vendredi 14 août 2009
848. COMMENTAIRE DU PROFESSEUR BULLE SUR LE NO 846-847
L'«argent du sang» consiste t-il à rembourser le prix de l'honneur du père de la fille «déshonorée» comme dans la Bible?
C'est Dieu qui le veut! «Notre Dieu» pas celui des musulmans!) (Celui des Mahométants le veut haussi. Pas de chance!
Ou est-il seulement payé au père lorsque la femme est blessée lors du viol?
La phrase semble dire que l'$ ira à la femme si elle est blessée lors de son viol. Étant donné le contexte social, il y a des doutes! C'est une innovation légales ahurissantes.
Après le viol, la femme sera t-elle lapidée pour avoir perdu son honneur et déshonoré sa famille?
Et si la femme est mariée, son mari a t-il le droit de la tuer?
Ce qui devient un «crime d'honneur».Tout à fait normal. On vient d'en voir une variante au Canada.
Il faudrait préciser. Le professeur Bulle est perplexe. Ces variantes légales existent. Et il y a la traduction de la langue légale à l’anglais et au français.
De même, on ne précise pas ce qu'est un viol.
Si la femme est violée dans le désert et appelle à l'aide mais que personne ne l'entend, le violeur peut payer le prix du sang pour rembourser son crime. Ce qui va d'un âne en bon état de marche ou de sa propre vie.
Si le viol se passe en ville et que la femme appelle à l'aide et que 3 hommes l'entendent, grâce à leurs témoignages, elle sera innocentée également de son crime.
Mais si ça se passe en ville mais que personne n'en sait rien alors qu'on aurait dû l'entendre appeler à l'aide, elle sera lapidée.
Car ça signifie qu'elle a été à proximité d'un homme étranger sans la permission de son mari ce qui est (presque) aussi pire que de consentir à avoir des rapports sexuels dans une ruelle, ce qui est légèrement plus grave que de sortir de la maison sans avoir la permission de son père ou à peine aussi grave que de parler à un homme étranger (chuchoter parce que personne ne l’a entendue) ou de le regarder dans les yeux.
Donc elle a «trompé» son mari, perdu son honneur (la chose la plus précieuse qu'elle avait) (n'étant plus «vierge», il est impossible pour son père de recevoir une dot parce qu'elle n'a plus aucune valeur) (adieu le biel âne ou le chameau!) et déshonoré son père. Si elle n'est pas mariée.
Dans ce cas, elle sera lapidée. De toute façon quoi qu'elle fasse, elle sera lapidée.
Tout est dans la Bible.
On devient confus.
Et on aimerait bien lire le reste de la loi?!
On reste confus. Si Dieu veut que les femmes soient lapidées qu'y pouvons-nous?
*
Ottawa a dépensé quelque 10 milliards de dollars pour appuyer le gouvernement du président Hamid Karzaï et consacre 5 millions de dollars à un projet distinct de réforme du droit familial afghan. (D'après Radio-Canada.)
C'est Dieu qui le veut! «Notre Dieu» pas celui des musulmans!) (Celui des Mahométants le veut haussi. Pas de chance!
Ou est-il seulement payé au père lorsque la femme est blessée lors du viol?
La phrase semble dire que l'$ ira à la femme si elle est blessée lors de son viol. Étant donné le contexte social, il y a des doutes! C'est une innovation légales ahurissantes.
Après le viol, la femme sera t-elle lapidée pour avoir perdu son honneur et déshonoré sa famille?
Et si la femme est mariée, son mari a t-il le droit de la tuer?
Ce qui devient un «crime d'honneur».Tout à fait normal. On vient d'en voir une variante au Canada.
Il faudrait préciser. Le professeur Bulle est perplexe. Ces variantes légales existent. Et il y a la traduction de la langue légale à l’anglais et au français.
De même, on ne précise pas ce qu'est un viol.
Si la femme est violée dans le désert et appelle à l'aide mais que personne ne l'entend, le violeur peut payer le prix du sang pour rembourser son crime. Ce qui va d'un âne en bon état de marche ou de sa propre vie.
Si le viol se passe en ville et que la femme appelle à l'aide et que 3 hommes l'entendent, grâce à leurs témoignages, elle sera innocentée également de son crime.
Mais si ça se passe en ville mais que personne n'en sait rien alors qu'on aurait dû l'entendre appeler à l'aide, elle sera lapidée.
Car ça signifie qu'elle a été à proximité d'un homme étranger sans la permission de son mari ce qui est (presque) aussi pire que de consentir à avoir des rapports sexuels dans une ruelle, ce qui est légèrement plus grave que de sortir de la maison sans avoir la permission de son père ou à peine aussi grave que de parler à un homme étranger (chuchoter parce que personne ne l’a entendue) ou de le regarder dans les yeux.
Donc elle a «trompé» son mari, perdu son honneur (la chose la plus précieuse qu'elle avait) (n'étant plus «vierge», il est impossible pour son père de recevoir une dot parce qu'elle n'a plus aucune valeur) (adieu le biel âne ou le chameau!) et déshonoré son père. Si elle n'est pas mariée.
Dans ce cas, elle sera lapidée. De toute façon quoi qu'elle fasse, elle sera lapidée.
Tout est dans la Bible.
On devient confus.
Et on aimerait bien lire le reste de la loi?!
On reste confus. Si Dieu veut que les femmes soient lapidées qu'y pouvons-nous?
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Ottawa a dépensé quelque 10 milliards de dollars pour appuyer le gouvernement du président Hamid Karzaï et consacre 5 millions de dollars à un projet distinct de réforme du droit familial afghan. (D'après Radio-Canada.)