DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP

DOUTEUR EST L'AMI DE MONSIEUR HENRY DICKSON ET DE MONSIEUR MARCEL DUCHAMP ET L'AMI DE DAME MUSE ET DES MUTANTS GÉLATINEUX LGBTQ OGM ET DE MADEMOISELLE TAYTWEET DE MICROSOFT - SECONDE TENTATIVE OFFICIELLE D'Ai - INTELLIGENCE ARTIFICIELLE - ET DE MONSIEUR ADOLF HITLER, CÉLÈBRE ARTISTE CONCEPTUEL AUTRICHIEN ALLEMAND CITOYEN DU MONDE CÉLÈBRE MONDIALEMENT CONNU - IL EST DANS LE DICTIONNAIRE - SON OEUVRE A ÉTÉ QUELQUE PEU CRITIQUÉE MAIS ON NE PEUT PLAIRE À TOUT LE MONDE ET PERSONNE N'EST PARFAIT ! VOILÀ!

DOUTEUR EST L'AMI DU PROFESSEUR BULLE QUI EST L'AMI DE DOUTEUR

DOUTEUR EST L'AMI DU PROFESSEUR BULLE QUI EST L'AMI DE DOUTEUR
DOUTEUR - DE LA FÉDÉRATION INTERNATIONALE DU DOUTE EST AMI DU PROFESSEUR BULLE - DE L'INTERNATIONALE SITUATIONISTE CONSPIRATIONNISTE - DES THÉORICIENS DU COMPLOT ET DES CONSPIRATIONS ET DES COMPLOTISTES ET CONSIRATIONISTES - AMI DES THÉORICIENS DU NON COMPLOT ET DES THÉORICIENS DE L'EXPLICATION ET DE L'UNION DES JOVIALISTES ET INTELLECTUELS ORGANIQUES - AUTISTE ASPERGER GEEK RELATIVISTE CULTUREL PYRRHONIEN NÉGATIONNISTE RÉVISIONNISTE SCEPTIQUE IRONIQUE SARCASTIQUE - DÉCONSTRUCTEUR DERRIDADIEN - AMI DES COLLECTIONNEURS DE BOMBES ATOMIQUES - AMI DES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES ET FONDAMENTALES ET AMI DE L'ATOME CAR LA FUSION OU LA FISSION NUCLÉAIRE SONT VOS AMIS

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT

UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT
LES MUTANTS EXTERMINERONT OU NON LES HUMAINS - ET NOUS TRAITERONS PROBABLEMENT AUSSI BIEN QU'ON SE TRAITE NOUS-MÊMES ENTRE NOUS - ET PROBABLEMENT AUSSI BIEN QUE L'ON TRAITE LA NATURE ET TOUT CE QUI VIT

samedi 29 août 2009

914

COMMENTAIRE DU PROFESSEUR BULLE SUR LE 913 QUI NE DEMANDE QUE ÇA!

Mon dieu! On apprend des choses ici. Le prestige du Canada (donc celui de tous les canadiens) va mal. Que faut-il faire pour qu’il aille mieux?

Premièrement. Le Canada a un prestige. Première nouvelle.

La ménagère qui est une personne pratique et matérialiste se demandera à quoi ça sert et pourquoi?

Déjà que le téléroman Virginie a perdu sa Virginie noireaude pour se retrouver avec 2 Virginie blondes. On a des bouffées de chaleur pour moins que ça!

Une fois qu'on a repris ses esprits et intériorisé (il s'agit là du comportement d'un intellectuel et non d'une ménagère) le fait, le suspence n'arrête pas là. Le Canada a une réputation (il aurait pu en avoir 2. Une de rechange. Comme les épluches-patates. On les perd toujours et il est utile d'avoir au moins 2.) Et cette réputation, il risque de la perdre.

Car sa réputation va mal!

D'abord, personne ne savait qu'il (elle) allait si mal. On s'occupait de ses petites affaires sans savoir. Alors qu'un voisin était au plus mal. Pas tant que ça mais ça aurait pu.

Comme monsieur Jourdain faisant de la prose sans le savoir; osculté par les médecins de Molière qui le croyaient possédé par Satan, recommandant saignée et lavement pour son bien-être.

Le Canada a une réputation sans le savoir. Ou en grande timide, il ne le dit à personne. Ou tout le monde s'en foutait.

On est précipité dans un monde dont la ménagère ignorait tout. Et le professeur Bulle contemplant sa collection d'épluche-patates, rassuré dans le sentiment d'être prêt à faire face à toute éventualité ou situation catastrophique se découvre hagard. Il s'inquiète. Son coeur de perruche s'emballe.

Mais dans quel monde vivons-nous dirait grand mère si elle vivait encore!

Comme un grand malade sur lequel on se penche. Va t-il mieux? Ira t-il mieux? Doit-on apporter des bonbons?

On respire. On est passé proche. Il est en rémission.

Ce n'est pas très clair. Il faut deviner entre les lignes.

On vient de décrire la recette. La prescription. Car tout problème doit avoir sa solution.

Il faut que le Canada envoie plus de soldats à l’étranger.

Une tarte au pomme ou des carrés aux sucres ou aux dates ne suffiront pas.

Et dans plus d’endroits.

Certains découvrent que le Canada a des soldats. Quelques-uns de ces certains n'ont aucune idée de leur usage. Puis la ménagère apprend qu'il (le Canada) les envoie ailleurs. Où? Dans un endroit bizarre appelé «à l'étranger». (Il y a déjà ici des endroits bizarres appelés «régions»)

C'est ce qui arrive lorsqu'on a un instant d'inattention. Fiou! Des tas de choses se passent, on est distrait, au courant de rien. Et paf! La Sainte Vierge vous apparaît avec un message pour le pape. Ou, en presque aussi grave: La nouvelle. En gros titre dans tous les journaux. Le Canadien ne fera pas les séries. Notre pool de hockey est foutu.

On ne peut pas tout savoir.

Mais la recette exige plus d'ingrédients. On est dans la haute cuisine.

Il ne faut pas seulement qu'il y ait des soldats et qu'ils visitent l'étranger. Après tout, on est soi-même été (allé?) en pélerinage à Sainte-Anne. Comme Jacques Demers lorsque le Canadien était au plus mal. Et les Nordiques avant. Si le capitaine n'y pouvait rien. Si les joueurs payés à millions ne pensaient qu'à courir les fillettes. Il ne restait plus que l'intervention divine.

Prudemment. En commençant par Sainte Anne. Puis Marie. Puis Jésus. Puis le Bon Dieu.

Il y en a qui commencent pas Saint-Joseph. Mais il faut aller à Montréal ce qui est un peu trop étranger pour beaucoup.

Nouvelle. Lorsque l'on dit que le Canada envoie des soldats à l'étranger, on ne parle pas de Montréal. Il l'a déjà fait dans le passé. Et le refera peut-être un jour. Mais on parle d'un étranger vraiment étranger, un étranger plus loin. Il faut prendre un train. Un bateau. Un avion. C'est plus loin que Terre Neuve.

Non. Il ne suffit pas d'envoyer des soldats apprendre l'Allemand. Il faut les sacrifier. Si. Si. L'auteur le dit.

On apprend aussi que c’est grâce au «sacrifice» des soldats qu’il a gagné cette réputation qu’on lui envie.

Il ne suffisait pas d'envoyer des soldats en voyage. Ils étaient contents. Et tout à coup, ils apprennent la nouvelle. On voulait leur faire la surprise. Émotion!

C'est comme la gastronomie. Avec le cocq au sang. On ne peut pas faire de jus et de sauce sans sang. Ou c'est comme le boudin. Il faut un cochon et un couteau...

Dans les fermes ancestrales, c'était la jeune fille la plus jeune qui faisait ça. Ce qui la préparait (sans qu'on l'informe des détails) à l'adolescence et à sa nuit de noce.

C'est là que ça devient subtil. Toutes ces informations à la fois et la tête vous tourne. Vous les repassez en revue.

Il a une réputation. Première nouvelle. Comme lorsqu'on découvre que son voisin a gagné un prix de beauté.

Et cette réputation, on la lui envie. Il y a des gens assez méchants sur cette terre pour envier ce prix de beauté. Cette belle réputation.

Et c'est plus pervers. Il y a des gens assez mesquins pour nous envier. Qui n'ont rien d'autres à faire. Et il faut absolument qu'ils nous envient. Si personne ne nous envie, on se sent moins bien.

Tant d'émotions et de sentiments. On a l'impression de lire le journal personnel d'une adolescente. Mais précipitée tout d'un coup, avec le même cerveau lilas dans le monde d'Ulysse et la guerre de Troie. Et qui ne s'en est jamais remise.

Ouf, ce fut difficile! Les morts, d'abord. Ou ensuite.

Car un instant d’inattention peut avoir de grave conséquence car il y a risque que «le Canada perde de sa réputation internationale, durement gagnée grâce au sacrifice de jeunes hommes et femmes».

Vous êtes sur le bord du précipice. Il reste un but dans la partie pour sortir de l'égalité. Et c'est le but!

Mais l'arbitre le refuse.

Vous avez une réputation. Tout d'un coup, vous ne l'avez plus. Et un moment avant, vous n'en aviez pas du tout. Il me semble que vous ne vous en portiez pas plus mal. Qu'est-ce qu'on a foutre qu'un voisin gagne un prix d'excellence en prononciation?

Mais s'il perd son prix?

C'est comme la grippe. Un rien et ça se complique en pneumonie.

La ménagère tressaillle.

Et le professeur Bulle s'accroche à ses épluches-patates en inox. Les presse contre sa poitrine. Sentiment bienfaisant.

C'est comme le poèle à bois. Pour avoir chaud, il faut bruler du bois. On ne se chauffe pas avec les buches d'hier. Ou de ce matin. Il faut sans cesse y enfourner de bûches. Ou, au moins, faire une attisées matin et soir.

La ménagère pense que le Canada est un gros poèle à bois qui ne chauffe que si on y enfourne des jeunes garçons. Alors, il ronronne de plaisir. Et des jeunes filles. Car c'est un poèle à bois moderne.

Elle contemple son petit garçon en train de jouer avec un fusil de plastique et en a des frissons.

Si on lui demande, comme on a déjà demandé aux mères dans le passé: Donneriez-vous votre fils pour la patrie? Quelle serait sa réponse!

Autre question qu'on eut à répondre les mères du passé. Et si ce fils avait mal tourné -malgré ses sages conseils et ses coups de tue-mouches- et refusait de se rendre à son régiment comme la lettre à lui envoyée le spécifait (avec l'adresse) et lors de l'arrivée des dignes recruteurs qu'il préférait se cacher dans la cave ou le grenier ou aller dans le bois. Le dénoncerait-elle?

Car elle préférerait voir son fils mort que déshonorée. Elle préférerait le tuer de ses mains plutôt que de faire preuvre de lâcheté. Plus tard, quand plus personnes ne se souviendrait des motifs de cette guerre, elle elle se souviendrait avec émotion de ses jeunes années et regarderait ses photos d'enfants pendant les années qu'il lui resterait à vivre. Avec un sentiment maternel de fierté. Son fils a donné sa vie pour sa patrie. Et ses 2 jambes.

La ménagère est perplexe. C'est là son moindre défaut.

Quand la ménagère est inquiète, elle mange des biscuits ce qui la fait engraisser.

Elle apprend ensuite que les diverses raisons données pour expliquer l’intervention du Canada en Afghanistant (l'étranger en question) n’auraient pas la même importance: « des raisons de sécurité (empêcher que l'Afghanistan ne redevienne un refuge pour le terrorisme international), humanitaires et idéologiques (aider la population afghane et instaurer un régime démocratique), ou de prestige. C'est ce dernier argument qui se révèle le plus convaincant.»

On est content de le savoir.

Pas la ménagère dont la tête tourne et qui bouffe des biscuits.

Par contre, le professeur Bulle lui est content. Lui qui adore apprendre et a toujours rêvé d'être réincarné en tv, à l'époque où il n'y avait pas mieux. Ou en étagère de livres. Avant la tv. Et en ordinateur depuis qu'il y a mieux que la tv.

Des informations de plus.

Les informations, c'est comme les petits chats. On s'habitue. Tout à coup, il y en a 6. Ça vient par portée. Et c'est exponentiel. Vous en avez 144 avant de faire ouf!

Et comme les chats, on s'habitue à elles.

Et tout à coup, la tv décide de les changer. On répète toujours la même chose puis un soir, le téléjournal fait comme s'il n'y avait jamais eu d'avant. L'information a changé. Comme un chat ou une perruche mue. Il y a des poils partout. Ou des plumes.

On vous disait qu'on était en Afghani pour «instaurer la démocratie». Protéger les droits de la femme. Construire des puits. Et des écoles.

Et on était content.

On finissait par s'habituer.

Et paf! arrive une autre nouvelle.

On s'y fera à elle aussi.

C'est la première fois qui est difficile.

On est content aussi de savoir qu’instaurer la démocratie, l’humanitarisme et la protection des droits de l’homme (et de la femme) relève de l’idéologie.

Même si c'est écrit d'un ton un peu méprisant.

On apprend que le Canada aurait un rôle de leader. Non en Afghanistan, ce qui fait une trop grosse bouchée à manger et qui est réservé dans l’échelle sociale aux USA mais à Kandahar, une petite province du pays.

Il y a beaucoup de sable.

L'industrie du sable est contente.

Il aurait aussi ailleurs qu’à Kandahar une influence, une crédibilité et une réputation de fiabilité.

Ainsi qu’une «capacité d’influer sur le règlement des crises à l’avenir.»

On répète le paragraphe entier pour que mes yeux embués de larmes puisse le distinguer.

«Comme l'indiquait le rapport Manley en 2008, le rôle de leader que le Canada s'est acquis à Kandahar lui "confère une influence et une crédibilité notables". S'il abdiquait cette responsabilité, le Canada perdrait sa "réputation de fiabilité qu'il s'est taillée sur la scène internationale" ainsi que "sa capacité d'influer sur le règlement des crises à l'avenir".»

Mais c’est trop beau pour être vrai, le danger guette. Car s’il «abdiquait cette responsabilité» (son rôle de leader) il perdrait sa réputation.

Et les crises à venir sans cette influence bénéfique serait encore pire. On en frémit.

Il est impossible pour le Canada de rester chez lui.

Le monde a besoin de lui.

Il y a 7 milliards de monde dans les Monde. Le Canada doit faire dans les 30 millions. La population de l'Afgani. Mais ses sages conseils sont attendus, espérés.

Mais il doit prouver qu'il mérite de rôle de sage et de mentor.

Encore le poèle à bois. Hop! Une fournée de jeunes recrues. Hop! un lot d'infirmes.

Il a fallu 125 morts en Afghanistan pour avoir toutes ces belles choses. Était-ce trop cher payé? On doit conclure si on suit l’auteur que non. Il en faudrait plus.

Et des hommes vivants aussi puisque les morts sont pigés parmi eux. Et pas seulement en Afghani mais ailleurs. Où se demande la ménagère?

Relisons cette belle phrase si... si... tant...

«il perdrait aussi sa capacité d'influer sur le règlement des crises à l'avenir».

Vous l'élève dans le fond. Vous dormez! Ne niez pas! Qu'est-ce que je viens de dire?

Comment? Il y aura des crises à l'avenir. Encore!

«Toutefois, préciser aujourd'hui où dans le monde le Canada pourra préserver sinon accroître son prestige international demeure illusoire. Tout dépend d'où l'attention de Bruxelles et de Washington convergera.»

On est donc content de savoir que les troupes Canadiennes seront envoyées là où l’Otan et les USA en auront besoin. Et qu’en échange, le Canada en sortira plus crédible.

On doit rassurer l’auteur qui se fait un sang de poulet que le Canada (et ceux qui le dirigent) n’a aucune intention de s’en aller de l’Afghani. Quoique les marionnettes présentement au pouvoir affirment.

On devait partir en 2009. On a voté pour rester jusqu’en 2011. Une petite bouchée de plus à avaler pour bébé. Une cuiller pour papa. Une cuiller pour maman.

Qu’est-ce qui fait dire au professeur Bulle que nous allons rester ?

Des indices. On vient d’acheter des hélico de guerre pour 3 milliards. Et divers équipements, dont des avions de transport de troupes et autres babioles qui seront toutes livrées en 2012 et plus tard. Mettrons-nous tous ces beaux joujoux dans un musée? Car si nous ne sommes plus là après 2011, nous n’en avons plus besoin.

Sauf dans le cas d’une insurrection appréhendée au Québec à la suite d’un référendum gagnant? Par 51%.

Et ce n’est qu’un début. On vient d’annoncer que 500 milliards seront dépensés pour moderniser l’armée canadienne. Pour défiler le jour du Souvenir?

La ménagère s’attriste. On apprend aux enfants à ne pas mentir. Serait-il possible que des grandes personnes politiciennes et militaires mentent. Abusent de notre bonne foi. Sans compter de notre compte en banque. Il va de soi que l’$ ne viendra pas des érables.

On apprend ailleurs qu’un général étatsuniens affirment qu’il faudra 5 ans de plus pour pacifier le pays. Un général anglo d’Angleterre, lui dit qu’il faudrait 45 ans. Le candidat cancéreux défait lors de la course de lapin-tortue de la présidence US disait qu’il fallait rester 100 ans en Irak. Il avait probablement d’aussi belles pensées pour l’Afghani

Dans son monde imaginaire peuplé d’elfes et de dragons dirigés par des petites fille jouant à la madame et se distribuant du thé dans de petites théières en plastique, il y a de jolis mots comme «prestige». Unité psychologique enviable censée motiver les actions des plus froids des montres froids comme on a déjà décrit les États.

Qu’il est triste de révéler à la personne sensible et naïve que le père Noël n’existe pas et qu’il y a quelqu’un dans le costume du bonhomme Carnaval qui n’est –révélation- qu’un costume avec une grosse tête vide.

Sous le modèle du Petit Cathéchisme bien connu des vieux enfants, on peut donner des réponses simples.

Pourquoi sommes-nous en Afghani?

Parce que Jean Chrétien, dans sa sagesse, a refusé d’accompagner nos alliés en Irak. Malgré les supplique de son bon ami Bush. Et malgré les conseils des généraux canadiens qui ne demandaient pas mieux que d’y aller. À se souvenir, si nous (heu!) (nous n’avons rien à faire dans ce genre de décision) (mais nous apprenons qu'une personne seule pouvait décider d’y aller et elle a refusé) les avions écouté, nous serions en Irak en train de nous faire massacrer (ce qui s’appelle gagner la guerre). Et ce sont ces crétins de militaires pas capable de voir le bout de leur nez qui dirigent (sous tutelle des USA) en Afghani. Incapables d’empêcher de brûler le Manège Militaire de Québec dont ils avaient la garde, ils vont gagner une guerre. Que le dieu des perruches nous préserve!

Il va de soi que la rebuffade de monsieur Chrétien ne nous a pas amené de belles risettes de la part de notre «allié» principal. Pour plus de détails, relisez Le Parrain. On était en plein post-partum du 11 septembre. De braves politiciens Ussessiens ont donc dénoncé le Canada comme un traître, abritant des terroristes. Ce qui a amené de braves citoyens US (du genre de celui qui a enlevé une fillette de 11 ans pour la garder en captivité pendant 19 ans et lui faire 2 fillettes «avec qui il couchait tous les soirs sans les toucher» à tirer sur les voitures des touristes et les camions canadiens lorsqu’ils traversaient les frontières. Des représailles commerciales dont l’histoire du bois ne donnait qu’un avant goût se préparaient. On est dans la Mafia mondiale, il ne faut pas l’oublier.

Aussi, comprenant le sens de l’Histoire le nouveau premier ministre Paul Martin décida d’envoyer des troupes en Afghani. Mais pas en Irak. Ce qui déplu encore. Mais cette preuve de bonne volonté contenta les carnassiers pour le moment.

Combien de temps durera ce moment?

Le nouveau président qui a succédé à monsieur Bush qui sera peut-être jugé un jour pour crime de guerre a fait croire à ses vertus pacifiques lors de sa campagne (on est politicien ou non) et il a décidé d’envoyer encore plus de troupes en Afghani. Et le Canada s’en irait?

Nous serons là tant que les USA l’exigeront.

On pourrait dire qu’on a fait contre mauvaise fortune bon cœur. Mais les militaires n’attendaient que ça. Ce n’est qu’en temps de guerre qu’on les respecte. Qu’il ya des promotions, des médailles, des budgets à volonté. Bar ouvert.

Et quelle meilleure façon que d’entraîner les recrues à la guerre. Quoiqu’on fasse, même avec les initiations les plus dégueux, et des officiers les plus hystériques, on ne fera jamais mieux comme exercice qu’une vraie guerre avec de vrais ennemis. Non des collègues de travail appelé bleu ou rouge. Avec des rubans. On s’entraîne pour les guerres du futur au lieu de répéter les batailles du passé comme il est de coutume dans les armées. On est prêt à gagner la première guerre mondiale quand la deuxième éclate. On est tout surpris. Il n’y a rien qu’on a appris. Et on est enfin prèt à affronter les millions d’hommes de l’armée rouge sur les vastes terres que l’URSS s’effondre. Pas de chance. On dit maintenant que les guerres du futur seront de quatrière génération. Des petits groupes d’insoumis, de rebelles, utilisant la technique de la guérilla des tribus indiennes. On préfère acheter leur gouvernement. Ou commanditer un coup d’État. Modèle Chilien. Mais il y aura toujours des gens que l’Ordre international ne satisfera pas. Il faudra les tuer. Un à un. Car ils ne se battront pas en rang dans le désert comme l’armée de Saddam Hussein, ex-allié des USA (qui avait commandité sa prise du pouvoir) et qui devenu trop nationaliste (il voulait que le pétrole local profite à son peuple) mécontenta. On raconte encore dans les base US le plaisir qu’il y avait à les mitrailler du haut des airs en rase-motte. Et lorsqu’il recourut aux méthodes de la guerre 14-18 en camouflant ses troupes dans les tranchées, comment il fut amusant des les enterrer vivant avec des chars d’assaut munis de pelle à neige.

Maintenant, on aura à faire à un ennemi non indentifiable alors que vos troupes le seront. Paysan le jour, il prendra une pose de 10 minutes pour camoufler une mine. Ou tirer dans le dos d’un de vos hommes. Parce qu’il ne sera pas content. Si vous déterrez 10 mines vous oublierez le numéro 11. Si vous tuez 10 d’entre eux, ce qui ne compte pas puisqu’ils sont des héros et des martyres, le groupe suivant tuera un autre de vos hommes.

On discutera des principes un autre moment.

Il va de soi que ces braves gens pensent créer la réalité ou la transformer selon leur désir. Il faut simplement tant d’homme et tant de $. C’est peut-être possible si on a autant d’hommes que l’on veut ,autant d’$ que désiré et tout le temps du monde. Ces 3 choses manquent. Bon, les chômeurs ne manquent pas, pas plus que les immigrants voulant leur carte verte à qui on dit que s’enrôler est un bon moyen pour. L’$. On est encore en crise économique. Et elle ne fait que commencer. Dans une guerre, l’$ se transforme en temps. Le nombre d’imbéciles prêts à se faire tuer étant infini. Mais les imbéciles occidentaux coûtent cher.

De la même façon que les entreprises d’ici délocalisent leurs usines là où il y a du cheap labor. Dans les pays du tiers monde où le temps humain ne vaut rien. Là aussi ,la vie humaine ne vaut rien. Et elle est en nombre infini.

On ne répète jamais assez que l’Afghani a une population de plus de 30 millions. Tout le monde ne se bat pas, heureusement, mais pour un mort que l’on fait il y a 10 combattants – peu importe comment on les appelle- qui sortent.

On remarquera qu’on mentionne à peine le nombre des morts ennemis. On ne les voit jamais. Et encore moins les blessés. Que l’on torture sans doute dans un coin.

Par contre, on nomme chaque militaire (les bons) qui tombe.

On les compte. On est rendu à 125.

Personne ne fait le total des morts d’en face. On dit 1 million en Irak.

On aura beau en tuer tant qu’on voudra (femme et enfant en prime) (dommage collatéraux), certains réussiront à tuer de temps en temps un bon.

125. 126.

200.

300.

À un moment donné, la population en aura assez.

100 millions par mois. Uniquement pour le Canada.

10 milliards jusqu’à présent.

On dit 15 milliards à la date de fin des opérations. 2011. Date imaginaire, je dis.

Malgré tous les wet dream de l’État Major qui aime tant les médailles et les défilés aux morts, à un moment donné, ce sera assez.

Et on trouvera un prétexte pour revenir. Et on dira qu’on a gagné. Et que nos objectifs les plus importants ont été atteints. Et on sera content.

Pas les 200-300 morts qui auront été nécessaires pour que ce processus intellectuel s’accomplisse. Mais on n’y peut rien, les cerveaux reptiliens sont lents.