DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP

DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR HENRY DICKSON ET DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP ET L'AMI DE DAME MUSE ET DES MUTANTS GÉLATINEUX LGBTQ OGM ET DE MADEMOISELLE TAYTWEET DE MICROSOFT - SECONDE TENTATIVE OFFICIELLE D'Ai - INTELLIGENCE ARTIFICIELLE - ET DE MONSIEUR ADOLF HITLER, CÉLÈBRE ARTISTE CONCEPTUEL AUTRICHIEN ALLEMAND CITOYEN DU MONDE CÉLÈBRE MONDIALEMENT CONNU - IL EST DANS LE DICTIONNAIRE - SON OEUVRE A ÉTÉ QUELQUE PEU CRITIQUÉE MAIS ON NE PEUT PLAIRE À TOUT LE MONDE ET PERSONNE N'EST PARFAIT ! VOILÀ!

DOUTEUR EST L'AMI DU PROFESSEUR BULLE QUI EST L'AMI DE DOUTEUR

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DOUTEUR - DE LA FÉDÉRATION INTERNATIONALE DU DOUTE EST AMI DU PROFESSEUR BULLE - DE L'INTERNATIONALE SITUATIONISTE CONSPIRATIONNISTE - DES THÉORICIENS DU COMPLOT ET DES CONSPIRATIONS ET DES COMPLOTISTES ET CONSIRATIONISTES - AMI DES THÉORICIENS DU NON COMPLOT ET DES THÉORICIENS DE L'EXPLICATION ET DE L'UNION DES JOVIALISTES ET INTELLECTUELS ORGANIQUES - AUTISTE ASPERGER GEEK RELATIVISTE CULTUREL PYRRHONIEN NÉGATIONNISTE RÉVISIONNISTE SCEPTIQUE IRONIQUE SARCASTIQUE - DÉCONSTRUCTEUR DERRIDADIEN - AMI DES COLLECTIONNEURS DE BOMBES ATOMIQUES - AMI DES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES ET FONDAMENTALES ET AMI DE L'ATOME CAR LA FUSION OU LA FISSION NUCLÉAIRE SONT VOS AMIS

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT
LES MUTANTS EXTERMINERONT OU NON LES HUMAINS - ET NOUS TRAITERONS PROBABLEMENT AUSSI BIEN QU'ON SE TRAITE NOUS-MÊMES ENTRE NOUS - ET PROBABLEMENT AUSSI BIEN QUE L'ON TRAITE LA NATURE ET TOUT CE QUI VIT

dimanche 10 octobre 2010

4650. LA MARCHE BLEUE. QUI MARCHE? QUI FAIT MARCHER ? ET VERS OÙ ? LA ROUTE AU BOUT DE L'ARC-EN-CIEL LÀ OÙ EST LE SOLEIL RADIEUX


QUÉBEC

MARCHE BLEUE

HEUREUX LENDEMAIN DE VEILLE


4 octobre 2010
http://www.radio-canada.ca/regions/Quebec/2010/10/04/001-Marche_bleue_lendemain.shtml

Le succès de la Marche bleue se faisait toujours sentir au lendemain de l'événement.

Les frères Peter et Anton Stastny ont quitté Québec dimanche pour retourner en Europe. Avant de partir, Peter Stasny a promis de plaider le dossier de Québec auprès du commissaire de la Ligue nationale de hockey, Gary Bettman, lors d'une rencontre du Temple de la renommée qui aura lieu à Toronto au début du mois de novembre.

« Je vais personnellement lui parler dans un mois, pendant la réunion pour le Temple de la renommée. Chaque année, annuellement, je le rencontre là-bas. Mais, il va déjà être très bien informé. C'est ma ville aussi et c'est la place qui, je sais, va ajouter beaucoup de positif à la ligue. »

Peter Stastny a également admis avoir été très impressionné par la Marche bleue de la fin de semaine.

Quant à l'organisateur de la Marche bleue, Mario Roy, il a le sentiment du devoir accompli. Selon lui, il ne fait aucun doute que le message a été clairement entendu.

LA FOULE LORS DE LA MARCHE BLEUE

LES COMMERÇANTS COMBLÉS

Plusieurs commerçants ne cachent pas qu'ils rêvent d'un retour des Nordiques à Québec.

Guillaume Bolduc, un vendeur du magasin Logo spor (?) de la rue Saint-Jean, souligne que la journée de samedi a été très achalandée.

« C'est bon pour les affaires et c'est bon signe, aussi, de voir l'intérêt des gens. »

Il raconte que les chandails des Nordiques se vendaient abondamment et que même des touristes en achetaient.

Une Française, Danielle Chabanol, a d'ailleurs tenu à en acheter un.

« On a vu tous ces gens qui descendaient tout en bleu, et j'ai dit : "Il faut que je ramène ça pour mon petit-fils." »

Une commis d'un dépanneur de la Grande-Allée, Isabelle Crépin, a vu les tablettes du commerce se vider.

« Ç'a été l'enfer! On a manqué de certains stocks. »

[Il va de soi que des milliers de commis de dépanneur sont du même avis. Ils vont garder leur job, voire des collègues de travail s’ajouter et être heureux de contribuer avec leur salaire à la venue de travailleurs étrangers (on n’aime pas trop les joueurs d’ici, pour on ne sait quelle raison. Les patrons sont anglo, les prolétaires franco – on dit ça.) gagnant le salaire de plusieurs vies . Les leurs. Et on sera heureux de paye r100$ pour les regarder jouer sur la glace. ]

La gérante du restaurant le Cosmos, Marie-Michèle Bergeron, affirme que l'ambiance était particulièrement festive.

« Il y avait vraiment de l'ambiance. Il y a du monde qui venait prendre des shooters bleus. Ça n'avait rien avoir avec le festival d'été, il y en avait plus qu'au festival d'été. »

[Et ça duré une journée.]

Lundi soir à l'hôtel de ville, les conseillers et le maire se prononceront pour lancer les appels d'offres et pour faire un emprunt de 25 millions de dollars.

[On parlait de récession et de déficit et de coupure, il y a pas si longtemps. L’ambiance est festive. Il manque les jeunes danseuses blondes de 12 ans.]

*

QUÉBEC SUBVENTIONNE LA MARCHE BLEUE


Pierre-André Normandin

30 septembre 2010
Le Soleil
Québec
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/vers-un-nouveau-colisee/201009/30/01-4328332-quebec-subventionne-la-marche-bleue.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_meme_auteur_4328286_article_POS2

La Ville de Québec investit pour environ 9000 $ dans l'organisation de la Marche bleue de demain.

L'instigateur du rassemblement, Mario Roy, a récemment déposé une demande d'aide, ses commanditaires privés ne couvrant pas l'ensemble des frais.

[Ils ne sont pas capables de fournir 9000$ et ils se lancent dans une dépense (investissement) de 400 millions. J’oubliais, ce ne sont pas eux qui payeront.]

Concrètement, l'administration Labeaume verse une subvention de 5000 $ à «l'organisme Marche bleue», soit l'équivalent de ce que reçoivent de nombreux petits festivals ou organismes pour leurs activités.

L'argent sera puisé à même les fonds du Bureau des grands événements, qui a d'ailleurs conseillé l'organisateur dans la gestion de la Marche.

De plus, la Ville engagera une aide évaluée à 4000 $ en services divers, comme les branchements électriques et en eau ainsi que la livraison de matériel.

Ces 9000 $ ne tiennent toutefois pas compte du déploiement policier. [Au frais de la ville.]

De nombreux agents seront dépêchés sur les lieux afin d'assurer la fluidité de la circulation dans le secteur du défunt Manège militaire.

En conférence de presse la semaine dernière, Mario Roy avait évalué à environ 10 000 $ les frais pour son événement, plusieurs fournisseurs ayant accepté de contribuer gratuitement.

La scène déployée sur les plaines sur le site des grands spectacles a été offerte sans frais.

Pour couvrir le reste de ses dépenses, l'organisateur avait mis en vente des autocollants à 5 $

[Des lampions seraient aussi très utile. Les petits à $1 et les gros à 4$.]

*

MARCHE BLEUE

PARFUM DE NOSTALGIE SUR LES PLAINES


02/10/2010
Agence QMI
http://lcn.canoe.ca/lcn/infos/national/lamarchebleue/archives/2010/10/20101002-162237.html

Entre nostalgie, fierté, rêve et conviction, en famille ou entre amis: la population a répondu massivement à l'appel lancé par l'organisateur de la Marche bleue, dans une atmosphère jamais vue sur les plaines d'Abraham. [?]

À compter de midi, les embouteillages de poussettes ont commencé à se multiplier vers le lieu de rassemblement où tous convergeaient.

«Même avec les poussettes, il n'y a pas de trouble»,

[Sinon, on peut faire intervenir les fiers policiers anti-émeute terroristes du G-20 de Toronto.]

a assuré Éric Morency, 38 ans, accompagné de sa petite Anabelle.

Christine Plamondon, 33 ans, a aussi profité de ce beau samedi d'automne pour vivre cet événement particulier en famille, avec ses trois enfants âgés respectivement d'un, quatre et six ans.

«On aime nos Nordiques, Québec, c'est notre ville, nos enfants doivent avoir le sentiment d'appartenance, a-t-elle expliqué. Mon petit gars joue au hockey, il s'affiche avec d'autres couleurs des Nordiques, alors on essaie de lui montrer. Lorsque j'ai ressorti mon chandail, il n'avait aucune idée de ce que c'était», a reconnu Mme Plamondon.

RENCONTRES MÉMORABLES

D'autres vrais « bleus » ont fait part de leurs rencontres avec d'anciens joueurs des Nordiques. Stéphane Godin, 48 ans, a eu la chance de faire autographier deux bâtons de hockey datant des années 80 par deux icônes des Nordiques de la même époque: Marian et Peter Statsny.

«J'avais même une photo de Peter avec son épouse, qui datait d'au moins 25 ans et je la lui ai donnée. Il était content, a raconté M. Godin. C'est vraiment spécial, moi je suis pour le retour du hockey, j'avais des billets de saison à l'époque. On est ici pour l'amphithéâtre, mais aussi pour le hockey, c'est relié.»

Malgré l'omniprésence du bleu, Benoit Otis et Mathieu Packett, de Québec, sont également demeurés fidèles à leurs convictions en arborant le chandail des Canadiens de Montréal.

«On s'ennuie de la rivalité»,

a lancé Benoit.

Aujourd'hui âgé de 23 ans, il n'a que très peu connu l'époque de la rivalité Québec-Montréal, et espère pouvoir la revivre.

«Quand j'étais jeune, mon père prenait pour les Nordiques, moi pour les Canadiens. On faisait des paris avant les parties»,

se souvient-il.

Parmi ceux partis de l'extérieur de la région de Québec, samedi matin, Gérard Vézina, un Saguenéen de 66 ans, fait la promesse que les gens de son coin de pays seraient nombreux à traverser le Parc des Laurentides pour se rendre au Colisée. D'autant plus que la route y est plus sécuritaire que jamais.

[Et les gens de Montréal et de Gaspé viendront aussi. Ben oui!]

«À l'époque, j'avais mes billets de saison et j'emmenais mes enfants, beau temps, mauvais temps», a-t-il rappelé.

*

La nouvelle en vidéo

Video 1

Yvon Pedneault et Bob Hartley discutent des retombées de l'événement.

Video 2

Nicolas Vigneault revient sur les moments forts de la Marche bleue.

*

UN RAZ-DE-MARÉE BLEU


Frédéric Denoncourt

02 octobre 2010
Le Soleil
Avec La Presse Canadienne
Québec
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/vers-un-nouveau-colisee/201010/02/01-4328978-un-raz-de-maree-bleu.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4329012_article_POS2

Un raz de marée bleu envahit les Plaines d'Abraham et le centre-ville de Québec, samedi après-midi, à l'occasion du grand rassemblement de la Marche bleue.

La foule est très dense et les organisateurs ont vraissemblablement [Trop de S.] atteint leur pari de 50 000 participants.

Les partisans sont extrêmement enthousiastes, et portent fièrement le chandail bleu pour donner leur appui à un retour éventuel des Nordiques dans la Capitale.

[Mais on ne cesse de nous dire en haut lieu que la construction du colisée-stade-amphithéâtre multifonctionnel n’a rien à voir avec la venue d’une équipe de hockey. C’est un besoin légitime de la population qui le mérite et qui sera rentable. Même sans équipe de hockey.]

Le soleil a finalement déjoué les nuages qui obstruaient le ciel de Québec depuis quelques jours. Les citoyens ont répondu en grand nombre à l'appel de Mario Roy en impreignant [?] les Plaines d'Abraham d'une ambiance festive, avant même le début du spectacle, alors les fêtards arrivaient par grands groupes vers l'heure du midi.

Après le discours d'ouverture, les olympiens Nicolas Fontaine, Vincent Marquis, Philippe Laroche, François Drolet et Dominique Maltais, originaires de la région de la Capitale-Nationale, ont donné le coup d'envoi à la fête.

Ils ont ensuite fait place à Badaboum, sorti tout droit des boules à mites. [La mascotte de l’ex-club vendu aux USA. Sans la mascotte.]

Mario Bédard, du groupe jaimaplace.com, qui cherche à solliciter les investissements privés, montera aussi sur scène.

Par la suite, les anciens Nordiques Steven Finn, Stéphane Fiset, Marc Tardif et Alain Côté se succéderont sur la scène.

Ils feront place au bouillant entraîneur Michel Bergeron, qui a dirigé les Nordiques pendant plusieurs années.

Michel Goulet et les trois Stastny - Anton, Peter et Marian - clôtureront les festivités. Ils devraient être sur la scène vers 14h.

À priori, la cérémonie devrait durer environ 90 minutes et prendre fin avec une séance de signature d'autographes.

DES AIRS DE FÊTE NATIONALE

Rues encombrées, centre-ville congestionné, foule électrisée, quelques fleurdelisés: une scène qui n'est pas sans rappeler les soirées endiablées de la Fête nationale...

Parmi les participants qui portent le chandail des Nordiques, le numéro 19 de Joe Sakic est assurément le plus populaire. Sur place, on voit aussi beaucoup de 26, Peter Statsny, et de 13, Mats Sundin.

PARTISANS DU TRICOLORE

Plusieurs Montréalais ont aussi eu le courage de porter le chandail du Tricolore. Ces derniers disent souhaiter le retour des Nordiques pour faire renaître la rivalité entre les deux villes.

[Y compris le député Denis Coderre.]

Des gens de tous âges se trouvent sur les Plaines. On remarque aussi beaucoup de pères de familles autour de la quarantaine, comme Dave, 37 ans, venus avec ses deux jeunes garçons.

«J'ai connu les grandes rivalité Canadien-Nordiques dans les années 80 et 90, et je voudrais leur faire vivre ça», dit-il.

Les participants militent également pour la construction d'un nouvel amphithéâtre multifonctionnel, qui pourrait éventuellement servir de site olympique, advenant l'obtention des Jeux d'hiver.

Le maire de Québec, Régis Labeaume, et le propriétaire pressenti pour acquérir une équipe, l'homme d'affaires Pierre Karl Péladeau, sont également du groupe.

L'ancien président et copropriétaire des Nordiques, Marcel Aubut, ne pouvait être de la partie, retenu au Mont-Tremblant. [Oh! Y a-t-il de la bisbille dans l’air? Une si belle ambiance!]

FINANCEMENT DE L'AMPHITHÉÂTRE

Si la «Marche bleue» se veut apolitique [Puisqu’ils réclament de l’$ de tous les gouvernements.] et que plusieurs policitiens assistent à l'événement, la question du financement demeure incontournable.

Mais elle n'est pas la seule à entrer dans l'équation, selon Michel Goulet. Les élus qui doivent assister à la marche ne devraient pas arborer les couleurs des Nordiques, pour ne pas «nuire» au financement sollicité et attendu du gouvernement fédéral.

[Pour ne pas attirer la jalousie et l’envie (défaut Biblique) des autres provinces.]

L'ancien capitaine des Nordiques, Peter Stastny, a lancé, sur les ondes de RDI, que Québec

«est le paradis pour le hockey».

L'ancien numéro 16 des Nordiques a affirmé qu'il était «important que le (gouvernement) fédéral voit ce qui se passe ici, et que Gary Bettman voit ce qui se passe ici».

*

MARCHE BLEUE: LA VILLE ÉTAIT NORDIQUES

Ian Bussières

02 octobre 2010
Le Soleil
Québec
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/vers-un-nouveau-colisee/201010/02/01-4329012-marche-bleue-la-ville-etait-nordiques.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4329065_article_POS4

Les plaines d'Abraham étaient bleues samedi, bleu Nordiques, car ce n'étaient ni les Jeux olympiques ni un nouvel amphithéâtre qui faisaient vibrer les 50 000 à 60 000 personnes qui ont participé à la Marche bleue, mais bien le rêve d'un retour de la Ligue nationale de hockey (LNH) à Québec 15 ans après son départ.

[Il va de soit que les pertes de 50 milliards de la Caisse de Dépôt n’ont jamais intéressé ne serait-ce que le dixième de cette foule. Ou le centième. Pas assez pour faire sortir les gens dehors.]

Malgré les appels du maire Régis Labeaume et d'autres politiciens à mettre le projet d'amphithéâtre à l'avant-plan ou l'ajout d'athlètes olympiques à la manifestation, la foule n'en avait que pour les anciens Nordiques et la possibilité de voir la LNH faire un retour à Québec.

Rien de bien surprenant, puisque c'est justement pour le retour des Nordiques que l'organisateur Mario Roy avait lancé son projet.

Un Mario Roy qui est apparu sur scène ému après avoir été présenté comme la «première étoile».

Les réactions de la foule au discours de l'agent d'assurance lévisien en disaient d'ailleurs long sur son intérêt principal.

On aurait entendu une mouche voler quand Roy a parlé d'un «nouvel édifice pour les spectacles» et «d'accueillir les Jeux olympiques»,

mais les spectateurs ont applaudi à tout rompre lorsqu'il a ajouté «et, bien sûr, les Nordiques!»

L'organisateur y est ensuite allé d'une petite prière de son cru

dans laquelle «Je crois aux Bleus» avait remplacé «Je crois en Dieu» et où la part belle était faite aux Nordiques, qui sont morts en 1995, mais qui «ressusciteront et monteront sur les Plaines, assis à côté de Bettman».

[Un nouveau chemin de croix. Une nouvelle religion. C’est pas beau. Qui on sacrifie? Julie Snyder?]

Le comptable Mario Bédard, promoteur du groupe J'ai ma place, a ensuite présenté quelques chiffres afin de lancer un appel au gouvernement fédéral pour qu'il imite le gouvernement provincial et s'engage à financer un nouvel amphithéâtre à Québec.

«Si la Ville de Québec investit 100 millions $, c'est environ 5 $ par personne.

Si le gouvernement du Québec investit 160 millions $, c'est 20 $ par personne

et si le Canada faisait pareil, ce serait 4 $ par tête
!

[Ce qui fait 24$ par tête de bétail pour le troupeau Québécois. En tout cas pour les heureux citoyens de la ville de Québec.]

Pensez-vous que les Canadiens ne peuvent pas mettre 4 $ sans dire qu'on est des quêteux?

Avec ce montage financier [Mécano-Légo.] , le colisée est à nos portes!»

a lancé le comptable en ajoutant que son groupe, qui a déjà récolté 12,2 millions $ par la vente de droits sur les sièges [?] d'un futur amphithéâtre, prévoit pouvoir accumuler 30 millions $ à verser au projet.

[Les «droits» ne vous donnent pas de droit à un siège à vie. Il faudra de nouveau payer votre billet à chaque représentation de la ligue. Ou acheter un billet de saison. En fait, vous achetez un siège bleu symbolique. Spirituel. Même si les radios locales n’aimeront pas le mot, disons : intellectuel. Dans certains villages, on peut contribuer à la réfection de l’église en achetant une vitre. Ou une pierre. Parfois, on verra son nom écrit dans un coin de la vitre. Ou sur une grande plaque. S’il y a 18,000 sièges, mettra-t-on tous les noms des donateurs?]

APOTHÉOSE

L'apothéose a été atteinte à la fin du rassemblement quand ont été présentés un à un une vingtaine d'ex-Nordiques.

Accueilli par les cris de «Oui, y'était bon», en référence à son but refusé par l'arbitre Kerry Fraser lors des séries éliminatoires de 1987, l'ex-attaquant Alain Côté a utilisé cette référence pour appuyer le projet de nouvel amphithéâtre et le retour de la LNH.

«Si dans la vie, il faut avoir un but et si ce but est d'avoir un amphithéâtre et une équipe de hockey, alors je vais vous dire que ce but-là, oui, y'est bon!»

[Si le but des moutons dans la vie est de se faire raser, oui, c’est le bon moyen. Comme les caniches, ils se sentent plus frais, plus dégagé sur le cou.]

L'ex-entraîneur Michel Bergeron est allé encore plus loin en annonçant carrément le retour des Nordiques.

«L'image qu'on va projeter au Canada et ailleurs est la preuve que les Nordiques sont de retour!»

a-t-il lancé d'entrée de jeu avant d'ajouter :

«Préparez vos économies, les Nordiques sont de retour!»

[Vive les augmentations de taxes municipales et des tickets de stationnement. Il faudra bien payer ces millionnaires de 18 ans.]

L'ailier gauche Michel Goulet abondait dans le même sens, répétant que les partisans des Nordiques étaient les meilleurs au monde et se disant convaincu que le commissaire de la LNH, Gary Bettman, avait un oeil sur la Marche bleue.

«Moi, je suis convaincu qu'on aura un club bientôt. On nous dit dans trois ou cinq ans, moi, je pense que ce sera plus rapide que ça!»

a déclaré celui qui est maintenant dépisteur pour les Flames de Calgary.

LES FRANGINS

Les organisateurs avaient gardé le meilleur pour la fin alors que les frères Marian, Anton et Peter Stastny sont venus tour à tour crier leur amour pour la ville de Québec et leur désir de voir la LNH y effectuer un retour.

«Vous nous avez convaincus que l'ambiance sera encore meilleure!»

a lancé Marian.

«Voyez tout ce monde! Regardez ça! Qu'est-ce que c'est splendide! Avant le rêve olympique, moi, je veux et j'espère une équipe de la LNH ici»,

a ajouté Anton, rejoignant l'opinion de la majorité des personnes présentes.

«Tout est possible si on veut!»

[C’est le résumé de livre «Le Secret.».Vous venez d’épargner 25$. ]

Accueilli par un tonnerre d'applaudissements, Peter regardait la foule nombreuse qui ne cessait de l'ovationner et paraissait impressionné.

«De voir cet océan de bleu, c'est incroyable!»

a-t-il déclaré avant de revenir sur ses années dans l'uniforme fleurdelisé.

«Je sais de quoi je parle, j'ai passé 10 ans ici, et ce sont les plus belles années de ma carrière, tant sur la glace que hors glace. Grand merci!»

Lui aussi s'est dit assuré que Gary Bettman avait l'oeil ouvert.

«Je crois que Gary Bettman et tous les autres regardent et portent attention [...] Québec mérite encore que la LNH revienne et reste pour la vie!»

a conclu l'ancien numéro 26.

*

UNE MER BLEUE DÉFERLE SUR QUÉBEC


François Gagnon

02 octobre 2010
La Presse
Québec
http://www.cyberpresse.ca/sports/hockey/201010/02/01-4329005-une-mer-bleue-deferle-sur-quebec.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_lire_aussi_4328978_article_POS2

«ÉMOUVANT»,

a déclaré Peter Statsny.

«Sensationnel»,

s'est exclamé son frère Anton qui, avec leur aîné Marian, étaient les fers de lance de la grande Marche Bleue qui s'est déroulée samedi après-midi sur les plaines d'Abraham.

Des plaines drapées de bleu alors que quelque 60 000 fidèles des Nordiques ont crié leur amour pour leur ancienne équipe et leur désir de renouer avec un club de la LNH dans un avenir rapproché.

«C'est fantastique de voir cette mer bleue. Avec de la volonté, on peut réaliser tous nos rêves»,

a ajouté Peter Stastny qui offre un appui total au projet visant à faire revivre le hockey de la LNH dans la Vieille Capitale.

«Les Nordiques sont bien vivants»,

a renchéri Michel Bergeron qui a pris part au rassemblement.

Entraineur-chef des Nordiques pendant neuf saisons, «le Tigre» était visiblement ému lors de son allocution qui a précédé celles des frères Stastny.

Outre les Stastny et leur ancien entraineur-chef, plusieurs autres joueurs qui ont porté les couleurs des Nordiques, autant dans l'AMH que dans la LNH, ont défilé au grand plaisir des amateurs. Des amateurs qui ont répondu en masse à l'invitation de Mario Roy, l'organisateur de la marche.

MÊME LE SOLEIL ÉTAIT DE LA PARTIE APRÈS QUELQUES JOURS DE PLUIE DILUVIENNE.

[Comme si c’était la volonté de Dieu que les Nordiques reviennent.]

Alain Côté, bien plus connu et reconnu pour le but que lui a refusé Kerry Fraser dans l'un des moments forts de la rivalité Canadien-Nordiques que pour les 103 qu'il a marqués au cours de sa carrière de 10 ans à Québec, a profité du fait saillant de sa carrière pour soulever la foule.

«Oui mon but était bon. Mais le votre, celui de ramener le hockey à Québec, l'est aussi»,

a imagé le «boeuf» de Matane.

Plusieurs politiciens étaient présents à l'événement. S'ils n'ont pas été invités à monter sur scène, la chef du Parti québécois, Pauline Marois, et le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, [Curieux! Pourquoi ? Plus on est de fous… Sans doute pour ne pas effaroucher le grand donateur timide dont on espère tant, monsieur Harper que la vue des séparatistes auraient pu choquer.] ont donné leur appui au projet visant à doter Québec d'un nouvel amphithéâtre.

M. Duceppe a mis de la pression sur le gouvernement conservateur en indiquant que l'octroi de fonds publics fédéraux ne pouvait être associé à une candidature olympique accordée à Québec.

«Le fédéral a offert 500 millions $ à Toronto dans sa quête d'obtenir les Jeux olympiques de 2008 qui se sont finalement déroulés à Beijing. Tous les députés du Québec à Ottawa devront mettre de la pression»,

a indiqué M. Duceppe.

Josée Verner, députée de Louis-Saint-Laurent et ministre responsable de la ville de Québec, pointée du doigt pour avoir revêtu un chandail des Nordiques avec ses collègues députées de la région de Québec, il y a quelques semaines, a récidivé hier. Elle portait même deux chandails aux couleurs des Bleus.

«J'aurai bientôt 51 ans. J'ai passé l'âge de me faire dicter la façon de m'habiller»,

a-t-elle tranché lors d'une entrevue sur les ondes du réseau LCN.

Mme Verner a aussi répliqué aux doléances du maire Régis Labeaume qui s'assure de ne jamais simplement associer la quête de fonds publics pour la construction d'un nouveau Colisée avec le hockey professionnel.

«On peut se dire les vraies affaires. On parle d'un édifice multifonctionnel, c'est vrai, mais l'association première qui est faite relie le Colisée au retour des Nordiques.»

Régis Labeaume a respecté le plan établi vendredi et c'est avec ses électeurs, dans la foule, qu'il a pris part à la manifestation.

Le maire a toutefois profité de la visite du Canadien au Colisée - le Tricolore affronte les Islanders de New York à 19 h samedi - pour effectuer un petit coup de marketing.

La Ville de Québec a acheté des publicités sur les bandes du Colisée, publicités sur lesquelles on pouvait lire: Plus Nordiques que jamais!

Rappelons que plus tôt cette semaine, Régis Labeaume, même s'il ne peut encore compter sur l'appui financier du fédéral, a donné le coup d'envoi au projet de construction du Colisée

*

QUÉBEC

MARCHE BLEUE

VAGUE BLEUE SUR LES PLAINES


3 octobre 2010
http://www.radio-canada.ca/regions/Quebec/2010/10/02/002-Marche_bleue_samedi.shtml

La population a répondu à l'appel des organisateurs de la Marche bleue, samedi à Québec. Plusieurs dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées sur les plaines d'Abraham pour appuyer la construction d'un amphithéâtre et le retour d'une équipe de la Ligue nationale de hockey (LNH) dans la Vieille Capitale.

Le principal organisateur de la marche, Mario Roy, pense que le message voulant que la population de Québec réclame un amphithéâtre et le retour d'une équipe de la LNH est maintenant clair aux yeux des politiciens et des décideurs.

Selon le maire de Québec, Régis Labeaume, environ 75 000 personnes étaient présentes, soit plus que les 50 000 anticipées. [Les chiffres varient comme on a pu le voir dans les différents articles.]

Ceux qui ont vécu l'époque des Nordiques étaient ravis de constater la présence d'anciens joueurs à la Marche bleue. Peter et Anton Stastny, qui étaient arrivés à Québec vendredi, ont participé à la marche en compagnie de leur frère Marian.

«Ici, c'est le paradis pour le hockey. Je l'ai vécu, j'ai passé 10 ans ici. Je sais de quoi sont capables les gens de Québec pour supporter et appuyer leur équipe [...]. Les gens de Québec sont très exigeants, très fiers, donc une fois que la ligue nationale va être ici, je n'ai aucun doute que ça va marcher.»

Peter Stastny, ancien joueur des Nordiques

Michel Goulet, Marc Tardif, Alain Côté, Réal Cloutier, Dave Pichette, Pierre Lacroix, Stéphane Fiset et Steven Finn étaient également présents sur les plaines aux côtés de l'ancien entraîneur bien connu Michel Bergeron.

MÊME LA MASCOTTE DES NORDIQUES, BADABOUM, A PRIS PART À L'ÉVÉNEMENT.

Selon Peter Stastny et Michel Goulet, cette importante mobilisation de la population de Québec ne passera pas inaperçue aux yeux du commissaire de la LNH, Gary Bettman.

Une douzaine d'athlètes olympiques étaient également présents. Parmi eux, il y avait Philippe Laroche, Nicolas Fontaine, Vincent Marquis, François Drolet et Dominique Maltais. Leur message est clair :

ils souhaitent la construction d'un nouvel amphithéâtre afin que Québec ait toutes les chances d'obtenir les Jeux olympiques d'hiver en 2022.

[On ne parle pas de la maudite montagne!]

«C'est sûr que lorsqu'on entend parler de la marche bleue, on pense aux Nordiques automatiquement, sauf que nous, on est vraiment pour l'obtention d'un nouvel amphithéâtre qui va encourager les jeunes à faire du sport [Même s’ils n’y auront pas accès et qu’on aurait pu construire des tas d’arénas de quartier pour le même prix.] et qui va ensuite amener à Québec des événements d'envergure internationale. Éventuellement, on pense aux Olympiques et l'amphithéâtre est le début de ce processus-là.»

Dominique Maltais, athlète olympique

Parmi les politiciens qui ont pris part à l'événement, il y avait le chef du Bloc québécois Gilles Duceppe, la députée bloquiste de Québec Christiane Gagnon, le député libéral fédéral Denis Coderre, le député conservateur de Lotbinière Jacques Gourde, la députée conservatrice Josée Verner et le ministre des Transports du Québec et ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale, Sam Hamad.

Les 26 élus de l'équipe Labeaume étaient aussi présents.

Aucun membre de l'équipe Labeaume n'a porté le chandail des Nordiques, car le message qu'ils veulent envoyer ne se limite pas à dire qu'ils souhaitent le retour d'une équipe de hockey de la LNH à Québec. Ce qu'ils désirent avant tout, disent-ils, c'est la construction d'un nouvel amphithéâtre à Québec.

[Sans même savoir s’il va y avoir quelque chose dedans. Le «message» est de convaincre les gens de payer. Ou de se taire. L’acceptation globale.]

Quant au conseiller indépendant Yvon Bussière, il a dit qu'il refusait de prendre part à la marche.

LE MAIRE EN MODE PROMOTION

Le maire Régis Labeaume s'est énormément impliqué dans la promotion de l'événement. Vendredi, il a fait une tournée des médias pour promouvoir l'événement. Il souhaitait que les citoyens se déplacent en grand nombre, peu importe la diversité des causes appuyées.

« On marche pour l'amphithéâtre, mon équipe et moi.[!?] D'autres, ce sont pour les Nordiques.

C'est une espèce de magma d'intentions qui viennent du coeur,

mais je pense qu'au total, les gens veulent qu'on ait un amphithéâtre pour faire plein de choses : les olympiques, des spectacles de la culture, du hockey, on a tous compris ça à Québec »,

a-t-il affirmé.

L'organisateur Mario Roy a souligné que de grands efforts ont été déployés pour que l'événement rassemble non seulement des gens de Québec, mais aussi des environs. Ainsi, une douzaine d'autobus en provenance de la Beauce, de Bellechasse, du Bas-Saint-Laurent et du Saguenay-Lac-Saint-Jean se sont rendus dans la Vieille Capitale.

Dans certaines rues de Québec, les autobus se font plus nombreux. Le Réseau de transport de la capitale (RTC) a augmenté à partir de 10 h 30 le nombre d'autobus sur les parcours les plus achalandés. La mesure touche le parcours numéro 7 ainsi que celui des Métrobus 800 et 801.

Article

Nouvel amphithéâtre : Un appel d'offres dès janvier

Notre nouvelle du 20 septembre 2010

audio-vidéo

Le maire a réussi son pari, rapporte Pascal Poinlane.

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QUÉBEC

NOUVEL AMPHITHÉÂTRE

UN APPEL D'OFFRES DÈS JANVIER

30 septembre 2010
http://www.radio-canada.ca/regions/Quebec/2010/09/30/007-amphitheatre_appel_doffres.shtml

La Ville de Québec ne compte pas attendre l'aval d'Ottawa pour lancer les travaux préparatoires en vue de la construction d'un nouvel amphithéâtre.

Régis Labeaume souhaite lancer un appel d'offres dès janvier prochain.

« On est sérieux, c'est enclenché et on démarre maintenant »,

a déclaré le maire de Québec jeudi.

En compagnie du ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale Sam Hamad, Régis Labeaume a annoncé le début des travaux préparatoires en vue d'amorcer les démarches auprès du Comité international olympique.

Il compte déposer dès lundi prochain au conseil municipal un règlement d'emprunt de 25 millions de dollars.

[Répétons que lui-même a dit que la ville devait se serrer la ceinture et celle de ses employés. Sauf les cadres et les flics.]

Ainsi, l'administration Labeaume compte préparer un appel d'offres pour les travaux techniques et l'embauche d'une équipe de planification de projet.

«On se prépare maintenant pour être prêt pour le 31 décembre. Si on attend, on va manquer de temps. On met toute la machine en marche pour procéder dès le 1er janvier

Régis Labeaume, maire de Québec

À la mi-octobre, la Ville compte présenter le plan de réaménagement et de revitalisation du secteur entourant ExpoCité, afin que les travaux soient terminés avant le 1er janvier.

« Je vous rappelle que nous ne pouvons pas avoir de candidature olympique si nous n'avons pas une ou deux infrastructures importantes, dit Régis Labeaume. On ne veut pas revivre le scénario des deux dernières candidatures, où après deux refus, tout ce qui nous est resté, c'est de l'amertume et des pleurs. »

[On évite de dire qu’on n’avait pas de montagne assez haute pour présenter les compétitions se ski. Ce qui fait désordre pour une demande de candidature.]

Le fort appui reçu aux dernières élections municipales, l'engagement du gouvernement Charest à assumer 45 % des coûts du projet et le rapport positif de la firme Ernst and Young rendent légitime, selon lui, le fait d'entreprendre les démarches.

Rappelons qu'Ottawa n'a toujours pas donné son aval au financement des 170 millions de dollars manquants au projet.

audio-vidéo

Régis Labeaume débloque 25 millions $ pour son amphithéâtre, rapporte Louise Boisvert.

Entrevue sur l'amphithéâtre de Québec avec Bernard Brisset, ancien responsable des communications des Nordiques.

Le reportage de Vincent Maisonneuve

Québec a décidé de ne pas attendre le fédéral pour lancer des appels d'offres pour l'amphithéâtre à Québec, dit Louise Boisvert.

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NORDIQUES FANS FORM SEA OF BLUE IN CAPITAL

ESTIMATED 50,000 MARCH FOR TEAM, ARENA IN QUEBEC CITY


By Pat Hickey, Montreal Gazette

3 oct, 2010
The Gazette
QUEBEC
Read more: http://www.montrealgazette.com/sports/Nordiques+fans+form+blue/3615306/story.html#ixzz11JCGmh7A

http://www.montrealgazette.com/sports/Nordiques+fans+form+blue/3615306/story.html


There was no traffic moving along the Grand Allée and surrounding streets Saturday as tens of thousands of Quebecers flooded the streets to support Mayor Régis Lebeaume’s drive to build a new arena to house a National Hockey League team and support a possible bid for 2022 winter Olympic Games.

[2022]

The crowd assembled on the Plains of Abraham and there is a bit of symbolism there, because the current battle over funding for the project has some of the same elements as the battle between English and French forces in 1759.

[?]

The province of Quebec and the city have pledged money to the project, but the federal government is seen as a villain in these parts because Prime Minister Stephen Harper has said there will be no money from Ottawa unless there is a significant contribution from the private sector.

Opposition to the funding in media and political circles outside Quebec has been categorized as Quebec-bashing.

There were only veiled references to politics Saturday. The main focus appeared to be a nostalgic look back to the days when Quebec did have an NHL team. The lack of a new arena to replace the aging Le Colisée led to the sale of the team in 1995 and the Quebec Nordiques became the Colorado Avalanche.

[Le nouveau nouveau nouveau Colisée devait être aussi payé par l’État.]

Among the former Nordiques who attended the rally were Marc Tardif, Michel Goulet, Stéphane Fiset, Steven Finn, André Savard, André Dupont, former coach Michel Bergeron and the Stastny brothers – Peter, Anton and Marian. The players were introduced to the crowd and stayed long after the 90-minute ceremony to sign autographs.

“This is a paradise for hockey,”

Peter Stastny aid.

“I spent 10 years here. I know what people are capable of here. They deserve an NHL team. Once the team is here, I have no doubt it will work out.”

Politicos on hand included Bloc Québécois leader Gilles Duceppe, Parti Québécois leader Pauline Marois, assorted Conservative MPs from Quebec and Liberal MP Denis Coderre, who stood out in the sea of blue.

Coderre, who has been known to swim against the tide, showed up in a red Montreal Canadiens jersey.

It was difficult to estimate how many people attended the rally, but Mario Roy, who organized the Marche Bleue, said he expected 50,000 and Lebeaume said the turnout sent a message to National Hockey League commissioner Gary Bettman and the folks in Ottawa.

“They just have to look around us (at the crowd),”

Lebeaume said.

“There’s nothing left to say and if they don’t understand, there’s nothing more I can do.”

Bettman has said Quebec won’t be considered for an NHL franchise unless there is a new arena and then there’s a question of finding a team.

[Il faut trouver une équipe déjà existante ailleurs que l'on achètea et déménagera ici. Entre temps, il faudra aussi l'acheter.]

There are financially troubled franchises in Florida, Atlanta, Long Island and Phoenix.

The NHL is having trouble finding a new owner interested in keeping the Coyotes in suburban Phoenix, but the expectation is that, if the team is moved, it will go back to its roots in Winnipeg.

The new arena is budgeted at $400 million and Quebec is committed to pay 50 per cent of that, while the city of Quebec has pledged $50 million.

The Canadiens played an exhibition game against the New York Islands last night at Le Colisée and most of the Montreal players said they would welcome a return to Quebec, although Roman Hamrlik is the only one who actually played an NHL game here against the Nordiques.

Montreal native Mathieu Darche said he was misquoted in a story that said he didn’t think the project would fly.

“What I said was there are still a lot of things to be worked out,”

Darche said.

Michael Cammalleri said his memories of the building revolve around a trip to the Quebec peewee tournament. He hoisted the championship trophy in 1996 after the Toronto Red Wings defeated Drummondville, 4-3 in overtime.


*

MORE THAN 50,000 DEMAND RETURN OF NORDIQUES AT QUEBEC RALLY.

Marianne White

Saturday, Oct. 2, 2010
Postmedia News
QUEBEC
http://www.nationalpost.com/news/More+than+demand+return+Nordiques+rally/3615081/story.html

More than 50,000 Quebec Nordiques fans gathered on the Plains of Abraham on Saturday to clamour for the return of their beloved team and the construction of an NHL-sized hockey rink.

The massive event was the culmination of a public movement at bringing the National Hockey League back 15 years after the Nordiques were sold and became the Colorado Avalanche.

Wearing blue shirts to commemorate the former team’s jersey, hockey fans formed a sea of Nordiques’ blue that overwhelmed former players.

“It’s unbelievable to see such a crowd,”

said Peter Stastny, one of the most popular Nordiques players who formed a feared trio in the 1980s with his brothers Anton and Marian.

“This is an historic day.”

The three Slovakia-born players — who were reunited for the first time in decades — received the biggest cheers from the crowd, estimated at 70,000 by the rally organizers.

Peter Stastny said Quebec City is a paradise for hockey and stressed the league would be ill-advised not to bring an NHL team back.

“You deserve it,”

the former number 26 told the roaring crowd.

“Quebec City has what most cities don’t: extraordinary support from the fans, the excitement, the atmosphere,”

he said.

Some 15 other former Nordiques players took part in the demonstration, dubbed the “Blue March,” and they all hammered the same message:

THE NHL MUST COME BACK TO THE CITY.

“Some people say it’s going to happen within three to five years, but personally I think it’s going to happen faster than that,”

said Hockey Hall of Famer Michel Goulet, who played 10 years for the Nordiques.

“Why not now?”

added Mr. Goulet, noting that Pierre Karl Peladeau, chief executive of the Quebecor Inc. media company, is working actively to buy and relocate a team to Quebec City.

[Mais il ne s’agite pas aussi rapidement pour reloger les 250 employés du Journal de Montréal qu’il a foutu à la porte il y a 2 ans. Parce qu’ils lui coûtaient trop cher.]

Former Nordiques coach Michel Bergeron said Saturday’s lovefest is going to send a powerful message to politicians and the league.

“The images that are going to be seen all across Canada, all across America are the living proof that the Nordiques are already back,”

Mr. Bergeron, known as Le tigre, told the cheering crowd.

Mr. Peladeau, who attended the demonstration, said he is working intensively to lure back the NHL to Quebec City but recalled that commissioner Gary Bettman has made it clear the first step is building a new state-of-the-art hockey rink to replace the outdated arena, the Colisee, which was built in 1949.

Quebec Premier Jean Charest’s government has already said it will pay 45% of the construction costs of the projected $400-million arena, while the city is ready to fork out $50-million.

A feasibility study for an 18,000-seat stadium showed it would be profitable, and both Charest and Quebec City’s mayor have since been lobbying the federal government to come up with the remaining $175-million needed to build such a venue.

They stressed the new facility will serve not only as home to an NHL franchise, but could also be the centrepiece of a possible bid for the 2022 Winter Olympics.

The Conservatives have said they will not invest in a new arena in Quebec City until private investors put money into the project.

Mr. Peladeau stressed Quebecor is already going to make a significant investment by buying a hockey team but left the door open to throwing some cash in for the infrastructure.

“We are not closed to any creative proposal that could be put on the table,”

he said.

The public financing of the proposed arena has unleashed a heated political debate and several politicians in attendance Saturday, including Bloc Quebecois leader Gilles Duceppe, Quebec Liberal minister Sam Hamad and Quebec City Mayor Regis Labeaume, called on the Conservatives to stop wasting time.

“WE CAN’T WAIT ANY LONGER,”

Labeaume said.

“If they are watching today, I think they’ll understand. Just look around (at the crowd). It speaks volume,”

he added.

Nordiques fans came out in droves Saturday.

“I’ve never been able to watch a full hockey game ever since the Nordiques left, it’s too painful,”

said Quebec City resident Gilles Boulanger.

He was holding a sign mocking the now-infamous Maclean’s magazine cover that branded Quebec as the “most corrupt province in Canada.”

His sign had replaced that headline with “the most hockey province in Canada” with Bonhomme Carnaval sporting a Nordiques jersey.

For Nancy Tremblay and her son, Peter, it was an emotional day. They got to meet their idol Peter Stastny. Tremblay couldn’t hold back tears as she watched the Nordiques superstar sign her jersey. She has named her son after Stastny and has his number, 26, tattooed on her back.

“I grew up watching him play. It’s my dream come true to see him,”

she said.

Support for the return of NHL hockey to Quebec City also seems to be high among players. An informal poll conducted this week by The Hockey News Magazine asked 90 players where the league should put a team via either relocation or expansion.

Quebec City came in first with 33 votes, followed by Winnipeg with 18, Las Vegas with 12, Hamilton with 11 and Seattle with five. Toronto received two votes, while Halifax, Saskatoon and the Kitchener-Waterloo region each garnered one vote.

*

LE PEUPLE A PARLÉ

Kevin Johnston

03 octobre 2010
Le Soleil
Québec
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/vers-un-nouveau-colisee/201010/03/01-4329067-le-peuple-a-parle.php


Le raz-de-marée bleu qui a déferlé sur les plaines d'Abraham parle par lui-même.

Un message clair envoyé par des dizaines de milliers de passionnés.

Il y avait beaucoup de nostalgie dans l'air, mais encore plus d'espoir.

Parce qu'en bout de piste, c'est le rêve qui était à l'honneur.

J'ai failli utiliser le mot avalanche au lieu de raz-de-marée
, mais je me suis vite ressaisi, ne voulant pas ternir l'événement en rappelant le départ de nos Fleurdelisés pour les montagnes du Colorado.

Le rassemblement populaire, bébé de Mario Roy, se voulait plutôt une célébration du hockey.

Et les organisateurs ont réussi leur pari. Chapeau à M. Roy, un gars ordinaire qui avait une vision, qui a toujours une vision.

On scandait

«Mario! Mario! Mario!» hier.

Pas pour Mario Marois, pas pour Mario Gosselin, ni pour Mario Brunetta. On n'en avait que pour Mario Roy. Bravo Mario, tu nous as fait vivre de beaux moments.

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre de la Marche bleue. J'en ai cependant eu une bonne idée en milieu de matinée. C'était bleu de monde sur le traversier Lévis-Québec. Autant sur les ponts supérieurs que sur le pont des voitures.

Chandails, casquettes, drapeaux, c'était Nordiques «mur à mur». Un vrai tailgate, bière incluse.

On a eu droit à quelques moments cocasses au débarquement. Trois navires de croisière étaient amarrés du côté de Québec. Fallait voir les nombreux passagers de ces mastodontes des mers jeter des regards inquisiteurs sur tous ces énergumènes vêtus de bleu. J'en ai même vu prendre des photos.

Bienvenue à Québec, mes amis. On ne fait pas comme les autres, ici!

L'ambiance était de toute évidence à la fête, et c'est la réaction des anciens joueurs qui faisait le plus plaisir à voir. Regroupés dans une tente tout près de la scène, ils multipliaient les accolades. Plusieurs se côtoient de façon régulière dans la région, mais d'autres ne se croisent que très rarement. Peter et Anton Stastny, Michel Goulet, Wally Weir - il est arrivé avec un gilet d'arbitre! -, Serge Bernier et Serge Aubry étaient fort populaires.

Évidemment, les blagues fusaient de toutes parts. Cheveux clairsemés ou blancs, silhouettes arrondies, tous y ont goûté. Même quelques-uns des vétérans journalistes. Mais la vie est ainsi faite.

Une fois ces formalités d'usage terminées, les conversations se sont tournées vers la marée humaine qui les attendait.

Une foule bigarrée représentant toutes les couches de notre société.

«C'est fou raide»,

a lancé Anton dans son franc-parler coutumier.

«Mais c'est une belle folie, une folie constructive.»

Pendant ce temps, quelques-uns de ses potes hochaient la tête en regardant les longues files de gens qui convergeaient vers les Plaines.

Michel Goulet, qui s'est prêté au jeu des autographes, n'était pas surpris de voir autant de monde.

«C'est ça, le hockey à Québec, a-t-il confié. La Ligue nationale a joué gros en permettant au club de partir. C'est le fun d'entendre Gary Bettman reconnaître qu'il a commis une erreur en 1995. Et encore plus le fun de l'entendre dire qu'il songeait à réparer cette erreur.»

Demandons-nous cependant ce qui se serait produit s'il y avait eu cette ferveur en 1995.

Ferveur de la part des habitants de Québec et des environs, mais encore plus ferveur de la classe politique.

Toutefois, devant l'indifférence de tous les acteurs, un actif régional a été perdu.

[Ce n’est pas dans l’indifférence, il fallait encore à ce moment que la gouvernement casque. Il a refusé. Marcel Aubut et d’autres qui gagnaient sur les 2 tableaux ont aussi profité du départ qu’ils auraient profité du nouveau colisées comme ils avaient profité du séjour. Des hommes de vision comme on dit.]

Regardez ce que ça va nous coûter aujourd'hui pour le remplacer.

[Wooo! Rien n’est encore fait. Rien ne dit qu’on le «remplacera» ou qu’on le pourrait si on le voulait.]

LA BALLE DANS LE CAMP D'OTTAWA

Reste que la Vieille Capitale n'a toujours pas son amphithéâtre, son édifice multifonctionnel à vocation régionale.

[Il ne faut plus dire Colisée même Pepsi ni encore moins aréna. Ou patinoire. Le nouvel édifice projeté n’a rien à voir mais vraiment rien à voir avec une future équipe de hockey, c’est un équipement social, oui, régional, nécessaire. Il faut se concentrer sur cette idée. Et sur celle qu’il sera autosuffisant. Rentable. Socialement, économiquement, moralement. Culturellement. Ne pas penser au hockey car il faudrait penser au coût. Ce n’est pas rien une équipe en 2010. Comme ce n’était pas rien dans le passé. Une idée à la fois.]

Alors que la Marche bleue servait d'abord la cause d'un retour éventuel de la LNH en nos murs, il y avait également le fameux volet du nouveau colisée.

Et celui des Jeux olympiques d'hiver.

On a vu défiler des politiciens de tout acabit hier, les partis de tous les niveaux étant représentés. Certains se sont déjà compromis, d'autres pas encore.

La balle est maintenant dans le camp de ces derniers, nos amis d'Ottawa.

Faut juste qu'ils comprennent que les gens de Québec ne leur demandent pas de financer un club de hockey.

[Ce sera le rôle du gouvernement provincial comme le municipal financera l’entretien du stade. Les profits allant, bien sûr, à monsieur Péladeau et fils et Julie Synder inc.]

Cette portion-là, elle viendra du privé. [Hum!]

Qu'on nous donne notre juste part pour construire notre infrastructure, et le reste suivra dans le temps de le dire. Sinon...

[Dans la liste, on avait oublié le mot «infrastructure. Il est là maintenant. Merci.]

*

L'OBJECTIF A ÉTÉ ATTEINT

Ian Bussières

03 octobre 2010
Le Soleil
Québec
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/vers-un-nouveau-colisee/201010/03/01-4329068-lobjectif-a-ete-atteint.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4329058_article_POS4

Les organisateurs de la Marche bleue ont annoncé au micro une foule de 75 000 personnes, alors que certains médias parlaient plutôt de 60 000 personnes et que d'autres, plus prudents, annonçaient 50 000 personnes.

Ces deux derniers chiffres semblent plus réalistes, selon l'évaluation faite par Le Soleil. [Pourquoi pas 10,000? C’est déjà pas mal de monde. ]

Selon les données fournies par la Commission des champs de bataille nationaux (CCBN), le site qui accueillait hier la Marche bleue, le même que pour les spectacles du Festival d'été de Québec, a une superficie de 30 000 mètres carrés ou 323 000 pieds carrés.

La CCBN considère aussi que ce site peut accueillir au maximum 80 000 personnes, alors que le Festival d'été avait fermé les portes du site principal après que 75 000 personnes s'y sont entassées lors du spectacle des Black Eyed Peas le 16 juillet.

En analysant les photos aériennes prises du rassemblement, on peut constater que, grossièrement, entre 25 % et 40 % de la superficie du site est inoccupée.

En utilisant la capacité maximale de 80 000 personnes de la CCBN et en y appliquant ces pourcentages, on obtient une foule variant entre 48 000 et 60 000 personnes, ce qui correspond davantage aux évaluations des médias qu'au chiffre officiel annoncé durant la Marche bleue.

Toutefois, peu importe le chiffre exact de la foule, on peut sans crainte de se tromper déclarer que le rassemblement aura été une réussite sur toute la ligne.

L'objectif de 50 000 participants fixé par le président du Comité olympique canadien, Me Marcel Aubut, a en effet assurément été dépassé.

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NOUVEL AMPHITHÉÂTRE

PRESSION SUR QUEBECOR


6 octobre 2010
http://www.radio-canada.ca/regions/Quebec/2010/10/06/008-marche_bleue_critique.shtml

Les tenants du financement public d'un amphithéâtre à Québec changent de discours.

Le président de Quebecor, Pierre Karl Péladeau, avait affirmé récemment que le privé « faisait plus que sa part » dans ce projet.

Or, il ne ferme maintenant plus la porte à l'idée de trouver une solution [Belle preuve de manifestation de bonne volonté. Qui ne coûte rien!]

et éventuellement de participer au financement d'un amphithéâtre à Québec.

Les conservateurs gardent la ligne dure dans le dossier du projet d'amphithéâtre.

Le gouvernement conservateur n'entend pas investir tant que le privé ne participe pas au financement de l'amphithéâtre.

MARCEL AUBUT

Pour sa part, le président du Comité olympique canadien et ancien président des Nordiques de Québec, Marcel Aubut, affirme que le projet d'amphithéâtre financé par des fonds publics est justifié.

Toutefois, il admet que le projet serait plus facile à vendre auprès du gouvernement fédéral si Quebecor annonçait une participation financière à la construction de l'infrastructure.

CRITIQUE DE LA CSQ

Entre-temps, la marche bleue qui a rassemblé des milliers de personnes sur les plaines d'Abraham la semaine dernière fait encore des vagues.

Le président de la Centrale des syndicats du Québec, Réjean Parent, a qualifié l'événement d'exercice de propagande.

Il soutient que les personnes qui ont pris part à la marche l'ont fait aveuglément et que les médias de Québec ont manipulé l'information. [C'est leur but en plus de vendre des annonces.]

Réjean Parent vise particulièrement les radios de Québec et les médias de Quebecor.

Il affirme qu'ils ont façonné l'opinion publique pour forcer le gouvernement fédéral à financer l'amphithéâtre.

Selon Réjean Parent, le président et chef de la direction de Quebecor, Pierre Karl Péladeau a tout intérêt à faire mousser de tels événements.

« Il y a comme une espèce de forme de propagande d'essayer de distiller ou d'instiller dans l'esprit de la population ce qui est une dépense publique correcte », déclare M. Parent.

Un expert en communications de l'Université Laval, Thierry Giasson, tient pour sa part à rappeler que la marche bleue a été organisée par un citoyen de Lévis, Mario Roy, qui n'a pas de connexion avec les médias de Quebecor.

« Quebecor est intéressée à participer à cette expérience-là de peut-être faire venir une équipe de la Ligue nationale à Québec. Mais de là à penser que c'est eux qui ont machiné et orchestré le déplacement de 60 000 personnes sur les plaines d'Abraham, je pense que c'est un peu se méprendre sur la source de ce mouvement là »,

fait valoir M. Giasson.

[Ils se sont servis de tous les médias disponibles pour «informer» le public. Et le «conscientiser». Des tas de journalistes pas seulement québécois étaient là attendant le spectacle. Et ils en ont eu pour leur $. Demandez à n'importe quel organisateur de marche - supposont une sur la faim dans le monde - dont aucun média ne parle parce que tout le monde s'en fout, il viendra 10 chats et chattes. Les amis, parents, cousins et colocs de l'organisateur de la marche. Ou les 5 ou 10 organisteurs. Ou la personne a déja un réseau important comme les groupes de femmes qui peuvent répercuter la nouvelle et traîner leurs proches à une marche supposons pour ou contre le cancer du sein ou le cardinal Ouellet. Autrement niet. Quelqu'un qui savait comment organiser une marche c'était Goebbels. Quoique les communistes Russes, Chinois ou Coréens ont pu amplement profiter de la leçon.]

RENCONTRE ATTENDUE

Le maire de Québec pour sa part attend toujours une réponse du bureau de la ministre Josée Verner pour une rencontre au sujet de l'amphithéâtre. Le cabinet de la mairie et celui de la ministre conservatrice sont en pourparlers à ce sujet. Une rencontre pourrait avoir lieu dans les prochains jours.

Sur le plan politique, les choses progressent tranquillement.

Après s'être fait refuser une rencontre avec le premier ministre Harper plus tôt cette semaine, le maire Labeaume tente d'organiser une rencontre avec la ministre responsable de la région, Josée Verner. Et ce, le plus tôt possible.

audio-vidéo

Patrice Roy s'entretient avec Marcel Aubut

Julie Dufresne rapporte que Pierre Karl Péladeau se montre ouvert à l'idée de participer au financement du nouvel amphithéâtre. [Et on l'embrasse bien fort!]

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NOUVEL AMPHITHÉÂTRE

PÉLADEAU MONTRE UNE OUVERTURE

5 octobre 2010
http://www.radio-canada.ca/regions/Quebec/2010/10/05/008-peladeau-amphitheatre.shtml

La Marche bleue en faveur du retour d'une équipe de la Ligue nationale de hockey (LNH) à Québec, organisée samedi dernier sur les plaines d'Abraham, semble avoir fait son chemin dans la tête du président et chef de la direction de Quebecor, Pierre Karl Péladeau.

[Que voilà des courbettes! Président et chef de la direction. ]

À la mi-septembre, M. Péladeau avait affirmé que le privé « faisait plus que sa part » lorsqu'on lui demandait si son entreprise était prête à investir dans la construction d'un amphithéâtre multifonctionnel qui accueillerait une éventuelle équipe, en plus d'événements et de spectacles.

L'homme d'affaires avait déjà exprimé son intérêt pour le rachat d'une équipe de la LNH.

Mais mardi, en marge d'un discours devant le Cercle canadien d'Ottawa, la position de M. Péladeau semblait avoir évolué.

« Ce que nous avons dit ce week-end, c'est que nous sommes ouverts, nous ne sommes pas inflexibles. [Quelle bonté.] On a le droit, et nous le serons, d'être créatifs, imaginatifs pour faire en sorte que nous puissions amener un amphithéâtre dans lequel nous amènerions une équipe de hockey »

a déclaré le président de Quebecor en point de presse.

Pierre Karl Péladeau n'a pas donné d'autres précisions, disant qu'il laisserait d'abord les politiciens s'entendre.

Le gouvernement du Québec a déjà indiqué être prêt à assumer 45 % des 400 millions de dollars que coûterait un nouvel amphithéâtre à Québec, tandis que la Ville de Québec fournirait 50 millions. [Ailleurs, on dit 25.]

Reste donc le gouvernement conservateur à Ottawa, dont les députés de Québec ont revêtu un chandail des défunts Nordiques de Québec lors d'un récent point de presse, provoquant de fortes réactions dans d'autres provinces, notamment au Manitoba, où le retour des Jets de Winnipeg est souhaité par plusieurs.

Le premier ministre Stephen Harper a déjà affirmé que le privé devait collaborer dans ce dossier, mais son gouvernement semblait récemment montrer un peu plus d'ouverture.

[Ce n’est donc pas faire preuve d’«esprit d’ouverture» que de dire que le privé doit participer. Étrange!]

Mardi, le directeur des communications de la ministre conservatrice responsable de la région de Québec, Josée Verner, s'est contenté de dire que le gouvernement étudiait toujours le dossier.

« Nous, on croit que normalement ce type d'installations là incombe avant tout au privé. Par contre, si le gouvernement fédéral a un rôle à jouer, il va le jouer de façon équitable et abordable envers l'ensemble du pays »,

a-t-il dit.

Le maire de Québec, Régis Labeaume, a pour sa part adouci le ton envers le gouvernement fédéral lors de la séance du conseil municipal de lundi.

Radio-Canada.ca avec Presse canadienne

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PÉLADEAU ENCORE PLUS ENCOURAGÉ


Ian Bussières

03 octobre 2010
Le Soleil
Québec
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/vers-un-nouveau-colisee/201010/02/01-4329058-peladeau-encore-plus-encourage.php

Présent à la Marche bleue en compagnie de sa conjointe, Julie Snyder, et de leurs enfants, le président de Quebecor, Pierre Karl Péladeau, a déclaré hier qu'il était encore plus encouragé de voir se concrétiser son projet de ramener une équipe de la Ligue nationale de hockey (LNH) à Québec. [Une oeuvre pieuse.]

«Ça démontre que Québec est vraiment derrière la venue d'une équipe de la LNH. Le momentum demeure excellent»,

[Il n’a pas prononcé le mot «synergie». On sent un manque.]

a-t-il commenté lorsque invité par les médias à donner son appréciation de la foule.

L'homme d'affaires est également revenu sur la question du financement d'un futur amphithéâtre par le privé, laissant tout de même une porte ouverte malgré le fait qu'il ait répété que son investissement irait pour l'achat d'une équipe.

«Il faut amener une équipe à Québec et ça, ça coûte quelques centaines de millions de dollars. Je mettrai les efforts et l'énergie pour acquérir une équipe.

Mais je reste ouvert, je suis toujours en mode solution»,

a-t-il confié aux médias.

Questionné à savoir comment il voyait le fait d'être perçu comme un sauveur par les nostalgiques des Nordiques, M. Péladeau a paru flatté.

«Ça fait extrêmement plaisir quand on travaille aussi assidûment pour y arriver»,

a-t-il commenté, insistant cependant sur la nécessité d'un nouvel amphithéâtre pour Québec.

«Les règles sont établies : il faut un engagement ferme pour un amphithéâtre avant de pouvoir ramener une équipe. Il ne faut pas oublier que l'édifice actuel remonte à 1949»,[Et a été rénové et agrandi plusieurs fois en coûtant la peau du cul.]

poursuit-il.

PAS PEUR DE DÉCEVOIR

M. Péladeau a aussi déclaré ne pas s'inquiéter de devoir faire face à la colère des amateurs de hockey si jamais son projet avortait.

«Nous sommes vraiment confiants. Il manque très peu de pièces au puzzle, et elles arrivent toutes l'une après l'autre. Avec toute cette effervescence, je suis encore plus encouragé. Je sais qu'on va aller au bout de notre objectif.»

Contrairement au fondateur de Research In Motion, Jim Balsillie, qui multiplie depuis quatre ans les démarches afin d'acquérir une équipe de la LNH pour la déménager à Hamilton, le président de Quebecor n'a pas l'intention d'essayer de forcer la main au commissaire de la LNH, Gary Bettman.

«Dans un dossier comme celui-là, c'est très important de respecter les règles du jeu. Il y a une façon de travailler avec la ligue, avec les propriétaires. Il faut y aller by the book»,

[Et quand on fout dehors des journalistes, on fait quoi et ça s’appelle comment?]

a-t-il répondu, à savoir s'il avait l'intention de téléphoner à Bettman.

«Si M. Bettman veut s'entretenir avec moi, mon numéro de téléphone est toujours disponible.»

*

YVES BOLDUC NE VOIT PAS D'EFFET NÉGATIF SUR LE SYSTÈME DE SANTÉ

Ian Bussières

03 octobre 2010
Le Soleil
Québec
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/vers-un-nouveau-colisee/201010/02/01-4329065-yves-bolduc-ne-voit-pas-deffet-negatif-sur-le-systeme-de-sante.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4329068_article_POS2

Le ministre de la Santé du Québec, Yves Bolduc, dont le gouvernement a annoncé qu'il paierait 45 % de la facture d'un nouvel amphithéâtre, a assuré que ces investissements n'auraient aucun impact négatif pour le système de santé du Québec.

[Il manque 50 millions pour les hôpitaux de Montréal et on devra couper. Il manque 10 millions pour l’Hôtel-Dieu de Lévis après la construction catastrophique de son parking et on coupe.]

«L'argent qu'on va investir dans l'amphithéâtre, ce n'est pas de l'argent qu'on va couper dans le système de santé! [On le coupera dans les garderies.]

D'ailleurs, le système de santé se portera mieux si les gens font du sport, et c'est bien connu qu'une équipe professionnelle constitue un bon modèle pour les jeunes»,

a-t-il déclaré en entrevue lors de la Marche bleue.

Le ministre a ajouté que des effets positifs se feraient également sentir dans l'économie.

[Et dans les poches de monsieur Péladeau et fils.]

«L'argent qu'on mettra là-dedans, il faut avant tout le voir comme un investissement, pas comme une dépense.

Avec ou sans le privé, cet amphithéâtre sera occupé 250 jours par année, [?] et pas juste par du hockey.

C'est avec ça qu'on pourra attirer à Québec des artistes comme AC/DC.»

Vêtu de son chandail d'Équipe Québec, le ministre a ajouté qu'il travaillait d'abord pour la construction d'un nouvel amphithéâtre à Québec, qui était un préalable afin de réaliser d'autres projets.

«En second lieu, je souhaite un retour de la LNH à Québec et, en troisième lieu, l'obtention des Jeux olympiques.»

Originaire du Lac-Saint-Jean, Yves Bolduc a rappelé l'attachement des résidants de sa région pour les Nordiques de Québec avant leur départ pour Denver.

«Il y avait beaucoup de partisans du Canadien au Lac-Saint-Jean et il y avait aussi beaucoup de partisans des Nordiques. La proximité était plus grande avec les Nordiques, car les gens pouvaient aller au match et rentrer chez eux après la soirée. C'était comme ça pour tout l'est du Québec.»

Signalant être devenu un partisan du Tricolore depuis quelques années, Yves Bolduc a cependant avoué qu'il n'hésiterait pas à changer de nouveau d'allégeance advenant le retour des Nordiques dans la capitale.

*

MARCHE BLEUE: LES ÉLUS BOUDENT L'UNIFORME


Pierre-André Normandin

30 septembre 2010
Le Soleil
Québec
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/vers-un-nouveau-colisee/201009/29/01-4327973-marche-bleue-les-elus-boudent-luniforme.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_lire_aussi_4329005_article_POS3

Pour un rassemblement qui se voulait apolitique, la Marche bleue de samedi à Québec réunira des élus de pratiquement tous les partis politiques fédéraux et provinciaux.

Et à l'exception des conservateurs, les politiciens éviteront d'enfiler le chandail des Nordiques pour tenter de faire porter le débat sur la construction d'un nouvel amphithéâtre plutôt que sur le retour d'une équipe de hockey.

Officiellement, la Marche bleue de samedi organisée par un Lévisien, Mario Roy, vise à rassembler des amateurs de hockey «pour le retour des Nordiques à Québec».

Le patron de Quebecor et acheteur potentiel d'une équipe de la LNH, Pierre Karl Péladeau, a confirmé sa participation au rendez-vous.

Pourtant hier, des nombreux élus joints par Le Soleil, seuls les députés conservateurs ont dit vouloir enfiler le chandail fleurdelisé.

Les autres politiciens ayant confirmé leur présence prennent bien soin d'éviter de lier leur participation au retour d'une équipe de hockey.

Pour eux, le rassemblement est d'abord et avant tout pour l'amphithéâtre.

Le malaise était d'ailleurs palpable au cabinet de la ministre Josée Verner où sa présence était désormais incertaine.

«Si jamais il y a un changement dans la nature de la Marche, Mme Verner n'ira pas marcher contre son gouvernement»,

dit Jimmy Laforge, son directeur des communications.

«La Marche, c'est pour le retour des Nordiques. L'amphithéâtre, c'est deux choses différentes, il ne faut pas mélanger»,

a lancé pour sa part Jacques Gourde, député conservateur de Lotbinière.

Disant avoir le «courage» d'enfiler publiquement le chandail fleurdelisé malgré la controverse suscitée au Canada, le conservateur rappelle que le maire de Québec avait lui aussi posé pour Infoman avec un chandail au logo de l'équipe de hockey.

Ce qui ne sera pas le cas samedi. Si les 26 élus d'Équipe Labeaume prendront tous part à la Marche, aucun n'arborera le chandail des Nordiques, a-t-on assuré au Soleil.

«Pour nous, le message est clair : on veut un amphithéâtre. On veut que le signal soit clair»,

a indiqué l'attaché de presse du maire, Paul-Christian Nolin.

Mardi, Régis Labeaume disait d'ailleurs à un groupe d'étudiants du Cégep de Sainte-Foy qu'«on essaye de dire que ce n'est pas juste pour le hockey, mais c'est sûr que quand des politiciens se déguisent en Nordiques, ça devient un peu compliqué».

Rappelons que le maire a lancé un ultimatum au gouvernement fédéral, disant être prêt à abandonner le projet si Ottawa ne s'engageait pas d'ici le 31 décembre à financer 45 % de la construction d'un amphithéâtre, à l'instar du provincial.

Si le premier ministre Jean Charest ne prendra pas part au rassemblement, les députés libéraux provinciaux de la région y seront.

Joint hier, le ministre de la région de la Capitale-Nationale a «confirmé que le citoyen Hamad va être là pour encourager les citoyens

[C’est le même. Mais il vient en tant que «citoyen» et non en tant que député, ministre ou politicien populiste. Nuance.]

ayant répondu à l'appel du gouvernement québécois et démontrer leur intérêt à avoir un nouvel amphithéâtre».

Plutôt que le chandail des Nordiques, il enfilera celui d'Équipe Québec, le comité mis sur pied pour préparer une candidature olympique.

La chef péquiste, Pauline Marois, compte également être de la partie.

Celle-ci devrait revêtir du bleu, mais pas le chandail des Nordiques, puisqu'elle viendra davantage pour soutenir le projet d'amphithéâtre, indique-t-on à son cabinet.

LE BLOC Y SERA

Le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, sera aussi présent aux côtés de la députée de Québec, Christiane Gagnon, pour «faire pression sur les conservateurs, pas juste appuyer une équipe de hockey».

Pas question pour cette dernière d'enfiler le chandail des Nordiques et ainsi jouer le jeu des conservateurs.

«C'est là où ça dérape. Dire que payer un colisée servira juste aux Nordiques, c'est faire déraper le débat.»

Du côté des libéraux fédéraux, en l'absence de son chef Michael Ignatieff, le député Denis Coderre prendra part au rassemblement.

Et loin du débat chandail des Nordiques ou pas, celui-ci a indiqué sur son compte Twitter qu'il arborera plutôt les couleurs... du Canadien de Montréal.

Le conseiller municipal indépendant Yvon Bussières refuse de prendre part à la Marche, estimant que les élus ne sont pas les bienvenus.

«L'organisateur a signifié qu'il ne souhaitait pas une manifestation politique, mais plutôt des partisans des Nordiques. Je trouve que ce serait faire de la récupération politique.»

[Moment d’humour.]

*

AUBUT ESPÈRE UN MESSAGE FORT


Kathleen Lavoie

30 septembre 2010
Le Soleil
Québec
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/vers-un-nouveau-colisee/201009/29/01-4327977-aubut-espere-un-message-fort.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4327973_article_POS1

Marcel Aubut est convaincu qu'en envoyant un message fort, la Marche bleue a le pouvoir de convaincre le gouvernement fédéral d'allonger les 175 millions$ encore nécessaires à la construction d'un nouvel amphithéâtre multifonctionnel pour la ville de Québec.

Joint à Paris, l'ancien président des Nordiques et actuel président du Comité olympique canadien s'est dit confiant hier que l'initiative du Lévisien Mario Roy saura persuader les élus de la nécessité pour la capitale de se doter de l'équipement.

Bien que positif, l'ancien patron des Bleus n'est toutefois pas allé jusqu'à affirmer qu'une démonstration citoyenne, aussi percutante soit-elle, puisse convaincre les bonzes de la Ligue nationale de hockey (LNH) d'accorder une nouvelle franchise à la ville.

«Les gens de la LNH, je les connais. Je suis leur avocat. Pour eux, ce qui compte, c'est la business, les colonnes de chiffres. Ce n'est pas le coeur qui parle. Ce sont les affaires. Vis-à-vis des décideurs politiques, c'est autre chose. Ça peut peut-être permettre de compléter le financement d'un nouveau colisée pour la première capitale française des deux Amériques. C'est majeur. Ce sera donc important qu'un maximum de personnes se mobilise»,

a affirmé Aubut, qui a encore fraîche à la mémoire la manifestation ratée de mai 1995.

Même s'il sera absent samedi, en raison de la première retraite du Comité olympique canadien au Mont-Tremblant, Marcel Aubut appuie sans réserve la Marche bleue.

«Une marche publique pour supporter le financement d'un édifice, on ne peut pas se tromper avec ça.

La confusion (existant entre les différents éléments du projet) est inutile et nuit au dossier.

[Surtout qu’elle peut soudainement effrayer un contribuable qui revient à la réalité.]

Une capitale comme Québec a le droit d'avoir un building multifonctionnel pour recevoir les plus grands artistes. La population mérite ça. Ensuite, ça permettra à la ville de déposer une candidature sérieuse pour les Jeux de 2022»,

a-t-il soutenu, avant d'ajouter que le retour de la LNH ne viendra que dans un troisième temps.

L'ancien copropriétaire des Nordiques demeure optimiste de voir la capitale réaliser tous ces projets, alors qu'elle est sous le leadership d'un maire comme Régis Labeaume.

«Avant, j'étais tout seul à parler de grands projets. Avec Rendez-vous 87, on avait réussi à bâtir un événement que la Ligue nationale n'a jamais été capable d'égaler. Ils pensaient qu'on allait se casser la gueule. À la place, on a foncé et on l'a eu! Il faut maintenant le refaire!»

FIER DE «SES» JOUEURS

L'ancien président des Nordiques, Marcel Aubut, s'est dit fier mercredi de la quantité de porte-couleurs de l'équipe qui convergeront vers Québec samedi, à l'occasion de la Marche bleue.

«Je veux remercier mes anciens joueurs de venir aussi nombreux. Ça prouve encore une fois comment tout le monde était fier de jouer dans une ville comme Québec. Quand on a du sang bleu dans les veines, c'est pour la vie! Surtout les Stastny! Il ne faut pas oublier que ces gars-là sont devenus de véritables citoyens de Québec. Ils se sont adaptés ici bien plus vite que d'autres citoyens...»

a-t-il laissé entendre de Paris, où il se trouve par affaires.

Le président du Comité olympique canadien juge «privilégiée» la relation qui unissait la direction et les joueurs, puis les joueurs et les partisans du Fleurdelisé.

«C'était une relation d'amour. C'est probablement ce qui les ramène tous ici en fin de semaine.»

*

LA MARCHE BLEUE ENVOIE UN SIGNAL FORT AUX AUTORITÉS


Isabelle Porter

3 0ct. 2010
Québec
http://www.ledevoir.com/sports/hockey/297390/la-marche-bleue-envoie-un-signal-fort-aux-autorites

Les gens de Québec ont envoyé un signal très fort aux pouvoirs publics et privés hier en déferlant par dizaines de milliers sur les Plaines d’Abraham pour réclamer le retour d’une équipe de la Ligue nationale chez eux.

Certains parlaient hier d’une foule de 75 000, d’autres de 100 000 ou de la version automnale d’une «grosse Saint-Jean».

Une chose est certaine, on a largement dépassé la barre des 50 000 qu’avait fixée l’ancien propriétaire de l’équipe Marcel Aubut plus tôt cette semaine.

C’est une véritable marée bleu royal qui a déferlé sur le site des grands spectacles du Festival d’été. Les vedettes de la première génération de l’équipe étaient toutes là ou presque: les trois frères Stastny, le légendaire compteur Michel Goulet, l’ex-entraîneur Michel Bergeron, l’ancien annonceur des parties au Colisée, Badaboum et bien sûr les partisans.

SURRÉALISTE

Malgré le caractère très nostalgique du rassemblement, il y avait beaucoup de jeunes sur place, des familles surtout.

Adolescents lors du départ de l’équipe en 1995, ils sont revenus désormais adultes, célébrer l’équipe avec poussettes et enfants.

Il fallait d’ailleurs voir les mines interloquées de tous ces petits dont les parents en délire avaient peint les visages, voire les cheveux en bleu pour l’occasion.

Parmi les flots de drapeaux de l’équipe, du Québec et de la ville, on pouvait voir passer ici un bouledogue vêtu d’un gilet de Michel Goulet sur mesure ou une fillette vêtue de celui du robuste Dale Hunter.

Bref, les moments surréalistes ne manquaient pas.

Jason Quirion de Scott en Beauce est arrivé assez tôt avec son fils et sa nièce tous deux âgés de 15 ans. Les deux adolescents n’ont jamais assisté à une partie des Nordiques mais ils portaient le bleu et l’enthousiasme, eux aussi.

«Ils sont venus au monde quand les Nordiques ont déménagé»,

faisait remarquer Jason.

«Ça m’a fait mal au cœur quand ils sont partis mais le pire, ça a été quand ils ont gagné la Coupe au Colorado un an après. »

Et le financement du projet ?

«Le côté financier, peu importe comment ça se règle, en autant qu’on ait une équipe.»

RETROUVAILLES

De temps en temps, on voyait passer un gilet du Canadien de Montréal et plusieurs gilets bleus concédaient avoir soutenu « l’ennemi » ces dernières années, mais ils menacent de retourner vite leur veste une fois les Nordiques revenus.

Plus loin dans la foule, une vieille dame avec une version miniature de Badaboum dans le cou, nous a même dit avec humour qu’elle était venue à la marche parce que son fils l’avait menacée de lui acheter un gilet… du Canadien si elle ne participait pas. «C’est pour ça que je me suis dit : je vais y aller! »

Pendant ce temps, à l’arrière de la scène, l’heure était aux retrouvailles pour les anciens joueurs. Émus par l’accueil qui leur a été réservé partout dans la ville, les Stastny ne tarissaient pas d’éloges sur Québec et ses partisans. «C’est une ville de paradis du hockey», a lancé Peter Stastny qui a répondu généreusement aux demandes d’entrevues et d’autographes. Ce qui nous réunit, c’est l’amour du sport. On a passé ici de belles années de notre vie. Pour moi, c’était les plus belles années de ma vie.» Convaincu que Québec a tout ce qu’il faut pour avoir, à nouveau, une équipe de la LNH, le compteur légendaire a été renforcé dans son opinion par la publication samedi des résultats d’un sondage qui démontrent que Québec serait la favorite des joueurs de la Ligue devant d’autres destinations comme Winnipeg ou Hamilton.

Tout aussi emballé que son frère, Anton s’est dit «surpris et fier» par le succès de la Marche bleue et a avancé que ça aurait été « une honte de manquer ça ».

Lorsqu’on lui a demandé si l’évènement relevait plus de la nostalgie ou de l’inspiration [?], il a rétorqué que les anciens joueurs allaient peut-être se rappeler les bons souvenirs autour d’une bière mais que l’heure était à l’ « avenir ».

« Maintenant, c’est à nous de motiver les gens ».

MICHEL GOULET OPTIMISTE

Michel Goulet, un autre grand joueur des années 1980, a affirmé pour sa part que la LNH pourrait revenir plus vite qu’on le croit. « Je suis sûr que Gary Bettman (le commissaire de la LNH) regarde ça de très près. (…) Les gens disent que ça va arriver dans trois ou cinq ans. Moi, je dis que ça va arriver plus vite qu’on le pense. »

Enfin, tous ont eu de bons mots pour Mario Roy, ce résidant de la Rive-Sud qui a lancé l’idée de cette Marche bleue qui aura finalement pris la forme d’un grand rassemblement extérieur. «Mario, Mario, Mario!», scandait la foule à cet homme qui, appartient désormais, lui aussi, à la légende des Nordiques.

Enfin, les propos tenus par M. Roy sur scène ont de quoi confondre tous ceux qui doutent encore du caractère religieux de la fièvre qu’ont certains pour le hockey.

En guise de discours, M. Roy a livré sa version toute sportive de la prière du «Je crois en Dieu» dans laquelle, non pas Jésus, mais «Les bleus» sont crucifiés et ressuscitent grâce à la « communion » des amateurs de hockey.

*

DOIT-ON PAYER POUR LE NOUVEAU COLISÉE?

Gérald Filion

14 septembre 2010
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/carnets/2010/09/14/130501.shtml?auteur=2062


En principe, il faut voir l'investissement dans la construction d'un nouvel amphithéâtre à Québec comme étant un projet de développement économique. Les gouvernements de toutes les provinces et le fédéral annoncent chaque semaine des prêts et des subventions dans toutes sortes d'industries qui ont pour objectif de créer de la richesse et des emplois.

Choisir d'injecter des centaines de millions de dollars dans un amphithéâtre de plus de 18 000 places dans une ville riche comme Québec est un risque intéressant, qui doit s'inscrire dans une perspective de développement économique. Hockey, Olympiques et spectacles entraîneront des retombées économiques majeures qui bénéficieront aux Québécois de façon directe et indirecte.

Ça, c'est le beau côté des choses, celui qu'on souhaite tous voir. C'est le message officiel, c'est ainsi que ça pourrait se passer si tout va bien. Mais le miroir nous renvoie plusieurs questions.

A-t-on assez de garanties avant de foncer tête première avec des investissements publics? Est-il acquis que Québec aura une équipe de hockey avec un nouvel amphithéâtre, que Quebecor sera au rendez-vous avec des assises financières solides pour prendre l'équipe en charge? Qui va payer les dépassements de coûts qui surviennent dans presque tous les projets?

Et a-t-on bien réalisé qu'il est très loin d'être certain que Québec obtiendra l'organisation des Jeux de 2022 ou de 2026? Et si le privé refuse de mettre de l'argent dans le projet, est-ce la preuve qu'un nouveau Colisée représente un grand risque quant à son potentiel de rentabilité?

En même temps, il est clair que la ville de Québec n'aura pas d'équipe ni les Jeux s'il n'y a pas de nouvel amphithéâtre. On s'entend donc pour dire que la ville a besoin d'un nouvel amphithéâtre. Et, puisqu'on s'entend pour dire aussi que ce genre de projet comporte une part élevée de risque, c'est aux gouvernements qu'on demande de payer.

Bien. Si c'est une fatalité, quelles sont les garanties qu'on exige en retour? Pourrait-on penser que les gouvernements retirent une redevance ou une part des revenus sur l'argent des matchs de hockey ou d'autres événements présentés dans le nouveau Colisée? Une vraie redevance, pas un 10 ¢ par-ci par-là, comme on le fait dans le secteur minier et dans l'émission des permis d'exploration de gaz de schiste!

Ce ne serait pas une première, quand même...

Dans le cas du stade Saputo à Montréal, il a été construit et garanti par la famille Saputo pour 17 millions de dollars. Cela dit, Saputo a demandé un appui supplémentaire de 23 millions de dollars au gouvernement du Québec pour agrandir les installations. Mais le stade reviendra à la RIO, la Régie des installations olympiques, dans 40 ans, puisque le terrain est public.

Saputo affirme que le stade du Toronto FC a coûté 66 millions de dollars aux trois niveaux de gouvernement.

Et puis, il faut savoir aussi que Québec a injecté 19 millions de dollars dans l'agrandissement du stade Percival-Molson pour les Alouettes, sur un projet évalué à 30 millions de dollars.

ÉCONOMIE, POLITIQUE ET IDÉOLOGIE

Ce dossier est plus complexe qu'on le croit. Il est à la fois économique, politique et idéologique. Économique parce qu'il faut vérifier la rentabilité du projet de façon objective et indépendante et étudier pourquoi autant de stades en Amérique du Nord sont davantage des boulets publics que des sources de revenus et de rentabilité.

Politique parce que Québec a voté pour les conservateurs lors des dernières élections, et le gouvernement Harper sait compter les votes aussi.

Enfin, il est idéologique parce qu'il n'est pas dans l'ADN des conservateurs de subventionner de tels projets. Le député Maxime Bernier a été celui qui a paru le plus heurté par la possibilité que le gouvernement octroie 175 millions de dollars au projet. Ce n'est pas une question de rentabilité pour lui, c'est un principe d'appartenance à une philosophie politique : le moins d'intervention gouvernementale possible dans la sphère privée.

Est-ce que Québec est automatiquement synonyme de succès? Peut-on croire que le maire Régis Labeaume va réussir là où Montréal a échoué avec le Stade olympique et le projet de stade pour les Expos de Claude Brochu dans les années 90? Est-ce que le risque d'investir de notre argent dans un nouveau Colisée est acceptable?

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LA MOBILISATION BLEUE

Ariane Krol

04 octobre 2010
La Presse
http://www.cyberpresse.ca/place-publique/editorialistes/ariane-krol/201010/04/01-4329300-la-mobilisation-bleue.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_lire_aussi_4328901_article_POS1



La foule rassemblée samedi dans l'amphithéâtre naturel des plaines d'Abraham était impressionnante. Sa réponse à l'évocation des Nordiques aussi. Pas de doute: si une équipe de la LNH revient à Québec, elle n'aura pas à se chercher des fans. Reste à trouver comment la loger.

Les organisateurs de la Marche bleue avais mis la barre très haut. Ils l'ont franchie avec aisance. Plus de 50 000 participants. Une vingtaine d'anciens joueurs des Nordiques, y compris les légendaires Stastny, dont Peter et Anton, venus expressément d'Europe. De nombreux députés, l'aspirant propriétaire du club, une organisation bénévole de calibre. Si Gary Bettman, commissaire de la LNH, ne voit pas le potentiel de ce marché, il peut toujours s'essayer à Honolulu.

Reste à voir ce que Stephen Harper, autre destinataire de cet appel du pied, en a retenu. Le message de la foule, en tout cas, était sans équivoque. On ne déplace pas 50 à 60 000 personnes pour appuyer la construction d'un amphithéâtre, aussi multifonctionnel et potentiellement olympique soit-il. Tous ces gens vêtus de bleu réclamaient le retour des Nordiques. Le maire Labeaume a beau répéter que même sans équipe de hockey, sa ville aurait besoin d'un tel édifice, inutile de se leurrer. S'il n'était pas question de la LNH, ce projet de Colisée ne soulèverait pas grand passion. Ni un tel sentiment d'urgence.

Sans la LNH, sans cette impression que la conjoncture n'a jamais été aussi favorable et qu'elle ne durera pas, c'est l'empressement du gouvernement Charest qui aurait paru anormal. Depuis quand les politiciens sortent-ils le chéquier sans se faire prier? Sans élections à l'horizon?

Mais si Stephen Harper ouvre la porte au cours des prochains jours, attendez-vous à des promesses à la prochaine campagne, dès le printemps peut-être. Courtiser l'électorat de la grande région de Québec, qui a de si belles dispositions conservatrices, sera proprement irrésistible.

Sauf que la manoeuvre est risquée. Le reste du Canada, et bien des Québécois, s'y opposent. Nous sommes nombreux à refuser que l'argent de nos impôts serve à soutenir des équipes de sport professionnel.

Il est pourtant possible d'appuyer cet amphithéâtre sans créer un coûteux précédent. Ottawa peut offrir une enveloppe pour sa mission culturelle - il ne fait pas de doute qu'un nouvel amphithéâtre attirerait des spectacles qui n'auraient pas fait le détour autrement. Et s'engager à donner plus si la capitale obtient les Jeux en 2015 serait alors tout à fait justifiable.

Ça ne satisfera pas le maire, qui veut un engagement immédiat pour 45% de la facture. Mais c'est plus défendable qu'un chèque en blanc. Si Québec veut son amphithéâtre rapidement, il va devoir continuer à se mobiliser. Le groupe J'ai ma place a déjà récolté plus de 12 millions de dollars. Il faut maintenant trouver des investisseurs privés qui croient vraiment au projet, au point d'y prendre une participation significative.

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LENDEMAINS DE MARCHE BLEUE

François Bourque

07 octobre 2010
Québec
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/opinions/chroniqueurs/201010/06/01-4330212-lendemains-de-marche-bleue.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_lire_aussi_4330032_article_POS1



La Marche bleue voulait mettre la pression sur le gouvernement fédéral et pourquoi pas, un peu, sur la Ligue nationale de hockey.

Le succès de foule confirme que le projet d'amphithéâtre et de retour d'une équipe de hockey jouit d'un large appui populaire.

Il faut être de mauvaise foi pour n'y avoir vu qu'un exercice de propagande des médias et de Quebecor, comme le suggère le président de la Centrale des syndicats du Québec, Réjean Parent.
On peut comprendre M. Parent d'avoir d'autres priorités sociales et de s'opposer à l'injection d'argent public dans un amphithéâtre.

Il était de bonne guerre aussi de relever l'incohérence des acteurs publics qui dénoncent les taxes d'un côté de la bouche et, de l'autre, demandent à l'État de s'endetter de 400 millions $ supplémentaires.

Mais prétendre, comme M. Parent, que la population a «marché les yeux fermés», c'est de l'aveuglement volontaire.

Le hockey a ici des racines profondes, culturelles, sociales, presque religieuses. Ce projet d'amphithéâtre carbure bien sûr à la nostalgie, à l'espoir; mais il mobilise des citoyens de toutes générations, classes sociales et appartenances politiques.

Il appartient à ce grand exorcisme collectif amorcé au 400e : la chasse aux vieux démons de l'échec.

La Marche bleue n'a pas nécessairement atteint les cibles que l'on croyait.

Ce devait être le fédéral et la Ligue nationale de hockey, mais Stephen Harper et Gary Bettman sont restés de glace.

Harper en renvoyant la puck dans les patins de Josée Verner. Bettman en répétant que tout va bien dans les finances de la LNH et qu'il ne prévoit ni déménagement ni expansion.

Peut-être M. Bettman ne dit-il pas toute la vérité, mais allez savoir.

En attendant, ce sont les autres joueurs qui ont bougé : le maire Labeaume, le premier ministre Charest et le propriétaire pressenti de la future équipe, Pierre Karl Péladeau.

C'est sur eux que la pression de la Marche bleue a semblé avoir les effets les plus immédiats : ils ont ouvert leur jeu et abattu de nouvelles cartes.

1- Le maire Labeaume, qui rejetait jusqu'alors l'hypothèse d'un investissement privé dans l'amphithéâtre, le croit maintenant envisageable.

Refusant d'élaborer, il parle d'un «plan B» et veut être «créatif». «Let's make a deal», veut-il proposer au gouvernement fédéral.

2- Pierre Karl Péladeau, qui refusait de mettre une cenne dans l'amphithéâtre, ouvre désormais la porte. Il l'a répété cette semaine à Ottawa : «Nous ne sommes pas inflexibles.»

3- Le premier ministre Jean Charest, qui avait déjà fait beaucoup en promettant de payer 45 % de la facture, en a remis.

Il lance l'idée d'un programme fédéral d'infrastructures administré par le gouvernement du Québec qui en fixerait les priorités. Sous-entendu, l'amphithéâtre serait sa priorité.

Le fédéral éviterait ainsi le difficile arbitrage entre Québec et les autres villes canadiennes qui demandent aussi un amphithéâtre, analyse M. Charest. Un scénario habile sur le plan politique.

À défaut d'ébranler le fédéral, la Marche bleue aura fait progresser la réflexion et activé la recherche de solutions plutôt qu'exacerber les confrontations.

Peut-être a-t-on compris que si le projet devait échouer, les conservateurs d'Ottawa ne seraient pas les seuls à en porter le poids.

Il y aurait aussi des questions pour le maire, le premier ministre Charest et pour PKP.

Pour ceux qui auraient délibérément gonflé le rêve et leur popularité personnelle, mais arriveraient les mains vides au bout de la Marche bleue.

Sur le fond, rien n'a cependant changé. Si c'est de l'argent privé qui manque, ce sera difficile sans hockey professionnel.

Outre la douzaine de millions de J'ai ma place, les autres scénarios sont des vases communicants.
Je pense aux revenus de publicité, de concessions, de stationnement, de vente du nom de l'amphithéâtre ou de taxes sur les billets.

Si on s'en sert pour payer l'amphithéâtre, ce sera des revenus en moins dans le budget d'opération.

Le hockey professionnel pourrait ici changer la donne.

On peut imaginer une contribution directe du propriétaire ou un prix de loyer assez élevé pour rembourser une partie de l'amphithéâtre.

Ou alors tout autre chose. Imiter Pittsburgh, par exemple, comme l'a illustré mon collègue Pierre Couture dans un récent reportage.

Exiger que l'équipe rembourse chaque année une partie de l'hypothèque et qu'elle prenne en charge la gestion de l'immeuble et en assume les risques.

Dans l'entente, Pittsburgh a cédé à l'équipe les terrains de l'ancien aréna qu'elle pourra ainsi vendre ou développer.

En d'autres mots, la venue d'une équipe professionnelle ouvrirait la porte à la «créativité», pour reprendre l'expression de la fin de semaine.

J'imagine que c'est le genre de choses dont voudra discuter le fédéral avant de signer son chèque.

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NOUVEL AMPHITHÉÂTRE À QUÉBEC

MARCEL AUBUT VEUT RALLIER L'OUEST

13 septembre 2010
http://www.radio-canada.ca/regions/Quebec/2010/09/12/001-amphitheatre_Qc_Aubut.shtml

Le président du Comité olympique canadien et ancien président des Nordiques de Québec, Marcel Aubut, demande à l'Ouest canadien de se rallier au projet de construction d'un nouvel amphithéâtre à Québec.

En entrevue à Radio-Canada, M. Aubut dit comprendre que le projet, qui serait financé à part entière par des fonds publics, suscite de la grogne au Canada anglais. Il rappelle toutefois que le nouveau Colisée n'accueillerait pas seulement une équipe de la Ligue nationale de hockey, mais qu'il servirait aussi à promouvoir une future candidature canadienne pour des Jeux olympiques d'hiver.

Dans cette optique, Marcel Aubut estime que le projet est bon pour Québec, mais aussi pour tout le pays.

Les médias de l'Ouest canadien ont été particulièrement virulents envers la possibilité que le gouvernement fédéral contribue pour 175 millions de dollars au projet.

Marcel Aubut sait que le dossier est délicat pour le premier ministre Stephen Harper, mais il se dit convaincu qu'Ottawa répondra positivement à l'appel lancé par le maire de Québec, Régis Labeaume.

Articles

La grogne se fait sentir à Winnipeg

Nouvelle du 10 septembre 2010

Bernier s'oppose au financement public

Nouvelle du 11 septembre 2010

Le privé fait déjà de grands efforts, dit Péladeau

Nouvelle du 9 septembre 2010

audio-vidéo

Harper n'a prévu aucune rencontre dans son séjour à Québec pour discuter de l'aréna, rapporte Catherine Lanthier.

Marcel Aubut lance un appel aux gens de l'Ouest pour qu'ils appuient le projet d'aréna à Québec, rapporte Pascal Poinlane.

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NOUVEL AMPHITHÉÂTRE À QUÉBEC

LE PRIVÉ FAIT DÉJÀ DE GRANDS EFFORTS, DIT PÉLADEAU


9 septembre 2010
http://www.radio-canada.ca/regions/Quebec/2010/09/09/005-PKP_Quebecor_amphitheatre.shtml


Le président et chef de la direction de Quebecor, Pierre Karl Péladeau, a accepté pour une rare fois, jeudi, de répondre aux questions des journalistes concernant le projet de ramener les Nordiques à Québec. Selon lui, il est clair que le retour d'une équipe de la Ligue nationale de hockey passe par la construction d'un nouvel amphithéâtre à partir de fonds publics.

Rappelons que mercredi, les députés conservateurs de la région de Québec ont affirmé que le secteur privé se devait de participer à ce projet. Au dire de la ministre responsable de la région de Québec, Josée Verner, la part du privé donnerait « une bouffée d'oxygène aux payeurs de taxes ».

Or, Pierre Karl Péladeau n'est pas de cet avis. Selon lui, le secteur privé « fait plus que sa part » dans ce projet. Il soutient qu'acheter une équipe professionnelle, la transférer à Québec et l'exploiter demande d'importants investissements.

Il affirme qu'il n'a pas l'intention d'investir dans la construction d'un nouvel amphithéâtre.

«C'est certainement impossible pour nous de concevoir qu'on va faire un investissement de cette nature, sachant par ailleurs que l'investissement pour ramener, payer l'équipe et l'exploiter est déjà une contribution significative.»

— Pierre Karl Péladeau

LE GROUPE J'AI MA PLACE POURSUIT SES EFFORTS

Le groupe J'ai ma place lance de nouvelles initiatives pour financer la construction d'un amphithéâtre à Québec. Il vient d'ailleurs de mettre sur pied une fondation, dont la première activité sera la tenue d'une soirée-bénéfice, le 3 novembre, sous le thème du hockey. L'ancien joueur des Nordiques Michel Goulet sera le président d'honneur de cette soirée, dont l'objectif est d'amasser 60 000 $.

Après avoir fait un don de 25 $, 50 $ ou 100 $, les citoyens pourront voir leur nom gravé sur de grandes vitrines à l'intérieur du nouvel amphithéâtre.

À l'instar de Pierre Karl Péladeau, le président de J'ai ma place, Mario Bédard, tient ainsi à faire comprendre aux élus conservateurs de la région que le secteur privé fait déjà de grands efforts pour qu'un nouvel amphithéâtre soit construit à Québec.

DES VOIX S'ÉLÈVENT DANS LES PROVINCES DE L'OUEST

Ce débat entourant la contribution ou non du gouvernement Harper dans la construction d'un nouvel amphithéâtre à Québec provoque des réactions dans l'Ouest.

Le premier ministre de l'Alberta, Ed Stelmach, affirme qu'il n'est pas question pour son gouvernement de financer la construction de nouveaux arénas professionnels à Edmonton ou à Calgary. Selon lui, le fait que le gouvernement Harper songe à contribuer à un nouvel aréna à Québec est peut-être un signe qu'on se rapproche d'une élection fédérale.

Le premier ministre dit que la province a besoin de son argent pour l'éducation et la santé et que la construction d'un aréna relève du secteur privé.

Article

Ottawa refuse de se mouiller.
http://www.radio-canada.ca/regions/Quebec/2010/09/08/007-amphitheatre_conservateurs.shtml



Nouvelle du 8 septembre 2010

Audio-Vidéo

Alexandra Duval a recueilli les propos de Pierre Karl Péladeau et de Mario Bédard.

Le patron de Québecor veut le retour des Nordiques, mais ne veut pas investir pour la construction de l'aréna, explique Louise Boisvert.

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PÉLADEAU REFUSE DE CONSTRUIRE UN AMPHITHÉÂTRE

Pierre-André Normandin

10 septembre 2010
Le Soleil
Québec
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/vers-un-nouveau-colisee/201009/09/01-4314063-peladeau-refuse-de-construire-un-amphitheatre.php



Sans financement fédéral pour son futur amphithéâtre, Québec peut faire une croix sur son rêve de revoir les Nordiques. Du moins, le pdg de Quebecor, Pierre Karl Péladeau, prévient qu'il abandonnera ses démarches pour ramener une franchise si le projet public devait tomber à l'eau. Parce que lui ne construira pas un tel bâtiment.

Questionné jeudi à savoir si l'avortement d'un financement public mettrait fin à son projet de ramener une équipe à Québec, celui-ci a indiqué que «les règles du jeu ont été établies par la ligue, et M. Bettman a été clair et limpide : pas d'amphithéâtre, pas d'équipe. Et c'est certainement impossible pour nous de concevoir qu'on va faire un investissement de cette nature», a-t-il répondu catégoriquement.

Pour l'homme d'affaires, l'achat d'une franchise de la Ligue nationale de hockey (LNH) représente déjà une contribution suffisante. «L'acquisition d'une équipe, c'est des dizaines, voire des centaines de millions de dollars. Il y a un budget d'opération considérable. Je pense qu'il s'agit d'une contribution de l'entreprise privée majeure, puisque ces événements vont faire en sorte de financer et justifier [la construction du bâtiment] afin d'avoir un exercice financier équilibré.»

PLUS DE REVENUS AVEC LA LNH

En fait, le rapport de la firme d'Ernst & Young commandé par Équipe Québec sur la viabilité d'un nouvel amphithéâtre évalue qu'il serait aussi rentable et aussi achalandé avec ou sans équipe. Seule différence notable selon leur pronostic : une franchise de la LNH permettrait de gonfler à près de 600 millions$ les retombées économiques du remplacement du Colisée, plutôt que 500 millions$ sans.

Qu'importe, l'actuel Colisée doit être remplacé, estime M. Péladeau. L'homme qui possède le câblodistributeur Vidéotron, TVA et plusieurs journaux dit avoir lui même constaté la désuétude du bâtiment lors d'une tournée de Star Académie. «C'était 100, 105 degrés. C'est certainement pas l'amphithéâtre le plus moderne. Il est vétuste, tout le monde le reconnaît.»

Prêt à acheter une équipe, mais pas à construire un amphithéâtre pour l'y faire jouer, l'homme d'affaires se réjouit donc évidemment de l'engagement du gouvernement provincial à financer 45% de la construction d'un tel bâtiment. «C'est une étape extrêmement importante, on devrait saluer le premier ministre Charest de cet effort.»

De nouveau jeudi, Pierre Karl Péladeau a assuré avoir «énormément de détermination à amener une équipe de hockey professionnel à Québec». «Depuis plusieurs mois, nous avons dit que nous travaillons sérieusement sur le dossier. Ce sont des objectifs extrêmement solides. On a eu l'occasion de construire un plan d'affaires et de le présenter à plusieurs intervenants.»

S'il refuse de se fixer une date butoir pour ramener une équipe, disant ne pas vouloir mettre de pression sur la LNH, l'homme d'affaires ne cache pas son empressement. En conférence de presse pour annoncer le lancement d'un réseau de téléphonie cellulaire, Pierre Karl Péladeau prévoyait déjà que ses clients pourraient écouter les parties des Nordiques sur leur mobile.


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NOUVEL AMPHITHÉÂTRE À QUÉBEC

OTTAWA REFUSE DE SE MOUILLER

9 septembre 2010
http://www.radio-canada.ca/regions/Quebec/2010/09/08/007-amphitheatre_conservateurs.shtml



Le maire de Québec, Régis Labeaume, presse les conservateurs de Stephen Harper de dire oui au financement d'un nouvel amphithéâtre dans la Vieille Capitale. Il s'impatiente de voir les députés de la région demander plus de détails sur le projet.

M. Labeaume se demande d'ailleurs pour quelle raison Ottawa hésite encore à s'engager dans le projet. « Je ne sais pas quelle information supplémentaire ils veulent. On a ce qu'il faut là », lance-t-il, faisant ainsi référence au rapport de la firme Ernst & Young commandé par Équipe Québec. Selon les conclusions de ce rapport, un futur amphithéâtre dans la Vieille Capitale serait rentable.

Rappelons que mardi, le premier ministre Jean Charest a annoncé que le gouvernement du Québec s'engage à financer à hauteur de 45 % la construction d'un nouvel amphithéâtre dans la Vieille Capitale.

Cet enthousiasme n'est pas partagé par Ottawa. Pour le moment, les députés conservateurs refusent en effet de promettre un quelconque financement pour doter Québec d'un nouvel amphithéâtre. Leur appui se limite à la participation de plusieurs députés à la marche bleue du 2 octobre sur les plaines d'Abraham.

Le plan de financement proposé par Équipe Québec et les experts de la firme Ernst & Young n'implique que de l'argent public, ce qui semble indisposer les conservateurs. Ces derniers auraient préféré y retrouver une part de fonds privés.

« De façon idéale, la part du privé aurait été souhaitable. Vous savez, c'est le contribuable qui va payer ça. Alors, à partir du moment où on aurait eu la part du privé, ça aurait donné une bouffée d'oxygène aux payeurs de taxes », a affirmé la ministre responsable de la région de Québec, Josée Verner.

Cette dernière doit rencontrer Claude Rousseau d'Équipe Québec la semaine prochaine pour en savoir un peu plus sur le projet d'amphithéâtre.

LE MAIRE RÉPAND LA BONNE NOUVELLE

Par ailleurs, le maire Labeaume a communiqué avec le commissaire de la Ligue nationale de hockey, Gary Bettman, pour lui annoncer que le gouvernement provincial est prêt à payer 45 % de la facture d'un nouvel amphithéâtre.

« J'étais très fier de lui annoncer tout ça, de lui donner plus d'information et de lui dire, dans le fond, quelles seraient les prochaines étapes. »

Régis Labeaume a aussi parlé au patron de Quebecor, Pierre Karl Péladeau, qui espère lui aussi ramener les Nordiques à Québec.

Mercredi, les députés conservateurs du Québec ont démontré leur appui au projet de ramener une équipe de la Ligue nationale de hockey à Québec.

Il souhaite maintenant rencontrer Stephen Harper, qui devrait être à Québec la semaine prochaine.

Audio-Vidéo

Le projet du maire de Québec commence déjà à soulever l'indignation un peu partout au pays, rapporte Emmanuelle Latraverse.

Le compte rendu de Pascal Poinlane

Le résumé de Michel Lamarche

Patrice Roy présente le reportage de Guylaine Bussière et s'entretient avec Philipp Merrigan, expert en économie du sport, et Denis Coderre, député PLC dans Bourassa.

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MANITOBA ARÉNA À QUÉBEC

LA GROGNE SE FAIT SENTIR À WINNIPEG

13 septembre 2010
http://www.radio-canada.ca/regions/manitoba/2010/09/10/006-grogne-financement-arena.shtml



Le centre MTS à Winnipeg a coûté 133 millions de dollars.

Le mécontentement commence à se faire entendre à Winnipeg à propos d'une éventuelle aide financière du fédéral pour la construction d'un nouvel aréna à Québec.

La ville de Québec demande 170 millions de dollars à Ottawa pour financer la construction de son amphithéâtre de 400 millions. Le premier ministre Stephen Harper semble intéressé par le projet, alors que le fédéral n'a pratiquement rien donné pour les infrastructures sportives de Winnipeg.

« À ma connaissance, aucun fonds n'a été attribué à Québec pour un aréna », se contente de déclaré le ministre fédéral de la sécurité publique, Vic Toews, qui est aussi député manitobain.

« Si Québec reçoit cet argent pour ses infrastructures sportives, le Manitoba, la Saskatchewan et d'autres provinces en voudront également », estime le premier ministre manitobain, Greg Selinger.

Ce qui serait une aubaine pour le promoteur du nouveau stade de football des Blue Bombers de Winnipeg, dont les coûts de construction sont évalués à 130 millions de dollars. Le projet pourrait être moins grandiose que prévu, faute d'argent.

La majorité de cette somme est financée par Creswin, l'entreprise de David Asper, grâce à un prêt de 90 millions du gouvernement manitobain et à une contribution de 15 millions provenant du fédéral.

Quant à l'aréna de Winnipeg, le Centre MTS, qui a ouvert ses portes en 2004, il a été financé à 70 % par True North, l'entreprise qui gère toujours l'amphithéâtre. Le fédéral n'a injecté que 13,5 millions de dollars sur les 133,5 millions qu'il a coûtés.

La ville de Winnipeg, tout comme celle de Québec, cherche à retrouver son équipe de la ligue de la nationale, les Jets, depuis plusieurs années. Si Québec obtient un coup de main, nombreux sont ceux qui pensent que Winnipeg aussi devrait en obtenir un.

Audio-Vidéo

Harper n'a prévu aucune rencontre dans son séjour à Québec pour discuter de l'aréna, rapporte Catherine Lanthier.

Marcel Aubut lance un appel aux gens de l'Ouest pour qu'ils appuient le projet d'aréna à Québec, rapporte Pascal Poinlane.

Les explications de Jean-François Poudrier

Pierre Maisonneuve analyse la situation avec Raymond Hébert, ancien professeur émérite de sciences politiques au Collège universitaire de Saint-Boniface, au Manitoba.

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ARÉNA À QUÉBEC

BERNIER S'OPPOSE AU FINANCEMENT PUBLIC


12 septembre 2010
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/National/2010/09/11/001-Arena-quebec.shtml


Le député conservateur de Beauce, Maxime Bernier, s'oppose vivement au financement, par le gouvernement fédéral, d'un nouvel aréna à Québec.

Dans son blogue, l'ancien ministre estime que le projet n'est pas rentable et qu'il constituerait un fardeau financier pour les contribuables pour des décennies à venir, même dans le meilleur des scénarios.

Maxime Bernier s'est dit peu impressionné par les conclusions de l'étude d'Ernst and Young qui qualifient de rentable le projet du nouvel amphithéâtre, mais uniquement dans l'hypothèse où les gouvernements financent entièrement sa construction et les réparations pour les 40 prochaines années.

« On joue avec les mots. Ce qu'il faut conclure, c'est plutôt que le projet n'est tout simplement pas rentable et qu'il constituera un fardeau financier pour les contribuables pour des décennies à venir, même dans le meilleur des scénarios. C'est pour cette raison qu'aucun acteur privé ne souhaite y participer. », écrit-il dans son blogue.

Maxime Bernier se dissocie donc de l'ensemble des députés conservateurs du Québec qui ont répété mercredi que le gouvernement fédéral étudiait toujours la possibilité de participer au financement de l'aréna. Cette position a d'ailleurs provoqué de vives réactions au Canada anglais.

Audio-Vidéo

Marcel Aubut lance un appel aux gens de l'Ouest pour qu'ils appuient le projet d'aréna à Québec, rapporte Pascal Poinlane.

Hyperlien externe

Blogue de Maxime Bernier
http://www.maximebernier.com/2010/09/ma-position-sur-le-projet-de-nouvel-amphitheatre-a-quebec/#more-2235


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ARÉNA À QUÉBEC

UN FINANCEMENT PUBLIC CONTESTÉ


10 septembre 2010
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/National/2010/09/09/003-colisee-quebec-nordiques.shtml



Le dossier concernant la construction d'un nouvel amphithéâtre à Québec, qui pourrait être financé par des fonds publics, soulève de vives réactions ailleurs au Canada.

Plus tôt cette semaine, le gouvernement du Québec a promis de débloquer 185 millions de dollars pour ce projet, ce qui représente 45 % du coût de la construction de cet édifice. Le maire de Québec, Régis Labeaume, a demandé à Ottawa de faire également une contribution.

Les députés conservateurs du Québec, qui étaient réunis en caucus mercredi, ont répété que le gouvernement fédéral étudiait toujours la possibilité de participer au financement de cet amphithéâtre. En excluant Christian Paradis et Maxime Bernier, ils ont revêtu mercredi le chandail des Nordiques le temps d'une photo.

Cette image, qui a fait le tour du pays, a eu pour effet de susciter de nombreuses réactions, tant chez les amateurs de hockey que chez les politiciens.

À Calgary, des participants à une tribune téléphonique ont demandé au gouvernement Harper de ne pas accorder un tel financement, comme ce fut le cas pour les arénas d'équipes sportives professionnelles qui n'ont presque pas reçu de financement d'Ottawa.

De plus, le leader parlementaire John Baird a été prudent en précisant que rien n'a été décidé et qu'il ne faut pas se fier au chandail porté par ses collègues du Québec, disant qu'ils sont « assez indépendants ».

Pour sa part, le premier ministre de l'Alberta, Ed Stelmach, soupçonne un positionnement politique en vue de prochaines élections afin que les conservateurs de Stephen Harper puissent marquer des points au Québec.

Cette idée a été reflétée dans les éditoriaux du Canada anglais. Un chroniqueur du National Post a d'ailleurs titré que « Harper s'apprête à acheter le Québec » en écrivant que « la crédibilité des conservateurs [est] en jeu ». Dans un blogue, le Macleans a écrit qu'il s'agissait de « la fin de l'héritage du Parti réformiste ».

Selon le directeur du département de sciences économiques à l'Université de Montréal, Michel Poitevin, ce serait une mauvaise idée pour les conservateurs d'investir des fonds publics dans un tel projet. Le cas échéant, d'autres villes canadiennes pourraient également réclamer un tel financement.

«Ce serait subventionner les joueurs, le propriétaire, les artistes, parce qu'on sait qu'ils ne paieront pas le vrai prix de l'édifice, parce que s'ils payaient le vrai prix, ce serait non rentable.»

— Michel Poitevin

LE PRIVÉ RÉCLAME LE PUBLIC

Répondant aux questions des journalistes, le président et chef de la direction de Quebecor, Pierre Karl Péladeau, a affirmé jeudi qu'il lui apparaissait clair que le retour d'une équipe de la Ligue nationale de hockey passait par la construction d'un nouvel amphithéâtre à partir des fonds publics.

En écho aux propos tenus mercredi par des députés conservateurs de la région de Québec qui ont dit que le secteur privé se devait de contribuer à un tel projet, M. Péladeau a affirmé qu'il n'était pas de cet avis, estimant que le privé « fait plus que sa part ».

Avec des informations de Madeleine Blais-Morin, Emmanuelle Latraverse et Denis Ferland

Radio-Canada.ca avec Presse canadienne

Audio-Vidéo

Denis Ferland fait le point sur la situation du gouvernement fédéral dans le dossier.

L'éventualité d'un financement par Ottawa suscite de vives réactions, rapporte Madeleine Blais-Morin.

Le patron de Québecor veut le retour des Nordiques, mais ne veut pas investir pour la construction de l'aréna, explique Louise Boisvert.

Anne-Marie Dussault s'entretient avec Pierre-Paul Noreau, directeur éditorial du Soleil, et François Cardinal, éditorialiste à La Presse.

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NOUVEL AMPHITHÉÂTRE À QUÉBEC

CHAREST GARANTIT 45 % DU FINANCEMENT

7 septembre 2010
http://www.radio-canada.ca/regions/Quebec/2010/09/07/006-amphitheatre_charest_mardi.shtml


Québec s'engage à financer à hauteur de 45 % la construction d'un nouvel amphithéâtre dans la Vieille Capitale.

Les nouvelles sont bonnes pour les promoteurs du nouvel amphithéâtre à Québec. Le premier ministre Jean Charest a affirmé mardi après-midi lors d'une conférence de presse à l'Assemblée nationale que le gouvernement du Québec s'engage à financer à hauteur de 45 % la construction d'un nouvel amphithéâtre dans la Vieille Capitale.

Il s'inspire ainsi d'un rapport de la firme Ernst & Young commandé par Équipe Québec et qui conclut qu'un futur amphithéâtre à Québec serait rentable.

Au terme d'une rencontre avec le maire de Québec, Régis Labeaume, Jean Charest a affirmé que le projet d'un amphithéâtre dans la Vieille Capitale est « viable et rentable ».

« Il n'est pas normal que la Capitale-Nationale n'ait pas un amphithéâtre multifonctionnel, peu importe les scénarios. Qu'il y ait des Jeux olympiques, qu'il n'y en ait pas, qu'il y ait une équipe de hockey de la Ligue nationale, qu'il n'y en ait pas, la ville de Québec devrait avoir un amphithéâtre », a dit le premier ministre.

Claude Rousseau, le mandataire du gouvernement, reconnaît cependant que sans équipe de la Ligue nationale de hockey, un nouvel amphithéâtre serait incapable de générer les revenus suffisants pour respecter ses obligations financières et payer ses frais d'entretien.

L'étude d'Ernst & Young, firme de consultants externes, fait état d'un scénario optimal de 127 jours d'occupation, ne tenant pas compte de la présence éventuelle du hockey professionnel à Québec, l'édifice serait en mesure de générer des revenus de 7,8 millions de dollars par année.

Les dépenses de l'amphithéâtre seraient de 6,8 millions de dollars, auxquelles s'ajoutent des frais annuels de 4,5 millions pour les réparations et rénovations futures, ainsi que des frais d'intérêt liés au financement de la construction de l'édifice, évaluées précédemment à 400 millions.

Mardi, lors d'un point de presse, François Tellier, d'Ernst & Young, a affirmé que le projet serait viable pour le gouvernement dans la mesure où la firme évalue les retombées à 500 millions de dollars sur 40 ans. Avec une équipe de hockey professionnelle, ce chiffre augmenterait à 600 millions.

M. Tellier a reconnu que sa firme avait effectué une étude préliminaire sans aller dans les détails. Il a notamment été incapable de dire si le coût de construction de 400 millions de dollars était réaliste.

Rappelons que le gouvernement du Québec s'était déjà engagé à fournir 45 millions de dollars pour la construction d'un nouvel amphithéâtre dans la Vieille Capitale. En vertu de l'annonce faite mardi après-midi, ce montant serait dorénavant de 175 millions de dollars.

EN ATTENDANT LE FÉDÉRAL

Le maire de Québec, dont l'administration s'est engagée à verser 50 millions de dollars dans le projet, et le premier ministre Jean Charest s'attendent maintenant à un geste concret de la part du gouvernement fédéral dans ce dossier.

Régis Labeaume ne s'est pas gêné pour affirmer qu'il y avait maintenant deux partenaires dans ce dossier, c'est-à-dire Équipe Québec et le gouvernement du Québec, et qu'il ne manquait plus que la contribution d'Ottawa.

Étude du potentiel économique d'un nouvel amphithéâtre à Québec
http://www.scribd.com/doc/37060553/Etude-du-potentiel-economique-d-un-nouvel-amphitheatre-a-Quebec

Audio-Vidéo

Les explications de Guylaine Bussière

Une étude démontre la rentabilité des infrastructures, rapporte Louise Boisvert.

Québec rêve d'attirer une équipe de hockey et des Jeux olympiques d'hiver, rapporte Sébastien Bovet.

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NOUVEL AMPHITHÉÂTRE: BERNIER ÉMET DE SÉRIEUSES RÉSERVES


Isabelle Mathieu

10 septembre 2010
Le Soleil

Québec
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/vers-un-nouveau-colisee/201009/09/01-4314138-nouvel-amphitheatre-bernier-emet-de-serieuses-reserves.php



Le député conservateur de Beauce, Maxime Bernier, jette une douche d'eau froide sur le projet d'amphithéâtre à Québec et répète que la priorité du gouvernement Harper est le retour à l'équilibre budgétaire.

Maxime Bernier n'avait pas le temps de donner des entrevues, selon son service des communications à Ottawa, mais, sur les ondes de la radio Cool FM 103,5 de Saint-Georges hier matin, il a émis de sérieuses réserves sur le financement public du projet.

«Si on offre cet argent à la Ville de Québec, d'autres villes au Canada vont le demander, faisait-il valoir. Peut-être qu'en bout de ligne, c'est une décision d'un milliard de dollars ou de 800 millions $ pour être équitable envers toutes les régions.»

ABSENCE REMARQUÉE

Maxime Bernier était bel et bien à la réunion du caucus des députés conservateurs mercredi matin à Québec. Mais il est parti pour se rendre à une réunion avant la prise de photos durant laquelle les députés ont enfilé le chandail bleu des Nordiques. Son collègue Lawrence Cannon était aussi absent des images, fait-il remarquer.

Maxime Bernier affirme qu'il souhaite lui aussi le retour d'une équipe de hockey à Québec, mais pas à n'importe quel prix.

«On est loin de la coupe aux lèvres», constatait le député sur les ondes de la radio beauceronne.


«Je ne veux pas dire aux contribuables que demain matin, le gouvernement fédéral va investir votre argent dans un stade à Québec. Il y a beaucoup de choses à analyser et d'ici quelques semaines, quelques mois, on va venir avec une conclusion dans ce dossier-là.»

L'ÉQUILIBRE BUDGÉTAIRE D'ABORD

Oui, la pression populaire est forte, concède le député Bernier, mais, comme le premier ministre Stephen Harper l'a rappelé à tous ses députés il y a deux semaines à Ottawa, le Canada est dans une situation économique difficile. «On a un déficit de 56 milliards $ et la priorité sera de retourner à l'équilibre budgétaire le plus tôt possible, insiste Maxime Bernier. Il faut régler ce déficit-là en coupant dans nos propres programmes.»

Le député de Beauce soulève que plusieurs questions restent sans réponse dans le dossier de l'amphithéâtre. «Pourquoi le privé n'embarque pas? Est-ce que ça peut être un prêt du fédéral plutôt qu'un don? Est-ce que c'est confirmé que les Nordiques reviennent si on dépense des centaines de millions de dollars?»

Celui qui est diplômé en commerce et qui a travaillé quelque temps à l'Institut économique de Montréal n'a pas paru impressionné par les conclusions des experts d'Ernst & Young, qui qualifient de «rentable» le projet d'amphithéâtre. «C'est bien beau arriver à une conclusion, mais tout dépend des hypothèses de travail, fait remarquer Maxime Bernier. Est-ce qu'on peut questionner ces hypothèses?»

Au journaliste Louis Labbé, qui lui fait remarquer qu'il aborde le projet plutôt froidement, Maxime Bernier rétorque qu'il «faut laisser l'émotivité de côté lorsqu'on parle de millions de dollars qui ne vous appartiennent pas».

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LE PRIVÉ FAIT SA PART, DIT J'AI MA PLACE

Isabelle Mathieu

Le Soleil

09 septembre 2010

Québec
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/vers-un-nouveau-colisee/201009/09/01-4314100-le-prive-fait-sa-part-dit-jai-ma-place.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4314063_article_POS5



Pas vrai que le privé ne fait pas sa part dans le projet d'amphithéâtre, réplique le groupe J'ai ma place aux critiques qui s'élèvent un peu partout au pays. «La preuve, c'est que les citoyens et les gens d'affaires ont mis plus de 11 millions $ dans un compte en banque en achetant du rêve!» fait remarquer Mario Bédard, instigateur du groupe de pression.

Le travail du groupe J'ai ma place, qui a déjà vendu sur papier 2550 sièges et 70 salons corporatifs, est loin d'être terminé, rappelait jeudi le comptable Mario Bédard, associé directeur chez Mallette. «On a encore à convaincre le fédéral», insistait-il en conférence de presse.

S'il était absent du rapport Ernst & Young, le boulot abattu par le groupe de pression au cours des derniers mois a été reconnu par le président d'Équipe Québec, Claude Rousseau, a souligné Mario Bédard.

De plus, ajoute-t-il, J'ai ma place a l'assurance que tout l'argent amassé et placé en fiducie - 11,4 millions $ jusqu'à maintenant - sera intégré au montage financier que doit produire Infrastructures Québec.

La formule reste à être fignolée, confie Mario Bédard, mais il est certain que les gens qui ont acheté leur siège auront tel que prévu la priorité pour les billets sur ce siège. «Si jamais la société d'État qui gérera l'amphithéâtre arrivait avec quelque chose de différent, on rappellerait tous les gens pour savoir s'ils veulent être remboursés», précise-t-il.

Le groupe J'ai ma place a annoncé jeudi une série d'offensives pour convaincre les gens d'acheter leur siège - on vise toujours d'en vendre 5000 d'ici décembre - ou de faire un don à leur nouvelle fondation.

Les citoyens qui feront un don de 25, 50 ou 100 $ à cette fondation J'ai ma place verront leur nom gravé sur de grandes vitrines dans l'amphithéâtre.

C'est l'architecte François Moreau du groupe J'ai ma place qui a imaginé ce garde-corps qui viendrait ceinturer le nouvel amphithéâtre.

SOIRÉE-BÉNÉFICE

De plus, la fondation tiendra une première soirée-bénéfice le 3 novembre au Musée de la civilisation, sous la présidence d'honneur de Michel Goulet, prolifique ailier gauche des Nordiques aujourd'hui retraité à Denver au Colorado.

La Fondation espère attirer 300 personnes et amasser ainsi 60 000 $, dont la moitié sera versée à l'organisme Hockey Québec.

Six membres du conseil d'administration de J'ai ma place partiront en tournée en Californie - à leurs frais - au début décembre pour visiter les amphithéâtres de Los Angeles, d'Anaheim et de San Diego, toujours afin de glaner des idées pour le projet de Québec. Ils amèneront avec eux six gagnants d'un concours lancé jeudi.

Mario Bédard indique qu'après cette mission, J'ai ma place aimerait aller visiter les amphithéâtres récents du Minnesota et de Pittsburg.

Pour plus de détails : http://www.jaimaplace.com/



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PAS JUSTE UN ARÉNA DE HOCKEY, RAPPELLE CLAUDE ROUSSEAU

15 septembre 2010
Québec

http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/vers-un-nouveau-colisee/201009/14/01-4315662-pas-juste-un-arena-de-hockey-rappelle-claude-rousseau.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_lire_aussi_4314100_article_POS2

Ne faisons pas dévier le débat, demande le président d'Équipe Québec, Claude Rousseau : ce que la Ville de Québec veut, c'est un amphithéâtre multifonction­nel, pas un aréna pour une équi­pe de sport professionnelle.

Après une semaine de discussions enflammées, le président d'Équipe Québec souhaite que tout le monde revienne à la base du projet. «On mise beaucoup ça sur le sport professionnel, mais dans une ville comme Québec, ça ne sert pas que le sport professionnel», rappelle-t-il.

«L'amphithéâtre, c'est un lieu de rassemblement de la population. Ça fait partie d'un processus pour doter Québec des infrastructures sportives nécessaires pour attirer des événements internationaux.»

Clau­de Rousseau cons­tate, un peu agacé, que les retombées économiques reliées au projet d'amphithéâtre tombent dans l'oubli. «Il y a des retombées périphériques qui viennent du privé et personne n'en parle», déplore-t-il.

En installant l'infrastructure sur le terrain d'ExpoCité, l'étude Ernst & Young projette un potentiel de développement immobilier allant jusqu'à 300 millions $ dans le secteur Limoilou, rappelle le président d'Équipe Québec.

«Si demain matin, au lieu d'un projet de 400 millions $, on parlait d'un projet de 700 millions $, dont 300 millions $ viennent du privé autour, les gens diraient quoi? demande-t-il. Et c'est du privé qui amène 7 à 8 millions $ de taxes foncières par année.»


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NOUVEL AMPHITHÉÂTRE: UN PROJET NON VIABLE, SELON DES ÉCONOMISTES


08 septembre 2010
La Presse Canadienne
Montréal
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/vers-un-nouveau-colisee/201009/08/01-4313582-nouvel-amphitheatre-un-projet-non-viable-selon-des-economistes.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_lire_aussi_4315662_article_POS4



N'en déplaise à ceux qui appuient le projet de construction d'un nouvel amphithéâtre à Québec, certains économistes y voient un projet non viable économiquement.

Parmi eux, Michel Poitevin, professeur et directeur du Département de sciences économiques de l'Université de Montréal, qui se montre sceptique devant cette éventualité.

Alors qu'était publié, mardi, le très attendu rapport Rousseau sur le projet d'un nouvel amphithéâtre, M. Poitevin a qualifié cette aventure de hautement risquée, surtout si un club de la Ligue nationale de hockey (LNH) ne s'installe pas dans la capitale.
Le mandataire du gouvernement du Québec, Claude Rousseau, ne partage pas cet avis puisqu'il recommande pour sa part la construction d'un amphithéâtre, même si l'installation serait déficitaire sans la présence d'une équipe professionnelle de hockey.

Le mois dernier, le commissaire Gary Bettman a confié, au Sommet du hockey à Toronto, que la LNH ne regarderait même pas du côté de Québec tant qu'elle n'aurait pas la certitude qu'un nouvel amphithéâtre lèvera de terre.

Rappelant que le secteur privé est guidé par la recherche de profits, M. Poitevin se demande par ailleurs pourquoi celui-ci n'ait pas embarqué dans le projet. Après tout, les grands amphithéâtres de la LNH qui ont été construits au Canada au cours des 15 dernières années ont tous été financés par le secteur privé, à Montréal (1996), Ottawa (1996), Toronto (1999) et Vancouver (1995).

Dans le cas de Québec, le financement proviendrait plutôt des divers paliers gouvernements. Lors d'une rencontre avec le maire Labeaume, mardi après-midi, le premier ministre Jean Charest a d'ailleurs majoré la contribution promise par son gouvernement, qui est passée de 50 millions à 45% du coût de la construction de la bâtisse, évaluée à 400 millions $.

Le gouvernement provincial injecterait donc 180 millions $ et la Ville de Québec, 50 millions $. Le fédéral ne s'est toujours pas prononcé sur la demande de 175 millions $ que lui a faite le maire Labeaume.

Michel Poitevin argue également que la petite taille du marché de Québec ne rend pas la ville plus apte à héberger un club de la LNH qu'elle ne l'était lorsque Marcel Aubut a vendu les Nordiques, en 1995.

Enfin, il s'interroge sur la pertinence d'une intervention de l'État dans ce projet et se demande ce que cela rapporterait à la société québécoise, le bien prodigué par un club de hockey étant hautement privé.

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NOUVEL AMPHITHÉÂTRE: UN PROJET RENTABLE... AVEC OU SANS ÉQUIPE

Isabelle Mathieu

08 septembre 2010
Le Soleil
Québec
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/vers-un-nouveau-colisee/201009/08/01-4313434-nouvel-amphitheatre-un-projet-rentable-avec-ou-sans-equipe.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4313582_article_POS1


Un nouvel amphithéâtre à Québec serait rentable, avec ou sans équipe de la LNH, conclut la firme Ernst & Young dans son rapport pour Équipe Québec. Si, bien sûr, les gouvernements ne s'attendent pas à voir remboursé leur investissement initial de 400 millions $.

L'étude de marché de 300 pages, «très préliminaire» au dire même de ses auteurs, indique que le nouveau colisée pourrait dégager, dès les premières années, un profit oscillant entre 10 % et 13 %, soit environ 1 million $ par année.

Assez pour dire qu'il serait rentable, insiste François Tellier, chargé de projet pour Ernst & Young.

Les gouvernements auront un retour sur leur investissement grâce aux retombées économiques de toutes sortes (durant les trois ans de construction, création d'emplois, etc.) que les auteurs de l'étude chiffrent entre 500 et 600 millions $ étalés sur 40 ans, selon la présence ou non d'une club de hockey professionnel.

Le nouvel amphithéâtre de Québec pourrait puiser dans un bassin de visiteurs très large, jusqu'à 9,1 millions de personnes, croit Ernst & Young.

Les amphithéâtres en Amérique du Nord sont le plus souvent financés par le privé, «principalement dans les cas où c'est le propriétaire d'une équipe professionnelle de ligue majeure qui peut justifier cet investissement par la présence de son équipe», note l'étude.

À Québec, en l'absence de telles conditions, c'est un modèle de financement public qui serait viable, croit Ernst & Young. «Les résultats d'exploitation provenant de la seule gestion de l'amphithéâtre sont trop faibles pour permettre de contribuer sensiblement au coût de financement de la construction initiale, d'où la nécessité pour le secteur public de financer la construction», peut-on lire dans l'étude.

Ce qui ne veut pas dire que l'entreprise privée serait écartée. «Dans le cas où le nouvel amphithéâtre de Québec deviendrait le site d'une équipe de sport professionnel de ligue majeure, il serait légitime de négocier avec son propriétaire une contribution au coût de l'amphithéâtre», indique l'étude.

Les spectateurs seraient aussi invités à contribuer selon une formule utilisateur-payeur, une taxe sur chaque billet qui servirait à financer les futurs travaux de rénovation de l'amphithéâtre, non prévus dans l'étude rendue publique mardi.

Les auteurs de l'étude recommandent qu'une société d'État, un peu à l'image de la Société du Centre des congrès, soit chargée de la construction et devienne le gestionnaire d'immeuble du nouvel édifice. Elle pourrait par la suite s'associer à un partenaire privé pour attirer des spectacles et des événements.

JOURS D'OCCUPATION

Les auteurs de l'étude évaluent que le nouvel amphithéâtre serait occupé environ 117 jours par année, comparativement à 85 jours pour l'actuel Colisée Pepsi. Avec les journées de montage et de démontage des équipements scéniques, le nombre de jours d'occupation grimperait à environ 190.

Les amphithéâtres les plus achalandés, comme le Staples Center de Los Angeles, sont occupés 225 jours par année.

«Le nouvel amphithéâtre pourrait attirer entre 25 et 30 % plus d'événements par année par rapport au Colisée actuel», indique Daniel Roth, de Ernst & Young.

L'étude met aussi en lumière le fait que le projet de nouvel amphithéâtre pourrait servir de «catalyseur» à la revitalisation urbaine dans le secteur d'ExpoCité, parlant même d'une possibilité de 306 millions $ d'investissements immobiliers privés.

Les analystes de Ernst & Young ont comparé le projet de Québec avec une quinzaine d'autres amphithéâtres construits récemment sur le continent, dont ceux de Kansas City, de Vancouver et de Winnipeg.

Dans leur scénario, l'actuel Colisée Pepsi est démoli et ne vient donc pas concurrencer le nouvel amphithéâtre.

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MARCEL AUBUT ESTIME QUE LE COLISÉE PROFITERAIT À TOUT LE CANADA


12 septembre 2010
http://www.cyberpresse.ca/sports/hockey/lnh/201009/12/01-4314829-marcel-aubut-estime-que-le-colisee-profiterait-a-tout-le-canada.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_lire_aussi_4313434_article_POS3


La Presse Canadienne
Québec

Le président du Comité olympique canadien et ancien président des Nordiques de Québec, Marcel Aubut, demande à l'Ouest du Canada de se rallier au projet de construction d'un nouvel amphithéâtre à Québec.

En entrevue à Radio-Canada, Maître Aubut dit comprendre que le projet, qui serait financé à part entière par des fonds publics, suscite de la grogne au Canada anglais. Il rappelle toutefois que le nouveau Colisée n'accueillerait pas seulement une équipe de la Ligue nationale de hockey, mais il servirait également à mousser une future candidature pour des Jeux olympiques d'hiver.

Dans cette optique, Marcel Aubut estime que le projet est bon non seulement pour Québec, mais pour tout le pays.

Les médias de l'Ouest canadien, particulièrement, ont été virulents envers la possibilité que le gouvernement fédéral contribue de 175 millions de dollars au projet.

Marcel Aubut sait que le dossier est délicat pour le premier ministre Stephen Harper, mais il se dit confiant qu'Ottawa répondra positivement à l'appel lancé par le maire de Québec, Régis Labeaume.

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OUBLIEZ LE PRIVÉ, DIT LABEAUME


Matthieu Boivin
Avec la collaboration de Frédéric Denoncourt

16 septembre 2010
Le Soleil
Québec
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/vers-un-nouveau-colisee/201009/15/01-4316028-oubliez-le-prive-dit-labeaume.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_lire_aussi_4314829_article_POS1



Malgré les avertissements du premier ministre Stephen Harper, Régis Labeaume persiste et signe. Le maire de Québec maintient que le gouvernement fédéral devrait investir massivement dans le projet d'un nouvel amphithéâtre dans la capitale, afin que le financement de l'équipement soit assuré à 100% par le secteur public.

De retour à l'heure du souper, mercredi, de son voyage d'affaires à Barcelone, M. Labeaume a réitéré qu'il allait maintenir la pression sur le premier ministre Harper pour qu'Ottawa assume sa part dans la construction d'un nouvel amphithéâtre à Québec. Contrairement à M. Harper, le maire estime que le domaine privé n'a pas à mettre d'argent dans la construction d'un aréna. Il a répété à maintes reprises que l'amphithéâtre n'allait pas être construit uniquement pour un club de la Ligue nationale de hockey (LNH), mais aussi pour la tenue de spectacles, pour recevoir des compétitions internationales, des épreuves des Jeux olympiques - si Québec les obtient un jour - et pour une foule d'autres activités.

Le maire a soutenu que Québec voulait avoir son amphithéâtre, peu importe s'il est occupé un jour par un club de la LNH.

«À Québec, on veut un amphithéâtre moderne parce qu'on n'en a pas. On en a un vieux de 60 ans. Pis c'est pas seulement pour le hockey, c'est pour la culture et un paquet d'autres affaires.»

«C'est très facile de dire le privé», a-t-il ajouté un peu plus tard lors d'un point de presse avec les journalistes venus l'accueillir à l'aéroport de Québec. «[...] Mais est-ce que c'est rentable? Nous, on pense, comme bien des gens à Québec, comme Jacques Tanguay et comme bien d'autres, qu'on veut un équipement public.»

COMME POUR L'OSM

Le maire a rappelé que si les paliers de gouvernement fédéral et provincial avaient financé à grands coups de centaines de millions de dollars la construction de la nouvelle salle de concert de l'Orchestre symphonique de Montréal, c'est parce que personne du domaine privé ne l'aurait fait. Il estime donc que le fédéral doit voir l'amphithéâtre de Québec du même oeil.

M. Labeaume estime que la décision des députés conservateurs de se faire photographier devant les caméras vêtus d'un chandail des Nordiques, la semaine dernière, a fait dévier le débat réel touchant le nouveau colisée. Cette photographie a fait le tour du Canada et a semé la grogne dans les provinces anglophones, où on a sommé à maintes reprises M. Harper de ne pas mettre d'argent du fédéral dans ce projet. M. Labeaume dit avoir été surpris par cette initiative des députés conservateurs du Québec.

«Plus personne ne se souvient de l'essence du projet», a-t-il évalué.

En revenant sur les propos de M. Harper émis plus tôt cette semaine, le maire a estimé que le premier ministre du Canada n'avait pas dit qu'il était contre tout financement public dans un colisée, mais bien qu'il n'était pas en faveur d'investir des deniers publics dans un club de hockey.

«Il n'a pas dit qu'il ne voulait pas d'amphithéâtre, a-t-il avancé. Il a dit qu'il ne prendra pas l'argent des citoyens pour payer pour le hockey. Il n'y a rien d'anormal dans ce qu'il dit.»

M. Labeaume a indiqué qu'il allait demeurer en contact avec le bureau du premier ministre Harper au cours des prochains mois afin de convaincre le fédéral de couvrir 45 % des coûts de construction du bâtiment. Il a rappelé qu'il souhaitait toujours obtenir une réponse du fédéral avant le 31 décembre.

IGNATIEFF APPUIE HARPER

Lors de son passage au Festival western de Saint-Tite hier, le chef du Parti libéral du Canada, Michael Ignatieff, a été invité à prendre position dans le débat entourant la construction d'un éventuel amphithéâtre multifonctionnel à Québec. À l'instar du premier-ministre Stephen Harper, M. Ignatieff est d'avis qu'un engagement financier du secteur privé est une condition sine qua non à la réalisation du projet.

«Il faut la participation du secteur privé avec les autres paliers de gouvernement. Il faut un plan d'affaires qui tient la route», a-t-il déclaré. En matinée, Michael Ignatieff s'était réuni avec les membres de son caucus pour discuter des grands enjeux en vue des prochaines élections.

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COLISÉE À QUÉBEC

UNE SOLUTION SE DESSINE

Pierre Jury

15 septembre 2010
http://www.cyberpresse.ca/le-droit/opinions/editoriaux/pierre-jury/201009/14/01-4315589-une-solution-se-dessine.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_lire_aussi_4316028_article_POS5



La perspective d'un financement du gouvernement conservateur à Ottawa pour un nouveau Colisée, à Québec, est toujours bien en vie. C'est juste plus difficile que ne l'anticipaient quelques-uns. Probablement péchaient-ils par excès d'optimisme après que le premier ministre Jean Charest ait commis le Québec, sur la foi de pas grand-chose, à assumer 45 % de la facture du futur Colisée.

Cet engagement non chiffré, faut-il le rappeler, s'élèverait à 180 millions $ si le budget prévisionnel de 400 millions $ est respecté.

Le premier ministre du Canada, Stephen Harper, n' a pas fermé la porte à un financement du fédéral. Du moins, pas aussi vigoureusement que ne l'espéraient des milliers de contribuables de l'ouest du Canada qui ont vu dans la photo des huit députés conservateurs québécois avec leur gilet des Nordiques un appui officiel des Bleus au futur Colisée de Québec. M. Harper a plutôt mis des conditions : le privé doit participer au financement, le projet doit être équitable pour les autres villes canadiennes, et enfin, il doit être abordable.

Revenons sur chacune. Abordable ? Personne ne contredit l'estimation de 400 millions $ que colporte le maire de Québec, Régis Labeaume. Il y a assurément moyen d'économiser quelques dizaines de millions par ci, par là. Pour le reste, le mot « abordable » ne veut vraiment rien dire. Ce qui est abordable pour vous sera hors de prix pour votre voisin, ou vice versa.

Équitable ? Par ses fonctions même, le premier ministre est l'arbitre des demandes, doléances et espoirs entre toutes les régions du pays. Il doit avoir une vision nationale des enjeux, des problèmes et des solutions qui arrivent à son bureau. Les politiciens ont en horreur d'avoir à choisir les intérêts d'une région au détriment d'une autre. Dans le cas du Colisée, les conservateurs ne veulent pas mettre en péril les appuis parcellaires dont ils jouissent au Québec, et particulièrement autour de la Vieille Capitale, ni irriter la base traditionnelle à l'ouest de l'Ontario qui leur a permis de remporter les deux dernières élections fédérales, en 2006 et en 2008.

Une solution existe qui pourrait calmer les clameurs de protestation qui ont émergé des Prairies et de l'Ouest canadien, tout en ouvrant la porte à un financement fédéral pour le futur Colisée. Elle réside dans la mise en place d'un programme de financement public, pluriannuel et bâti autour de critères clairs et connus de tous. Toutes les agglomérations qui ont des visées pour la construction d'infrastructures majeures seraient invitées à passer par ce programme plutôt que par des voies politiques parfois obscures et souvent partisanes. En ce sens, la perspective d'accueillir des Grands Jeux ou des événements d'envergure internationale, sportifs ou autre, serait un atout pour une ville comme Québec, qui rêve aux Jeux olympiques de 2022. Un tel programme est peut-être ce à quoi faisait référence, sans le dire ainsi, le ministre Lawrence Cannon lorsqu'il a appelé la population à « respirer par le nez » la semaine dernière. Christian Paradis, son collègue au cabinet et lieutenant conservateur au Québec, a tenu des propos semblables, hier.

Enfin, M. Harper a émis la condition que le secteur privé doit participer au financement du futur Colisée. Le quotidien LeDroit avait exprimé une position identique avec l'éditorial « Un Colisée... avec des dollars du secteur privé », samedi dernier. Mais ni M. Harper ni personne n'a avancé avec précision la hauteur de ce financement public fédéral. Certains ont lancé le chiffre de 180 millions $, équivalent à la part du Québec, mais 20, 40 ou 60 millions $ seraient peut-être suffisants pour satisfaire Stephen Harper.

Évidemment, les temps sont durs au ministère des Finances à Ottawa. Le déficit provoqué par les baisses d'impôts et le programme d'infrastructures de 2009 ont creusé le plus énorme trou budgétaire que le pays ait jamais connu. Mais il ne faut jamais sous-estimer l'imagination et les entourloupettes auxquelles sont prêts à s'astreindre les politiciens lorsque vient le temps de gagner quelques votes.

La question du futur Colisée de Québec est d'actualité mais il n'y a aucune urgence. Il ne faudrait pas se surprendre que le prochain budget fédéral, ou une future campagne électorale, ne serve sur un plateau d'argent ce que les nostalgiques des Nordiques de Québec réclament avec passion.

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«UN MODÈLE D'AFFAIRES OPTIMAL»

Alain Dubuc

10 septembre 2010
http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/alain-dubuc/201009/09/01-4314087-un-modele-daffaires-optimal.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_lire_aussi_4313434_article_POS5

Les intervenants de la ville de Québec ont versé un quart de million à la firme Ernst &Young

pour que celle-ci définisse un «modèle d'affaires optimal» pour un nouvel amphithéâtre multifonctionnel dont rêve la Vieille Capitale.

[Avec la même méthodolie utilisée pour «planifier» l'achalandage du plublic pour le futur zoo de Québec. La catastrophe qui s'en est suivie (catastrophe non pour le zoo amélioré mais pour sa rentabilité qui justifiait au départ les coûts) a servi de prétexte pour la première décision stupide d'envergure de monsieur Charest qui fut suivie de bien d'autre. Comme s'il ressentait un plaisir malsain à démolir une belle chose que ses adversaires politiques avaient décidé lorsqu'ils étaient au pouvoir. C'était après tout un bien collectif dont sa folie priva le public. Combien de personnes seraient venus le voir lors du 400 ième de Québec? Il ne fallait surtout pas attendre au risque que ce soit finalement un succès de foule. On utilisa sans doute les mêmes méthodes de calcul pour le métro de Laval.]

Et quel est ce fameux «modèle d'affaires» recommandé?


La création d'une société d'État!

Et quel serait son plan d'affaires?

Un amphithéâtre de 400 millions de dollars payé par les gouvernements!

Et quel serait son chiffre d'affaires?

Si tout va bien, un léger surplus d'exploitation de 1 million, mais comme ce modèle «optimal» prévoit que l'État devrait continuer à injecter 4,5 millions par année en fonds publics pour l'entretien et la rénovation, cela donne une perte de 3,5 millions par année.

Méchant modèle d'affaires et délicieuse définition de l'optimalisation.

Et tout cela, en supposant que tout va bien, c'est-à-dire que la construction d'un nouvel amphithéâtre permettra d'augmenter l'offre et de faire passer le nombre de jours d'événements de 85 à 117, et que cette offre additionnelle attirera aussi une clientèle plus vaste de touristes et de citoyens des autres provinces.

Ce genre d'étude est parfaitement insupportable. Les 204 pages du document peuvent avoir une certaine utilité, pour montrer ce qui se fait ailleurs, pour donner un ordre de grandeur assez général des sommes en jeu.


Mais ce n'est pas un plan d'affaires, ça ne peut pas servir de base pour justifier un projet majeur ou convaincre des gouvernements d'allonger des centaines de millions.

Est-ce à dire qu'il faut s'opposer à la croisade du maire Régis Labeaume?


Pas nécessairement. Il y a de très bons arguments pour justifier la construction d'un nouvel amphithéâtre à Québec, mais pas cette étude complaisante. Il faut poser le problème autrement.
Ce qui brouille le portrait, c'est l'idée que ce nouveau Colisée est nécessaire pour assurer l'arrivée d'une équipe de la LNH.


Même si ça se fait ailleurs, le financement du hockey professionnel avec des fonds publics est très agaçant.

D'autant plus que les gains sont douteux, si ce n'est le plaisir des amateurs.

Le retour au Canada d'une franchise déficitaire aux États-Unis ne mettra pas Québec sur la «mappe».

Elle ne fait qu'illustrer les déboires de ce sport chez nos voisins du Sud.

L'argument des Jeux olympiques est lui aussi fragile, parce que la sagesse voudrait qu'on construise le stade une fois que Québec aura été choisie comme ville-hôtesse des Jeux.

Par contre, sachant que cela n'est pas rentable dans la plupart des villes, un amphithéâtre multifonctionnel est néanmoins un équipement collectif utile, comme un théâtre ou une salle de concert.


Il permet la tenue d'activités sportives et culturelles, améliore la qualité de vie, soutient le tourisme et peut avoir des effets structurants.

Il serait logique que Québec, notre deuxième pôle urbain, soit doté d'un tel équipement de qualité, d'autant plus que son Colisée Pepsi commence à faire dur.

En outre, Québec, contrairement à certaines banlieues américaines, est parfaitement capable de remplir un grand amphithéâtre, même sans ligues majeures.

Conceptuellement, dans cette logique d'équipements collectifs, un investissement public dans un amphithéâtre peut donc pleinement se justifier.


À condition de se poser les bonnes questions.

Est-ce qu'on a les moyens?

Y a-t-il d'autres équipements collectifs plus prioritaires?

Est-ce à Québec que les besoins sont les plus criants?

Quel devrait être «le modèle d'affaires optimal» pour augmenter la contribution des acteurs privés?

L'enthousiasme du premier ministre Jean Charest, déjà prêt à allonger 175 millions, et l'intérêt du gouvernement Harper font craindre que nos gouvernements ne se soient pas posé ces questions.


Ce qui les intéresse, c'est de savoir où il est le plus rentable politiquement de distribuer leurs millions.

La réponse, ils la connaissent: c'est Québec.

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UN ÉLAN À SOUTENIR


Pierre-Paul Noreau

09 septembre 2010
Le Soleil
Québec
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/opinions/editoriaux/201009/08/01-4313814-un-elan-a-soutenir.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_lire_aussi_4314087_article_POS4



Les députés conservateurs de la région de Québec ont beau avoir fièrement arboré le bleu Nordiques hier pour répondre à l'intense pression du tandem Labeaume-Charest dans le dossier de l'amphithéâtre, le financement de ce dernier est loin d'être une affaire classée. Or cet enjeu est majeur pour l'avenir de la capitale, étant directement lié aux stimulants projets du retour d'une équipe professionnelle de hockey et de l'obtention des Jeux olympiques d'hiver.

Il manque toujours le 45 % du financement fédéral. Et tout indique que Stephen Harper va se faire tirer l'oreille. Fin calculateur, il faut se douter que le chef conservateur ne va pas gaspiller une aussi précieuse cartouche dans n'importe quel contexte.

Son gouvernement minoritaire atteignant les deux années de règne le 14 octobre alors que Michael Ignatieff reprend justement du poil de la bête, il ne faut pas exclure le déclenchement d'élections générales à moyen terme. L'annonce de la contribution fédérale pour l'amphithéâtre pourrait alors être judicieusement utilisée pour espérer consolider les précieux sièges conservateurs de la région de la capitale.

Mais s'il ne devait pas y avoir de scrutin et malgré l'ultimatum du maire Régis Labeaume qui a fixé à la fin décembre l'échéance avant de conclure à l'échec du dossier d'amphithéâtre, Ottawa aura toute une liste de prétextes à invoquer pour se justifier de faire durer le plaisir. Les coûts détaillés du projet? Une demande de recherche de financement privé? Etc.

Pour sa part, le maire ne cache pas qu'il doit profiter de la conjoncture actuelle extrêmement favorable pour que Québec atteigne son objectif d'accueillir de nouveau un club de hockey de la LNH.

L'économie américaine reprend lentement du tonus et le prix d'acquisition des franchises actuellement en difficulté au sud de la frontière va inévitablement se mettre à grimper et à compliquer sérieusement un déménagement. Eh oui, l'amphithéâtre multifonctionnel est l'incontournable préalable.

L'étude de la firme Ernst & Young sur la rentabilité de ce nouvel amphithéâtre multifonctionnel a jeté un éclairage encourageant sur le dossier, mais un éclairage qui reste préliminaire. Par exemple, elle a démontré qu'un équipement répondant aux normes contemporaines serait rentable. En réalité, la Ville prévoit en supporter un neuf et un vieux modernisé en raison de ses besoins pour sa candidature olympique. Il faudra examiner davantage l'impact.

En même temps, l'argument massue de Jean Charest selon lequel il est anormal que la capitale du Québec n'ait pas un amphithéâtre digne de ce nom frappe au coeur de la cible.

Les programmes d'infrastructure existent justement pour aider des communautés à se doter d'équipements qui autrement leur seraient inaccessibles. Idéalement, tout le monde souhaiterait qu'un investisseur privé surgisse et prenne l'amphithéâtre à sa charge, au moins partiellement.

Mais malgré l'affirmation des experts que le bassin potentiel d'attraction est de neuf millions de personnes, Québec demeure un petit marché où l'espoir réel de rentabilité demeure tangible mais limité pour un acteur privé.

C'est donc aux gouvernements d'assumer la relève, comme ils le font régulièrement dans tous les coins du pays en pareilles circonstances, trouvant une justification pour refuser ensuite l'avalanche de demandes un peu similaires que son appui génère.

La capitale est sur une lancée qui ne doit pas s'interrompre. Son dynamisme inspire, rejaillit sur tout le Québec et doit être soutenu. Les conservateurs ont tout intérêt à ce que Stephen Harper ne reste pas sourd aux attentes légitimes des citoyens de Québec. Un échec aurait sans doute pour eux de lourdes séquelles politiques.

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NE NOUS EMBALLONS PAS

Gilbert Lavoie

09 septembre 2010
Québec
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/opinions/chroniqueurs/201009/08/01-4313789-ne-nous-emballons-pas.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_lire_aussi_4313814_article_POS3



«Je pense que votre maire ne comprend pas la politique fédérale»,

m'a confié un chroniqueur ontarien de passage à Québec la semaine dernière.

«Il ne se rend pas compte que si Ottawa verse 200 millions $ pour son projet d'amphithéâtre, la facture totale sera de 600 ou 800 millions $ parce que d'autres villes vont demander la même chose.»

Erreur! Labeaume connaît bien la politique fédérale. Il sait qu'en ce domaine, c'est souvent «au plus fort la poche». Or, le maire de Québec a devant lui deux gouvernements en quête de popularité. Stephen Harper doit sauver sa députation de la région de Québec s'il veut conserver le pouvoir aux prochaines élections. Quant à Jean Charest, il doit redorer l'image de son gouvernement, ternie par les demandes d'enquête dans la construction.

Dans un tel contexte, il leur est difficile de ne pas sauter dans le train du maire Labeaume même si le coût du billet est élevé.

Voilà pourquoi les députés conservateurs du Québec ont porté le chandail des Nordiques hier. Il vaut mieux avoir Régis de son bord...

Le problème avec de tels appuis, c'est qu'ils sont conditionnels. Celui des députés conservateurs constitue une forme d'engagement à faire pression en faveur du projet, mais ça s'arrête là. C'est le premier ministre Harper qui décidera et on ne verra personne démissionner au sein de sa députation si la réponse est négative.

Celui de Jean Charest est conditionnel à celui de son homologue fédéral. Or, l'appui de Stephen Harper peut difficilement se concrétiser tant et aussi longtemps que la candidature de Québec pour les Jeux olympiques n'aura pas été validée par le Comité olympique canadien. Ce qui nous ramène donc au projet d'amphithéâtre dans le but d'attirer une équipe de la Ligue nationale dans la capitale.

On l'a constaté à maintes reprises, les contribuables ne sont guère favorables à ce que leurs gouvernements, fortement endettés, mettent de l'argent dans une équipe de hockey. Une candidature olympique autoriserait le gouvernement fédéral à ouvrir les goussets de sa bourse pour Québec, puisque c'est toujours ainsi que ça se passe. Mais on est loin d'une telle candidature et le maire Labeaume n'est pas du genre très patient.

D'autres élus municipaux mèneraient leur lobby avec discrétion, mais ce n'est pas le style du maire de Québec. On l'a vu encore récemment, il n'a pas peur d'étirer l'élastique jusqu'au point de rupture. Il lui arrive de se tromper, mais ses électeurs ont le pardon facile. La tempête autour de Clotaire Rapaille l'a bien démontré...

Cette situation place le premier ministre Harper devant le dilemme qui confronte tous les gouvernements à Ottawa. Comment justifier une aide à Québec sans créer de vagues ailleurs? Le gouvernement pourrait toujours annoncer un nouveau programme de subventions dans son prochain budget et laisser Québec décider si elle veut allouer toute sa portion à la construction d'un amphithéâtre. Ce serait une façon habile de renvoyer la balle à Jean Charest. Mais nous n'en sommes pas là, et il est douteux que Stephen Harper prenne le risque de lancer un nouveau programme national d'infrastructures, juste pour satisfaire le maire Labeaume.

Bref, les astres sont bien alignés pour le projet de Régis Labeaume, mais ce n'est pas le petit spectacle des députés conservateurs qui lui donnera son amphithéâtre. Stephen Harper a besoin de temps parce qu'il manque encore des pièces importantes au casse-tête. Le maire devra donc continuer de tirer sur l'élastique.

*

DU PAIN, DES JEUX ET DE LA POLITIQUE


Raymond Giroux

09 septembre 2010
Le Soleil
Ottawa
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/opinions/chroniqueurs/201009/08/01-4313783-du-pain-des-jeux-et-de-la-politique.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_lire_aussi_4313789_article_POS1

Les empereurs romains veillaient à bien amuser leur peuple pour éviter les troubles sociaux.

Des gladiateurs dans un colisée, voilà la recette magique datant de 2000 ans pour conserver le pouvoir.

Nous y sommes donc, de retour aux distractions aux frais de la collectivité


et au profit, éventuellement, du propriétaire millionnaire d'une équipe

dont les salaires seront déposés partout, sauf dans votre caisse populaire locale.

Un amphithéâtre public pour des Jeux olympiques, je veux bien.


Mais attendons les autres études promises dans ce dossier avant d'offrir une patinoire sur un plateau d'argent à des gens qui n'auront aucun investissement à faire dans l'édifice qui les enrichira.

Ottawa a reçu une longue balle, mardi, dans le dossier du nouvel amphithéâtre à Québec. À l'heure actuelle, les chances sont que cette balle se retrouvera hors jeu, et Stockwell Day disait le fond de sa pensée avant de corriger son aveu maladroit, lorsqu'il affirmait que son gouvernement ne donnerait pas un cent au sport professionnel.

Or, le jupon dépasse. Pas d'équipe sans amphithéâtre, a dit la Ligue nationale.


Alors, tout Québec joue à attirer un club sans payer le vrai coût de l'exercice.

Quels sont alors les points faibles d'Ottawa dans cette proposition fort amusante pour des conversations d'épluchettes de blé d'Inde ou de réveillon?

D'abord, autant Stephen Harper que son ministre des Finances, Jim Flaherty, sont des passionnés de hockey.


Le premier a fait carrière dans sa bibliothèque, travaillant son ouvrage sur les premières années du hockey professionnel à Toronto, le second jouait du coude dans une université américaine.

Puis, comme l'ont suggéré certains commentateurs politiques, les conservateurs ont besoin des votes de la grande région de Québec, là où ils sont déjà enracinés.


Autrement dit, il leur faudrait acheter les votes des Québécois pour les conserver, sinon les Québécois les puniront en votant pour d'autres partis.

Édifiant point de vue, n'est-ce pas? J'ai lu et relu ce chroniqueur de la Gazette, et oui, il était sérieux.

Josée Verner et ses collègues affrontent un double défi : selon certaines normes électoralistes, ils devront d'abord prouver qu'ils sont capables de «livrer la marchandise» pour conserver leurs sièges.

Peu importe si la marchandise en question est ou non une priorité économique, sociale ou autre.


«Il faut écouter le peuple», a-t-elle dit après l'annonce de Jean Charest, mardi.

Ces élus devront aussi riposter aux partis d'opposition, qui en mettront plus que le client en demande dans leur quête des millions fédéraux.


Attention, démagogie à l'horizon.

Au total, Régis Labeaume a d'abord coincé Jean Charest, qui, au fond du baril, a besoin de détourner l'attention de ses tourments politiques.


M. Charest a vite relancé la balle à Stephen Harper sous la forme d'une pilule empoisonnée.

Cette pilule s'appelle «45 %», soit l'équivalent de la part du financement de l'amphithéâtre offert par son gouvernement.


Au vu des expériences passées de dépassements de coûts, M. Charest veut une contribution en pourcentage plutôt qu'un montant fixe.

[Et ce seront tous les petits et grands amis mafieux-constructionneux qui en profiteront.]

Mais quel élu fédéral responsable irait confier son budget à l'industrie québécoise de la construction?

Le premier ministre évoquait un budget de «moins de 400 millions $» pour la construction de ce complexe, mais les études n'en sont qu'à leurs premiers balbutiements.

Le conservatisme fiscal qui règne à Ottawa, du moins en théorie, rejette toute subvention à un tel projet sans apport du secteur privé.

Or, le privé ne participe pas parce qu'il est absolument non rentable.

L'amphithéâtre sera politique, ou ne se fera pas

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COLISÉE À QUÉBEC

UNE SOLUTION SE DESSINE


Pierre Jury

15 septembre 2010
http://www.cyberpresse.ca/le-droit/opinions/editoriaux/pierre-jury/201009/14/01-4315589-une-solution-se-dessine.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_lire_aussi_4313789_article_POS3



La perspective d'un financement du gouvernement conservateur à Ottawa pour un nouveau Colisée, à Québec, est toujours bien en vie. C'est juste plus difficile que ne l'anticipaient quelques-uns. Probablement péchaient-ils par excès d'optimisme après que le premier ministre Jean Charest ait commis le Québec, sur la foi de pas grand-chose, à assumer 45 % de la facture du futur Colisée.

Cet engagement non chiffré, faut-il le rappeler, s'élèverait à 180 millions $ si le budget prévisionnel de 400 millions $ est respecté.

Le premier ministre du Canada, Stephen Harper, n' a pas fermé la porte à un financement du fédéral. Du moins, pas aussi vigoureusement que ne l'espéraient des milliers de contribuables de l'ouest du Canada qui ont vu dans la photo des huit députés conservateurs québécois avec leur gilet des Nordiques un appui officiel des Bleus au futur Colisée de Québec. M. Harper a plutôt mis des conditions : le privé doit participer au financement, le projet doit être équitable pour les autres villes canadiennes, et enfin, il doit être abordable.

Revenons sur chacune. Abordable ? Personne ne contredit l'estimation de 400 millions $ que colporte le maire de Québec, Régis Labeaume. Il y a assurément moyen d'économiser quelques dizaines de millions par ci, par là. Pour le reste, le mot « abordable » ne veut vraiment rien dire. Ce qui est abordable pour vous sera hors de prix pour votre voisin, ou vice versa.

Équitable ? Par ses fonctions même, le premier ministre est l'arbitre des demandes, doléances et espoirs entre toutes les régions du pays. Il doit avoir une vision nationale des enjeux, des problèmes et des solutions qui arrivent à son bureau. Les politiciens ont en horreur d'avoir à choisir les intérêts d'une région au détriment d'une autre. Dans le cas du Colisée, les conservateurs ne veulent pas mettre en péril les appuis parcellaires dont ils jouissent au Québec, et particulièrement autour de la Vieille Capitale, ni irriter la base traditionnelle à l'ouest de l'Ontario qui leur a permis de remporter les deux dernières élections fédérales, en 2006 et en 2008.

Une solution existe qui pourrait calmer les clameurs de protestation qui ont émergé des Prairies et de l'Ouest canadien, tout en ouvrant la porte à un financement fédéral pour le futur Colisée. Elle réside dans la mise en place d'un programme de financement public, pluriannuel et bâti autour de critères clairs et connus de tous. Toutes les agglomérations qui ont des visées pour la construction d'infrastructures majeures seraient invitées à passer par ce programme plutôt que par des voies politiques parfois obscures et souvent partisanes. En ce sens, la perspective d'accueillir des Grands Jeux ou des événements d'envergure internationale, sportifs ou autre, serait un atout pour une ville comme Québec, qui rêve aux Jeux olympiques de 2022. Un tel programme est peut-être ce à quoi faisait référence, sans le dire ainsi, le ministre Lawrence Cannon lorsqu'il a appelé la population à « respirer par le nez » la semaine dernière. Christian Paradis, son collègue au cabinet et lieutenant conservateur au Québec, a tenu des propos semblables, hier.

Enfin, M. Harper a émis la condition que le secteur privé doit participer au financement du futur Colisée. Le quotidien LeDroit avait exprimé une position identique avec l'éditorial « Un Colisée... avec des dollars du secteur privé », samedi dernier. Mais ni M. Harper ni personne n'a avancé avec précision la hauteur de ce financement public fédéral. Certains ont lancé le chiffre de 180 millions $, équivalent à la part du Québec, mais 20, 40 ou 60 millions $ seraient peut-être suffisants pour satisfaire Stephen Harper.

Évidemment, les temps sont durs au ministère des Finances à Ottawa. Le déficit provoqué par les baisses d'impôts et le programme d'infrastructures de 2009 ont creusé le plus énorme trou budgétaire que le pays ait jamais connu. Mais il ne faut jamais sous-estimer l'imagination et les entourloupettes auxquelles sont prêts à s'astreindre les politiciens lorsque vient le temps de gagner quelques votes.

La question du futur Colisée de Québec est d'actualité mais il n'y a aucune urgence. Il ne faudrait pas se surprendre que le prochain budget fédéral, ou une future campagne électorale, ne serve sur un plateau d'argent ce que les nostalgiques des Nordiques de Québec réclament avec passion.

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LA PHOTO QUI A SEMÉ LA ZIZANIE


Gilbert Lavoie

14 septembre 2010
Québec
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/opinions/chroniqueurs/201009/13/01-4315255-la-photo-qui-a-seme-la-zizanie.php


Ouf! Je n'aurais jamais pensé dire ça, mais heureusement qu'on a Stephen Harper pour nous protéger de l'enthousiasme pressé de Régis Labeaume et de Jean Charest. Son message d'hier est clair : si le maire et Pierre-Karl Péladeau veulent un amphithéâtre pour accueillir une équipe de la Ligue nationale, ils devront trouver du financement privé et soumettre des demandes «abordables», dans un contexte «équitable» pour le reste du pays.

Comprenez-moi, j'aimerais bien que la ville ait un nouvel amphithéâtre, mais pas à n'importe quel prix et pas seulement aux frais des contribuables. Depuis des mois, les journaux de Péladeau dénoncent tous les jours les dépenses du gouvernement Charest. Une vraie cabale! Et voilà qu'on lui donnerait

400 millions $ pour un amphithéâtre parce qu'on aime le hockey ou qu'on espère accueillir les Olympiques? J'ai un peu de misère avec ça. M. Labeaume a beau avoir changé de discours et prétendre que ça n'a rien à voir avec le hockey professionnel, ses déclarations passées disent le contraire. Jean Charest a été un peu vite en affaire.

Stephen Harper a compris le danger. Dans leur enthousiasme pour gagner nos votes, ses députés de la région ont commis une erreur majeure. Leur photo aux couleurs des Nordiques a réveillé les vieux sentiments antiQuébec et renforcé les préjugés de ceux qui croient que nous sommes les enfants gâtés du fédéral.

Il faut éviter de souffler sur la braise lorsque le feu couve sous les cendres. C'est ce qu'ont fait les députés. C'est malheureux pour le maire Labeaume qui est de bonne foi, mais c'est ainsi. En politique fédérale, le premier ministre doit arbitrer les rivalités entre les régions et les provinces. Dans un tel contexte, il est parfois plus habile de mener son lobby discrètement au lieu d'y aller de grands gestes symboliques qui font des jaloux ailleurs.

C'est encore plus vrai lorsque ces gestes ne sont pas appuyés par une grande influence. Or, à moins de menacer de démissionner, les députés conservateurs de la région de Québec n'ont pas de moyens de pression, surtout depuis que Maxime Bernier les a laissés tomber, que les médias montréalais ont émis des réserves, et que la presse anglophone a crié au meurtre. S'ils veulent porter plus loin leur appui au projet d'amphithéâtre, les députés devront maintenant convaincre leurs collègues des autres provinces du bien-fondé de l'intervention fédérale dans le projet du maire Labeaume.

Mais la diffusion de leur photo aux couleurs des Nordiques d'un océan à l'autre a trop brassé les passions au Canada anglais. Parlez-en au chef du NPD, Jack Layton : il est incapable de rallier ses collègues de l'Ouest derrière son opposition à l'abolition du registre des armes à feu. Et il est le chef du parti!

L'OBLIGATION DE RÉSULTATS

Le geste des députés conservateurs de la région de Québec n'est pas sans conséquence. Ils auront l'air de quoi à la marche du 2 octobre visant à appuyer le projet d'amphithéâtre? Et qu'est-ce qu'ils diront aux prochaines élections, lorsqu'on leur demandera de s'engager en faveur de l'amphithéâtre? Qu'ils appuient le projet, mais que leur boss ne veut pas? C'est très inconfortable comme position.

Pour les sortir du pétrin, il faudrait que Stephen Harper, dans un souci «d'équité», annonce qu'il a de l'argent pour des projets sportifs dans quatre ou cinq villes du pays. Mais c'est peu probable dans le contexte budgétaire actuel.

À moins aussi que Régis Labeaume ne sorte un autre lapin de son chapeau, qu'il parvienne à trouver du financement privé. Le maire nous a fait tellement de surprises depuis quelques années, on ne sait jamais. Mais si tout ça tombe à l'eau à cause des protestations au Canada anglais, on pourra écrire que c'est la photographie de nos députés conservateurs qui a parti le bal. Beau coup de marketing!

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LA VIE EN BLEU


Réjean Tremblay

05 octobre 2010
http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/rejean-tremblay/201010/05/01-4329616-la-vie-en-bleu.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_lire_aussi_4315108_article_POS5



Il y en a encore qui essaient de diminuer l'importance de la Marche bleue de samedi à Québec.

Juste pour établir un comparatif, comme le disent les agents de joueurs, il y avait eu 221 personnes à la manif organisée par Alain Creton pour sauver le Grand Prix du Canada. C'était un samedi matin.

Quelques années plus tôt, on était environ 2500 ou 3000 personnes au Complexe Desjardins lors d'une «grande» manifestation pour garder les Expos à Montréal. Gary Carter avait été très bon, mais il n'était pas arrivé à la cheville de Peter Stastny à Québec.

Entre les 10 000 spectateurs (mauvaise foi de RDI) et les 100 000 claironnés par certaines stations de radio, il y a les 50 000 à 60 000 personnes qui ont envahi les plaines d'Abraham. Il y avait la quantité, mais aussi la qualité: quels sens de la joie et de la classe démontrés par ces partisans des Nordiques. Et par ceux qui soutiennent les efforts pour que Québec puisse enfin compter sur un édifice moderne pour mieux servir sa population et celle des régions de l'est du Québec.

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Les partisans des Nordiques ont démontré de la joie et de la classe au cours de la Marche bleue, samedi.

Le maire Régis Labeaume et le premier ministre Jean Charest doivent maintenant convaincre Stephen Harper d'investir à son tour. C'est humiliant de devoir quérir auprès d'un étranger les millions que l'on a déjà versés en impôts et en taxes. Mais c'est la loi de ce système politique et il faut s'y conformer tant qu'il n'aura pas été changé.

Les chances de revoir les Nordiques à Québec sont beaucoup plus sérieuses qu'on aurait pu l'imaginer il y a quelques années. Il y a des équipes à vendre, même si le commissaire Gary Bettman veut sauver la face de façon désespérée. Et ce n'est pas un contrat de télé avec ESPN qui va faire une différence. Bettman est celui qui quête le retour d'ESPN et il n'est pas dans une situation pour exiger des centaines de millions du diffuseur américain. Rien qui ne puisse sauver les équipes moribondes.

Québec est même passé devant Winnipeg dans la course pour l'obtention d'une équipe de la LNH à cause de son propriétaire. Quebecor peut se contenter de boucler le budget avec une équipe qui devient un produit pour ses réseaux de télévision, son internet, ses magazines et surtout ses portables de toutes sortes. Les profits seront dans l'exploitation du produit et Quebecor excelle dans ce domaine.

En fait, il ne manque que l'engagement du fédéral dans la construction du stade multifonctionnel pour que Pierre Karl Péladeau puisse passer en mode grande action dans le dossier. Il y aura toujours moyen de jouer quelques saisons dans le vieux Colisée en attendant la terre promise.

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La Marche bleue envoie surtout un message politique très puissant. Les conservateurs sont absents du Québec... sauf dans la grande région de Québec et du Saguenay-Lac-Saint-Jean, clientèle des Nordiques. Quand bien même les électeurs de Montréal seraient défavorables à la construction d'une patinoire à Québec, ils ne feront pas perdre une seule circonscription aux conservateurs. Alors qu'il suffira de placarder un poster géant des députés et ministres conservateurs dans leur chandail des Nordiques avec la mention «grands parleurs, petits faiseurs» pour que Stephen Harper perde les circonscriptions qui lui donnent le pouvoir à Ottawa. Et il suffit de se promener à Québec pour réaliser que les gens ordinaires ne plieront pas devant l'autre machine bleue. Ça va être dehors si on ne «livre pas la marchandise».

*

Dans les années 80, on avait eu droit à une guerre entre O'Keefe et Molson. Cette fois, ce qui se dessine est une guerre féroce entre Bell, copropriétaire du Canadien et propriétaire de RDS, et Quebecor et Vidéotron qui seraient propriétaires des Nordiques et de TVA et TVA Sports. Centre Bell contre Centre Vidéotron.

C'est pour ça que je suis loin d'être rassuré sur une supposée neutralité du Canadien dans l'histoire. Les mêmes causes provoquent les mêmes effets. Molson avait tenté de torpiller l'entrée des Nordiques dans la Ligue nationale, j'ai peur que Bell ne fasse le même coup avec les nouveaux Nordiques. Ça doit jouer du poignard dans les couloirs.

DANS LE CALEPIN - Des fois... Il y a un prof de philosophie au cégep François-Xavier-Garneau, dans la région de Québec, qui a ânonné tellement de grossièretés devant la caméra complaisante de RDI, samedi vers 18h15, que j'en étais inquiet. Il était rendu avec un projet d'un milliard, avec des centaines de millions investis par le public pour acheter une concession de la Ligue nationale et l'autre, le micro complaisant, laissait aller. J'étais angoissé à l'idée de ce que ce type pouvait faire dire à Aristote, Socrate, saint Thomas, Descartes, Sartre, Marx et compagnie.

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POUR PRICE, LES PLANÈTES S'ALIGNENT

Réjean Tremblay

03 septembre 2010 à 08h15
http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/rejean-tremblay/201009/03/01-4312273-pour-price-les-planetes-salignent.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_lire_aussi_4329300_article_POS3



(…)

LES MINISTRES FÉDÉRAUX ET LE NOUVEAU COLISÉE

Il suffit de jaser une vingtaine de minutes avec le maire Régis Labeaume pour saisir tout l'espoir et l'enthousiasme qui l'animent dans le dossier du nouveau Colisée. Labeaume a dévoré le rapport Rousseau et ce qu'il y a lu l'a vivement impressionné. Le projet est énorme. Un stade pour le hockey professionnel, capable d'accueillir un tournoi olympique, doublé d'une salle de spectacle haut de gamme et comprenant des studios de télévision à la fine pointe, voilà ce que sera ce nouvel amphithéâtre. Sam Hamad, le ministre provincial responsable dans le dossier a lu le rapport Rousseau. Malheureusement, Josée Verner, la ministre fédérale, n'a pas eu le temps de déchiffrer le rapport.

C'est la faiblesse des ministres québécois qui inquiète le plus ceux qui travaillent à réaliser ce beau projet pour Québec. Que ce soit Mme Verner ou Christian Paradis, personne n'a la colonne vertébrale voulue pour se tenir devant Stephen Harper et son bureau politique. Le «politburo», en fait, puisque c'est là que tout est contrôlé au Canada et au Québec.

Cette semaine, Mme Verner s'est fâchée contre moi et j'ai donc eu très peur. Si elle pouvait se fâcher un peu contre les petits membres du bureau du premier ministre (le PMO), je serais rassuré.

Cela dit, plusieurs sons de cloche semblent s'accorder. Si les ministres fédéraux sont incapables de mieux défendre le dossier de l'amphithéâtre à Ottawa, ils vont se faire laver aux prochaines élections.

Par ailleurs, deux lecteurs m'ont répété que le Centre Bell avait été payé par des intérêts privés. C'est vrai. Sauf que lorsque George Gillett a vendu le Canadien et le Centre Bell 575 millions, il a gardé les 300 millions de profit qu'il a faits avec la vente. Ce qui ne pourrait arriver avec la Place des Arts, le Stade olympique ou les nouveaux équipements de spectacle que les taxes des contribuables payent à Montréal. Parce que la population en est propriétaire. Comme elle sera propriétaire d'un nouveau Colisée à Québec.

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LABEAUME MET DE LA PRESSION

Isabelle Mathieu
Avec Kathleen Lavoie

09 septembre 2010
Le Soleil
Québec
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/vers-un-nouveau-colisee/201009/08/01-4313779-labeaume-met-de-la-pression.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_lire_aussi_4329616_article_POS1



Pas de faux-fuyant et pas de délai! Le maire de Québec Régis Labeaume met de la pression sur le gouvernement fédéral et affirme qu'il a tout ce qu'il faut pour s'engager dans le projet de nouveau colisée.

Le maire Régis Labeaume, rencontré hier au lancement du ProTour, n'a pu cacher un mouvement d'impatience lorsqu'on lui a rapporté que le député conservateur Steven Blaney évoquait que la décision du fédéral pourrait être prise au printemps. «Après le 31 décembre, vous vous trouverez un autre maire pour le projet de colisée! lance-t-il. Actuellement, il n'y en a plus de raison. On a toutes les données sur le marché, on a tout ce qui faut et on a l'entente avec le gouvernement du Québec.»

Si le premier ministre du Québec a pu prendre son engagement sur un projet maximal de 400 millions $, le maire Labeaume ne voit pas pourquoi le gouvernement Harper ne pourrait faire de même.

HARPER À QUÉBEC?

Selon les informations qui circulaient hier, le premier ministre du Canada Stephen Harper pourrait être à Québec la semaine prochaine. Le maire Labeaume a indiqué qu'il avait déjà fait une demande pour le rencontrer. Toutefois, le maire de Québec sera à Barcelone jusqu'au mercredi soir pour une présentation devant les gens du Forum universel des cultures.

Le gouvernement fédéral, croit le maire, peut se commettre dès maintenant à cause de la formule de financement fixant un pourcentage d'implication pour chacun des partenaires, soit 45 % pour le provincial, 45 % pour le fédéral et 10 % pour la Ville. Le fédéral connaît donc son risque maximal, fait valoir Régis Labeaume.

«À moins que les gens de la Ville de Québec, les gens du gouvernement du Québec, les gens de Ernst & Young [auteurs de l'étude] et ceux d'Équipe Québec, on soit tous des idiots, ce que je ne crois pas, il y a là, sur la table, moyen de faire une entente en se protégeant pour le gouvernement fédéral», martèle le maire.

Depuis mardi soir, Régis Labeaume a eu le temps de parler au commissaire de la Ligue nationale de hockey (LNH) Gary Bettman, avec qui il a convenu de reparler des prochaines avancées dans ce dossier. Aux bureaux de la LNH, joints hier par Le Soleil, on se refusait à tout commentaire sur le sujet. Le maire a aussi passé un coup de fil au pdg de Quebecor, Pierre Karl Péladeau, acheteur potentiel d'une équipe de hockey, qui s'est dit «très heureux», selon l'élu.

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PÉLADEAU MUET SUR LES PROPOS DE HARPER

Pierre Pelchat

16 septembre 2010
Le Soleil
Québec
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/vers-un-nouveau-colisee/201009/15/01-4316019-peladeau-muet-sur-les-propos-de-harper.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_lire_aussi_4315108_article_POS4



De passage à Québec, hier, pour la deuxième fois en une semaine, le grand patron de Quebecor, Pierre Karl Péladeau, a refusé de commenter les dernières déclarations du premier ministre Stephen Harper concernant le projet d'amphithéâtre.

M. Péladeau était à Québec pour annoncer un don de 300 000 $ de son entreprise pour l'achat prochain d'un robot chirurgical ultramoderne au Centre hospitalier universitaire de Québec (CHUQ).

La semaine dernière, il s'était déplacé à Québec pour annoncer un nouveau service de téléphone mobile de la filiale Vidéotron. Le président de Quebecor avait alors affirmé qu'il n'avait pas l'intention d'investir dans la construction d'un nouveau colisée tout en soulignant que son entreprise serait plutôt appelée à faire une importante mise de fonds pour l'acquisition d'une équipe de la Ligue nationale de hockey et assurer son fonctionnement.

Par ailleurs, M. Péladeau a indiqué qu'il ne faut pas se surprendre de l'annonce d'un don à la Fondation du CHUQ alors que le débat fait rage sur le projet d'amphithéâtre dont bénéficierait son entreprise. «Ce n'est pas la première fois que nous faisons un don dans la région de Québec. Depuis quelques années, nous contribuons à l'Espace Félix-Leclerc. Nous faisons des dons dans la région de Montréal et dans d'autres régions du Québec également. On donne à de très nombreux organismes», a-t-il répondu.

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AMPHITHÉÂTRE À QUÉBEC: PÉLADEAU MAINTENANT «OUVERT» À UN FINANCEMENT

Marie Vastel

06 octobre 2010
Ottawa

La Presse Canadienne
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/vers-un-nouveau-colisee/201010/06/01-4330032-amphitheatre-a-quebec-peladeau-maintenant-ouvert-a-un-financement.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4316019_article_POS1



S'il avait rejeté catégoriquement de participer au financement d'un amphithéâtre à Québec afin de ramener une équipe professionnelle de hockey dans la Vieille Capitale, le président et chef de la direction de Quebecor a semblé changer de discours, de passage à Ottawa mardi.

Car questionné à savoir si sa réflexion avait évolué depuis quelques semaines, Pierre Karl Péladeau s'est dit «ouvert» à l'idée de participer à la construction d'un nouvel amphithéâtre multifonctionnel à Québec, capable d'accueillir tant bien des activités culturelles que des événements sportifs.

Début septembre, le premier ministre du Québec, Jean Charest, a annoncé être prêt à financer 45 % des coûts de la construction d'un nouvel amphithéâtre, estimés à 400 millions $. Et M. Charest a indiqué s'attendre à un financement à hauteur égale de la part du gouvernement fédéral, tandis que la Ville de Québec fournirait 50 millions $.

Or, Ottawa a rapidement répliqué que les investissements dans les installations sportives relevaient avant tout du privé. Et les regards se sont dès lors tournés vers le président de Quebecor, qui avait déjà fait savoir qu'il souhaitait racheter une équipe de la Ligue nationale de hockey (LNH) afin de la ramener à Québec.

Appelé à participer au projet, M. Péladeau avait cependant rétorqué, mi-septembre, que le secteur privé «fait plus que sa part».

Mais voilà que mardi, à la suite d'un discours devant le Cercle canadien d'Ottawa, le dirigeant de Quebecor semblait avoir changé de position.

«Ce que nous avons dit ce week-end, c'est que nous sommes ouverts, nous ne sommes pas inflexibles. On a le droit, et nous le serons, d'être créatifs, imaginatifs pour faire en sorte que nous puissions amener un amphithéâtre dans lequel nous amènerions une équipe de hockey», a expliqué M. Péladeau, en point de presse.

Pour le moment, il faut cependant laisser les politiciens s'entendre, a-t-il souligné, en refusant de vouloir préciser son changement de cap.

Du côté du gouvernement fédéral, on a refusé de commenter les pourparlers en cours. Au bureau de la ministre des Affaires intergouvernementales, et responsable de la région de Québec, Josée Verner, on s'est contenté de réitérer qu'on étudiait toujours le dossier.

«Nous, on croit que normalement ce type d'installations-là incombe avant tout au privé. Par contre, si le gouvernement fédéral a un rôle à jouer, il va le jouer de façon équitable et abordable envers l'ensemble du pays», a répété maintes fois le directeur des communications de la ministre, sans vouloir élaborer davantage.

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QUI DOIT PAYER?

François Bourque

18 septembre 2010
Québec
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/opinions/chroniqueurs/201009/17/01-4316853-qui-doit-payer.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_meme_auteur_4320720_article_POS5



Québec n'a encore ni amphithéâtre ni équipe de hockey, mais la rivalité avec Montréal enfièvre à nouveau le débat public. On ose à peine imaginer ce que ce sera quand les francophones des «nouvo» Nordiques vont défoncer Carey Price.

Mon ami Yves Boisvert de La Presse a allumé le feu la semaine dernière en parlant d'un «Colisée de quêteux».

Il s'est défendu de jouer la rivalité Québec-Montréal, mais vous savez ce que c'est. Ça ne prend pas grand-chose à nos radios pour qu'elles flairent et exploitent le filon de l'autoroute 20.

Si Montréal peut se faire payer un Quartier des spectacles, une salle pour l'OSM, un prolongement du métro ou un nouveau toit pour un Stade olympique sans locataire, pourquoi Québec n'aurait-elle pas droit à son amphithéâtre?

De l'autre bout de la 20, on pourrait alléguer que Québec vient d'avoir la promenade Samuel-De Champlain, l'argent du 400e, le Musée des beaux-arts, l'agrandissement de l'aéroport, le Super PEPS.

Qu'elle voudra bientôt le Forum universel des cultures, le Diamant de Lepage, un tramway, le Manège militaire, un anneau de glace, une nouvelle candidature olympique.

Pourquoi un amphithéâtre public à Québec, alors qu'à Montréal et ailleurs en Amérique du Nord, c'est souvent le privé qui les paye?

Voyez, on n'en sortira jamais. Chacun va continuer de veiller jalousement sur sa «juste part» de l'argent public.

Pas seulement dans l'axe Québec-Montréal d'ailleurs, mais aussi avec le ROC. Pourquoi à Québec et pas dans le Rest of Canada, où il y a aussi des projets d'amphithéâtre?

À ce débat sur l'équité régionale se mêle un débat d'opportunité.

L'argent public ne devrait-il pas servir aux hôpitaux, aux écoles ou aux routes? À la limite à des festivals, des salles de concert ou de théâtre qui ne pourraient exister autrement.

Ou alors, à des arénas de village, comme vient de le suggérer l'ex-entraîneur du Canadien Alain Vigneault, depuis Vancouver. Une ville qui sait très bien de quoi elle parle quand il est question d'argent public et d'infrastructures de sport.

Ceux qui s'opposent au projet ou y sont réticents évoquent la nécessité d'une participation du privé.

COMBIEN?

Je ne pense pas avoir vu de chiffres. J'imagine que ce doit être «le plus possible».

De retour de voyage, le maire Labeaume a été catégorique : «Oubliez le privé. A-t-on le droit de faire un cadeau aux citoyens, de leur donner ce qu'ils veulent? Ce sont eux qui payent les taxes.»

À moins d'avoir plusieurs gros locataires, un amphithéâtre ne sera jamais assez rentable pour intéresser un investisseur privé, évalue le maire.

«Ça donne bonne bouche de parler du privé, c'est à la mode, mais qui va mettre de l'argent? Le privé n'investit pas s'il n'y a pas de rendement.»

Encore moins s'il n'y a pas d'équipe de la LNH, peut-on penser.

À moins de parler de sommes symboliques ou de trouver un prodigieux mécène, on voit mal d'où pourrait venir l'argent privé.

Reste l'argent de J'ai ma place. Les 11,5 millions $ recueillis auprès de citoyens et d'entreprises sont significatifs.

Mais j'ai le mauvais pressentiment que plusieurs voudront reprendre leurs billes s'ils découvrent n'y a pas de hockey professionnel.

Sera-t-il plus facile de trouver de l'argent privé advenant le «retour» des Nordiques?

Dans son analyse économique du projet, la firme Ernst & Young suggère qu'il sera légitime d'exiger du propriétaire de l'équipe une «contribution financière importante».

C'est beau sur papier. Encore faudra-t-il que ce propriétaire y trouve son intérêt.

C'est ici que s'ouvrira le jeu des négociations entre l'équipe de hockey et le gestionnaire de l'amphithéâtre.

En théorie, on peut imaginer plusieurs scénarios de participation privée dans l'amphithéâtre :

1. contribution directe du propriétaire de l'équipe;

2. prix de loyer assez élevé pour rembourser une partie de l'investissement;

3. partage des revenus de concession, de stationnement et de publicité à l'avantage des pouvoirs publics;

4. vente du nom de l'amphithéâtre (le chef de l'ADQ, Gérard Deltell, en a fait la suggestion cette semaine);

5. taxes sur les billets. Ernst & Young parle de 8 % à 10 %, ce qui pourrait rapporter entre 4 millions $ et 4,5 millions $ par an.

En pratique, trouver de l'argent privé risque de ne pas être si facile.

Le propriétaire de l'équipe ne fera pas de cadeau à la ville. Québec s'est tellement peinturée dans le coin avec le retour des Nordiques que c'est l'équipe qui aura le gros bout du bâton dans le rapport de force.

Il faut aussi comprendre que les revenus qu'on voudrait utiliser pour rembourser l'amphithéâtre (vente du nom, concessions, publicité, etc.) ne seront plus disponibles pour boucler les opérations courantes.

On ne sera pas plus avancé si l'injection d'argent privé dans l'amphithéâtre provoque des déficits d'exploitation qu'il faudra payer avec de l'argent public.

La dernière question est délicate, mais doit aussi être posée.

Se pourrait-il que des opposants au projet s'inquiètent surtout que l'amphithéâtre puisse servir les intérêts de Quebecor? Un réflexe de PKP bashing. Je n'ai pas la réponse
.

*

RIEN N'EST GAGNÉ

Brigitte Breton

04 octobre 2010
Québec
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/opinions/editoriaux/201010/03/01-4329179-rien-nest-gagne.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4330212_article_POS3

Le succès de foule est indéniable.

Plus de 50 000 personnes se sont rassemblées samedi à Québec pour réclamer le retour des Nordiques.

La partie n'est cependant pas gagnée pour autant.

Nous ne sommes pas encore à la fin de la dernière période.

Pour emprunter une expression prisée dans le milieu du hockey, les acteurs devront encore donner leur «110 %» pour qu'une équipe de la Ligue nationale revienne s'installer dans la capitale, qu'elle joue dans un amphithéâtre multifonctionnel tout neuf et que la ville de Québec soit l'hôte des Jeux olympiques.


Un succès de foule, aussi impressionnant soit-il, ne peut à lui seul faire tout le travail et déjouer les nombreux adversaires aux trois projets.

Le capitaine Régis Labeaume doit garder cela en tête.


Certes, il doit être grisant et motivant pour le maire de voir plus de 50 000 personnes se déplacer un samedi pour partager sa vision d'une ville animée, sportive et moderne.

La rivalité est cependant grande. D'autres villes aimeraient avoir une équipe de hockey, d'autres villes réclament des infrastructures modernes, d'autres villes convoitent les Jeux olympiques, d'autres villes cherchent le soutien financier d'Ottawa.

M. Labeaume doit aussi veiller aux intérêts de tous ses citoyens qui ne sont pas tous des amateurs de sports.

Ce n'est pas en fanfaronnant ni en qualifiant le premier ministre Harper de «grand talent» que M. Labeaume atteindra ses buts. Mais bien en étant respectueux et en dévoilant rapidement l'apport que ses alliés et lui attendent du secteur privé.


C'est le point faible de son plan de match. On peut défendre que des fonds publics assument le coût de construction d'un nouvel amphithéâtre.

Mais comment la Ville en tirera-t-elle profit par la suite?

Quel montant est attendu pour la vente du logo, du prix de location de l'amphithéâtre aux éventuels utilisateurs?

Quelles autres sources de revenus proviendront du privé?

Le maire doit ouvrir son jeu. S'il réussit à faire la démonstration que le privé fera sa part, les résistances des conservateurs et du reste du Canada pourront s'atténuer plus facilement.

L'hésitation d'Ottawa et d'une partie de la population est lé
gitime.

Le passé est riche d'exemples d'éléphants blancs et de mauvaise utilisation des fonds publics.

La récente crise économique et la nécessité de rééquilibrer les finances publiques tant à Québec qu'à Ottawa commandent aussi la prudence.

Les élus, qu'importe le palier, savent aussi que l'humeur du public est fort changeante.


Samedi, plus de 50 000 personnes ont participé à la Marche bleue pour retrouver les Nordiques et Badaboum, pour avoir un beau Colisée et pour obtenir un jour les Jeux.

C'est 200 fois plus de monde que les 250 individus qui avaient marché dans la rue en 1995 pour retenir les Nordiques.

À l'époque, bien peu de gens s'indignaient du refus des gouvernements d'allonger des fonds.

Rappelons aussi que ce printemps, des milliers de citoyens ont manifesté à Québec pour dénoncer le budget Bachand qui venait leur soutirer de l'argent de leurs poches.

Difficile de suivre la logique.

Certes, le projet d'amphithéâtre correspond à un besoin réel. Une ville comme Québec a besoin d'un lieu sportif et de rassemblement moderne. Pour le hockey, pour les spectacles et pour bien se positionner pour l'obtention des Olympiques.


Le Colisée construit en 1949 est trop désuet pour les ambitions de la capitale.

Il est beau et stimulant que les gens de Québec et de la région voient grand.


Ils ont si longtemps été animés par la morosité et le pessimisme, c'est heureux qu'ils réclament aujourd'hui des infrastructures et de grands événements, plutôt que de se contenter d'envier et de payer ceux des autres.

Il faut cependant rêver en restant bien éveillé aux risques et aux enjeux, pour ne pas que le rêve se transforme en cauchemar.

*

HARPER NE BRONCHE PAS EN DÉPIT DE LA MARCHE BLEUE


Stéphanie Martin
Avec Isabelle Mathieu

05 octobre 2010
Le Soleil

Québec
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/vers-un-nouveau-colisee/201010/04/01-4329526-harper-ne-bronche-pas-en-depit-de-la-marche-bleue.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4329179_article_POS1

Les 60 000 personnes qui ont scandé samedi leur désir de voir Québec accueillir de nouveau une équipe de la LNH et de se doter d'un amphithéâtre tout neuf n'ont pas fait fléchir le gouvernement fédéral.

Questionné par le Bloc québécois, lundi, aux Communes, au sujet d'une éventuelle participation du fédéral pour le financement d'un amphithéâtre multifonctionnel dans la capitale, le premier ministre Stephen Harper est resté coi.


C'est son ministre des Affaires étrangères, Lawrence Cannon, qui a pris la parole pour confirmer que la position du gouvernement n'avait pas changé.

«Le financement des installations relève principalement du secteur privé, a-t-il dit en substance.


Et le rôle du gouvernement fédéral, s'il y en a un, sera de faire preuve d'équité à l'échelle du pays lorsque les dépenses seront raisonnables et abordables.»

Le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, a talonné les conservateurs pour savoir si M. Harper allait accéder à la demande de Régis Labeaume de s'asseoir avec lui pour discuter du projet d'amphithéâtre.


Lawrence Cannon est demeuré évasif et a renvoyé la balle à la ministre responsable de la région de Québec, Josée Verner, qui est

«toute désignée pour prendre les arrangements nécessaires en vue d'obtenir une rencontre au moment opportun».

Le Soleil n'a pas eu plus de succès du côté du bureau de la ministre Verner. Jimmy Laforge, directeur des communications de Mme Verner, n'a pas voulu dire si sa patronne avait l'intention de répondre positivement à la demande de rencontre faite par le maire, Régis Labeaume.


«Mme Verner travaille sur le dossier»,

s'est contenté de répéter Jimmy Laforge.

Pour Michel Guimond, député du Bloc dans Montmorency, la ministre «cherche des faux-fuyants».

«Elle laisse maintenant entendre qu'il faudrait attendre 2015, année du choix de la ville hôtesse des Jeux de 2022, avant qu'Ottawa ne prenne position»,


une hésitation qui, selon lui, «menace la candidature olympique de Québec».

Il souligne par ailleurs qu'en 2001, le gouvernement fédéral a accordé une enveloppe de 500 millions $ à Toronto pour mousser sa candidature pour les Jeux olympiques de 2008 même si, au final, la Ville reine n'a pas été sélectionnée pour la tenue de l'événement.


«Pourquoi ce qui est bon pour Toronto n'est pas bon pour Québec?»

a assené l'élu.

Josée Verner a redit que

«le premier ministre souhaite que le privé s'implique également dans le dossier»

et a précisé que les fonds alloués à Toronto étaient uniquement destinés à la «revitalisation et au nettoyage des berges et non pour des installations olympiques». [500 millions?]

Au bureau du premier ministre, en soirée, on a confirmé au Soleil que Stephen Harper s'en tiendrait à la position évoquée en chambre par ses deux ministres et ne comptait pas faire d'autres commentaires.

*

LES CRITIQUES N'ÉNERVENT PAS DUCEPPE


Pierre Pelchat

10 septembre 2010
Le Soleil
Québec

http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/politique/201009/09/01-4314172-les-critiques-nenervent-pas-duceppe.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4314063_article_POS2

Le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, n'est pas du tout impressionné par les propos de certains commentateurs au Canada anglais et à Montréal qui s'opposent à ce que le gouvernement Harper investisse 180 millions $ dans la construction d'un nouveau colisée à Québec.

«Ça ne m'énerve pas, ce qu'ils disent ailleurs, pas une maudite minute. Quand ils en [des millions du fédéral] ont ailleurs, ils ne le disent pas»,


a-t-il affirmé, hier, au cours d'une entrevue, lors de son passage au Soleil.

«Il y en a eu en masse, des investissements du fédéral ailleurs au Canada dans des infrastructures semblables. Ce n'est pas la première fois. On n'a qu'à penser à Vancouver, Edmonton, Winnipeg, Calgary, Halifax, pour la présentation des Jeux olympiques, des Jeux panaméricains, des Jeux du Commonwealth. On n'a jamais entendu de grogne contre ces investissements»,


a-t-il ajouté.

M. Duceppe est d'avis que le gouvernement Harper est tout à fait justifié d'investir des fonds publics dans un nouvel amphithéâtre à Québec.


«S'il le fait ailleurs, pourquoi ne le ferait-il pas ici, c'est tout? C'est quoi, le gros problème?»

a-t-il demandé.

Le leader souverainiste s'est interrogé sur l'attitude critique envers le projet de la ville de Québec par rapport à d'autres dépenses du gouvernement fédéral en Ontario pour la tenue des sommets du G8 et du G20 en juin dernier.


«On a refait des trottoirs à 100 km de Toronto.

On n'ira pas me conter que c'était pour le G20 et le G8. On a créé un faux lac à côté du lac Ontario. Ils ont mis de l'argent dans l'aéroport de North Bay pour le G20. Est-ce que cela a fait les gorges chaudes?

Pourtant, personne du G20 n'a atterri à North Bay. Tout le monde a atterri à Toronto. On aurait dépensé 20 millions $ à North Bay, sous toute réserve»,

a soulevé le chef bloquiste.

Le leader souverainiste estime qu'il faut faire la différence entre un investissement de fonds publics dans un nouvel amphithéâtre et un autre dans un club de hockey.


«Ce n'est pas un investissement dans un club de hockey, mais dans un nouvel amphithéâtre multidisciplinaire qui ne servira pas uniquement pour le hockey, mais aussi pour autre chose dont la présentation de spectacles»,

a-t-il soumis.

Le chef du Bloc n'est pas mal à l'aise avec son appui à l'utilisation de fonds publics pour la construction du nouveau colisée dans un contexte où les gouvernements cherchent à réduire leur déficit passablement élevé.

UN PLUS POUR L'ÉCONOMIE

«Pour moi, ça va être un plus pour l'économie de la région. Québec est la capitale nationale et c'est important qu'elle ait les équipements nécessaires tant pour la culture que pour le sport. Et si ça peut améliorer les chances d'avoir les Olympiques, je suis prêt à faire ce débat-là»,


a-t-il soutenu.

Gilles Duceppe n'a pas non plus été impressionné par les députés conservateurs de la région de Québec qui ont porté un chandail des Nordiques.


«On n'en sait pas plus sur leur position. Le maire Labeaume ne leur a pas demandé d'endosser un chandail. Il leur a demandé d'endosser le projet. C'est différent»,

a-t-il affirmé.

«Nous, on a appuyé le projet. C'est un choix de développement économique régional du gouvernement du Québec et notre ligne de parti a toujours été d'appuyer ces projets du gouvernement du Québec, peu importe qu'il soit souverainiste ou pas»,


a-t-il dit.

Le chef du Bloc se promet quelques passes d'armes avec les candidats conservateurs aux prochaines élections si le gouvernement Harper refuse d'investir dans un nouveau colisée.


«Si je vous disais qu'on n'en débattra pas durant la prochaine campagne électorale, vous seriez un peu surpris»,

a-t-il laissé tomber.

*

NOUVEL AMPHITHÉÂTRE: L'EMPRUNT INQUIÈTE LES INDÉPENDANTS

Pierre-André Normandin

05 octobre 2010
Le Soleil
Québec
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/vers-un-nouveau-colisee/201010/04/01-4329528-nouvel-amphitheatre-lemprunt-inquiete-les-independants.php


Les deux élus indépendants à l'hôtel de ville de Québec s'inquiètent de voir l'administration Labeaume voter un emprunt de 25 millions $ afin de lancer dès 2011 les travaux pour la construction d'un nouvel amphithéâtre.


Trop d'argent, trop vite.

«On fait une petite caisse de 25 millions $ au maire»,

a dénoncé le conseiller Yvon Bussières lors de la séance du conseil, lundi soir.

«Le danger, si on envoie les 25 millions $ au comité exécutif dans le bureau du maire, c'est que le conseil municipal ne pourra plus voir la progression de ce projet. Ça va se passer derrière des portes closes, à huis clos.»

Même son de cloche chez la conseillère Guérette qui juge cet emprunt «précipité».

«On ne sait pas si le fédéral va contribuer. On n'a aucun montage financier qui nous assure la viabilité du projet à long terme. Il y a plein de questions. Je n'accepte pas qu'on avance aussi rapidement. Je ne comprends pas pourquoi le maire nous impose des délais aussi serrés, d'ici le 31 décembre. Ce serait irresponsable de cautionner ça.

«Si je voulais me construire une maison, je vais attendre que mes plans soient terminés et que la banque ait approuvé mon financement avant de commencer à creuser»,

a lancé l'indépendante.

LA VOLONTÉ DU PEUPLE...

Le maire Labeaume a fait valoir qu'«on parle beaucoup de consultation. La meilleure consultation était sur les plaines d'Abraham».

Un argument que n'achète pas Anne Guérette.

«Ce qu'on a entendu, c'est "on rêve d'une équipe de hockey, on rêve d'un amphithéâtre".

Il n'y a personne qui a demandé à ce qu'on débloque 25 millions $ la semaine prochaine et qu'on avance à toute vitesse.»

En bout de ligne lundi soir, seuls les deux indépendants se sont opposés à l'adoption d'un avis de motion sur l'emprunt de 25 millions $, les 22 élus d'Équipe Labeaume présents votant en faveur.

Le conseiller Marc Simoneau a dénoncé les critiques des indépendants, y voyant «un manque évident de confiance envers notre exécutif. Je vous jure que si ça ne faisait pas mon affaire, je le dirais»,

a assuré l'élu de Robert-Giffard.

La Ville de Québec s'est engagée à verser 50 millions $ en tout dans la construction de l'amphithéâtre, tandis que le provincial couvrira 45 % des coûts.

Deux jours après la Marche bleue, des citoyens sont venus pour la première fois lundi soir au conseil municipal dénoncer le projet d'amphithéâtre.

Une citoyenne a même été expulsée en milieu de soirée après avoir crié durant l'intervention d'un conseiller souhaitant féliciter l'organisation du rassemblement.

«Parlez pas en notre nom»,

a lancé la dame avant d'être empoignée par un policier et escortée à l'extérieur de la salle.

Un autre citoyen a déploré le manque de respect du maire dans les réponses à ses questions.

M. Labeaume a justifié son ton en estimant que celui-ci se «fait souffler la question par le conseiller Yvon Bussières».


*

MARIO ROY SOMME LE FÉDÉRAL D'AGIR

Ian Bussières

04 octobre 2010
Le Soleil
Québec
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/vers-un-nouveau-colisee/201010/03/01-4329198-mario-roy-somme-le-federal-dagir.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4329528_article_POS4

Vingt-quatre heures après le succès de la Marche bleue, qui a réuni de 50 000 à 60 000 nostalgiques des Nordiques de Québec sur les plaines d'Abraham, l'organisateur du rassemblement, l'agent d'assurances Mario Roy, a interpellé le gouvernement fédéral et l'a sommé de produire des résultats dans le dossier d'un nouvel amphithéâtre à Québec.

[Le maire Labeaume est contagieux!]

«Il faudra que M. Harper et sa gang commencent à donner des résultats.

Les "on va étudier ça", ça suffit!

Le maire Labeaume et le gouvernement provincial se sont engagés, le commissaire de la Ligue nationale de hockey (LNH), Gary Bettman, est ouvert à un retour à Québec depuis novembre 2009 et Pierre-Karl Péladeau a démontré de l'ouverture»,

a-t-il commenté.

M. Roy n'a d'ailleurs pas l'intention de se retirer après avoir travaillé 47 jours à préparer la Marche bleue.

«S'il y a lieu, je ne suis pas fermé à l'idée d'entreprendre autre chose. Nous invitons d'ailleurs tous les amateurs à assister au match de la tournée d'adieu de Guy Lafleur entre les anciens Canadiens et les anciens Nordiques le 14 novembre au Colisée Pepsi. Ce serait plaisant de faire salle comble!»

Quant au président d'Équipe Québec, Claude Rousseau, il estime que le succès de la Marche bleue met de la pression non seulement sur le gouvernement fédéral, mais sur l'ensemble des élus.

«C'est un message clair à l'effet que les gens veulent un amphithéâtre et que les élus qui se sont engagés doivent livrer la marchandise. Quant au gouvernement fédéral, on a entendu plusieurs commentaires et je crois que le maire Labeaume ou un autre devra les rencontrer pour faire clarifier tout ça»,

explique-t-il.

BLANEY REFUSE LE BLÂME

Le député conservateur de Lévis-Bellechasse, Steven Blaney, a pour sa part refusé de voir son gouvernement prendre tout le blâme dans le dossier de l'amphithéâtre.

«Il ne faut pas oublier que les péquistes et leurs amis bloquistes n'ont pas pu empêcher le départ des Nordiques en 1995 et que les libéraux fédéraux n'ont pas levé le petit doigt pour aider Québec à se doter d'un nouvel amphithéâtre. Nous n'avons pas de leçon à recevoir d'eux!»

a-t-il déclaré au Soleil.

«Les députés Denis Coderre [Parti libéral] et Michel Guimond [Bloc québécois] ont toujours refusé d'investir dans les infrastructures à Québec alors que le gouvernement conservateur a investi dans l'Aéroport de Québec, le Super PEPS et D'Estimauville.

C'est une véritable manne qui s'abat sur Québec depuis que les conservateurs sont au pouvoir!»

indique M. Blaney.

Celui-ci ajoute que la Marche bleue a également mis de la pression sur le privé et sur le maire, Régis Labeaume, dont l'administration souhaite payer 10 % des coûts d'un nouveau colisée alors que les gouvernements provincial et fédéral défraieraient chacun 45 %.

«Le privé aussi est interpellé par la marche. Et dans Lévis-Bellechasse, typiquement, les projets d'infrastructures sont divisés en parts égales entre le fédéral, le provincial et le municipal.

À Laval, le projet de Cité de la culture et des sports est financé à 50 % par le promoteur, la Ville de Laval, à 33 % par le gouvernement du Québec et à 17 % par le gouvernement fédéral»,

souligne-t-il.

M. Blaney a aussi tenu à réitérer l'appui de son gouvernement au projet de nouvel amphithéâtre.

«Depuis un an que nous appuyons le projet et la députée de Louis-Saint-Laurent, Josée Verner, a toute ma confiance pour faire cheminer le dossier»,

conclut-il.


*

NOUVEL AMPHITHÉÂTRE: L'OPÉRA DE QUÉBEC DONNE SON APPUI AU PROJET


Ian Bussières

09 octobre 2010
Le Soleil
Québec
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/vers-un-nouveau-colisee/201010/08/01-4331082-nouvel-amphitheatre-lopera-de-quebec-donne-son-appui-au-projet.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_meme_auteur_4329198_article_POS3

Il n'y a pas que les nostalgiques des Nordiques qui rêvent d'un nouvel amphithéâtre multifonctionnel pour Québec, puisque l'Opéra de Québec est venu donner son appui officiel au projet lors de l'assemblée générale de ses membres, mardi.

«Le centre multifonctionnel permettra à la région de Québec de présenter au public des événements sportifs et culturels d'envergure internationale»,


a déclaré le président du conseil d'administration de l'Opéra de Québec après l'assemblée lors de laquelle les membres ont adopté à l'unanimité une résolution visant à applaudir l'initiative du maire Régis Labeaume et des gens d'affaires de doter Québec d'un amphithéâtre multifonctionnel.

Hier, Hélène Hall, directrice des communications et du développement, a expliqué au Soleil que l'Opéra pourrait éventuellement présenter des spectacles d'opéra à grand déploiement dans un nouvel amphithéâtre doté d'une géométrie variable alors qu'il lui est impossible de le faire dans le Colisée Pepsi.

«C'est vraiment une possibilité de plus pour l'opéra dans le futur. Et il ne faut pas oublier que nous préparons un festival international d'opéra pour l'été 2011. Ce sera un événement récurrent qu'on souhaite voir grandir et qui pourrait peut-être éventuellement accueillir de grosses productions mondiales. Dans cette optique, un nouvel amphithéâtre nous ouvrirait une porte»,


explique Mme Hall.

«Un nouvel amphithéâtre nous offrirait plus de souplesse, plus de possibilités que le Colisée Pepsi, qui n'est pas vraiment adapté pour présenter de l'Opéra, même si on y accueille souvent des spectacles rock ou des spectacles comme [ceux du] Cirque du Soleil»,


poursuit Hélène Hall.

Jusqu'à maintenant, l'Opéra de Québec a toujours présenté ses spectacles au Grand Théâtre de Québec.


«Nous n'avons jamais utilisé le Colisée. De l'opéra, c'est plus complexe, et il y a toujours la question du positionnement des spectateurs, une question qui serait réglée dans un amphithéâtre à géométrie variable», [!]

indique la directrice des communications et du développement.

Dans un communiqué, l'Opéra se réjouit de l'arrivée éventuelle de cette infrastructure qui dotera la région d'un outil essentiel pour offrir des spectacles à la hauteur de ceux offerts dans certaines grandes villes comparables.

«Que ce soit pour l'arrivée d'une équipe de la Ligue nationale de hockey, la présentation de spectacles à grand déploiement ou tout autre événement, les retombées socioéconomiques alors générées sont profitables et permettront à la grande région de Québec de rayonner à l'échelle mondiale»,


indique Mme Hall dans le communiqué.

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APPUIS POUR UN NOUVEL AMPHITHÉÂTRE: LE MAIRE «SURPRIS, MAIS CONTENT»


Ian Bussières

11 octobre 2010
Le Soleil
Québec
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/vers-un-nouveau-colisee/201010/09/01-4331265-appuis-pour-un-nouvel-amphitheatre-le-maire-surpris-mais-content.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4331082_article_POS1

Le maire de Québec, Régis Labeaume, s'est dit agréablement surpris samedi des appuis inattendus de l'Opéra de Québec et du professeur montréalais Léo-Paul Lauzon à son projet d'amphithéâtre multifonctionnel.

«Je suis bien content! Surpris, mais content! Je ne m'attendais pas du tout à ces appuis»,


a-t-il déclaré en marge d'une rencontre avec la population au Centre Claude-Allard de Sainte-Foy.

Le maire était particulièrement étonné du fait que le professeur Lauzon, un ténor de la gauche, soit favorable à un projet d'amphithéâtre bâti uniquement avec des fonds publics et qu'il aille même jusqu'à plaider pour que les gouvernements deviennent actionnaires d'une future équipe de la Ligue nationale de hockey (LNH) à Québec.

«Dans le cas du professeur Lauzon, sa théorie de base est la même que moi, soit qu'il trouve tout à fait normal qu'on ait du plaisir à jouir de notre sport national»,


explique le maire, heureux de voir que ses positions trouvent des appuis de tous les côtés du spectre politique.

«Je dois avouer que je me sens moins seul maintenant!»


a commenté le maire, qui était également heureux de lire hier, dans La Presse et Le Soleil, que le nouveau Sprint Center de Kansas City était rentable, même sans équipe de la LNH ou de la National Basketball Association (NBA).

«Ça fait longtemps qu'on le dit que c'est rentable même sans équipe de la LNH, mais personne ne nous écoute! La firme Ernst & Young dit la même chose dans son rapport.


On n'a qu'à penser à l'Opéra de Québec, qui ne peut pas vraiment se rentabiliser au Grand Théâtre, mais qui pourrait vraiment profiter d'un amphithéâtre adapté pour de grands spectacles. On a vu durant le 400e à quel point la Symphonie des mille de Gustav Mahler avait été populaire au Colisée»,

poursuit M. Labeaume.

RENCONTRER HARPER

Du bout des lèvres, le maire a aussi déclaré qu'il souhaitait toujours rencontrer le premier ministre Stephen Harper dans le dossier du nouvel amphithéâtre au lendemain de sa rencontre avec la ministre Josée Verner.

«Pour l'instant, on m'a référé à Mme Verner et ça s'est bien déroulé, mais oui, je veux toujours le rencontrer»,


a-t-il commenté, refusant cependant de fixer un échéancier pour une rencontre avec le premier ministre du Canada.

Quant aux commentaires du commissaire de la LNH Gary Bettman, qui a répété qu'il n'était pas dans ses plans de déménager une équipe ni de faire une expansion, le maire les prend avec un grain de sel.

«Il dit toujours la même affaire, il dit ce qu'il faut qu'il dise!
M. Bettman n'ira quand même pas dire qu'il y a cinq concessions qui sont dans le trouble!»

a-t-il résumé

*

L'ÉTAT DEVRAIT ACHETER LES NORDIQUES, AFFIRME LÉO-PAUL LAUZON


Pierre Pelchat

08 octobre 2010
Le Soleil
Québec
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/vers-un-nouveau-colisee/201010/08/01-4330987-letat-devrait-acheter-les-nordiques-affirme-leo-paul-lauzon.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4331265_article_POS5

Le professeur Léo-Paul Lauzon, bien connu pour être le pourfendeur des banques et des pétrolières, est d'accord pour que le nouveau colisée soit construit avec des fonds publics.

Il va même plus loin. Les gouvernements devraient aussi être actionnaires de l'équipe de hockey que l'on souhaite ramener à Québec.

«C'est ce qu'il y a de plus payant. La partie rentable, c'est le club de hockey, pas l'amphithéâtre.


On l'a très bien vu lorsque Georges Gillet a vendu le Canadien et le Centre Bell. Il a fait un gain de capital très important. Le gouvernement ne lui avait fait qu'un prêt lorsqu'il y a acheté le club et n'a pas fait de gain de capital. On s'est fait avoir»,

a-t-il commenté, jeudi, au cours d'un entretien téléphonique avec Le Soleil.

Il croit que le gouvernement du Québec pourrait intervenir par l'entremise de la Caisse de dépôt et placement, qui détient environ 45 % du capital-actions de Quebecor Media, filiale de groupe Quebecor présidé par Pierre Karl Péladeau.
[Qui mêt ses journalistes dehors.]

Cette formule viendrait répondre aux attentes du gouvernement Harper, qui demande une implication du privé.

«La Caisse pourrait augmenter sa mise dans Quebecor Média et forcer Pierre Karl Péladeau à faire la même chose et prendre ces fonds pour construire un nouvel amphithéâtre et acheter un club de hockey.


Ça pourrait être une nouvelle entité qui serait propriétaire du nouveau colisée et du club de hockey comme à Montréal»,

a avancé l'ex-candidat du Nouveau Parti démocratique.

Il est également d'avis que le gouvernement fédéral doit contribuer à la construction d'un nouvel amphithéâtre.

«Pas question que les fonds publics ne servent qu'à construire l'amphithéâtre. Il faut jumeler cela avec le club de hockey. Et il n'y a absolument aucun risque pour la rentabilité d'un club à Québec»,


a-t-il soutenu.

Le titulaire de la chaire d'études socioéconomiques de l'Université du Québec à Montréal ne craint pas les objections que pourrait formuler Pierre Karl Péladeau pour s'opposer à ce qu'un gouvernement investisse dans un club de hockey.

«En étant propriétaire du club de hockey, Quebecor aurait un impact synergétique majeur avec ses filiales TVA, LCN, le Journal de Québec, le Journal de Montréal et ses entreprises de téléphonie. Il y aurait beaucoup d'avantages pour Quebecor»,


a-t-il souligné.

Celui qui se présente comme un socialiste ne croit pas que sa position soit contradictoire avec celle contre les inégalités sociales.

PAS CONTRE LES PROFITS

«Je suis contre les subventions. Si l'implication du gouvernement permet d'augmenter l'enrichissement collectif, je suis d'accord. Au Brésil, Lula a nationalisé Embraer et Vale pour ces raisons. Je ne suis pas contre les profits»,


a dit le professeur en sciences comptables.

Il ne fait pas du retour des Nordiques qu'une seule question d'un rendement sur un investissement pour justifier l'intervention gouvernementale.

«Le gros des retombées du retour des Nordiques serait le plaisir, la solidarité sociale. C'est ça qui nous unit. Le hockey, ça fait partie de nos gènes. On n'a qu'à penser à la popularité des Jean Béliveau, Maurice Richard et Guy Lafleur. Il y avait une saine rivalité entre Montréal et Québec. Les gens étaient enflammés partout au Québec.»

En 1995, la concession des Nordiques a été vendue pour 75 millions $ et déménagée au Colorado.


Les actionnaires québécois des Nordiques avaient acquis le club en 1988 après avoir bloqué sa vente à des investisseurs américains par la brasserie O'Keefe pour un montant de 18 millions $.

À l'époque, afin d'éviter la vente des Nordiques, le premier ministre Jacques Parizeau avait proposé sans succès que le gouvernement devienne actionnaire de l'équipe par une mise de fonds publics de 17,5 millions $ et le financement d'une partie de la construction d'un nouveau colisée.

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CONSTRUCTION D'UN COLISÉE: LOTO-QUÉBEC À LA RESCOUSSE

Pierre Couture

01 octobre 2010
Le Soleil

Québec
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/vers-un-nouveau-colisee/201009/30/01-4328411-construction-dun-colisee-loto-quebec-a-la-rescousse.php


Le gouvernement du Québec pourrait faire appel à Loto-Québec pour financer une partie des travaux de construction du nouveau colisée.

«C'est une possibilité parmi tant d'autres»,


a fait savoir jeudi une source gouvernementale qui suit de près le dossier.

Le premier ministre Charest s'est engagé le mois dernier à financer jusqu'à 45% du coût de construction d'un nouvel amphithéâtre multifonctionnel à Québec évalué à 400 millions$.

La participation du gouvernement libéral dans les travaux du nouveau colisée s'élèverait à 175 millions$. La Ville de Québec injecterait 50 millions$ alors que la part du gouvernement fédéral serait de 175 millions$.

Or, à Québec, certains députés pensent que le gouvernement pourrait mettre la machine Loto-Québec à son service pour financer sa participation.


«Ça pourrait prendre l'allure d'une nouvelle loterie ou encore d'une ristourne provenant des revenus des appareils de loteries vidéo du Ludoplex de Québec», [Comme pour les pistes de courses de chevaux dont on connait le destin.]

a fait savoir une autre source requérant l'anonymat.

Chez Loto-Québec, on soutient que la loi actuelle ne permet pas de verser directement une partie des profits au financement d'un nouvel amphithéâtre.


«Cette décision ne relève pas de Loto-Québec, mais bien de l'actionnaire principal qui est le gouvernement du Québec», a indiqué hier la porte-parole Marie-Claude Rivest.

Il faut savoir que depuis l'an dernier, Loto-Québec ne verse plus de ristournes de 22% sur les revenus des centaines de machines de loterie vidéo du Ludoplex de Québec à Attractions Hippiques.


L'entreprise du sénateur Paul J. Massicotte, qui s'était engagée à présenter des courses de chevaux à l'Hippodrome de Québec, a déclaré faillite au début de 2010.

QUESTION SANS RÉPONSE

Jeudi, au bureau du premier ministre Charest, on soutenait que les fonds promis par Québec transiteront par un programme destiné aux travaux d'infrastructure. Quant à savoir d'où émanera l'argent, la question est demeurée sans réponse.

La création d'une loterie pour financer la construction d'un nouvel amphithéâtre ne serait pas une idée nouvelle.


En 1968, le maire de Montréal, Jean Drapeau, avait lancé une «taxe volontaire» pour redresser les finances de la ville et assurer la construction de nouveaux bâtiments publics.

Le gouvernement fédéral avait lui aussi créé en 1972 la loterie Loto-Canada pour financer la présentation des Jeux olympi­ques de 1976 à Montréal.

UNE PROPOSITION

Un citoyen de Lac-Beauport, Normand Bérubé, soutient par ailleurs avoir déposé au bureau du premier ministre Charest et à Loto-Québec un projet de loterie virtuelle en ligne visant à financer un nouvel amphithéâtre à Québec. Selon ce dernier, les revenus générés par une telle activité permettraient non seulement à Loto-Québec de générer des profits intéressants, mais «de payer facilement les coûts de construction du nouveau colisée», a-t-il fait valoir jeudi.

Rappelons que l'an dernier, Loto-Québec a dégagé un profit net de 1,34 milliard$ sur des revenus consolidés de 3,8 milliards$.

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AMPHITHÉÂTRE À QUÉBEC: LA MULTIPLICATION DES CONTRIBUABLES?


Marc Simard, Québec

23 septembre 2010
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/opinions/points-de-vue/201009/22/01-4320568-amphitheatre-a-quebec-la-multiplication-des-contribuables.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_lire_aussi_4313582_article_POS3

Le maire Labeaume n'a, semble-t-il, pas apprécié les résultats d'un sondage mené par Léger Marketing, qui révèle que près de 58% des Québécois ne souhaitent pas voir les gouvernements investir dans un nouvel amphithéâtre à Québec.

Fin stratège, il en a décrié le manque de rigueur et la méthodologie (Internet).

Mais il pourra tirer sur le messager jusqu'à en épuiser ses munitions, il n'arrivera probablement jamais à convaincre une majorité de contribuables de financer à 100% un colisée, dont la fonction première, nonobstant toutes les dénégations qu'on a entendues depuis quelques semaines, est de permettre le retour d'une franchise de la Ligue nationale de hockey (LNH) à Québec.

Compte tenu du fait que 41% des Québécois ne paient pas d'impôts sur le revenu, ce sondage est tout simplement dévastateur.

D'abord, parce
qu'en divisant la facture entre les trois paliers de gouvernement (municipal, provincial et fédéral), les promoteurs du projet ne procèdent pas pour autant à la multiplication des payeurs de taxes et d'impôts, qui, comme c'est mon cas, contribuent aux trois caisses.

Ensuite, parce que même l'électeur le moins cynique comprend que Jean Charest n'a offert de financer le nouveau colisée, jusqu'à hauteur de 45%, que pour redorer son blason fort terni par l'affaire Bellemare.

Et ensuite, parce que nulle part, la démonstration n'a-t-elle été faite (surtout pas dans l'«étude» d'Ernst & Young):

1) que la Ville a véritablement besoin d'un nouvel amphithéâtre sinon pour amadouer Gary Bettman et attirer PKP;

2) que celui-ci sera rentable, même avec la renaissance des Nordiques.

Nul ne s'oppose à ce que des amateurs de hockey cherchent à ramener une équipe de la LNH dans la capitale et rêvent d'une parade de la coupe Stanley sur la Grande-Allée, encore qu'il soit fort douteux que ce soit une bonne chose sur les plans économique et financier pour la région et la Ville. À chacun ses sources de plaisir!


Mais que l'on ne tente pas de nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Si une étude sérieuse et crédible démontre qu'un nouvel amphithéâtre fera ses frais (amortissement compris), tout en générant des taxes, alors il est acceptable que les gouvernements le financent, en tout ou en partie.

Si le projet ne vise qu'à satisfaire les fans de hockey en dépit de toute logique économique et fiscale, alors que les partisans et les promoteurs en assument les coûts.

La LNH, doit-on le répéter, est une entreprise privée et ses joueurs sont des PME.

[Plutôt des moyennes entreprises ou fondation fiscales. Beaucoup de petites entreprises seraient aux anges de faire de tels bénéfices avec si peu de dépenses.]

De toute façon, on aura amplement le temps de construire un nouvel amphithéâtre, si Québec obtient les Jeux Olympiques de 2022 ou 2026.

Dans ce dossier, le jupon bleu à fleurs de lys du maire dépasse outrageusement. Il est temps que l'édile municipal reprenne le dessus sur l'amateur en hockey en lui!

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LA FACTURE DU NOUVEL AMPHITHÉÂTRE PASSÉE AU CRIBLE

Isabelle Mathieu

15 septembre 2010
Le Soleil
Québec
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/vers-un-nouveau-colisee/201009/14/01-4315661-la-facture-du-nouvel-amphitheatre-passee-au-crible.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4315662_article_POS1

C'est parti. Le projet d'amphithé­âtre de Québec est entré dans la machine administrative d'Infrastructure Québec hier.

Pre­mière étape : valider l'étude fixant à 400 millions $ le coût du bâtiment,

une étude qui compor­te une marge d'erreur de 75 %...

Une semaine après l'annonce publique de l'engagement du gouvernement Charest à payer 45 % des coûts du futur amphithéâtre multifonctionnel, les gens du Bureau de la Capitale-Nationale, de la Ville de Québec et d'Infrastructure Québec étaient réunis hier.

«Le dossier est démarré», con­firme en entrevue au Soleil Normand Bergeron, pdg d'Infrastructure Québec, l'agence qui con­seil­le le gouvernement et qui fournit l'expertise pour tous les projets publics de plus de 40 millions $.

La toute première tâche des pro­fessionnels d'Infrastructure Québec sera de passer au crible l'analyse des coûts de construction réalisée à l'automne 2009 par SNC-Lavalin pour la Ville de Québec, qui fixait la facture à 400 millions $.

«Une étude comme celle de SNC-Lavalin, on est dans le taux d'erreur de 75 %, ce n'est pas assez précis, explique Normand Bergeron. Leur étude était comparative, mais ne détaillait pas le projet de Québec. Il pourrait arriver que le projet soit plus élevé.»


Avec une méthode scientifique - «pas approximative» -, Infrastructure Québec pense arriver d'ici quelques mois avec une évaluation des coûts dont la marge d'erreur sera de moins de 10 %.

Il faudra donc brosser un portrait précis de cet amphithéâtre multifonctionnel, affirme M. Bergeron.


Par exemple, les ingénieurs et les architectes choisis après appel d'offres devront sélectionner les matériaux, qui influen­cent considérablement les coûts de cons­truction, tenir compte des caractéristiques architecturales, déterminer quelle superficie sera occupée par les locaux commerciaux.

«On va faire des plans et devis, peut-être pas pour tout l'intérieur, mais pour l'enveloppe externe», indi­que M. Bergeron.

Cette étape d'estimation prendra au moins six mois, évalue Normand Bergeron, en se basant sur l'expérience vécue récemment avec le projet du Super PEPS.

«Au total, on parle au minimum d'un an et demi de conception et de deux ans et demi de construction, précise-t-il. C'est vraiment un gros projet.» [Et le maire qui veut commencer en janvier!]

La période de planification, avant la première pelletée de ter­re, pourra sembler longue, mais elle est essentielle, estime M. Bergeron.


«Dans les infrastructures, la bonne planification, à la fin, c'est payant, il n'y a pas de surprise»,

dit celui qui a aussi pour mandat de superviser les chantiers du CHUM et du CHUQ.

Infrastructure Québec va aussi regarder l'étude faite par Ernst & Young pour valider les coûts d'exploitation, les études de marché et déterminer le meilleur mode de gestion pour l'amphithéâtre.

Ernst & Young évoquait une société paragouvernementale à l'ima­ge de la Société du centre des congrès alors que la Ville de Québec souhaite être propriétaire de l'amphithéâtre pour ensuite en confier la gestion à un organisme.

En parallèle aux travaux d'Infrastructure Québec, la Ville de Québec amorcera bientôt des études de caractérisation des sols et aussi de localisation optimale de l'amphithéâtre sur le terrain d'ExpoCité.


Environ 4 millions $ ont été réservés par la Ville à cet effet dans son programme triennal d'immobilisations.

Le suspense que laisse planer le gouvernement fédéral quant à sa participation n'empêche pas Infrastructure Québec de commencer, indique Normand Bergeron.


«Pour le moment, on fait l'exercice de planification. Lorsque les décisions seront prises, on va être capable de partir rapidement.»

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NOUVEL AMPHITHÉÂTRE: LES CONSERVATEURS ONT SEMÉ LA CONFUSION, DÉPLORE HAMAD

Pierre-André Normandin, envoyé spécial

15 septembre 2010

Le Soleil
Barcelone, Espagne
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/vers-un-nouveau-colisee/201009/14/01-4315663-nouvel-amphitheatre-les-conservateurs-ont-seme-la-confusion-deplore-hamad.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4315661_article_POS2


Les députés conservateurs québécois ont semé la confusion dans le projet d'amphithéâtre en enfilant le chandail des Nordiques, déplore le ministre responsable de la Capitale-Nationale, Sam Hamad.


Non, le remplacement du Colisée n'est pas seulement pour accueillir une nouvelle équipe de hockey, assure-t-il.

«Le fait que les députés conservateurs ont mis le chandail des Nordiques, ç'a créé une confusion. Les gens ont pensé que c'était pour les Nordiques : c'est malheureux, ce n'est pas juste pour les Nordiques»,


a-t-il indiqué hier soir depuis Barcelone où il accompagnait le maire Labeaume pour la candidature de Québec au Forum universel des cultures.

Le ministre dit vouloir rapidement corriger cette «mauvaise compréhension» de la décision du gouvernement Charest de financer 45 % de la construction d'un nouvel amphithéâtre.


«On ne veut pas un nouveau colisée uniquement pour le hockey. Ce qu'on demande, c'est un amphithéâtre qui va répondre aux besoins de Québec. Québec en a besoin d'un. Le Colisée date de 1949.»

Le retour d'une franchise de la Ligue nationale de hockey ne change rien à la décision du gouvernement provincial de financer la construction d'un nouvel amphithéâtre.


«Sans équipe de hockey ou avec, on a besoin d'un colisée. Évidemment, ça aiderait davantage une équipe de hockey, oui, c'est vrai, mais c'est plus large que ça.»

Préférant se faire discret, le maire de Québec, Régis Labeau­me, ne s'est pas montré étonné des récentes déclarations du premier ministre Stephen Harper pour qui «les sports professionnels sont la responsabilité du secteur privé».


«Il n'y a rien de surprenant là-dedans»,

a-t-il laissé tomber, avant d'ajouter qu'«on a entendu beaucoup de choses jusqu'à maintenant. On entend tout et son contraire. En même temps, tout le monde semble vouloir en parler, sauf le premier ministre. Alors on va laisser tout le monde faire son tour de piste et on regardera tout ça après» son retour de Barcelone.


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NOUVEL AMPHITHÉÂTRE: LABEAUME ANNONCE LE DÉBUT DES TRAVAUX EN 2011

Pierre-André Normandin

30 septembre 2010
Le Soleil
Québec
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/vers-un-nouveau-colisee/201009/30/01-4328286-nouvel-amphitheatre-labeaume-annonce-le-debut-des-travaux-en-2011.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4327973_article_POS3

Sans attendre la réponse du gouvernement fédéral, l'administration Labeaume débloque 25 millions$ pour lancer les travaux de construction d'un nouvel amphithéâtre.

La ronde des études étant lancée, la première pelletée de terre pourrait avoir lieu dans un an.

Et l'ouverture, au printemps 2014.

Le maire Régis Labeaume a annoncé jeudi après-midi un emprunt de 25 millions$ pour couvrir le coût des premières étapes dans le remplacement du Colisée.

«On met toute la machine en marche pour procéder dès le 1er janvier»,

a-t-il résumé en conférence de presse.

Et d'ajouter qu'«on est prêt à payer les premières factures».

L'administration avait eu recours au même procédé pour accélérer le début des travaux du Super PEPS, l'agrandissement du complexe sportif de l'Université Laval.

Concrètement, l'argent servira à réaliser d'ici les Fêtes le plan d'affaires et des études de sols pour trouver l'emplacement de l'amphithéâtre.

Au 1er janvier, les premiers appels d'offres seront lancés pour la préparation d'ici septembre 2011 des plans et devis.

Pour ce faire, un bureau de gestion de projets sera mis sur pied, avec l'embauche d'un directeur et d'adjoints.

La construction à proprement parler pourrait débuter l'automne prochain.

En se fiant à la construction du Centre Bell à Montréal, la présentation du premier spectacle - ou, qui sait, du premier match de hockey - pourrait avoir lieu dès le printemps 2014.

L'an dernier, la firme SNC-Lavalin avait évalué à 400 millions$ le coût des travaux.

Le maire assure qu'il s'agit d'un maximum et qu'il n'en coûtera «pas une cenne de plus».

Les études menées d'ici septembre prochain permettront de préciser les coûts.

«À la fin, on arrive à un projet tellement défini qu'il n'y a pas de dépassements de coûts»,

a précisé François Picard, vice-président du comité exécutif.

Les 25 millions$ débloqués par la Ville ne représentent que la moitié des 50 millions$ que le maire Labeaume a dit être prêt à allonger pour l'amphithéâtre.

Récemment, le premier ministre Charest s'engageait pour sa part à couvrir 45% des coûts de construction.

Reste encore la contribution du fédéral à confirmer.

Questionnée à la Chambre des communes, la ministre Josée Verner a répété que «bien que nous soyons partisans de sports professionnels, financer de telles installations incombe avant tout au secteur privé. Si le gouvernement fédéral devait investir dans ce genre d'infrastructure, il le fera de façon équitable et abordable, partout à travers le pays».

Et si le gouvernement Harper devait dire non?

La date butoir de l'ultimatum lancé au fédéral étant le 31 décembre, le maire assure que les seules pertes seraient les 250 000$ investis dans des études de sols.

C'est l'équivalent de ce que la Ville a perdu dans l'affaire Rapaille, ce consultant embauché pour refaire l'image de Québec, puis licencié en cours de mandat.

PRESSION À LA MARCHE BLEUE

Il ne s'agit pas d'une coïncidence si l'annonce du début des travaux survient à deux jours de la Marche bleue, ce rassemblement sur les plaines d'Abraham pour le retour des Nordiques à Québec.

«Il n'y a pas de hasard. Nous avons voulu le faire deux jours avant la Marche pour montrer aux gens que nous sommes sérieux, déterminés, prêts à débuter les travaux dès le 1er janvier»,

a fait savoir M. Labeaume, aux côtés du ministre Sam Hamad.

Au-delà de la pression sur le gouvernement Harper, le maire invoque les échéances olympiques pour justifier son empressement à construire.

Le comité mis sur pied pour évaluer la viabilité d'une telle candidature pour 2022, Équipe Québec, doit remettre d'ici la fin octobre son rapport.

Déjà, son président, Claude Rousseau, assure que l'amphithéâtre est un élément clé pour décrocher la compétition des compétitions.

«On ne veut pas revivre le scénario des deux dernières candidatures. Après deux refus, tout ce qui nous est resté, c'est l'amertume et les pleurs»,

a pour sa part rappelé le maire.

Sans les identifier précisément, deux endroits seront étudiés pour implanter le nouvel amphithéâtre.

En entrevue au Soleil en juin dernier, le maire avait indiqué qu'il convoitait le site de l'hippodrome. L'endroit est pratiquement abandonné depuis la fin des courses de chevaux et sa façade pourrait être conservée et intégrée.

[L’État avait «investi» 300 millions pour faire revivre ce sport. Et préserver une tradition et des emplois (?) Un sénateur promoteur privé devait faire preuve de bonne volonté. L’$ a disparu. ]

La Ville pourrait toutefois chercher à construire le bâtiment plus près de l'autoroute Laurentienne, bordant ExpoCité.

«La localisation a une valeur marketing, pour le logo. Plus l'amphithéâtre est placé près de l'autoroute, de voies passantes, plus la valeur est différente», a souligné Claude Rousseau.

L'espace se fait toutefois rare. La Ville est d'ailleurs à peaufiner un plan de réaménagement du secteur entourant ExpoCité, document devant être prêt à la mi-octobre.

Chose certaine, le futur amphithéâtre ne sera pas construit en lieu et place de l'actuel Colisée, celui-ci étant appelé à servir lors d'éventuels Jeux.

[À quoi? Il faudre encore une fois le rénover.]

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AMPHITHÉÂTRE

RÉGIS LABEAUME DÉVOILE SON PROJET


16 octobre 2009
http://www.radio-canada.ca/regions/Quebec/2009/10/16/002-presentation_projet_Amphitheat.shtml


Le maire Régis Labeaume a dévoilé vendredi matin les détails de son projet de construction d'un amphithéâtre à Québec.

La Ville, a-t-il annoncé, est prête à investir 50 millions de dollars dans ce projet.

Comme le projet est évalué à 400 millions de dollars, il demande à Québec et à Ottawa d'investir 350 millions, soit 87,5 % du coût total de la construction.

Il lance également l'idée de créer une loterie spéciale de Loto-Québec pour financer le projet.

Le maire Labeaume souligne que, de façon générale, le gouvernement fédéral a peu investi pour les infrastructures sportives à Québec et dans l'est du pays.

Selon lui, il est temps que la Ville de Québec obtienne sa part du gâteau.

Bien qu'il se dise prêt à investir 50 millions de dollars dans ce projet,

le maire Labeaume affirme qu'aucune augmentation de taxes ne serait nécessaire pour le financer.

L'augmentation des taxes suivrait l'inflation, selon le maire.

Il se fait d'ailleurs rassurant quant à la capacité de payer de la Ville.

Celle-ci a adopté un programme de réfection des infrastructures de 7 milliards de dollars pour les 15 prochaines années.


« Notre participation dans ce nouvel amphithéâtre était déjà réfléchie et prévue dans ces investissements », dit-il.

Le nouvel amphithéâtre comprendrait 18 000 places.

Sa construction commencerait en 2010, si l'argent peut être réuni, et se terminerait en 2012.

Par conséquent, le retour d'une équipe de la Ligue nationale de hockey (LNH) dans la Vieille Capitale ne peut être possible qu'à partir de 2012.

Outre le retour d'une équipe de la LNH, le nouvel amphithéâtre de la Vieille Capitale pourrait servir à la présentation de championnats mondiaux et à la présentation d'événements culturels d'envergure.

Selon les prévisions, le nouvel amphithéâtre serait occupé entre 225 et 250 soirs par année, soit 2 soirs sur 3.

Actuellement, le Colisée est occupé 158 soirs par année.

Selon M. Labeaume, il en coûterait deux fois moins cher pour entretenir un nouvel amphithéâtre que pour entretenir le Colisée actuel.

Le maire a remercié l'homme d'affaires Jacques Tanguay, le président des Remparts de Québec, Claude Rousseau, et l'avocat et homme d'affaires Marcel Aubut, ancien propriétaire des Nordiques de Québec, pour leur collaboration dans ce projet.

Il a précisé que leur appui concernait le projet, mais qu'il n'était pas de nature politique.

Il a remercié l'ancien gardien de but de la LNH devenu entraîneur-chef et propriétaire des Remparts de Québec, Patrick Roy, pour sa présence à la conférence de presse.

Il a également remercié le groupe de gens d'affaires « J'ai ma place » qui a contribué, au cours de la dernière année, à raviver la flamme des gens de Québec pour la construction d'un nouvel amphithéâtre.

SAM HAMAD ET JOSÉE VERNER RÉAGISSENT

Le gouvernement Charest est ouvert à l'idée d'investir dans un nouvel amphithéâtre.

Le ministre responsable de la Capitale Nationale, Sam Hamad, n'est toutefois pas prêt à dire si Québec va débourser plus que les 50 millions de dollars déjà promis.

« On ne prendra pas de décision aujourd'hui, sauf qu'on est ouverts pour un projet d'amphithéâtre. Ce qui est important, c'est que le contribuable en ait pour son argent »,

a-t-il déclaré.

Régis Labeaume demande à Québec et à Ottawa de verser chacun 175 millions de dollars.

La ministre fédérale Josée Verner dit que la province doit s'engager avant que les conservateurs investissent.

DES MAIRES ET DES GENS D'AFFAIRES APPUIENT LABEAUME

Les maires de plusieurs villes de l'est du Québec ont donné leur appui par écrit au projet, notamment les maires de Saguenay, de Baie-Comeau, de Rimouski, de Gaspé et de Trois-Rivières.

Le maire de L'Ancienne-Lorette, Émile Loranger, soutient que la région de Québec a les moyens de financer ce projet et les gouvernements fédéral et provincial devraient investir.

Toutefois, ajoute Émile Loranger, il faudrait que d'autres infrastructures d'envergure internationale soient rattachées au projet.

« Je pense que la grosse gaffe qu'il ne faudrait pas faire, c'est de voir trop petit en partant.

Tant qu'à faire quelque chose, on le fait comme il faut ou on ne le fait pas du tout. On gaspille plus souvent en étant radin dans nos investissements parce qu'après ça on est obligé de recommencer. Réparer quelque chose ça coûte toujours plus cher que le faire comme il faut, en partant. »

Les Remparts seraient locataires de cet amphithéâtre.

L'un des propriétaires de l'équipe, Jacques Tanguay, appuie le projet, tout comme Patrick Roy, mais il dit qu'il n'est pas question pour le moment de s'impliquer dans le dossier pour trouver du financement.

Quant à la nouvelle présidente de la chambre de commerce de Québec, Liliane Laverdière, elle dit que les gens d'affaires sont prêts à proposer des moyens de financement originaux.

Audio-Vidéo

Le reportage de Julie Dufresne.

Le projet du maire Labeaume est-il réaliste? L'analyse de Vincent Maisonneuve

Entrevue avec Régis Labeaume

L'anlayse du professeur Philip Merrigan, spécialiste en économie du sport.

Sam Hamad réagit à l'annonce du maire Labeaume.

Jean-François Nadeau rapporte que des maires et des gens d'affaires de la région ont signifié leur appui au projet du maire Labeaume.

Sébastien Bovet fait la lumière sur l'aide que les gouvernements sont prêts à apporter.

Michel Viens s'entretient avec l'ancien entraîneur des Nordiques Michel Bergeron sur le projet d'amphithéâtre à Québec.

Les réactions de Jean Perron, ancien entraîneur des Nordiques et des Canadiens

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LNH - QUÉBEC

RENCONTRE AU SOMMET

6 septembre 2010
http://www.radio-canada.ca/sports/hockey/2010/09/06/001-lnh-quebec-lundi.shtml

Le premier ministre Jean Charest et le maire de Québec Régis Labeaume ont rendez-vous.

Les deux hommes se rencontreront à l'Assemblée nationale, mardi, avec au programme une discussion sur un nouvel amphithéâtre dans la Vieille Capitale.

Le Journal de Québec a eu vent de l'information, dimanche, avant qu'elle ne soit confirmée lundi. Sam Hamad, ministre responsable de la Capitale-Nationale, et Claude Rousseau, président d'Équipe Québec, se joindront à la discussion.

Le gouvernement du Québec annoncera ensuite son engagement financier dans le projet. Le maire Labeaume a déjà parlé d'une facture totale de 400 millions et réclame 175 de chacun des deux ordres de gouvernement.

Le premier ministre Charest en a déjà promis 50 lors de la dernière campagne électorale, mais a laissé entendre plus tôt cet été que son gouvernement pourrait se montrer plus généreux.

Le maire Labeaume et le premier ministre Charest sont tous les deux favorables au retour d'une équipe de la LNH à Québec, projet qui nécessite la construction d'un nouvel amphithéâtre.

De son côté, le commissaire de la LNH Gary Bettman a récemment déclaré, de passage à Toronto, que la Vieille Capitale ne pourra revenir à l'ordre du jour qu'au moment où elle aura construit ledit amphithéâtre.

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LNH - QUÉBEC

BETTMAN ET LABEAUME GARDENT CONTACT


15 septembre 2010 à 23 h 10
http://www.radio-canada.ca/sports/hockey/2010/09/15/003-bettman-mercredi.shtml

« Je suis de près le dossier du nouveau Colisée. J'ai vu les caricatures. Dans de bonnes dispositions, nous aimerions trouver une manière de revenir à Québec. »

Gary Bettman ne déroge pas de sa ligne de pensée. La ville de Québec est un bon marché de hockey, ce qui a fait de lui un spectateur très attentif de l'actualité entourant le nouveau Colisée.

À un point tel que le commissaire de la LNH est désormais en communication « assez constante » avec le maire de Québec, Régis Labeaume, ainsi qu'avec les premiers ministres du Québec et du Canada, Jean Charest et Stephen Harper.

C'est ce qu'il a déclaré, mercredi, en marge de la conférence de presse confirmant qu'Ottawa accueillera le match des étoiles pour une première fois, du 26 au 29 janvier 2012.

Fin négociateur, et surtout fin analyste de l'actualité, Bettman se garde bien, toutefois, de mélanger hockey et politique.

« Sans aréna, impossible de revenir à Québec. Maintenant, à savoir qui paiera, ce serait présomptueux de notre part de suggérer quoi que ce soit. C'est un débat intéressant, puisque le financement privé est sensé dans certaines villes, moins dans certaines autres. Ce sont aux gens concernés de prendre la décision. »

À savoir s'il avait un message pour M. Harper, réticent à l'idée d'utiliser les deniers publics pour financer un nouvel aréna, Bettman affirme que « s'il a à lui parler, il ne le fera pas publiquement ».

Rappelons que M. Charest a déjà promis de payer 45 % de la facture totale du nouveau Colisée.

Au sujet d'Éric Bélanger, floué par une entente verbale qui ne s'est jamais matérialisée sur papier avec les Capitals de Washington, le commissaire montre très peu de compassion. Le Québécois croyait avoir en poche un contrat de 1,85 million, mais il a finalement dû accepter l'offre des Coyotes à 750 000 $.

« Je ne connais pas les détails, mais nous avons une règle générale : le seul contrat valide est le contrat standard signé. En l'absence d'un contrat signé, il n'y a pas de contrat à nos yeux. »


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BERNARD LANDRY VEUT LE RETOUR DES NORDIQUES

Stéphanie Martin

07 octobre 2010 à 16h57
Le Soleil
Québec
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/vers-un-nouveau-colisee/201010/07/01-4330543-bernard-landry-veut-le-retour-des-nordiques.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_meme_auteur_4330549_article_POS3

Bernard Landry était contre le départ des Nordiques en 1995.

Aujourd'hui, il est primordial selon lui que l'équipe rentre au bercail et que la capitale nationale ait son amphithéâtre multifonctionnel.

Quand les Nordiques ont quitté Québec, en 1995, Bernard Landry occupait les fonctions de vice-premier ministre et de ministre des Affaires internationales.

Il n'approuvait pas la décision de Jacques Parizeau, alors premier ministre, de laisser partir l'équipe, a-t-il assuré, jeudi.

«Moi qui ai toujours eu beaucoup de respect pour mes chefs, et qui les ai toujours secondés, je n'étais pas d'accord. Je pensais que les Nordiques devaient rester. J'ai dit à plusieurs reprises depuis, à Marcel Aubut et à d'autres: il eût fallu les garder. Et là, il faut qu'ils reviennent. Parce que le hockey, c'est notre sport national, et on ne peut pas avoir une capitale nationale sans une équipe

Bernard Landry s'est donc rangé derrière le projet d'amphithéâtre de Régis Labeaume et estime aussi que le secteur privé devrait s'impliquer, car il y trouverait certainement son compte.

«Une étude sur les Expos, à Montréal, démontrait d'une façon claire et nette qu'une équipe professionnelle a des retombées économiques plus grandes que ce qu'elle coûte. Si c'est vrai pour le baseball, imaginez-vous pour le hockey! [Et les Expo de Montréal?]

Ce n'est pas une question idéologique, c'est une question rationnelle. Ce dossier-là devrait être assez attirant pour que le privé s'y intéresse.»

[S’il ne s’y intéresse pas, supposant les affairistes, entrepreneurs et investisseurs logiques – leur but dans le vie est de faire du $ - (l'alternative étant d'en perdre ) on peut supposer qu’ils ont accès à d’autres études ou que leur instinct féminin leur conseille de n’en rien faire. Méfions-nous donc d’un politicien qui parle d’étude ou de sondage. Pire, lorsqu’il parle de «rationnel» ou de «retombée économique». Toute personne qui parle de «retombée économique» devrait être à éviter.]

HÉSITATION MAL PLACÉE

Dans cette optique, l'ancien premier ministre du Québec estime que l'hésitation des conservateurs de Stephen Harper à s'engager financièrement dans le projet est mal placée.

«Je leur conseillerais de ne pas résister trop. Avec tout ce qu'ils ont fait dans le reste du Canada. [...] Ils ont acheté 10 % de GM», ce qui, fait-il remarquer, représente un investissement beaucoup plus considérable qu'une contribution à la construction d'un colisée neuf à Québec.

Le retour d'une équipe de la Ligue nationale de hockey n'est pas la seule raison pour se doter d'un tel édifice. Québec, «une des plus belles villes du monde, la 10e destination touristique», doit avoir l'équipement pour recevoir les gens, soutient Bernard Landry.

M. Landry donnait une conférence, jeudi à l'Université Laval, sur la transition économique du Québec du statut de province au statut de pays.

[Qui n’est pas prête à se faire étant donné les transiteurs disponibles.]

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AMPHITHÉÂTRE

RENCONTRE AVEC LA MINISTRE VERNER

8 octobre 2010
http://www.radio-canada.ca/regions/Quebec/2010/10/08/008-amphitheatre_rencontre.shtml

Une semaine après la Marche bleue, le maire de Québec a finalement obtenu la rencontre qu'il réclamait avec la ministre conservatrice Josée Verner afin de discuter du dossier de l'amphithéâtre.

La rencontre s'est déroulée vendredi.

Le maire a obtenu la promesse de la part de Josée Verner de faire tout ce qui est en son pouvoir pour respecter l'échéancier du 31 décembre fixé par le maire sur la question du financement de l'amphithéâtre.

Les cabinets du maire et de la ministre parlent tous deux d'une rencontre satisfaisante et constructive.

Le maire devra continuer de traiter avec la ministre Verner.

Aucune rencontre n'est prévue avec le premier ministre Stephen Harper.


Le maire entend avoir financé, au 31 décembre, le montant de 400 millions de dollars pour la construction de l'amphithéâtre multifonctionnel.

Rappelons qu'Ottawa n'a toujours pas donné son aval au financement des 170 millions de dollars manquants au projet.

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CRISE FINANCIÈRE ET MUNICIPALITÉS

LES CAISSES DE RETRAITE S'ENFONCENT

31 octobre 2008 à 16 h 33
http://www.radio-canada.ca/regions/quebec/2008/10/31/006-retraite_fondsSOS_UMQ_n.shtml


La semaine dernière, le maire Régis Labeaume a dévoilé des chiffres inquiétants concernant les répercussions de la crise financière mondiale sur le fonds de retraite des employés de la Ville de Québec.

Ce fonds, qui est composé d'actions cotées en bourse, fond comme neige au soleil et le maire prévoit un déficit de 535 millions de dollars dans les caisses de retraite.

Cette sonnette d'alarme tirée, voilà que d'autres villes constatent qu'elles font face, elles aussi, à un déficit de leurs caisses de retraite.

À Laval, par exemple, l'impact de la crise financière sur les caisses de retraite des employés municipaux est majeur. Au 15 octobre, le déficit s'élevait à 150 000 millions de dollars.

Constatant l'ampleur des dégâts, le maire Gilles Vaillancourt a demandé à l'Union des municipalités du Québec de convoquer une réunion d'urgence pour trouver une solution à ce problème épineux.

QUÉBEC TEND L'OREILLE

Les municipalités doivent garantir les prestations de retraite à leurs employés.

Cependant, plusieurs villes risquent d'avoir une mauvaise surprise d'ici la fin de l'année et le spectre d'une hausse de taxes plane sur les contribuables.

Le problème « devient criant dès lors qu'on est obligé d'augmenter le compte de taxes de 10 % à 12 % », souligne Robert Coulombe, le président de l'Union des municipalités du Québec.

Vendredi, à Montréal, les élus ont rencontré la ministre des Affaires municipales du Québec, Nathalie Normandeau, pour se pencher sur la situation.

La ministre a accepté d'analyser les possibilités d'alléger les règles fiscales des municipalités pour les budgets de l'an prochain, mais écarte toute contribution du gouvernement.

« Est-ce qu'on peut, à partir des règles comptables qui existent, sans porter de modification à la loi, sans porter de modification réglementaire,

est-ce que nous pouvons jouer, exploiter en fait les règles comptables qui existent actuellement »,

dit-elle.

Un comité sera créé pour évaluer des solutions à court terme aux impacts de la crise sur les régimes de retraite. La ministre s'engage à donner une réponse d'ici une semaine aux élus.

Les élus estiment satisfaisante leur rencontre avec la ministre, même si elle rejette toute contribution gouvernementale.

« C'est toujours dans l'objectif de faire en sorte que ni les contribuables écopent ni les retraités écopent, alors il faut donc être imaginatif et c'est ce à quoi on va s'atteler au cours des prochaines heures et des prochains jour »,

dit le maire de Laval, Gilles Vaillancourt.

L'augmentation des taxes municipales serait une solution, mais en période de ralentissement économique et avec l'effondrement des marchés, croit l'économiste Serge Coulombe, ce serait la pire chose à faire:

« Ça pourrait entraîner une baisse de la consommation et une augmentation de l'incertitude.

Ça pourrait même entraîner à la limite une baisse de la valeur des maisons ».

Ainsi, personne ne veut créer une crise immobilière au Canada, clament les élus, donc une hausse considérable des taxes municipales n'est pas envisagée pour le moment.

AUDIO-VIDÉO

L'UMQ cherche une solution, des explications de Julie Dufresne

Régimes de retraite en déficit, explique Davide Gentile.


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Photo. Yan Doublet. Le Soleil,

http://www.cyberpresse.ca/images/bizphotos/435x290/200910/12/115521-jean-rene-dufort-animateur-emission.jpg

http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/vers-un-nouveau-colisee/200910/12/01-910582-retour-des-nordiques-labeaume-en-rajoute.php

Le maire de Québec et le journaliste Jean-René Dufort de l'émission Infoman