monument commémoratif, il s'agit d'une école. On veut que les visiteurs ressentent ce que les prisonniers ont vécu. Il y a sans doute des écouteurs et des guides qui racontent bien. Il manque sans doute des étudiants déguisés en gardes, prisonniers et kapo pour faire comme à Disney et nous replonger dans le passé.
On peut visiter librement et il y a mêmes des voyages organisés pour les étudiants ou être un policitien et avoir un voyage gratuit (avec un autre vers Israël) pour que le politicien comprenne bien.
On peut même y coucher.
Intéressant.
Il y a presques toutes les capitales occidentales un musée de «l'haulocoste». Qui contribue à la campagne incessante de lavage des cerveaux au bénéfice d'Israël.
Un des plus puissants lobby de l'Occident organise ces activités.
Il ne s'agit pas de se souvenir d'un massacre. Ou de commémorer. Mais de faire se sentir coupable les intello qui sont ou seront un jour au pouvoir. Et dont les décisions pourraient dévier les vues d'Israël.
Les psychopathes ordinaires qui dirigent s'en foutent. Pour eux, il n'y a qu'une règle: le plus puissant décide. Les autres obéissent selon leur puissance ou impuissance.
Qui paie?
L'Allemagne a payé des milliards et continuent d'en payer. Y compris quelles sous-marins nucléaires dont on se demande ce qu'un vieillard survivant ou son descendant pourrait bien faire.
Les «réparations» devaient rembourser aux surivants et aux familles des morts le tort subi. Mais pendant longtemps, avant que les autorités Israéliennes comprennent tout le profit symbolique à tirer des victimes (capital de sympathie illimité), les combattants qui ont créé le nouveau pays en chassant leurs habitants se voyaient -avec raison- comme des vainqueurs et méprisaient tous ceux qui se sont laissés piéger comme des lapins.
Une grande partie de l'$ qui devait revenir aux victimes a donc été exproprié par «leur» gouvernement. Même s'ils ne résidaient pas en Israël (mais le pouvoir en place considère qu'il parle au nom de tous les juifs et qu'ils sont tous leurs sujets donc qu'on peut les taxer à merci.)
Tout ce trouble pour donner des complexes.
Tout ce trouble a donné suffisamment de complexe aux Allemands (qui le méritaient un peu) pour qu'ils acceptent d'être rançonné indéfiniment.
Et ça a suffit pour que tous ceux qui ont les moyens et le papier pour «parler» se ferment la gueule. Sinon, un réprésentant d'un organisme quelconque qui appartient au «lobby» va surgir pour les traiter d'antisémite. Ou de nazis.
Le lobby qui n'exite pas peut même intervenir par ses innombrables représentants dans toute cause qui ne concerne absolument pas les Juifs ou Israël mais qui a pu choquer ou indisposer une personnalité du lobby qui n'existe pas.
Comme l'Indépendance du Québec.
À chaque fois que le Québec s'échauffe et pense à son avenir, en plus des fédéralistes qui ont peur de voir «leur» pays brisé, il y en a d'autres -dans tous les médias- qui vont se mettre à parler de Québéquistan. Terme nouveau (on joue ici avec les esprits) qui tisse un lien entre le futur Québec et les pays barbares comme le Pakistan ou l'Afghanistan. On dira même que sitôt l'indépance faîte, on fermera les frontières et installera des camps de concentration. On ne précise pas pour qui mais on peut imaginer que les contributions doivent s'empiler dans la tirelire.
Un fait passé et de plus en plus lointain intervient encore dans la politique actuelle.
Et des tas de gens puissants, influents et qui disposent d'innombrables réseaux, journaux et amis ont tout intérêt à ce que la plaie ne se referme jamais.
Aussi bien chez les membre de leur communauté que chez les étrangers. L'idéal est que tout le monde se sente coupable. Et lorsque les militaires Israéliens cinglés feront une autre connerie ou que les psychopathes qui dirigent leur pays voudront l'agrandir sur le dos des sous-hommes bronzés personne ne réplique.
Car -toujours- Israël ne fait que se défendre. Même si à première vue ses actions peuvent avoir l'air d'autre chose. C'est parce que l'on voit mal. Au lieu de regarder le présent et les rares images qui nous parviennent pour cause de censure, il faut voir le passé. C'est pour éviter un drame futur qui risque (selon les plus nereux) de se reproduire à tout moment qu'Israël a besoin de se transformer en forteresse. Foyer national de tous les Juifs et nouvelle arche de Noée en cas de catastrophe mondiale. Que le reste du monde coule...
Pour maintenir cettre pression (innombrables livres, journaux, revues, tv, musée, monuments) il faut un ministère de la propagrande comme on n'en jamais vu et des budgets illimités.
Tout ceci pour un petit pays de 7 millions d'habitants.
Il va de soi qu'au siècle dernier, alors que les principes si exquis n'étaient qu'en cours d'élaboration chez quelques moralistes, les millions d'indiens locaux n'auraient pas fini dans des réserves qui rapetissent sans cesse (opération lente qui coûtent encore son lot de milliards). Ils auraient été massacrés ou pourchassés dans les pays voisins et personne n'en aurait parlé.
Israël se trouve à la fois bénéficiaire d'un capital de sympathie. Important mais pas illimité. Et il peut arriver comme à tout capital de s'épuiser si on fait des retraits trop fréquents. Ainsi les conneries (ou horreur selon l'observateur) du Liban (numéro 1 et 2) ou de Gaza finiront (c'est déjà fait pour beaucoup) par enlever les lunettes fumées roses et faire voir le pays comme n'importe quel autre. Une bande d'idiots manipulés par des fous et des voleurs.
On arrive aux autres catastrophes sociales.
Finissons-en pour celle dont on vient de parler. Il était inévitable après que les Occidentaux aient pillé la planète et massacré des millions de sous-hommes qui avaient le défaut d'être colorés plus ou moins foncés ou janasse et d'être assis sur des tas d'or qu'on cherche en Europe les sous-hommes. On les a trouvé.
Il va de soi que toutes les personnes et les institutions qui ont profité du massacre fasse le dos rond pour ne pas se voir reprocher des déclarations passées.
On arrive alors à la concurrence de la victimisation censé endommager l'esprit moderne. Selon un philosophe de la communauté mais qui sévit plus particulièrement en France.
Si on dit que le massacre est le plus grand de tous, la dernière chose que l'on veut, c'est de voir arriver de partour des victimes.
Détruire les preuves des erreurs passées est la meilleure façon d'oublier et de refaire ces erreurs. Voudrait-on supprimer toute trace d'Hiroshima, Tiananmen, de Chernobyl, Auschwitz? La mémoire de ces événements devrait nous servir de balises pour permettre à l'humanité tout entière de progresser.
Si la personne ordinaire et d'intelligence limitée qui constitue la majorité de l'entité population s'en fout (jeune, il n'a jamais aimé l'Histoire: trop de dates, de noms et trop de livres - ça fait mal à la tête) les gens sensibles et intello ne sauront plus qui pleurer. Et ils ont beau être sensible, il y a tant de cause: la goutte d'eau de l'astronaute, le panier de Noël, etc.)
Et la malchance des autres victimes est qu'ils parlent une langue incompréhensible, ne savent pas écrire donc n'ont pas d'innombrables historiens réunissant les témoignages.
Et les quelques hésitants qui disent mais... se verront reprocher peut-être une tendance au ressentiment. Peut-être à la vengeance. Qui sait, pouvant menser au terrorisme. Car pour leur malchance - encore une fois- leurs bourreaux sont encore bien vivant et bien installés sur leurs tombeaux. Alors que les ennemis des Juifs sont disparus dans les poubelles de l'histoire et leurs enfants qui sont sans cesse soumis à un lavage de cerveau digne du plus beau temps du communisme n'ont aucune envie de se voir rappeler publiquement leurs liens de parentés. Ce qu'on fait sans cesse pour, comme on dit, tourner le fer dans la plaie.
En lot.
On a détruit une civilisation entière en Amérique du Sud aussi intéressante que celle de l'Europe du temps. Et ceux qui règnent actuellement et possèdent tout sont les descendants des voleurs: Espagnols et Portugais.
La civilisation des indiens nomades de l'Amérique du Nord (moins éblouissante que celle du Sud) a été exterminé. Des millions de morts. Et ce sont les Étatsuniens qui prétendent donner des leçon de morale au Monde entier qui couchent sur leurs morts.
Pendant des siècles (sinon des millénaires) mais on ne parlera ici que de l'exploitation par des Européens des esclaves Africains, des millions de morts encore pour la chasse et d'autres millions pour la vente et revente.
L'Empire Britannique quand l'île était encore empire a provoqué et entretenu une guerre de l'opium en Chine qui a fait des millions de morts. Sans compter tous les morts nécessaires à la création de leur empire en Inde.
Les Arméniens massacrés par les Turcs (qui ne veulent absolument pas le reconnaître et foutent en prison - ou la torture est de coutume- toute personne qui tente de leur rappeler leur passé) sont priés de se calmer car la Turquie est un allié de l'Occident et veut entrer dans la Grande Europe, ce qu'on tente de lui faire croire. Car il y a beaucoup de turcs.
Et les petits massacres Japonais en Chine et en Corée. Mais c'est de l'histoire ancienne.
Et les petits massacres d'Hiroshima et Nagasaki. Où on a essayé rapidement avant que la guerre ne finisse 2 modèles de bombes atomiques.
Sans compter les villes de Dresde et autres bombardés aux bombes au phosphore. 100,000 morts du coup. Aussi efficace que les bombes A et H mais il faut un tas de bombardiers et de bombes alors qu'une seule bombe suffit pour une ville. Et ces bombes ne sont rien comparée à leurs descendantes.
Les tueurs règnent.
Résumons.
Dans le monde, les seuls qui comptent et dont on tient comptent sont les puissants. Les puissants peuvent prendre la pose comme maître du monde ou comme victime (ex-victime) et alliés du plus puissant de tous (au moins au moment où j'écris).
Les faibles, les vaincus, les victimes ordinaires sont sans importance. Peu importe leur nombre.
Il y a donc comme disait le philosophe au chemise étincelante une «concurrence des victimes». Selon lui, il n'y en a qu'une qui vaut la peine qu'on en parle. Toute mention des autres ne pouvant qu'entrainer une comparaison néfaste et une dilapidation du temps d'attention.
En réalité, les seules victimes dont on parle dans un monde où ne règne que les vainceurs sont des puissants de seconde importance qui trouve utile de se servir de leurs morts passés pour justifier leur pillage actuel. Qui n'est ni pire ni plus agréable que les pillages anciens quoique plus lent. Étant entendu qu'on ne parle ici que des crimes d'une nation sans importance et dont personne ne tiendrait compte si elle n'avait économisé pour s'acheter des bombes nucléaires et si elle n'était l'allié local volontaire pour tous les sales coups de la plus puissante nation du monde (du moins au moment où je parle).
Les noirs, les indiens, les chinois auront beau parler de leur passé désagréable. Et les femmes itou. Tout le monde s'en fout. Mais les gens polis font semblant de s'intéresser à leurs soucis. Et de dire quelques mots aimables sur Polytechnique.
Et le futur.
Il est impossible de le lire. Mais on peut faire semblant et compte tenu de la belle vitalité des humains et de celle encore plus grande des élites et de la folie trépidante des chefs, ce n'est qu'une question de temps avant qu'un autre massacre ne recommence.
Je préfère le mot «massacre» à olocoste, shoa, génocide qui sont confus.
On oubliais les Rwandais!
Et si on termine par le mot «génocide». Il est devenu synonyme d'extermination totale. Dans le cas, des Juifs, c'est un échec total. Par contre si on regarde plus près: Haïti et Cuba, les populations actulles sont nouvelles et ont été importés par les colonisateurs Espagnols (anglais et autres) pour remplacer les natifs qu'ils avaient tués. Soit directement ou en les faisant travailler comme des chiens.
Ce qui nous ramène joliement à la belle devise nazie (et capitaliste): Le travail rend libre.
On peut visiter librement et il y a mêmes des voyages organisés pour les étudiants ou être un policitien et avoir un voyage gratuit (avec un autre vers Israël) pour que le politicien comprenne bien.
On peut même y coucher.
Intéressant.
Il y a presques toutes les capitales occidentales un musée de «l'haulocoste». Qui contribue à la campagne incessante de lavage des cerveaux au bénéfice d'Israël.
Un des plus puissants lobby de l'Occident organise ces activités.
Il ne s'agit pas de se souvenir d'un massacre. Ou de commémorer. Mais de faire se sentir coupable les intello qui sont ou seront un jour au pouvoir. Et dont les décisions pourraient dévier les vues d'Israël.
Les psychopathes ordinaires qui dirigent s'en foutent. Pour eux, il n'y a qu'une règle: le plus puissant décide. Les autres obéissent selon leur puissance ou impuissance.
Qui paie?
L'Allemagne a payé des milliards et continuent d'en payer. Y compris quelles sous-marins nucléaires dont on se demande ce qu'un vieillard survivant ou son descendant pourrait bien faire.
Les «réparations» devaient rembourser aux surivants et aux familles des morts le tort subi. Mais pendant longtemps, avant que les autorités Israéliennes comprennent tout le profit symbolique à tirer des victimes (capital de sympathie illimité), les combattants qui ont créé le nouveau pays en chassant leurs habitants se voyaient -avec raison- comme des vainqueurs et méprisaient tous ceux qui se sont laissés piéger comme des lapins.
Une grande partie de l'$ qui devait revenir aux victimes a donc été exproprié par «leur» gouvernement. Même s'ils ne résidaient pas en Israël (mais le pouvoir en place considère qu'il parle au nom de tous les juifs et qu'ils sont tous leurs sujets donc qu'on peut les taxer à merci.)
Tout ce trouble pour donner des complexes.
Tout ce trouble a donné suffisamment de complexe aux Allemands (qui le méritaient un peu) pour qu'ils acceptent d'être rançonné indéfiniment.
Et ça a suffit pour que tous ceux qui ont les moyens et le papier pour «parler» se ferment la gueule. Sinon, un réprésentant d'un organisme quelconque qui appartient au «lobby» va surgir pour les traiter d'antisémite. Ou de nazis.
Le lobby qui n'exite pas peut même intervenir par ses innombrables représentants dans toute cause qui ne concerne absolument pas les Juifs ou Israël mais qui a pu choquer ou indisposer une personnalité du lobby qui n'existe pas.
Comme l'Indépendance du Québec.
À chaque fois que le Québec s'échauffe et pense à son avenir, en plus des fédéralistes qui ont peur de voir «leur» pays brisé, il y en a d'autres -dans tous les médias- qui vont se mettre à parler de Québéquistan. Terme nouveau (on joue ici avec les esprits) qui tisse un lien entre le futur Québec et les pays barbares comme le Pakistan ou l'Afghanistan. On dira même que sitôt l'indépance faîte, on fermera les frontières et installera des camps de concentration. On ne précise pas pour qui mais on peut imaginer que les contributions doivent s'empiler dans la tirelire.
Un fait passé et de plus en plus lointain intervient encore dans la politique actuelle.
Et des tas de gens puissants, influents et qui disposent d'innombrables réseaux, journaux et amis ont tout intérêt à ce que la plaie ne se referme jamais.
Aussi bien chez les membre de leur communauté que chez les étrangers. L'idéal est que tout le monde se sente coupable. Et lorsque les militaires Israéliens cinglés feront une autre connerie ou que les psychopathes qui dirigent leur pays voudront l'agrandir sur le dos des sous-hommes bronzés personne ne réplique.
Car -toujours- Israël ne fait que se défendre. Même si à première vue ses actions peuvent avoir l'air d'autre chose. C'est parce que l'on voit mal. Au lieu de regarder le présent et les rares images qui nous parviennent pour cause de censure, il faut voir le passé. C'est pour éviter un drame futur qui risque (selon les plus nereux) de se reproduire à tout moment qu'Israël a besoin de se transformer en forteresse. Foyer national de tous les Juifs et nouvelle arche de Noée en cas de catastrophe mondiale. Que le reste du monde coule...
Pour maintenir cettre pression (innombrables livres, journaux, revues, tv, musée, monuments) il faut un ministère de la propagrande comme on n'en jamais vu et des budgets illimités.
Tout ceci pour un petit pays de 7 millions d'habitants.
Il va de soi qu'au siècle dernier, alors que les principes si exquis n'étaient qu'en cours d'élaboration chez quelques moralistes, les millions d'indiens locaux n'auraient pas fini dans des réserves qui rapetissent sans cesse (opération lente qui coûtent encore son lot de milliards). Ils auraient été massacrés ou pourchassés dans les pays voisins et personne n'en aurait parlé.
Israël se trouve à la fois bénéficiaire d'un capital de sympathie. Important mais pas illimité. Et il peut arriver comme à tout capital de s'épuiser si on fait des retraits trop fréquents. Ainsi les conneries (ou horreur selon l'observateur) du Liban (numéro 1 et 2) ou de Gaza finiront (c'est déjà fait pour beaucoup) par enlever les lunettes fumées roses et faire voir le pays comme n'importe quel autre. Une bande d'idiots manipulés par des fous et des voleurs.
On arrive aux autres catastrophes sociales.
Finissons-en pour celle dont on vient de parler. Il était inévitable après que les Occidentaux aient pillé la planète et massacré des millions de sous-hommes qui avaient le défaut d'être colorés plus ou moins foncés ou janasse et d'être assis sur des tas d'or qu'on cherche en Europe les sous-hommes. On les a trouvé.
Il va de soi que toutes les personnes et les institutions qui ont profité du massacre fasse le dos rond pour ne pas se voir reprocher des déclarations passées.
On arrive alors à la concurrence de la victimisation censé endommager l'esprit moderne. Selon un philosophe de la communauté mais qui sévit plus particulièrement en France.
Si on dit que le massacre est le plus grand de tous, la dernière chose que l'on veut, c'est de voir arriver de partour des victimes.
Détruire les preuves des erreurs passées est la meilleure façon d'oublier et de refaire ces erreurs. Voudrait-on supprimer toute trace d'Hiroshima, Tiananmen, de Chernobyl, Auschwitz? La mémoire de ces événements devrait nous servir de balises pour permettre à l'humanité tout entière de progresser.
Si la personne ordinaire et d'intelligence limitée qui constitue la majorité de l'entité population s'en fout (jeune, il n'a jamais aimé l'Histoire: trop de dates, de noms et trop de livres - ça fait mal à la tête) les gens sensibles et intello ne sauront plus qui pleurer. Et ils ont beau être sensible, il y a tant de cause: la goutte d'eau de l'astronaute, le panier de Noël, etc.)
Et la malchance des autres victimes est qu'ils parlent une langue incompréhensible, ne savent pas écrire donc n'ont pas d'innombrables historiens réunissant les témoignages.
Et les quelques hésitants qui disent mais... se verront reprocher peut-être une tendance au ressentiment. Peut-être à la vengeance. Qui sait, pouvant menser au terrorisme. Car pour leur malchance - encore une fois- leurs bourreaux sont encore bien vivant et bien installés sur leurs tombeaux. Alors que les ennemis des Juifs sont disparus dans les poubelles de l'histoire et leurs enfants qui sont sans cesse soumis à un lavage de cerveau digne du plus beau temps du communisme n'ont aucune envie de se voir rappeler publiquement leurs liens de parentés. Ce qu'on fait sans cesse pour, comme on dit, tourner le fer dans la plaie.
En lot.
On a détruit une civilisation entière en Amérique du Sud aussi intéressante que celle de l'Europe du temps. Et ceux qui règnent actuellement et possèdent tout sont les descendants des voleurs: Espagnols et Portugais.
La civilisation des indiens nomades de l'Amérique du Nord (moins éblouissante que celle du Sud) a été exterminé. Des millions de morts. Et ce sont les Étatsuniens qui prétendent donner des leçon de morale au Monde entier qui couchent sur leurs morts.
Pendant des siècles (sinon des millénaires) mais on ne parlera ici que de l'exploitation par des Européens des esclaves Africains, des millions de morts encore pour la chasse et d'autres millions pour la vente et revente.
L'Empire Britannique quand l'île était encore empire a provoqué et entretenu une guerre de l'opium en Chine qui a fait des millions de morts. Sans compter tous les morts nécessaires à la création de leur empire en Inde.
Les Arméniens massacrés par les Turcs (qui ne veulent absolument pas le reconnaître et foutent en prison - ou la torture est de coutume- toute personne qui tente de leur rappeler leur passé) sont priés de se calmer car la Turquie est un allié de l'Occident et veut entrer dans la Grande Europe, ce qu'on tente de lui faire croire. Car il y a beaucoup de turcs.
Et les petits massacres Japonais en Chine et en Corée. Mais c'est de l'histoire ancienne.
Et les petits massacres d'Hiroshima et Nagasaki. Où on a essayé rapidement avant que la guerre ne finisse 2 modèles de bombes atomiques.
Sans compter les villes de Dresde et autres bombardés aux bombes au phosphore. 100,000 morts du coup. Aussi efficace que les bombes A et H mais il faut un tas de bombardiers et de bombes alors qu'une seule bombe suffit pour une ville. Et ces bombes ne sont rien comparée à leurs descendantes.
Les tueurs règnent.
Résumons.
Dans le monde, les seuls qui comptent et dont on tient comptent sont les puissants. Les puissants peuvent prendre la pose comme maître du monde ou comme victime (ex-victime) et alliés du plus puissant de tous (au moins au moment où j'écris).
Les faibles, les vaincus, les victimes ordinaires sont sans importance. Peu importe leur nombre.
Il y a donc comme disait le philosophe au chemise étincelante une «concurrence des victimes». Selon lui, il n'y en a qu'une qui vaut la peine qu'on en parle. Toute mention des autres ne pouvant qu'entrainer une comparaison néfaste et une dilapidation du temps d'attention.
En réalité, les seules victimes dont on parle dans un monde où ne règne que les vainceurs sont des puissants de seconde importance qui trouve utile de se servir de leurs morts passés pour justifier leur pillage actuel. Qui n'est ni pire ni plus agréable que les pillages anciens quoique plus lent. Étant entendu qu'on ne parle ici que des crimes d'une nation sans importance et dont personne ne tiendrait compte si elle n'avait économisé pour s'acheter des bombes nucléaires et si elle n'était l'allié local volontaire pour tous les sales coups de la plus puissante nation du monde (du moins au moment où je parle).
Les noirs, les indiens, les chinois auront beau parler de leur passé désagréable. Et les femmes itou. Tout le monde s'en fout. Mais les gens polis font semblant de s'intéresser à leurs soucis. Et de dire quelques mots aimables sur Polytechnique.
Et le futur.
Il est impossible de le lire. Mais on peut faire semblant et compte tenu de la belle vitalité des humains et de celle encore plus grande des élites et de la folie trépidante des chefs, ce n'est qu'une question de temps avant qu'un autre massacre ne recommence.
Je préfère le mot «massacre» à olocoste, shoa, génocide qui sont confus.
On oubliais les Rwandais!
Et si on termine par le mot «génocide». Il est devenu synonyme d'extermination totale. Dans le cas, des Juifs, c'est un échec total. Par contre si on regarde plus près: Haïti et Cuba, les populations actulles sont nouvelles et ont été importés par les colonisateurs Espagnols (anglais et autres) pour remplacer les natifs qu'ils avaient tués. Soit directement ou en les faisant travailler comme des chiens.
Ce qui nous ramène joliement à la belle devise nazie (et capitaliste): Le travail rend libre.