La grenade M61 est une grenade à main défensive à fragmentation qui fut utilisée par les Forces armées des Etats-Unis durant la Guerre du Viêt Nam. (…) On la surnomme fréquemment « lemon grenade » (grenade citron), en référence à sa forme qui fait penser au fruit du même nom.
La M61 est entourée d'une fine enveloppe d'acier, qui renferme un serpentin d'acier cranté entourant l'explosif. Lorsque la grenade explose, le serpentin se brise en fragments de haute vélocité qui peuvent blesser dans un rayon de 15 mètres. [Ailleurs on dit 100 pieds ou 100 mètres.]
Plusieurs millions d'unités de toutes nations furent produites durant leurs périodes de service.
Voir aussi. http://ordatamines.maic.jmu.edu/displaydata.aspx?OrDataId=884
POUR EN SAVOIR PLUS
[Le principe de la fragmentation est utilisé aussi pour les grenades, les bombes et les missiles. Une grenade est donc une mini-bombe. ]
BOMBE À FRAGMENTATION
Une bombe à fragmentation est une bombe aérienne qui explose avant d'atteindre sa cible ou à l'impact en libérant des milliers d'éclats qui se propagent à haute vitesse dans des directions aléatoires ou précises en fonction des effets désirés. Il s'agit d'une arme de conception simple peu chère à produire.
Ses origines remontent à 1803, année durant laquelle Henry Shrapnel conçoit un nouveau type de projectile pour l'artillerie.
Les armées utilisaient jusqu'à ce moment-là des canons qui projetaient un boulet ou de la grenaille métallique. L'idée de Shrapnel consista à remplir une sphère (un boulet) de plusieurs billes et de poudre et de faire exploser le tout au-dessus de l'ennemi, à la manière d'une grenade.
[Les projectiles ou éclats qui résultent de ces explosions et que l'on extrait ou non des blessés - pour le morts, plus besoin- sont encore appelés «shrapnel» en son honneur.]
Avec l'apparition de l'aviation moderne, les bombardements massifs ont perdu de leur intérêt tactique, même si les États-Unis les utilisent encore depuis ses B52 contre des cibles n'ayant pas de défense anti-aérienne notable. [Comme en Afghanistan et en Irak.]
Des systèmes de guidage comme le guidage laser et plus récemment le guidage combiné GPS/inertiel ont fait leur apparition afin d'améliorer la précision et de permettre aux bombardiers de larguer leur bombes à une distance plus élevée et donc plus sûre.
La charge explosive est limitée et ne constitue en général qu'un quart voire moins de la masse totale de la bombe.
Le reste de l'engin, en particulier l'enveloppe, se divise en une multitude de projectiles meurtriers et incandescents.
De construction simple et peu coûteuse, les bombes à fragmentation sont couramment employées depuis le début de l'aviation de bombardement.
Destinées à attaquer les troupes au sol, dégrader les bâtiments conventionnels et les véhicules peu ou pas blindés sur une surface large, les éclats issus de la fragmentation provoquent des dégâts en déchiquetant les objets et les personnes à une portée excédant largement le souffle de l'explosion. Même à plusieurs centaines de mètres, les projectiles peuvent être meurtriers.
Les bombes à fragmentation peuvent être déclinée sous différentes formes. Les premières bombes employées lors de la première guerre mondiale étaient lâchées à la main depuis les avions. Au cours de la seconde guerre mondiale, elles étaient soit larguées en piqué ou à faible altitude pour une précision maximale, soit en grand nombre depuis une haute altitude par un groupe de bombardiers lourds les transportant dans leurs soutes avec l'ambition de créer un "tapis de bombes".
Les bombes à fragmentation sont souvent confondues avec les bombes à sous-munitions qui répandent des bombes de plus petites tailles de types divers (incendiaires, freinées par des parachutes, à fragmentation).
BOMBES À SOUS-MUNITION. BASM
Une arme à sous-munitions, également appelée bombe à sous-munitions (BASM), ou roquette à sous-munitions, est un conteneur transportant de nombreuses autres bombes, de taille plus réduite, dites « sous-munitions ». [En fait, l'équivalent d'une granade ou d'un tas de grenades.]
Cette munition « anti-matériel » ou « anti-personnel » permet de traiter des surfaces étendues en demandant moins de missions que les munitions classiques.
[À chaque «mission» -vol au-dessus des lignes ennemies- on risque d'être descendu par la défense ennemies. Ce qui entraîne la perte d'un véhicule volant horriblement coûteux. Et de son personnel qui coûte cher à former mais toute de même interchangeable. On a donc eu le choix de créer des bombes de plus en plus grosses ce qui limite la quantité que l'on peut transporter à la fois dans un seul avion. L'idéal ayant été atteint par la bombe A. Ou de conserver le nombre de bombes habituels dans leur format moyen mais de les bourrer de mini-bombes.]
Elle diffère de la bombe à fragmentation, qui projette des éclats vulnérants non explosifs.
[La seule différence est que la bombe «ordinaire» explose et détruit tout dans les environs –conformément au cahier de charges étudié par les ingénieurs – tandis que l’autre est une bombe-mère qui peut libérer, par exemple, 200 mini-bombes (grenades) (appelées sous-munitions) contenant chacune 200 billes d’acier. Ou ce que les ingénieurs ont décidés d’y mettre.]
Les sous-munitions sont adaptées à divers objectifs, dont la neutralisation d’une piste d’aviation,
d’un ou plusieurs véhicules, de blindé, de navires, d’usines ou encore de «personnels» (soldats).
[Ou les employés des usines ou les habitants de l’immeuble ou du quartier visé. On dit d’ailleurs bombes anti-personnelle. Utilisés abondamment par les Israéliens au Liban et en Palestine (Gaza) sur les civils.]
Les plus lourdes bombes à sous-munitions sont parfois freinées par des parachutes qui ne se déclenchent, notamment les modèles anti-blindés, qu’après avoir détecté leurs cibles.
[On sait déjà que le but est de détruire des choses et tuer ou d’handicaper les gens. Mais un problème secondaire dans un monde où rien n’est jamais parfait, est que beaucoup n’explose pas (ce sont des humains qui les fabriquent). Elles peuvent rester longtemps inertes attendant qu’un enfant joue avec ou passe dessus. Même problème que les mines anti-personnelles. Il y a donc des organismes qui se sont créés en vue d’aider les amputés.]
http://fr.wikipedia.org/wiki/M61_(grenade)
http://www.handicap-international.ca/pagesfr/accueil.htm
Dites non aux bombes à sous-munitions BASM. http://www.sousmunitions.ca/