vendredi 7 août 2009
842. LES MAÎTRES DU MONDE
L'$ est une illusion.
Il va de soi qu'une personne pauvre (Woody Allen disait à peu près que la pauvreté est due généralement à cause de ses problèmes financiers, ce qui est plein de sagesse) ne sera pas d'accord. Ou la majorité des gens même bien pourvu d'$ (du moins aux yeux de leurs voisins) mais ayant l'impression bien personnelle de n'en avoir jamais assez.
Si on s'intéresse à l'aventure de l'$, on trouve des choses passionnantes et qui semble aux yeux d'une personne ordinaire comme le professeur Bulle tenir du miracle.
Puisqu'on utilise le mot «crise» pour parler de la situation économique actuelle tout en faisant remarquer malgré tout que cette «crise» n'a rien, mais vraiment rien, pas du tout, on vous le dit, rapport avec la CRISE. Celle de 29. Pour le vieux. Pour les plus jeunes qui sont nés dans au autre siècle et à qui il faut tout expliquer: 1929. Ou crise d'octobre. Car elle est survenue en octobre. La nôtre serait commencé au mois d'août de l'année dernière. Soit en 2008. Ce qui est bien.
À cette époque comme on vient de le voir ,des innovateurs financiers on fait sauter le fusible économique. Si on cherche à l’expliquer dans les détails on se perd et seuls des spécialistes semblent s’y retrouver. Ils parlent et écrivent un langage étrange qui a l’air savant comme le savant de Molière avaient l’air médecin.
Des milliards furent vaporisés. On ne prêta plus. Les compagnies cessèrent de produire. De toute façon, on n’achetait plus car les chômeur de l’époque selon le vieux principe ancestral – vous travaillez et vous mangez, vous ne travaillez plus et vous mourez de faim vous, votre femme et vos enfants ( principe plein de sagesse) était encore d’usage – n’avaient pas d’$ et n’achetaient rien. Seuls des rentiers ou ceux qui avaient profité de la crise achetaient mais ils étaient peu nombreux et ce n’était pas assez pour faire marcher une société de consommation. Société qu’on comprenait mal à l’époque. On pensait encore qu’on était dans une société chrétienne civilisée.
Des millions de chômeurs. Affamés. On dit qu’il y eut des millions de morts dans le monde, ce qui est normal de nos jours et encore plus à l’époque. Il y eu eut aussi des milliers qui moururent de faim aux usa mais il est impoli de le rappeler et, par chance, personne ne s’en souvient.
Au même moment, on jetait de la nourriture qu’on ne pouvait vendre. Ce qu’on fait aussi de nos jours.
Les foules se cherchèrent des sauveurs et les trouvèrent.
Les pays qui avaient fermés leurs frontières aux produits étrangers pour protéger leurs travailleurs et leurs usines pensèrent que ce serait une bonne chose de piller le voisin. Ce qui est tout à fait naturel.
Mais les pilleurs officiels de l’époque n’apprécièrent pas la concurrence. La guerre était inévitable.
Lorsqu’on regarde les choses de loin, d’aujourd’hui, on lit les déclarations de l’époque expliquant la crise comme un manque d’$. Ce que les «spécialistes» modernes expliquent encore. On remarque encore un petit détail qui coince comme de la salade entre les dents.
À un moment de la «crise» les gouvernements se mirent à faire de grands travaux pour employer leur population inactive. On les regroupait aussi dans des camps de concentration. Ou en leur tirait dessus. Certains villes étaient même interdites aux chômeurs qui allaient en longue file de villes en villes.
Tous ceci coûtait cher et on vient de vous dire qu’ils n’avaient pas d’$. Eux-mêmes l’avaient dit auparavant.
Ou on en avait découvert ou on faisait semblant d’en avoir.
Mais il était trop tard. Il y avait trop de gens, trop d’énergie accumulée. Il fallait éliminer des millions de personnes pour retrouver la stabilité du système social.
On répète encore la même phrase si intéressante pour qu’elle entre dans les esprits : On n’avait pas d’$.
Et tout d’un coup, il fallut transformer des sociétés entière en usine, en camps militaires ,en champs de batailles.
La guerre totale.
On ne sait pas encore ce qu’elle a coûté. Même le nombre de morts diffèrent. De 60 -80 millions. Sans compter les blessés.
Il a fallu dépenser sans compter pour gagner. Et personne ne comptait plus.
De nos jours, les spécialistes, encore, disent que c’est l’économie de paix, suivant la guerre, et les reconstruction de l’Europe dévastée qui a redémarré l’économie. Les dettes de la guerre furent effacée, oubliée, on n’en parla plus.
Et l’économie s’améliora encore. Cette période bénie dura ,selon les spécialistes, encore, jusqu’aux années 70.
Lorsqu’on relit ce raisonnement, on se trouve pris d’un étrange doute.
La crise a duré de 1929 à 1945, début de la guerre, faute d’$. Des sommes inimaginables (et qui n’existait pas un moment avant) furent utilisées à construire des bateaux, des chars, des avions. La moindre usine de jouets ou de laveuses fabriquaient des avions.
Pensons bien à cette idée: Un moment, il n'y a pas d'$. Et un moment après, il y en a.
Et pas qu'un peu. Il fallut employer à l'usine des millions de femmes (début et cause de l'émancipation féminine moderne- ce qu'on évite de dire) et des millions d'hommes à la guerre.
Et il n'y avait plus qu'un commanditaire pour toutes ces dépenses: l'État.
Aussi bien pour les salaires que pour l'achat de croiseurs de guerre.
Que l'on soit en Russie (communiste), en Allemagne (nazie), en Italie (fachiste), au Japon (monarchiste), en Grande Bretagne, aux USA, au Canada, etc. Un seul régime: la dictature.
Et si on avait utilisé cet $ avant?
Il n’y aurait pas eu de guerre. 100 millions (?) de personnes auraient continué à vivre sans dommage physique, sans perdre leurs maisons ou leurs villes.
On ne l’a pas fait parce qu’on ne le voulait pas.
Il y a certainement une pensée à avoir et pour le moment elle ne vient pas.
Il va de soi qu'une personne pauvre (Woody Allen disait à peu près que la pauvreté est due généralement à cause de ses problèmes financiers, ce qui est plein de sagesse) ne sera pas d'accord. Ou la majorité des gens même bien pourvu d'$ (du moins aux yeux de leurs voisins) mais ayant l'impression bien personnelle de n'en avoir jamais assez.
Si on s'intéresse à l'aventure de l'$, on trouve des choses passionnantes et qui semble aux yeux d'une personne ordinaire comme le professeur Bulle tenir du miracle.
Puisqu'on utilise le mot «crise» pour parler de la situation économique actuelle tout en faisant remarquer malgré tout que cette «crise» n'a rien, mais vraiment rien, pas du tout, on vous le dit, rapport avec la CRISE. Celle de 29. Pour le vieux. Pour les plus jeunes qui sont nés dans au autre siècle et à qui il faut tout expliquer: 1929. Ou crise d'octobre. Car elle est survenue en octobre. La nôtre serait commencé au mois d'août de l'année dernière. Soit en 2008. Ce qui est bien.
À cette époque comme on vient de le voir ,des innovateurs financiers on fait sauter le fusible économique. Si on cherche à l’expliquer dans les détails on se perd et seuls des spécialistes semblent s’y retrouver. Ils parlent et écrivent un langage étrange qui a l’air savant comme le savant de Molière avaient l’air médecin.
Des milliards furent vaporisés. On ne prêta plus. Les compagnies cessèrent de produire. De toute façon, on n’achetait plus car les chômeur de l’époque selon le vieux principe ancestral – vous travaillez et vous mangez, vous ne travaillez plus et vous mourez de faim vous, votre femme et vos enfants ( principe plein de sagesse) était encore d’usage – n’avaient pas d’$ et n’achetaient rien. Seuls des rentiers ou ceux qui avaient profité de la crise achetaient mais ils étaient peu nombreux et ce n’était pas assez pour faire marcher une société de consommation. Société qu’on comprenait mal à l’époque. On pensait encore qu’on était dans une société chrétienne civilisée.
Des millions de chômeurs. Affamés. On dit qu’il y eut des millions de morts dans le monde, ce qui est normal de nos jours et encore plus à l’époque. Il y eu eut aussi des milliers qui moururent de faim aux usa mais il est impoli de le rappeler et, par chance, personne ne s’en souvient.
Au même moment, on jetait de la nourriture qu’on ne pouvait vendre. Ce qu’on fait aussi de nos jours.
Les foules se cherchèrent des sauveurs et les trouvèrent.
Les pays qui avaient fermés leurs frontières aux produits étrangers pour protéger leurs travailleurs et leurs usines pensèrent que ce serait une bonne chose de piller le voisin. Ce qui est tout à fait naturel.
Mais les pilleurs officiels de l’époque n’apprécièrent pas la concurrence. La guerre était inévitable.
Lorsqu’on regarde les choses de loin, d’aujourd’hui, on lit les déclarations de l’époque expliquant la crise comme un manque d’$. Ce que les «spécialistes» modernes expliquent encore. On remarque encore un petit détail qui coince comme de la salade entre les dents.
À un moment de la «crise» les gouvernements se mirent à faire de grands travaux pour employer leur population inactive. On les regroupait aussi dans des camps de concentration. Ou en leur tirait dessus. Certains villes étaient même interdites aux chômeurs qui allaient en longue file de villes en villes.
Tous ceci coûtait cher et on vient de vous dire qu’ils n’avaient pas d’$. Eux-mêmes l’avaient dit auparavant.
Ou on en avait découvert ou on faisait semblant d’en avoir.
Mais il était trop tard. Il y avait trop de gens, trop d’énergie accumulée. Il fallait éliminer des millions de personnes pour retrouver la stabilité du système social.
On répète encore la même phrase si intéressante pour qu’elle entre dans les esprits : On n’avait pas d’$.
Et tout d’un coup, il fallut transformer des sociétés entière en usine, en camps militaires ,en champs de batailles.
La guerre totale.
On ne sait pas encore ce qu’elle a coûté. Même le nombre de morts diffèrent. De 60 -80 millions. Sans compter les blessés.
Il a fallu dépenser sans compter pour gagner. Et personne ne comptait plus.
De nos jours, les spécialistes, encore, disent que c’est l’économie de paix, suivant la guerre, et les reconstruction de l’Europe dévastée qui a redémarré l’économie. Les dettes de la guerre furent effacée, oubliée, on n’en parla plus.
Et l’économie s’améliora encore. Cette période bénie dura ,selon les spécialistes, encore, jusqu’aux années 70.
Lorsqu’on relit ce raisonnement, on se trouve pris d’un étrange doute.
La crise a duré de 1929 à 1945, début de la guerre, faute d’$. Des sommes inimaginables (et qui n’existait pas un moment avant) furent utilisées à construire des bateaux, des chars, des avions. La moindre usine de jouets ou de laveuses fabriquaient des avions.
Pensons bien à cette idée: Un moment, il n'y a pas d'$. Et un moment après, il y en a.
Et pas qu'un peu. Il fallut employer à l'usine des millions de femmes (début et cause de l'émancipation féminine moderne- ce qu'on évite de dire) et des millions d'hommes à la guerre.
Et il n'y avait plus qu'un commanditaire pour toutes ces dépenses: l'État.
Aussi bien pour les salaires que pour l'achat de croiseurs de guerre.
Que l'on soit en Russie (communiste), en Allemagne (nazie), en Italie (fachiste), au Japon (monarchiste), en Grande Bretagne, aux USA, au Canada, etc. Un seul régime: la dictature.
Et si on avait utilisé cet $ avant?
Il n’y aurait pas eu de guerre. 100 millions (?) de personnes auraient continué à vivre sans dommage physique, sans perdre leurs maisons ou leurs villes.
On ne l’a pas fait parce qu’on ne le voulait pas.
Il y a certainement une pensée à avoir et pour le moment elle ne vient pas.