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UN JOUR LES MUTANTS GOUVERNERONT LE MONDE - CE NE SERA PROBABLEMENT PAS PIRE QU'EN CE MOMENT

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LES MUTANTS EXTERMINERONT OU NON LES HUMAINS - ET NOUS TRAITERONS PROBABLEMENT AUSSI BIEN QU'ON SE TRAITE NOUS-MÊMES ENTRE NOUS - ET PROBABLEMENT AUSSI BIEN QUE L'ON TRAITE LA NATURE ET TOUT CE QUI VIT

dimanche 22 novembre 2009

1476. DES ÉTUDIANTS - FUTURS ADMINISTRATEURS- CONCLUENT DANS UNE ÉTUDE QU'IL EST IMPOSSIBLE DE RESPIRER MAIS QUE C'EST UNE BONNE CHOSE.


SOCIOLOGIE DE L’ENTREPRISE

1-404-96

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Travail de session

LES SYNDICATS DES MULTINATIONALES

Philippe Boivin. Stéphanie Durocher. Nicolas Lavery.Geneviève Pellerin-Lemonde

Travail remis à : M. Patrice Goyette

École HEC Montréal

Le 24-09-04

Introduction

Qu’ont en commun McDonald’s et Wal-Mart?

Autrement que d’être des multinationales et d’employer des milliers de personnes, elles font face depuis quelques temps à de fortes pressions provenant des milieux syndicaux qui tentent tant bien que mal de s’imposer à l’intérieur de ces compagnies.

[Et ces États privés font tout pour empêcher la syndicalisation qu'ils sont les seuls à voir clairement comme le début du déclin de leur privilège. Et non seulement, vu d'en bas, du point de vue des employés, comme une possibilité d'augmentation salariale et d'amélioration de leurs conditions de travail. Vu d'en haut, tout ceci aurait pour résultat une baisse de leurs profits gigantesques!]

D’ailleurs, la succursale McDonald’s de la rue Peel à Montréal a fait les manchettes au moment de sa syndicalisation en 2000, tandis que le Wal-Mart de Jonquière vient tout juste d’être reconnu comme étant la première franchise de ce géant du commerce au détail syndiquée en Amérique du nord.

[Elle fermait ses portes peu après pour cause de «déficit» imprévu.]

De prime abord, « les syndicats sont apparus en réaction aux conditions de vie et de travail difficiles qui découlent de l’industrialisation. »

1. Beaucoup estiment que ces deux compagnies exploitent leur main-d’œuvre, notamment au niveau des salaires versés, pour ainsi jouir de plus grands profits par la suite.

[Mon Dieu! Comment une telle idée est-elle possible? Où est mon bénitier?]

Pourtant, il est nécessaire de se demander si les actions syndicales entreprises dans ces deux compagnies sont vraiment profitables pour les employés touchés.


On n’a qu’à se rappeler la saga entourant les McDonald’s de la rue Peel à Montréal et de St-Hubert, sur la Rive-Sud.

« Selon le syndicat, deux McDonald’s au Québec ont fermé leurs portes plutôt que de fonctionner avec du personnel syndiqué. »

À la suite de ces événements, il serait approprié de s’interroger sur la pertinence de l’introduction de syndicats dans ces multinationales.

Il est évidemment plus profitable pour un employé d’occuper un poste non-syndiqué plutôt que d’être au chômage, comme cela est arrivé à la quarantaine d’employés du McDonald’s de la rue Peel.

La cause des syndicats est noble, mais il reste toutefois qu’il faut maintenant se demander si la syndicalisation des multinationales, telles McDonald’s’s et Wal-Mart, en vaut la chandelle.

Analyse

Le cas de McDonald’s

Certaines entreprises ont effectivement la réputation de s’opposer vigoureusement à la syndicalisation de leurs employés. Citons à cet effet la multinationale de la restauration rapide, McDonald’s.

« Pour la CSN, les restaurants McDonald’s font preuve d'anti-syndicalisme primaire à chaque fois que leurs employés tentent de se syndiquer »

et dans les rares cas où les demandes d’accréditation syndicales sont acceptées, les restaurants finissent par fermer leurs portes ou par abolir le syndicat quelque temps plus tard.

Bien entendu, les motifs, très discutables, évoqués pour justifier ces pratiques sont au sein d’une immense controverse.

D’ailleurs, « la CSN dit avoir la preuve que McDonald’s a entièrement orchestré la non rentabilité des restaurants syndiqués de la rue Peel, à Montréal, et de Saint-Hubert, sur la Rive-Sud, pour justifier une fermeture qui visait plutôt à casser le syndicat. »

De ce fait, le propriétaire du restaurant de la Rive-Sud soulignait le fait que son loyer allait tripler sous peu.

Or, « selon la CSN, c'est McDonald’s Canada, qui sous-loue le local à son franchisé, qui a triplé le loyer pour créer la non rentabilité »


ce qui remet énormément en question l’intégrité de l’entreprise.


[Il y avait un ancien premier ministre du Québec dont le nom m'échappe qui, entre 2 citations latines, preuve d'une bonne éducation, parlait de «l'éthique du capitalisme.» On le remercie pour cet ajout à la montagne de connerie universelle. ]

Cependant, le ministre d’État au travail à l’emploi et à la solidarité sociale de l’époque, Jean Rochon, affirmait que les « motifs économiques avancés par le franchisé pour expliquer la fermeture de son restaurant sont plausibles. »

Dans d’autres cas cependant, la nuance est moins claire


et cela nous permet de douter de la nécessité de se syndiquer chez une entreprise comme McDonald’s.

En effet, dans le cas du syndicat du McDonald’s de Rawdon, nous remarquons qu’en mars 2002, il ne restait plus que deux employés sur les 25 qui travaillaient au restaurant au moment du dépôt de la demande d'accréditation syndicale, en janvier 2001.


[Comme par hasard!]

De ce fait, le propriétaire de la franchise a demandé la révocation de l’accréditation, puisqu’elle ne regroupait plus la majorité des salariés.

[Comme par hasard!]


Ainsi, en constatant le taux de roulement impressionnant de la main-d’œuvre dans le cas présent, nous pouvons affirmer que la présence d’un syndicat se révèle plutôt accessoire chez McDonald’s, car il est insensé de devoir le rebâtir sur une base trop fréquente.

Il nous est donc permis de croire que les enjeux de la syndicalisation des employés de McDonald’s étaient de nature davantage symbolique.


[Et le droit de vote des femmes aussi. Les hommes leur ont accordé parce que ça avait l'air de tellement leur faire plaisir. Comment le leur refuser à ces petites choses?]

À la suite des procédures engagées par les employés du McDonald’s de Rawdon, il est intéressant de noter ceci : le 27 mars 2001, l’arbitre Julien Boucher a tranché le débat opposant la partie patronale et les employés du restaurant.


Plusieurs changements furent perçus au sein de l’entreprise, notamment en ce qui a trait à l’imposition du principe d’ancienneté pour les horaires de travail.


Aussi, M. Boucher régla le dossier de la rémunération en fixant le taux horaire de base à sept dollars, associé à une hausse de salaire de 10 cents de l’heure, laquelle est prévue sur une base de six mois.7

Le cas de Wal-Mart

Récemment, les employés de certains magasins Wal-Mart au Canada et aux Etats-Unis ont déposé des demandes d’accréditation syndicales.


Une seule succursale au Canada, pratiquement même en Amérique du Nord, celle de Jonquière au Québec, a reçu une réponse positive à sa demande en septembre 2004, après avoir essuyé un refus en avril de la même année.


Il est encore trop tôt pour déterminer l’impact de la syndicalisation, mais le porte-parole de Wal-Mart au Canada, Andrew Pelletier, a déclaré que « la seule raison pour laquelle on fermerait un magasin serait pour des raisons économiques. » .


Les autres requêtes déposées ailleurs n’ont pas encore connu de suites.

Wal-Mart génère 62 000 emplois au Canada ;


[62,000 esclaves.]


ses employés sont généralement des personnes monoparentales, des gens qui ont besoin d’un deuxième revenu pour boucler leur fin de mois et des étudiants qui occupent un poste à temps partiel.


[Qu'est-ce qu'on disait?]

Les opinions étaient partagées face à la première demande d’accréditation syndicale ; mais pourquoi certains employés étaient-ils favorables à la syndicalisation alors que d’autres ne l’étaient pas ?

Une première hypothèse avance que les employés craignaient la fermeture de la succursale.

[Comme le racket de protection de la Mafia: tu cash et il ne t'arrive rien!. Mais à l'envers: Ici, tu travailles et tu ferme ta gueule et il ne t'arriveras rien. Et on te paye en plus! Et tu n'as qu'à être bien content d'être payé!]


En effet, « selon le syndicat, les résultats auraient peut-être été différents, sachant que Wal-Mart n’avait pas l’intention de fermer ses portes. »

«C'est certain que l'arrivée d'un syndicat serait une bonne chose pour nos salaires, mais en même temps, j'ai bien l'impression que si ça arrive, Wal-Mart va préférer fermer la place pour ne pas avoir à payer le prix. » souligne un jeune étudiant qui travail pour Wal-Mart.

Pour ce qui est de ceux qui sont en faveur de la syndicalisation, plusieurs facteurs expliquent leur choix.

Citons à titre d’exemple l’amélioration des conditions de travail et la fin de la violation des droits dans les multinationales. « Il y a une volonté de se regrouper, même si Wal-Mart est probablement l'entreprise la plus antisyndicale au monde. » affirme le président de la section 501 du syndicat TUAC, Yvon Bellemare.

Ce que les employés espèrent en se syndiquant est la dénonciation des pratiques des multinationales en matière de relations de travail.


De plus, les employés, en quête de justice, contestent l’instabilité dans les horaires et veulent faire respecter le principe d’ancienneté.

« Cette vague de requêtes démontre clairement que les travailleurs de Wal-Mart ressentent un puissant besoin d'améliorer leurs conditions de travail » a affirmé hier Sylvie Cadieux, porte-parole de la section locale 501 des TUAC.

Nous pouvons de plus souligner que Wal-Mart s’est bâti une structure de travail qui lui permet de concurrencer férocement ses adversaires.


En effet, M. Maisonneuve, de la station de télévision Radio-Canada au Saguenay, souligne que les prix compétitifs de Wal-Mart ne sont pas compatibles avec des salaires plus élevés.


Cette situation traduit les divergences des buts visés autant par les propriétaires de l’entreprise que par ses employés.

[Faux! Malgré «les prix les plus bas en ville», c'est une des entreprises la plus rentable (et les plus riches) au monde. Il doit bien y avoir une explication.]


Comme dans le cas des restaurants McDonald’s, il sera intéressant de constater l’ampleur des changements apportés par la venue du syndicat dans la franchise Wal-Mart de Jonquière

Autrement, même dans les cas d’entreprises où le syndicat était déjà solidement implanté dans l’entreprise, il s’est parfois révélé impuissant devant la partie patronale.

Par exemple, en nous référant à l’exemple de l’usine GM de Boisbriand, nous pouvons remettre en question l’efficacité même de la syndicalisation dans les entreprises multinationales.

En effet, malgré la mise en œuvre d’une vaste campagne d’action par le syndicat des employés (pétition, sollicitation de l’appui des diverses centrales syndicales et du gouvernement, proposition de solutions alternatives…), l’usine a tout de même annoncé officiellement, en septembre 2001, qu’elle fermerait ses portes.

[On apprendra par la suite -ce que ces étudiants ne savaient pas- que GM est en fallite!]
Conclusion

À la lumière de ces faits, force est d’admettre que les regroupements d’employés ne possèdent pas assez de ressources pour faire le poids contre ces compagnies d’envergure internationale.

Malgré les pressions considérables que les syndicats peuvent exercer sur leurs employeurs par le moyen des grèves, par exemple, la partie patronale se retrouve le plus souvent avec le gros bout du bâton.

En effet, grâce à l’étendue transnationale du réseau de l’entreprise, il est aisé de déplacer les lieux de travail à des endroits où la main-d’œuvre est abondante et moins exigeante.

En définitive, la syndicalisation dans les multinationales, bien que nécessaire, est une entreprise très compliquée qui se solde la plupart du temps par un échec à cause du déséquilibre des rapports de force entre les acteurs concernés.


[La fin de l'esclavage qui fut longtemps une utopie de rêveurs irréalistes, aussi illogique soit-elle à cause du déséquilibre des rapports de force entre esclaves et gouvernements-entreprises a fini par avoir lieu. Le véritable rapport de force -occulté- étant une multitude contre quelques-uns.]