jeudi 3 décembre 2009
1548. VOCABULAIRE. PROFESSION
But dans la vie. Martyre.
La journée commençait à la suite de la prière. Le martyr du jour dont le Frère nous racontait la vie et la mort. Avec les détails utiles. La liste étant interminable dans le martyrologue chrétien, il suffisait de choisir le supplice le plus adapté à la méditation du moment.
Aujourd’hui, saint Glick, venu évangéliser les Croates et décapité. Les Croates étant des païens redoutables et sans scrupules.
Note scientifique :
La décapitation pouvait prendre différentes formes. La guillotine utilisée par les Français (qui se vantent de sa découverte médicale – censée abréger les souffrances des condamnés) a presque toujours existée dans différentes variantes mécaniques modernisant les haches et épées traditionnelles. Et on croit chaque fois la redécouvrir. Le besoin humain de séparer la tête d’un corps ayant lui-aussi toujours existé.
La guillotine fut redécouverte par les Nationaux Socialistes. Et utilisée contre les terroristes de la Rose Blanche (des étudiants universitaires contestataires affichaient des papiers dénonçant le régime). Une terroriste de 20 ans du mouvement subit ce sort.
Fin de la note scientifique.
Ce n’était pas seulement une curiosité malsaine ou la nécessité d’explication technique et scientifique pouvait éveiller les jeunes esprits bricoleurs ou mathématiciens qui motivait cet enseignement. Comme Dieu pouvait nous appeler à tout moment – soit pour venir nous chercher- ou nous indiquer notre vocation. Il fallait être prêt.
La plus enviée de toutes : missionnaire.
Il allait avec cet appel et cette mission qu’un jour, il nous faudrait évangéliser les païens mais aussi faire face à leur courroux. Les idolâtres, ceci est bien connu, sont cruels. Et le martyre serait sans doute notre destin. Il allait donc de soi qu’il fallait s’y préparer dès le plus jeune âge.
La contemplation des supplices variées qui nous seraient réservées ne ferait qu’endurcir notre résolution et notre foi.
La journée commençait à la suite de la prière. Le martyr du jour dont le Frère nous racontait la vie et la mort. Avec les détails utiles. La liste étant interminable dans le martyrologue chrétien, il suffisait de choisir le supplice le plus adapté à la méditation du moment.
Aujourd’hui, saint Glick, venu évangéliser les Croates et décapité. Les Croates étant des païens redoutables et sans scrupules.
Note scientifique :
La décapitation pouvait prendre différentes formes. La guillotine utilisée par les Français (qui se vantent de sa découverte médicale – censée abréger les souffrances des condamnés) a presque toujours existée dans différentes variantes mécaniques modernisant les haches et épées traditionnelles. Et on croit chaque fois la redécouvrir. Le besoin humain de séparer la tête d’un corps ayant lui-aussi toujours existé.
La guillotine fut redécouverte par les Nationaux Socialistes. Et utilisée contre les terroristes de la Rose Blanche (des étudiants universitaires contestataires affichaient des papiers dénonçant le régime). Une terroriste de 20 ans du mouvement subit ce sort.
Fin de la note scientifique.
Ce n’était pas seulement une curiosité malsaine ou la nécessité d’explication technique et scientifique pouvait éveiller les jeunes esprits bricoleurs ou mathématiciens qui motivait cet enseignement. Comme Dieu pouvait nous appeler à tout moment – soit pour venir nous chercher- ou nous indiquer notre vocation. Il fallait être prêt.
La plus enviée de toutes : missionnaire.
Il allait avec cet appel et cette mission qu’un jour, il nous faudrait évangéliser les païens mais aussi faire face à leur courroux. Les idolâtres, ceci est bien connu, sont cruels. Et le martyre serait sans doute notre destin. Il allait donc de soi qu’il fallait s’y préparer dès le plus jeune âge.
La contemplation des supplices variées qui nous seraient réservées ne ferait qu’endurcir notre résolution et notre foi.