vendredi 20 novembre 2009
1449. COMMENTAIRE DU PROFESSEUR BULLE SUR LE NO. 1445 ET 1315
On sait que les gouvernements sont lents à se virer de bord. On peut se demander parfois d'où leur vient l'impulsion soudaine pour le mouvement qui nous apparaît subit mais qui peut avoir été décidé de longtemps et passé par bien des comités avant d'accoucher d'une souris. Ce qu'on prend comme acte du gouvernement peut aussi venir d'un étage de ministère.
Comme un des rôles de l'État est de redistribuer l'$ public. Généralement sous forme de services destinés à la population (les électeurs parfois appelés citoyens). On oublie qu'il redistribue encore et bien plus à d'autres entités bien plus puissante que la population: les compagnies.
50% des revenus des compagnies (et de leur travail) vient des différents gouvernements: municipal, provincial, fédéral.
L'État redistribue bien plus d'$ (venant des taxes) aux hommes d'affaires qu'aux citoyens de base sans importance. (On ajoute les déductions fiscales et la permission de faire laver son $ dans les paradis fiscaux.)
Il va de soi que n'importe quel ministère est entouré de parasites qui veulent une partie de cet immense capital.
Et l'industrie de la sécurité comme celle des courses de chevaux ou du ping pong ou des bingos veut sa part.
Surtout dans un climat social où tous les médias contribuent avec gaieté à propager une peur panique.
La sécurité devient donc un bien précieux, une demande du bon peuple auprès de son protecteur. Et même s'il ne demande rien, la police, les services secrets, l'armée diront en choeur que le peuple a besoin d'être protégé. Au besoin contre lui-même. Car il a tendance, parfois, à prendre de mauvaises décisions. Comme d'exiger que cesse la guéguerre Afghane qui engraisse si bien l'État Major et les industries militaires.
N'oublions pas que le Canada, malgré sa petite population contribue au marché de l'armement mondial. En vendant à crédit si besoin.
Il est donc tout à fait normal que le beau-frère du cousin d'un sous-ministre qui est actionnaire d'une compagnie de cloture reçoive un contrat pour «sécuriser» les traversiers.
Dans ce cas, comme dans tout ce qui concerne la «sécurité publique» ceux qui ne sont pas d'accord n'ont qu'à aller se faire inspecter aux douanes ou dans l'aéroport le plus proche.
Comme un des rôles de l'État est de redistribuer l'$ public. Généralement sous forme de services destinés à la population (les électeurs parfois appelés citoyens). On oublie qu'il redistribue encore et bien plus à d'autres entités bien plus puissante que la population: les compagnies.
50% des revenus des compagnies (et de leur travail) vient des différents gouvernements: municipal, provincial, fédéral.
L'État redistribue bien plus d'$ (venant des taxes) aux hommes d'affaires qu'aux citoyens de base sans importance. (On ajoute les déductions fiscales et la permission de faire laver son $ dans les paradis fiscaux.)
Il va de soi que n'importe quel ministère est entouré de parasites qui veulent une partie de cet immense capital.
Et l'industrie de la sécurité comme celle des courses de chevaux ou du ping pong ou des bingos veut sa part.
Surtout dans un climat social où tous les médias contribuent avec gaieté à propager une peur panique.
La sécurité devient donc un bien précieux, une demande du bon peuple auprès de son protecteur. Et même s'il ne demande rien, la police, les services secrets, l'armée diront en choeur que le peuple a besoin d'être protégé. Au besoin contre lui-même. Car il a tendance, parfois, à prendre de mauvaises décisions. Comme d'exiger que cesse la guéguerre Afghane qui engraisse si bien l'État Major et les industries militaires.
N'oublions pas que le Canada, malgré sa petite population contribue au marché de l'armement mondial. En vendant à crédit si besoin.
Il est donc tout à fait normal que le beau-frère du cousin d'un sous-ministre qui est actionnaire d'une compagnie de cloture reçoive un contrat pour «sécuriser» les traversiers.
Dans ce cas, comme dans tout ce qui concerne la «sécurité publique» ceux qui ne sont pas d'accord n'ont qu'à aller se faire inspecter aux douanes ou dans l'aéroport le plus proche.