mardi 5 octobre 2010
4637. CYNISME
ROMPRE AVEC LE CYNISME
Brigitte Breton
15 septembre 2010
Le Soleil
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/opinions/editoriaux/201009/14/01-4315611-rompre-avec-le-cynisme.php
Un groupe de gens d'affaires diagnostique à son tour les maux du Québec [!] et apporte ses remèdes [!] pour rendre la province plus riche. [Sous-texte: eux!]
Parmi eux, de grands classiques.
La lutte contre décrochage scolaire, [Sans décrochage, pas de job pas chère et obligation d'importer des travailleurs étrangers à rabais.]
le remboursement de la dette,
l'augmentation de la productivité,
la valorisation de l'entrepreneuriat.
[Et en contrepartie, la dévalorisation du syndicalisme obstacle à la libre entreprise et à la gestion.]
Le groupe fixe aussi des conditions pour parvenir à dynamiser le Québec :
mettre de côté le cynisme par rapport à la classe politique
[La classe politique leur mange dans la main et lorsqu'on s'en aperçoit, ce serait du cynisme.]
et se recentrer sur le bien commun. [Définir! Il appartient à qui? À voir la rapidité avec lequel il passe de l'État aux mains des «entrepreneurs».]
Tout un chantier!
Avec le climat de suspicion qui règne à l'égard du gouvernement libéral
et avec l'individualisme dominant dans notre société [!]
[Le contraire serait la collectivisation ?]
[En parlant d'«individualisme», aucun remord pour un membre du club de foutre à la porte 500 employés pour envoyer leur job au Mexique. Ou 250 journalistes qui coûtent trop cher pour ce qu'ils valent. Ceci afin que le boss ait une vie plus épanouie.]
le Québec est loin d'avoir en main les conditions gagnantes pour sortir de son immobilisme et de sa morosité.
[Peut-être nationaliser quelques entreprises...?]
«Comment pouvons-nous nous mobiliser derrière un projet de société
[Tout le monde utilise le terme sans le préciser. Qu'est-ce que c'est? Qui le propose? Qui l'oblige?. Précisons : veux-t-on dire exterminer les juifs, expulser les immigrants musulmans (tous des terroristes suicidaires inconscients), réintroduire l'esclavage des noirs, légaliser la pédophilie (il y a une forte demande et une offre limitée qui fait grimper les prix) , forcer les femmes à porter un sac sur la tête (et user d'un juste châtiment si elles se rebiffent), éliminer le salaire minimum (rien de mieux que la faim, la soif, le froid pour se motiver au travail), vendre au marché libre - on est capitaliste ou on ne l'est pas - les organes des pauvres en santé (après tout, ils sont libres de les vendre pour se nourrir, boire - de l'eau ou de l'alcool- ou se loger), euthanasier les malades, les infirmes et les vieux (pauvres, bien sûr). Redonner le droit de vote seulement aux hommes propriétaires comme dans le bon vieux temps et, compte tenu de leur responsabilité, accorder aux entreprises le droit de voter selon leur capital. 1 million = 1 vote ? Ne pas préciser laisse l'imagination vagabonder. Parle-t-on de l'indépendance ? Mon taux de sucre baisse, je suis confus.]
sans un minimum de confiance et de respect [soumission est mieux!] envers ceux à qui nous confions la responsabilité de tenir le gouvernail?»
[Au bénéfice de qui?]
lit-on dans Pour un Québec 3.0, un document préparé en vue d'un forum qui réunira 250 personnalités du milieu des affaires, à Québec, en novembre.
Pour un Québec 3.0 http://www.focusstrategique.com/pour-un-quebec-3.0
Il faudra en effet s'attaquer à cette question si nous désirons continuer de faire progresser le Québec tant au plan économique, social que culturel.
Il est en effet symptomatique de voir que les propositions de changement et de coups de barre sont de plus en plus formulées par des personnes non élues.
La réflexion [?] des gens d'affaires s'ajoute notamment à celle des lucides [Monsieur Bouchard, sort de ce corps!] et à celle des signataires d'un pacte pour le financement des universités.
Comment se fait-il que nos politiciens ne prennent plus l'initiative?
Ce sont eux qui devraient avoir une vue d'ensemble et veiller au bien commun en imposant les arbitrages nécessaires.
Manquent-ils d'idées et de vision, ou ont-ils peur d'en débattre de crainte de déplaire?
Il est sain et indispensable dans une société que divers groupes participent et alimentent le débat public.
Lorsque leurs interventions semblent combler un vide laissé par les élus ou imposer un agenda, [Qui?] cela devient toutefois inquiétant.
Avec raison, le groupe de gens d'affaires rappelle que nous sommes tous collectivement responsables de la détérioration de notre débat public et de la perte de respect envers les institutions. [Et eux, avec leurs magouilles!]
Que sommes-nous prêts à faire pour renverser la tendance?
Ou bien nous continuons de chialer ou bien nous nous retroussons les manches.
Les Québécois sont fiers du chemin parcouru depuis la Révolution tranquille.
Ils ont pris le contrôle de leur économie [Pas sûr. S'ils ont cru le prendre, ça n'a pas duré longtemps.] et l'ont diversifiée, ils ont accru leur niveau de scolarisation, ils ont augmenté leur produit intérieur brut et ils ont su se démarquer sur la scène internationale dans divers secteurs.
Le choc démographique, la dette publique et la mondialisation posent des défis qui exigent autant de détermination et d'énergie.
[Nationalisons les grandes entreprises! ]
[Humble suggestion à ce débat succulent.]
Brigitte Breton
15 septembre 2010
Le Soleil
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/opinions/editoriaux/201009/14/01-4315611-rompre-avec-le-cynisme.php
Un groupe de gens d'affaires diagnostique à son tour les maux du Québec [!] et apporte ses remèdes [!] pour rendre la province plus riche. [Sous-texte: eux!]
Parmi eux, de grands classiques.
La lutte contre décrochage scolaire, [Sans décrochage, pas de job pas chère et obligation d'importer des travailleurs étrangers à rabais.]
le remboursement de la dette,
l'augmentation de la productivité,
la valorisation de l'entrepreneuriat.
[Et en contrepartie, la dévalorisation du syndicalisme obstacle à la libre entreprise et à la gestion.]
Le groupe fixe aussi des conditions pour parvenir à dynamiser le Québec :
mettre de côté le cynisme par rapport à la classe politique
[La classe politique leur mange dans la main et lorsqu'on s'en aperçoit, ce serait du cynisme.]
et se recentrer sur le bien commun. [Définir! Il appartient à qui? À voir la rapidité avec lequel il passe de l'État aux mains des «entrepreneurs».]
Tout un chantier!
Avec le climat de suspicion qui règne à l'égard du gouvernement libéral
et avec l'individualisme dominant dans notre société [!]
[Le contraire serait la collectivisation ?]
[En parlant d'«individualisme», aucun remord pour un membre du club de foutre à la porte 500 employés pour envoyer leur job au Mexique. Ou 250 journalistes qui coûtent trop cher pour ce qu'ils valent. Ceci afin que le boss ait une vie plus épanouie.]
le Québec est loin d'avoir en main les conditions gagnantes pour sortir de son immobilisme et de sa morosité.
[Peut-être nationaliser quelques entreprises...?]
«Comment pouvons-nous nous mobiliser derrière un projet de société
[Tout le monde utilise le terme sans le préciser. Qu'est-ce que c'est? Qui le propose? Qui l'oblige?. Précisons : veux-t-on dire exterminer les juifs, expulser les immigrants musulmans (tous des terroristes suicidaires inconscients), réintroduire l'esclavage des noirs, légaliser la pédophilie (il y a une forte demande et une offre limitée qui fait grimper les prix) , forcer les femmes à porter un sac sur la tête (et user d'un juste châtiment si elles se rebiffent), éliminer le salaire minimum (rien de mieux que la faim, la soif, le froid pour se motiver au travail), vendre au marché libre - on est capitaliste ou on ne l'est pas - les organes des pauvres en santé (après tout, ils sont libres de les vendre pour se nourrir, boire - de l'eau ou de l'alcool- ou se loger), euthanasier les malades, les infirmes et les vieux (pauvres, bien sûr). Redonner le droit de vote seulement aux hommes propriétaires comme dans le bon vieux temps et, compte tenu de leur responsabilité, accorder aux entreprises le droit de voter selon leur capital. 1 million = 1 vote ? Ne pas préciser laisse l'imagination vagabonder. Parle-t-on de l'indépendance ? Mon taux de sucre baisse, je suis confus.]
sans un minimum de confiance et de respect [soumission est mieux!] envers ceux à qui nous confions la responsabilité de tenir le gouvernail?»
[Au bénéfice de qui?]
lit-on dans Pour un Québec 3.0, un document préparé en vue d'un forum qui réunira 250 personnalités du milieu des affaires, à Québec, en novembre.
Pour un Québec 3.0 http://www.focusstrategique.com/pour-un-quebec-3.0
Il faudra en effet s'attaquer à cette question si nous désirons continuer de faire progresser le Québec tant au plan économique, social que culturel.
Il est en effet symptomatique de voir que les propositions de changement et de coups de barre sont de plus en plus formulées par des personnes non élues.
La réflexion [?] des gens d'affaires s'ajoute notamment à celle des lucides [Monsieur Bouchard, sort de ce corps!] et à celle des signataires d'un pacte pour le financement des universités.
Comment se fait-il que nos politiciens ne prennent plus l'initiative?
Ce sont eux qui devraient avoir une vue d'ensemble et veiller au bien commun en imposant les arbitrages nécessaires.
Manquent-ils d'idées et de vision, ou ont-ils peur d'en débattre de crainte de déplaire?
Il est sain et indispensable dans une société que divers groupes participent et alimentent le débat public.
Lorsque leurs interventions semblent combler un vide laissé par les élus ou imposer un agenda, [Qui?] cela devient toutefois inquiétant.
Avec raison, le groupe de gens d'affaires rappelle que nous sommes tous collectivement responsables de la détérioration de notre débat public et de la perte de respect envers les institutions. [Et eux, avec leurs magouilles!]
Que sommes-nous prêts à faire pour renverser la tendance?
Ou bien nous continuons de chialer ou bien nous nous retroussons les manches.
Les Québécois sont fiers du chemin parcouru depuis la Révolution tranquille.
Ils ont pris le contrôle de leur économie [Pas sûr. S'ils ont cru le prendre, ça n'a pas duré longtemps.] et l'ont diversifiée, ils ont accru leur niveau de scolarisation, ils ont augmenté leur produit intérieur brut et ils ont su se démarquer sur la scène internationale dans divers secteurs.
Le choc démographique, la dette publique et la mondialisation posent des défis qui exigent autant de détermination et d'énergie.
[Nationalisons les grandes entreprises! ]
[Humble suggestion à ce débat succulent.]