vendredi 7 août 2009
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Et on commence à s'inquiéter du «déficit» des gouvernements qui devraient obliger à des «coupures».
Ceci pendant que les États riches du monde essaient de ressusciter le système économique en état de choc en lui faisant du bouche à bouche à coups de milliards de subvention et de prêts des citoyens-électeurs-contribuables aussi consommateurs qu'on encourage fortement à consommer, également investisseurs qu'on persuade de «faire confiance au système» et d'investir ce qui leur reste de leur économie.
Pendant ce temps, ceux qui ont encore de l'$ ou en font pendant la crise (système des vases communiquants) «jouent» la Bourse. Qui remonte ou descende selon leur enthousiasme. Ceci analysée par les «journalistes» financier comme des augures au temps où on lisait dans les foie de volailles.
Le Marché est optimiste! La confiance revient dans le Marché.
On est content pour lui.
Mais les high-rollers peuvent aussi jouer à la baisse, pariant que ça va aller mal et encore faire de l'$. C'est prévu dans les jeux possibles.
Est-ce que ça peut durer?
Non.
Est-ce que ça va durer encore un peu?
Oui.
Le professeur Bulle qui n'est pas optimiste de nature pense que ça va aller de plus en plus mal. Mais lentement. L'important est de ne pas le dire, au cas où les gens commenceraient à s'inquiéter. Mais il ne faut pas compter sur le fait qu'ils s'en rendent compte par eux-mêmes si personne ne leur souffle la réponse. Fourmis qu'on écrase, c'est leur état naturel d'être écrasé. Lorsqu'il sentiront la pression d'une semelle, ils se demanderont si ce n'est pas de leur faute. Ou ils se mettront à découvrir Dieu.
Ou le meilleur exemple est celui de la grenouille qu'on fait bouillir dans l'eau froide. Lentement. Lentement.
Ou autre exemple: Les poèles à granules de bois. Chacune tombe dans la flamme à tour de rôle et toutes ensemble fournissent de la chaleur. Sitôt carbonisée, une autre arrive. En fait, plusieurs et beaucoup. Leur chaleur ne les sert pas, elle est destinée à un autre. Elles font simplement parti d'un cycle de transformation de l'énergie. Arbre, bois, poussière de bois compressée. Énergie concentrée. Énergie libérée. Chaleur bienfaisante pour le propriétaire du poèle. Personne ne s'intéresse à ce parcelles provisoires d'énergie. Leur rôle bref ne leur est pas destiné et ne leur servira en rien. L'important est qu'ils soient nombreux. Et ne remarquent pas trop le moment - assez long chez les humains contrairement aux granules de bois - où on leur extrait de l'énergie.
Pendant des milliers d'années, ils ne se sont rendus compte de rien, pourquoi est-ce que ça changerait? Ils vont tout à coup utiliser 11% de leur cerveau?
Ceci pendant que les États riches du monde essaient de ressusciter le système économique en état de choc en lui faisant du bouche à bouche à coups de milliards de subvention et de prêts des citoyens-électeurs-contribuables aussi consommateurs qu'on encourage fortement à consommer, également investisseurs qu'on persuade de «faire confiance au système» et d'investir ce qui leur reste de leur économie.
Pendant ce temps, ceux qui ont encore de l'$ ou en font pendant la crise (système des vases communiquants) «jouent» la Bourse. Qui remonte ou descende selon leur enthousiasme. Ceci analysée par les «journalistes» financier comme des augures au temps où on lisait dans les foie de volailles.
Le Marché est optimiste! La confiance revient dans le Marché.
On est content pour lui.
Mais les high-rollers peuvent aussi jouer à la baisse, pariant que ça va aller mal et encore faire de l'$. C'est prévu dans les jeux possibles.
Est-ce que ça peut durer?
Non.
Est-ce que ça va durer encore un peu?
Oui.
Le professeur Bulle qui n'est pas optimiste de nature pense que ça va aller de plus en plus mal. Mais lentement. L'important est de ne pas le dire, au cas où les gens commenceraient à s'inquiéter. Mais il ne faut pas compter sur le fait qu'ils s'en rendent compte par eux-mêmes si personne ne leur souffle la réponse. Fourmis qu'on écrase, c'est leur état naturel d'être écrasé. Lorsqu'il sentiront la pression d'une semelle, ils se demanderont si ce n'est pas de leur faute. Ou ils se mettront à découvrir Dieu.
Ou le meilleur exemple est celui de la grenouille qu'on fait bouillir dans l'eau froide. Lentement. Lentement.
Ou autre exemple: Les poèles à granules de bois. Chacune tombe dans la flamme à tour de rôle et toutes ensemble fournissent de la chaleur. Sitôt carbonisée, une autre arrive. En fait, plusieurs et beaucoup. Leur chaleur ne les sert pas, elle est destinée à un autre. Elles font simplement parti d'un cycle de transformation de l'énergie. Arbre, bois, poussière de bois compressée. Énergie concentrée. Énergie libérée. Chaleur bienfaisante pour le propriétaire du poèle. Personne ne s'intéresse à ce parcelles provisoires d'énergie. Leur rôle bref ne leur est pas destiné et ne leur servira en rien. L'important est qu'ils soient nombreux. Et ne remarquent pas trop le moment - assez long chez les humains contrairement aux granules de bois - où on leur extrait de l'énergie.
Pendant des milliers d'années, ils ne se sont rendus compte de rien, pourquoi est-ce que ça changerait? Ils vont tout à coup utiliser 11% de leur cerveau?