mardi 24 novembre 2009
1513. COMMENTAIRE DU PROFESSEUR BULLE SUR LE 1512 ET 1505
Notre bon gouvernement si à l'écoute des besoins des consommateurs de politique nous inonde de nouvelles lois. En voilà une nouvelle. Nous le remercions.
On remarquera que ces lois existent déjà en ce qui concerne la pédophilie qui est - rappelons-le- interdite.
Comme tout auteur de roman, l'auteur politicien a des raisons personnelles d'écrire un texte. Et derrière et dessous ce texte, il y a ce que les universitaire qui étudient la littérature appelle le «sous-texte». Ce que l'auteur a vraiment voulu dire. Que ce soit par cachotterie, pudeur ou inadvertance. Pervers confus ou styliste accompli.
Peut-être y a-t-il des choses que l'auteur ne veut pas rendre publique? On lui conseillerait alors de se taire et de ne rien écrire. Mais peut-être que saisi de la manie dactylographique, il ne peut s'empêcher d'ortographier des choses comme le pervers moyen ne pourra se retenir de se masturber devant une école primaire.
Généralement, quand un État se préoccupe de morale - quand il existe déjà des lois- il faut se méfier.
Quand un politicien parle de morale, on peut être sûr: qu'il a une maîtresse (ou un amant) quel que soit son sexe. Il boit. Se drogue. Bat sa femme. Harcèle sa secrétaire. Au choix. On peut le soupçonner du pire.
Des milliers d'exemples de la chose nous ont enlevé toute illusion. Et ce n'est que parce que la contenance moyenne des cerveaux en neurones actives est très limitée qu'ils peuvent éternellement répéter les mêmes vieux trucs.
Par effet de levier, l'État se sert d'un problème réel ou imaginaire (ou un peu des deux) qui fâche les gens pour introduire les choses qui le préoccupent vraiment.
L'État se fout absolument des enfants sinon il y a longtemps qu'il n'y aurait plus d'affamés, de banques alimentaires et de petits déjeuners offerts aux enfants pauvres de Montréal par des groupes généreux. Parce que ce ne serait plus nécessaire. Et c'est nécessaire parce que des enfants ont trop faim lorsqu'ils arrivent à l'école pour écouter le cours.
On est au Québec pas en Afrique.
On est au Canada, le «plus meilleur pays du monde» comme disait un grand patriote amateur de golf.
Alors que veut l'auteur appelé État? Évident. Comme tous les États depuis que le monde existe. Contrôler la vie des gens. Leurs actes. Et d'abord leurs pensées.
Censurer.
Il y a certaines idées qui sont menaçante pour le Pouvoir. Il faut donc les empêcher de naître et de se répandre et de contaminer les esprits fragiles.
De la même façon que la police et les services secrets utilisent beaucoup plus d'$ à espionner les gauchistes et les syndicalistes que les mafieux. Sinon, il y a longtemps que les mafiosi (pas seulement italien) connus de tous les services de police serait en prison.
Il y a donc des tas de pensées dont l'État veut préserver ses petits poussins. Il faut leur éviter ces vilaines influences.
Si l'État, le gouvernement, les partis politiques se souciaient vraiment des enfants, il n'y aurait plus de pauvres. Comme par hasard, les parents pauvres font des enfants pauvres. Ce qui est étrange.
Et, étrangement, il y a des plus en plus de riches. Et de plus en plus de gens immensément riche. Autant que les rois anciens.
Et tout le monde trouve ça normal. Et personne ne voit le rapport entre un phénomène et un autre.
Revenons aux charmants enfants.
Ne pas oublier que l'enfance est courte. Ensuite, commence le dressage scolaire. Dans des établissements spécialisés, on inculque bien plus la docilité que des manières de penser. Ou, s'il y a une manière de penser, ce ne sera jamais celle de douter ou de remettre en question les choses mais d'accepter tout ce que peuvent dire les gens «biens».
Et jamais on ne parlera du pouvoir et de sa répartition. Et on ne nommera nulle part qui l'exerce vraiment.
Dans notre démocratie théorique où on accorde aux gens sans intérêt la permission de voter tous les 4 ans pour du pareil au même, ceux qui dirigent officiellement (en se remplaçant les uns les autres) ne sont que les métayer, les régisseurs et les représentants de ceux qui ont la puissance. Gens, groupes et organismes peu nombreux préférant rester dans l'ombre.
Revenons aux enfants qui semblent soudainement tellement préoccuper notre bon État.
Ainsi, la brève enfance terminée, les ex-enfants commenceront leur vie d'esclave au bénéfice de l'élite commerçante, marchande et financière.
Dans l'unique but de les enrichir. Comme on traie les vaches.
Une fois bien utilisé, on les rejettera comme des peaux de bananes.
Ainsi est le présent et l'avenir des enfants.
Content?
Ne devrait-il pas y avoir une vraie loi contre l'exploitation des enfants? Et des parents?
Car l'exploitation n'est pas seulement sexuelle.
On remarquera que ces lois existent déjà en ce qui concerne la pédophilie qui est - rappelons-le- interdite.
Comme tout auteur de roman, l'auteur politicien a des raisons personnelles d'écrire un texte. Et derrière et dessous ce texte, il y a ce que les universitaire qui étudient la littérature appelle le «sous-texte». Ce que l'auteur a vraiment voulu dire. Que ce soit par cachotterie, pudeur ou inadvertance. Pervers confus ou styliste accompli.
Peut-être y a-t-il des choses que l'auteur ne veut pas rendre publique? On lui conseillerait alors de se taire et de ne rien écrire. Mais peut-être que saisi de la manie dactylographique, il ne peut s'empêcher d'ortographier des choses comme le pervers moyen ne pourra se retenir de se masturber devant une école primaire.
Généralement, quand un État se préoccupe de morale - quand il existe déjà des lois- il faut se méfier.
Quand un politicien parle de morale, on peut être sûr: qu'il a une maîtresse (ou un amant) quel que soit son sexe. Il boit. Se drogue. Bat sa femme. Harcèle sa secrétaire. Au choix. On peut le soupçonner du pire.
Des milliers d'exemples de la chose nous ont enlevé toute illusion. Et ce n'est que parce que la contenance moyenne des cerveaux en neurones actives est très limitée qu'ils peuvent éternellement répéter les mêmes vieux trucs.
Par effet de levier, l'État se sert d'un problème réel ou imaginaire (ou un peu des deux) qui fâche les gens pour introduire les choses qui le préoccupent vraiment.
L'État se fout absolument des enfants sinon il y a longtemps qu'il n'y aurait plus d'affamés, de banques alimentaires et de petits déjeuners offerts aux enfants pauvres de Montréal par des groupes généreux. Parce que ce ne serait plus nécessaire. Et c'est nécessaire parce que des enfants ont trop faim lorsqu'ils arrivent à l'école pour écouter le cours.
On est au Québec pas en Afrique.
On est au Canada, le «plus meilleur pays du monde» comme disait un grand patriote amateur de golf.
Alors que veut l'auteur appelé État? Évident. Comme tous les États depuis que le monde existe. Contrôler la vie des gens. Leurs actes. Et d'abord leurs pensées.
Censurer.
Il y a certaines idées qui sont menaçante pour le Pouvoir. Il faut donc les empêcher de naître et de se répandre et de contaminer les esprits fragiles.
De la même façon que la police et les services secrets utilisent beaucoup plus d'$ à espionner les gauchistes et les syndicalistes que les mafieux. Sinon, il y a longtemps que les mafiosi (pas seulement italien) connus de tous les services de police serait en prison.
Il y a donc des tas de pensées dont l'État veut préserver ses petits poussins. Il faut leur éviter ces vilaines influences.
Si l'État, le gouvernement, les partis politiques se souciaient vraiment des enfants, il n'y aurait plus de pauvres. Comme par hasard, les parents pauvres font des enfants pauvres. Ce qui est étrange.
Et, étrangement, il y a des plus en plus de riches. Et de plus en plus de gens immensément riche. Autant que les rois anciens.
Et tout le monde trouve ça normal. Et personne ne voit le rapport entre un phénomène et un autre.
Revenons aux charmants enfants.
Ne pas oublier que l'enfance est courte. Ensuite, commence le dressage scolaire. Dans des établissements spécialisés, on inculque bien plus la docilité que des manières de penser. Ou, s'il y a une manière de penser, ce ne sera jamais celle de douter ou de remettre en question les choses mais d'accepter tout ce que peuvent dire les gens «biens».
Et jamais on ne parlera du pouvoir et de sa répartition. Et on ne nommera nulle part qui l'exerce vraiment.
Dans notre démocratie théorique où on accorde aux gens sans intérêt la permission de voter tous les 4 ans pour du pareil au même, ceux qui dirigent officiellement (en se remplaçant les uns les autres) ne sont que les métayer, les régisseurs et les représentants de ceux qui ont la puissance. Gens, groupes et organismes peu nombreux préférant rester dans l'ombre.
Revenons aux enfants qui semblent soudainement tellement préoccuper notre bon État.
Ainsi, la brève enfance terminée, les ex-enfants commenceront leur vie d'esclave au bénéfice de l'élite commerçante, marchande et financière.
Dans l'unique but de les enrichir. Comme on traie les vaches.
Une fois bien utilisé, on les rejettera comme des peaux de bananes.
Ainsi est le présent et l'avenir des enfants.
Content?
Ne devrait-il pas y avoir une vraie loi contre l'exploitation des enfants? Et des parents?
Car l'exploitation n'est pas seulement sexuelle.